Ces tableaux de la Galerie Tretiakov de la fin du 19ème siècle et début 20ème représentent des paysages du temps de la Russie impériale. (Merci à Agnès). Ci-dessus : tableau de Polenov, ‘courette moscovite’, 1878
Tableau, de Levitan, ‘ cloches du soir’, 1892
Tableau de Stepanov, ‘vol de grues’, 1891
Tableau est de Nesterov, ‘petit renard’, 1914
marianne
13 février 2015 @ 06:14
J’ admire ces oeuvres , je ne me lasse pas de les regarder .
Ces peintres inconnus de moi rendent l ‘ instant saisi d’ une façon admirable .
Ils me font penser à un célèbre vers : – « Ô temps suspend ton vol »
avant la destruction brutale de ce monde .
MERCI à Agnès .
A.Lin
13 février 2015 @ 09:44
Le premier tableau est tellement réaliste qu’on a envie de rentrer dedans, comme Mary Poppins, pour aller visiter le paysage et les villageois.
Blouin
13 février 2015 @ 10:51
Oeuvres d’une grande délicatesse propices à la méditation. Merci de nous les faire connaître.
Baya
13 février 2015 @ 11:36
C’est tout simplement magnifique, tableaux un peu idillyques qui cachaient la misère du peuple russe
Gérard
13 février 2015 @ 23:51
La courette moscovite fait penser à certains de nos villages encore aujourd’hui. Le peuple russe souffrait de la misère et de l’oppression souvent mais la condition des ouvriers et des petits paysans au XIXe siècle en Europe en général n’était pas idyllique.
Gérard
14 février 2015 @ 00:02
Isaac Levitan nous montre que même un orphelin juif très pauvre, certes de famille rabbinique et intellectuelle, pouvait, s’il était doué, dans l’Empire russe, faire de bonnes études, devenir un grand professeur et un grand peintre ami des plus grands.
Eos
16 février 2015 @ 14:06
Exactement Gérard, et contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, il est bien plus difficile de réussir aujourd’hui.
Lors de mon premier cycle d’études, seuls les enfants de classes moyennes ou supérieures, sont parvenus à décrocher leur diplôme, par exemple, et pourtant, c’était dans le public !
C’est un exemple, mais je trouve qu’il est révélateur, je n’ai pas même 25 ans, mon histoire est toute fraîche !
Francine du Canada
17 février 2015 @ 22:38
Normal Eos, les enfants de classe moyenne ou supérieure sont plus « stimulés » au quotidien; leurs parents travaillent (souvent dans des professions libérales), lisent les journaux, des livres, vont au théâtre, à l’opéra, etc. et l’étincelle se produit inévitablement. Ceci n’a bien sûr rien à voir avec le q.i. mais… il n’y a rien de plus triste, à mon avis, qu’un quotien intellectuel supérieur qui n’est pas développé : C’est la mort d’un génie! FdC
Francine du Canada
17 février 2015 @ 22:39
« quotienT » pardon.
flabemont8
13 février 2015 @ 11:46
Tableaux d’une grande fraîcheur , j’aime bien le petit renard ! Comme Baya , je pense cependant que cette beauté et ce calme servaient de paravent à la misère .
amaia
13 février 2015 @ 11:53
Absolument magnifique, toute la peinture que j’aime !!!
Danielle
13 février 2015 @ 12:52
J’aime beaucoup ces tableaux, dont le 1er et une belle lumière se dégage de tous.
Agnès, merci.
bianca
13 février 2015 @ 14:18
Merci de nous faire connaître ces tableaux, j’aime le premier et le troisième si vivants !
Camille Gilbert
13 février 2015 @ 15:13
Merci, Agnès de nous présenter ces tableaux délicats. Manière sereine de se réveiller le matin (oui, si on ne pense pas à la misère cachée). C’est peut-être mon écran, mais le premier a la précision et luminosité d’une enluminure. Le second me fait penser à Corot, mais avec une belle lumière pure et matinale. Le dernier reproduit l’eau avec l’éclat brillant d’un miroir; j’aime l’audacité de sa composition et l’humour(?) du sujet encore plus, avec la fraicheur du petit renard qui vient apprivoiser de respectables « elders ».
Juliette d
13 février 2015 @ 16:25
Magnifiques tableaux qui nous dépeignent la vie du peuple à cette époque.
Merci Agnès de nous les présenter.
Francine du Canada
13 février 2015 @ 18:42
Ils sont tous magnifiques; merci de nous les présenter Agnès. Je ne sais pas si mes yeux me jouent des tours mais je vois une surimpression sur le premier… à moins que ce soit le reflet des tableaux exposés en vis-à-vis? FdC
agnes
14 février 2015 @ 14:59
Ce sont les reflets des tableaux sur le mur d’en face car il y a une vitre devant ce tableau.
Donc sur une seule image, il y a 4 tableaux en raison de la vitre.
Heureusement que les autres tableaux sont sans protection.
Francine du Canada
15 février 2015 @ 15:36
Merci de votre réponse Agnès; je suis très heureuse que vous puissiez voir de si belles choses et que vous les partagiez avec nous. Bon dimanche, FdC
Alexandra
13 février 2015 @ 18:56
Magnifique !
Lidia
16 février 2015 @ 08:46
Ces quelques tableaux montrent la beauté douce et mélancholique de la Russie. Oui, il y avait de la misère mais les paysans n’étaient pas si malheureux par rapport aux ouvriers. Rappelons-nous que ce sont des prolétaires de St Pétersbourg qui ont commencé la révolution. La paysannerie était bien réticente.
Le tableau de Lévitan « Cloches du soir » fait écho à une très belle romance russe du même titre
Merci Agnès de faire découvrir ou revoir ces tableaux magnifiques.