Au Palais royal de Stockholm, la princesse héritière Victoria de Suède a reçu le président de la république de Kiribati Anote Tong. (Copyright photo : scanpix)
Agnès,
J’ai profité de cet article pour approfondir mes connaissances en géopolitique chez Tonton Google!C’est fort intéressant de comprendre les raisons ‘écologiques’ de la venue du charmant président de Kiribati et de sa femme!
Il me semble que le Kiribati est un république du Pacifique ! ….Régine, je trouve dommage que l’on ne puisse partager les articles du site Noblesse et Royautés sur les réseaux sociaux facebook ou Tweeter ? ne pourriez-vous pas rajouté la mention « partager » à la fin des articles ? …..
Les Kiribati, [kiribæs]9, ou en forme longue la République des Kiribati, en gilbertin Ribaberiki Kiribati, en anglais Republic of Kiribati, anciennement connues sous le nom d’îles Gilbert, sont un État archipelagique d’Océanie composé de trois archipels de l’océan Pacifique : les îles Gilbert proprement dites, les îles Phœnix et les îles de la Ligne auxquels il faut rajouter une île soulevée, légèrement à l’écart : celle de Banaba.
Les Kiribati se trouvent à cheval sur l’équateur et sur l’antiméridien 180 °, à la fois en Polynésie et en Micronésie, au sud des îles Marshall et de Hawaii et au nord des Tuvalu, des Samoa, des îles Cook et de la Polynésie française.
Les Kiribati sont constituées par trois archipels principaux, comprenant en tout 32 atolls et une « île haute », Banaba, située un peu à l’écart, plus proche de Nauru. Si l’étroitesse des terres émergées en fait l’un des plus petits pays du monde (moins de 811 km2), la dispersion des îles permet aux Kiribati de revendiquer une zone maritime de 3 550 000 km2.
Chignon démodé ou pas, Victoria est ma princesse préférée. Elle a une allure royale qui semble innée, est toujours impliquée dans ce qu’elle fait avec énergie et émotion, et partage superbement son temps entre ses devoirs de future souvenaine, son rôle d’épouse et bien sûr de mère.
Gibbs nous a rapporté déjà beaucoup d’éléments.
Je voudrais ajouter que Kiribati, qu’on prononce Kiribasse, est seulement la graphie, en gilbertin, de l’anglais Gilbert, car en gilbertin les lettres g, l et s ne font pas partie de l’alphabet et les syllabes sont ouvertes : c’est donc juste une transcription de l’ancien nom.
Le gilbertin est une langue océanienne du sous-groupe micronésien, appartenant à la grande famille des langues austronésiennes. Avec l’anglais, le gilbertin est la langue officielle de la république des Kiribati.
En 1820, le nom d’« îles Gilbert », en anglais Gilbert Islands, a été donné en français à cet archipel par le capitaine russe Johann Adam von Krusenstern et le capitaine français Louis Isidore Duperrey, tous deux explorateurs et célèbres cartographes, sur leurs cartes en français, en l’honneur du capitaine britannique Thomas Gilbert. « Gilbert » se prononçant « Kiribati » (“kiribasse”) en gilbertin, ce nom fut à l’origine du nom actuel du pays.
Adam Johann, baron von Krusenstern, ou Ivan Fiodorovitch Krusenstern, capitaine puis amiral de la marine impériale russe (1770-1846), d’une famille estonienne de noblesse germano-balte, issue de la famille aristocratique suédoise von Krusenstjerna, fut le premier sujet russe à réaliser un tour du monde maritime et il est surtout connu pour son ouvrage Voyage autour du monde dans les années 1803-1806, Saint-Pétersbourg, 1810-1812, 4 volumes et atlas de 104 cartes (en allemand).
Louis Isidore Duperrey (1786-1865) fut aussi président de l’Académie des sciences.
Thomas Gilbert, capitaine de la Royal Navy, effectua en 1788 aux commandes de la Charlotte, un transport de bagnards, une traversée entre Botany Bay (Australie) et Canton (Chine), de conserve avec le capitaine John Marshall, tous deux pour l’East India Company. Il passa par l’archipel.
Leurs noms furent donc donnés par Johann Adam von Krusenstern et Louis Isidore Duperrey aux îles Gilbert et aux îles Marshall, deux archipels composés d’atolls que ces deux capitaines britanniques avaient traversés sans les explorer et sans avoir conscience de leur caractère d’archipels. Duperrey fut le premier à cartographier l’ensemble des îles Gilbert. Il commanda La Coquille sur son tour du monde (1822-1825).
Les îles Gilbert ont été habitées par des Micronésiens depuis plusieurs millénaires (au moins 2 000 ans, peut-être 3 000).
En 1606, le portugais Pedro Fernandes de Queirós fut le premier européen à apercevoir l’archipel.
Le nom original des îles Gilbert était Tungaru mais le fait d’avoir conservé le nom de Gilbert sous sa forme locale lors de l’indépendance est sans doute un témoignage du fait que la république est plus large que l’archipel.
Les Kiribati se composent en effet de trois archipels : les îles Gilbert (17 îles) à
1 500 kilomètres au nord des Fidji, les îles Phœnix (8 îles) à environ 1 800 kilomètres au sud-est des îles Gilbert et les îles de la Ligne (11 îles, dont 3 habitées) à environ 3 300 kilomètres à l’est des îles Gilbert, ainsi que d’une île isolée à l’ouest, Banaba.
Les armoiries des Kiribati reprennent le blason dessiné par sir Arthur Grimble en 1932 pour la colonie britannique des îles Gilbert et Ellice (il y était alors commissaire résident), et octroyées le 1er mai 1937. La principale modification, intervenue en juillet 1979 lors de l’accession à l’indépendance des Kiribati est l’adjonction de la nouvelle devise nationale en gilbertin (Te mauri, te raoi ao te tabomoa – Santé, paix et prospérité) au lieu de « Fear God Honour the King » laquelle était de même écrite dans la langue locale. “Fear God. Honour the King”, « Crains Dieu. Honore le Roi » est la vieille devise de la Royal Navy et était inspirée de la première Lettre de saint Pierre (1 Pierre 2.17) : « Honorez tout le monde ; aimez les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi [l’empereur] ». Ces armoiries ont inspiré le drapeau de la république.
Les armoiries se lisent : « de gueules au soleil en splendeur d’or issant d’une champagne fascée ondée d’argent et azur de six pièces, surmonté d’une frégate en vol d’or ».
agnes
11 mars 2015 @ 05:53
Kiribati, kezaco ?
Caroline
11 mars 2015 @ 11:00
Agnès,
J’ai profité de cet article pour approfondir mes connaissances en géopolitique chez Tonton Google!C’est fort intéressant de comprendre les raisons ‘écologiques’ de la venue du charmant président de Kiribati et de sa femme!
j21
11 mars 2015 @ 07:47
Jamais entendu parlé de cette république!
JAY
11 mars 2015 @ 08:24
Kiribati est l un des pays les plus petit au monde. C est une ile autrefois riche en minerais mais qui na plus rien.
marielouise
11 mars 2015 @ 08:31
Une bien jolie robe,un bien beau maintien mais toujours ce chignon lourd et démodé!
moine eric
11 mars 2015 @ 11:11
Il me semble que le Kiribati est un république du Pacifique ! ….Régine, je trouve dommage que l’on ne puisse partager les articles du site Noblesse et Royautés sur les réseaux sociaux facebook ou Tweeter ? ne pourriez-vous pas rajouté la mention « partager » à la fin des articles ? …..
Eric Moine .
Régine
11 mars 2015 @ 12:28
A étudier pour la prochaine mise à jour du site
Gibbs
11 mars 2015 @ 12:17
Pour info
Les Kiribati, [kiribæs]9, ou en forme longue la République des Kiribati, en gilbertin Ribaberiki Kiribati, en anglais Republic of Kiribati, anciennement connues sous le nom d’îles Gilbert, sont un État archipelagique d’Océanie composé de trois archipels de l’océan Pacifique : les îles Gilbert proprement dites, les îles Phœnix et les îles de la Ligne auxquels il faut rajouter une île soulevée, légèrement à l’écart : celle de Banaba.
Les Kiribati se trouvent à cheval sur l’équateur et sur l’antiméridien 180 °, à la fois en Polynésie et en Micronésie, au sud des îles Marshall et de Hawaii et au nord des Tuvalu, des Samoa, des îles Cook et de la Polynésie française.
Les Kiribati sont constituées par trois archipels principaux, comprenant en tout 32 atolls et une « île haute », Banaba, située un peu à l’écart, plus proche de Nauru. Si l’étroitesse des terres émergées en fait l’un des plus petits pays du monde (moins de 811 km2), la dispersion des îles permet aux Kiribati de revendiquer une zone maritime de 3 550 000 km2.
Danielle
11 mars 2015 @ 12:44
Victoria est élégante pour recevoir ce président et je pense que son chiffon facilite la coiffure de cheveux qui doivent être indisciplinés.
Camille Gilbert
11 mars 2015 @ 17:26
Chignon démodé ou pas, Victoria est ma princesse préférée. Elle a une allure royale qui semble innée, est toujours impliquée dans ce qu’elle fait avec énergie et émotion, et partage superbement son temps entre ses devoirs de future souvenaine, son rôle d’épouse et bien sûr de mère.
Gérard
12 mars 2015 @ 17:49
Gibbs nous a rapporté déjà beaucoup d’éléments.
Je voudrais ajouter que Kiribati, qu’on prononce Kiribasse, est seulement la graphie, en gilbertin, de l’anglais Gilbert, car en gilbertin les lettres g, l et s ne font pas partie de l’alphabet et les syllabes sont ouvertes : c’est donc juste une transcription de l’ancien nom.
Le gilbertin est une langue océanienne du sous-groupe micronésien, appartenant à la grande famille des langues austronésiennes. Avec l’anglais, le gilbertin est la langue officielle de la république des Kiribati.
En 1820, le nom d’« îles Gilbert », en anglais Gilbert Islands, a été donné en français à cet archipel par le capitaine russe Johann Adam von Krusenstern et le capitaine français Louis Isidore Duperrey, tous deux explorateurs et célèbres cartographes, sur leurs cartes en français, en l’honneur du capitaine britannique Thomas Gilbert. « Gilbert » se prononçant « Kiribati » (“kiribasse”) en gilbertin, ce nom fut à l’origine du nom actuel du pays.
Adam Johann, baron von Krusenstern, ou Ivan Fiodorovitch Krusenstern, capitaine puis amiral de la marine impériale russe (1770-1846), d’une famille estonienne de noblesse germano-balte, issue de la famille aristocratique suédoise von Krusenstjerna, fut le premier sujet russe à réaliser un tour du monde maritime et il est surtout connu pour son ouvrage Voyage autour du monde dans les années 1803-1806, Saint-Pétersbourg, 1810-1812, 4 volumes et atlas de 104 cartes (en allemand).
Louis Isidore Duperrey (1786-1865) fut aussi président de l’Académie des sciences.
Thomas Gilbert, capitaine de la Royal Navy, effectua en 1788 aux commandes de la Charlotte, un transport de bagnards, une traversée entre Botany Bay (Australie) et Canton (Chine), de conserve avec le capitaine John Marshall, tous deux pour l’East India Company. Il passa par l’archipel.
Leurs noms furent donc donnés par Johann Adam von Krusenstern et Louis Isidore Duperrey aux îles Gilbert et aux îles Marshall, deux archipels composés d’atolls que ces deux capitaines britanniques avaient traversés sans les explorer et sans avoir conscience de leur caractère d’archipels. Duperrey fut le premier à cartographier l’ensemble des îles Gilbert. Il commanda La Coquille sur son tour du monde (1822-1825).
Les îles Gilbert ont été habitées par des Micronésiens depuis plusieurs millénaires (au moins 2 000 ans, peut-être 3 000).
En 1606, le portugais Pedro Fernandes de Queirós fut le premier européen à apercevoir l’archipel.
Le nom original des îles Gilbert était Tungaru mais le fait d’avoir conservé le nom de Gilbert sous sa forme locale lors de l’indépendance est sans doute un témoignage du fait que la république est plus large que l’archipel.
Les Kiribati se composent en effet de trois archipels : les îles Gilbert (17 îles) à
1 500 kilomètres au nord des Fidji, les îles Phœnix (8 îles) à environ 1 800 kilomètres au sud-est des îles Gilbert et les îles de la Ligne (11 îles, dont 3 habitées) à environ 3 300 kilomètres à l’est des îles Gilbert, ainsi que d’une île isolée à l’ouest, Banaba.
Les armoiries des Kiribati reprennent le blason dessiné par sir Arthur Grimble en 1932 pour la colonie britannique des îles Gilbert et Ellice (il y était alors commissaire résident), et octroyées le 1er mai 1937. La principale modification, intervenue en juillet 1979 lors de l’accession à l’indépendance des Kiribati est l’adjonction de la nouvelle devise nationale en gilbertin (Te mauri, te raoi ao te tabomoa – Santé, paix et prospérité) au lieu de « Fear God Honour the King » laquelle était de même écrite dans la langue locale. “Fear God. Honour the King”, « Crains Dieu. Honore le Roi » est la vieille devise de la Royal Navy et était inspirée de la première Lettre de saint Pierre (1 Pierre 2.17) : « Honorez tout le monde ; aimez les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi [l’empereur] ». Ces armoiries ont inspiré le drapeau de la république.
Les armoiries se lisent : « de gueules au soleil en splendeur d’or issant d’une champagne fascée ondée d’argent et azur de six pièces, surmonté d’une frégate en vol d’or ».
DEB
13 mars 2015 @ 07:07
Merci pour toutes ces informations, Gérard.
Gérard
14 mars 2015 @ 20:38
De rien.