A Stockholm, la princesse héritière Victoria de Suède a fêté le jour de son prénom lors d’une cérémonie devant le palais royal en compagnie de la princesse Estelle. (Copyright photos : www.ppe-agency.com)
Peut-on savoir ce que signifie cette expression » le jour de son prénom ».
Cela signifie-t-il que les suédois sont assez c… pour appeler ainsi la Ste Victoria ?
Avec les beaux yeux bleus du chaton blanc,des myosotis ou des primevères et pensées bleues s’harmoniseraient mieux. :)
Mais les deux violettes princières sont très jolies.
Mère et filles sont adorables et cette belle couleur, peu commune et similaire pour leurs vêtements, les rend encore plus proches.
Leur complicité douce et spontanée suscite des sourires attendris.
Bizarre tout de même : Estelle portait des nœuds-nœuds plus ou moins gros alors qu’elle n’avait que trois cheveux sur la tête ! Aujourd’hui, les cheveux ont poussé et rien pour les retenir …
Je ne connais pas Victoria mais elle semble sympathique et soucieuse d’accomplir parfaitement les missions qui lui sont confiées, accompagnée de sa petite fille qui semble déjà bien impliquée …J’aime voir la spontanéité de cette adorable petite fille.
« Le jour du prénom » est la traduction littérale de l’équivalent allemand « Namenstag »… Je crois que chez les catholiques font la différence entre l' »anniversaire » et la « fête » qui correspond au « jour du prénom »… C’est vrai que les protestants ne célèbrent pas les saints, mais en Suède ils doivent avoir garder cette ancienne tradition puisque, par exemple, ils fêtent aussi sainte Lucie au mois de décembre.
J’ai entendu dans une émission allemande que, comme la princesse Victoria fête généralement son anniversaire sur l’île de Gotland (sauf erreur) en été, elle peut ainsi être fêtée par les habitants de Stockholm lors de son « jour du prénom ».
Elles sont adorables toutes les deux. Estelle est toujours aussi délicieuse, quoique je la préfère photographiée en mouvement, avec un sourire plus spontané.
L ‘Illustration fait un petit passage en Suède pour :
Le soixante-quinzième anniversaire du roi de Suède (1er juillet 1933)
A partir d’un demi-siècle, de décade en décade, et, deux lustres plus tard, tous les cinq ans, la vie d’un Suédois est marquée par des solennités touchantes comme les premiers anniversaires de l’enfance. L’art de vieillir n’est-il pas le sort suprême, la plus formidable épreuve d’endurance? Dans un pays affolé de performances physiques, les vieillards sont fêtés comme des champions; ils sont couronnés de fleurs comme des athlètes antiques. Cadeaux, télégrammes sur papier de luxe, notices illustrées dans les journaux, dîners ruisselants de rhétorique et de champagne : il est facile de comprendre pourquoi, en Suède, même les femmes ne songent à dissimuler leur âge. Et plus une vie s’affirme précieuse, plus éclatante est la jubilation publique. De là, cette conséquence logique : le soixante-quinzième anniversaire du roi de Suède aurait dû être une apothéose officielle, une sorte de couronnement réédité.
Or en montant sur le trône, le souverain avait renoncé aux splendeurs d’une fête de couronnement et, pour célébrer les trois-quarts de siècle de son existence, il est resté fidèle à ces traditions d’exquise et noble simplicité. Il s’est dérobé aux parades et galas. Réfugié dans son château de campagne à Tullgarn, il a passé son anniversaire le plus bourgeoisement possible, dans le cercle intime de sa famille, cercle enrichi à l’occasion par la présence de quelques augustes alliés des cours scandinaves : le roi et la reine de Danemark, le prince et la princesse Axel, le prince Olav de Norvège. Le protocole, les compliments ont été réduits au stricte minimum : les trois Excellences de Suède-maréchal du royaume, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères-les présidents du Riksdag, quelques hauts dignitaires. Une seule délégation : les enfants de l’école voisine, à qui le roi a offert du café à la crème et des gâteaux croustillants.
Bref, une simple fête de famille, mais la vérité, c’est que la famille royale s’est étendue à la suède entière : par sa chaude vénération, par l’effusion de sa pieuse sympathie le pays se trouvait invisible mais présent, réuni sous les charmilles de Tullgarn. Pas une note discordante dans la presse, pas une dissonance dans l’orchestration d’une popularité aussi universelle que justifiée, suivant l’expression du Social Demokraten, organe du parti au pouvoir. Et pour mieux marquer cette communion le vieux roi avait tenu, pour la première fois de sa carrière, à se mettre en contact par la radio avec toute sa nation à la fois. Il convient de reproduire ces paroles vraiment royales par l’élévation de la pensée et la simplicité des formules :
« A l’occasion de mon soixante-quinzième anniversaire qui suit de près la vingt-cinquième année de mon règne, je tiens à envoyer ce message à mon peuple Suédois. Des évènements dont les conséquences sont incalculables ont secoué le monde entier depuis que je suis monté sur le trône. Notre pays a eu sa bonne part des soucis provoqués par les années de guerre et par les années de crise économique. J’ai toujours cherché du mieux que j’ai pu à remplir mes devoirs de roi et à servir la pensée qui est le fond de ma devise : « avec le peuple, pour la patrie! » a cette heure, ma reconnaissance va tout naturellement à tous ceux, quelle que soit la position qu’ils occupent dans la société, qui ont collaboré avec moi pendant un quart de siècle à la prospérité du pays, un peuple qui n’est plus divisé par la lutte des classes! Mon vœu le plus cher est que les vertus qui ont aidé le peuple suédois à accomplir ses destinées demeurent inébranlables dans ce pays que je vois aujourd’hui en ce jour si solennel pour moi, revêtu de sa plus belle parure d’été. Que Dieu garde sa main protectrice maintenant et à tout jamais sur notre vieille et chère Suède! »
« La princesse Ingrid est la fiancée de tout le peuple danois », a écrit un journal de Copenhague. Et si le Danemark a confirmé par l’enthousiasme de son accueil, la justesse de cette hyperbole, la Suède, de son côté, a prouvé qu’elle tenait la princesse pour sa fille ou petite-fille collective. Le pays tout entier a eu pour « son Ingrid les yeux du roi Gustave et du prince héritier. Il l’a comblé de cadeaux, il a magnifiquement pavoisé en son honneur, il a chanté des sérénades sous ses fenêtres, il a eu pour elle des attentions exquises: celle de radiodiffuser, par exemple jusqu’au bruit de ses derniers pas sur sa terre natale. Et ce qui fait le vrai prix d’une tendresse aussi débordante, c’est qu’elle n’est pas seulement justifiée par le spectacle d’un jeune bonheur à son apogée.
Il est vrai que la princesse Ingrid a gagné les sympathie populaires par une dévorante activité au service des déshérités, des aveugles, des sourds-muets et par une pratique raffinée des vertus démocratiques. A une époque d’implaccables haines sociales, une petite fille s’est adonnée à la tâche de rapprocher les classes, gentiment, à sa façon en fondant un club où fraternisaient des ouvrières et des comtesses. ..La politique, toute d’apaisement et de concorde, à laquelle s’est consacré Gustave V, cette politique a trouvé dans la personne de la princesse Ingrid, la plus délicieuse des collaboratrices.
Les galas ont eu beau se succéder dans une gloire distante et le cérémonial ressusciter toutes les pompes d’autrefois, malgré le déploiement de ces fastes, ce mariage est resté un évènement national une fête populaire; la Suède et sa Maison royale n’ont fait qu’une seule et grande famille et la même communion s’observe au Danemark où le prince Frédéric s’est acquis, par sa simplicité avenante et par sa cordiale bonhommie, une popularité comparable à celle de la jeune épousée.
Dans ces conditions, loin d’offusquer les sentiments égalitaires, les magnificences royales ont été accueillies avec une joie sincère et même avec un sursaut d’orgueil. Pourquoi pas? D’abord, il ne déplaît nullement à deux états démocratiques de rappeler au monde qu’ils sont aussi de très vieux royaumes; et puis, comme la Suède et le Danemark sont gouvernés par des cabinets socialistes, les travailleurs représentés par leurs mandataires les plus orthodoxes, se sont trouvés, aux côtés des rois et des princes aux premières loges de toutes les cérémonies.
Telle est la philosophie que dégage l’épilogue de la plus charmante des idylles princières.
Je suis ravie de faire plaisir à mes lecteurs, en toute modestie.
Hélas, j’arrive à la fin, il me reste encore quelques textes, mais j’aurai bientôt terminé ce livre. J’avais trouvé celui de Feu Monseigneur, mais j’aimerai savoir si ça va, si cela plaît. Ma position est neutre dans la guerre Orléans-Bourbon, je veux raconter des vies de personnages qui ont attiré mon attention depuis que je suis jeune. J’espère trouver d’autres livres biographiques ayant un intérêt historique. Madame avait une « bonne plume », son livre est tellement vivant que j’ai l’impression qu’elle est à côté de moi pour me raconter sa vie!! C’était un personnage haut en couleur!
Je trouve ce coloris un peu violent pour la petite Estelle
La petite est craquante dit Marine Oui mais qu’elle ressemble à sa petite cousine danoise Athéna … non non non heureusement d’ailleurs
Nina
13 mars 2015 @ 09:38
La princesse Estelle est vraiment à croquer
monica
14 mars 2015 @ 19:58
C’est le moins que l’on puisse dire. Elle a les traits fins de son papa.
aubert
13 mars 2015 @ 10:35
Peut-on savoir ce que signifie cette expression » le jour de son prénom ».
Cela signifie-t-il que les suédois sont assez c… pour appeler ainsi la Ste Victoria ?
Trianon
13 mars 2015 @ 12:12
les protestants ne reconnaissent pas les saints il me semble, ça justifie peut être la curieuse façon de nommer ce jour…
aubert
13 mars 2015 @ 12:29
ai-je eu trop vite une réaction de catholique, en effet.
flabemont8
13 mars 2015 @ 10:45
Bonne fête , très fleurie Victoria ! J’aimerais bien le même bouquet , mais je ne me prénomme pas Victoria !
Mélusine
13 mars 2015 @ 18:37
Avec les beaux yeux bleus du chaton blanc,des myosotis ou des primevères et pensées bleues s’harmoniseraient mieux. :)
Mais les deux violettes princières sont très jolies.
flabemont8
14 mars 2015 @ 20:06
I love you !!
Ontheroadagain
13 mars 2015 @ 11:35
Jolie harmonie de violet
MEYER
13 mars 2015 @ 11:36
Mère et filles sont adorables et cette belle couleur, peu commune et similaire pour leurs vêtements, les rend encore plus proches.
Leur complicité douce et spontanée suscite des sourires attendris.
Severina
13 mars 2015 @ 12:45
s’est bien vrai, MEYER!
MEYER
14 mars 2015 @ 11:36
Diantre, pourquoi ai-je mis un s à fille ?
Pauline
13 mars 2015 @ 11:38
Estelle est une jolie enfant!
COLETTE C.
13 mars 2015 @ 12:30
Estelle est de plus en plus mignonne et quelle complicité avec sa maman !
Baia
13 mars 2015 @ 12:33
Bizarre tout de même : Estelle portait des nœuds-nœuds plus ou moins gros alors qu’elle n’avait que trois cheveux sur la tête ! Aujourd’hui, les cheveux ont poussé et rien pour les retenir …
Anonyme
14 mars 2015 @ 15:32
Sur d’autres photos, la petite Estelle portait un bonnet et elle a tout de même une queue de cheval pour retenir ses cheveux.
Chrislylou
13 mars 2015 @ 13:48
Estelle et sa petite fille : un duo touchant , tellement proches l’une de l’autre, c’est un ravissement de les voir ensemble
jos
13 mars 2015 @ 14:13
Tiens, il n’y a pas de petit noeud !!!!
monica
14 mars 2015 @ 20:00
Estelle porte une queue de cheval.
Claudia
13 mars 2015 @ 14:51
Comme elle a grandi la petite Estelle, elle ne fait vraiment plus bébé mais petite fille.
doriane
13 mars 2015 @ 15:09
mais elle va finir par ressembler à son papa cette enfant !!!!
monica
14 mars 2015 @ 20:01
Doriane, je l’ai toujours dit…
Baia
15 mars 2015 @ 09:27
Dommage …
bianca
13 mars 2015 @ 15:20
Je ne connais pas Victoria mais elle semble sympathique et soucieuse d’accomplir parfaitement les missions qui lui sont confiées, accompagnée de sa petite fille qui semble déjà bien impliquée …J’aime voir la spontanéité de cette adorable petite fille.
Anastasie
13 mars 2015 @ 16:32
« Le jour du prénom » est la traduction littérale de l’équivalent allemand « Namenstag »… Je crois que chez les catholiques font la différence entre l' »anniversaire » et la « fête » qui correspond au « jour du prénom »… C’est vrai que les protestants ne célèbrent pas les saints, mais en Suède ils doivent avoir garder cette ancienne tradition puisque, par exemple, ils fêtent aussi sainte Lucie au mois de décembre.
J’ai entendu dans une émission allemande que, comme la princesse Victoria fête généralement son anniversaire sur l’île de Gotland (sauf erreur) en été, elle peut ainsi être fêtée par les habitants de Stockholm lors de son « jour du prénom ».
Anastasie
13 mars 2015 @ 16:33
Oups.. Lire svp « je crois que les catholqiues font la différence… »
Camille Gilbert
13 mars 2015 @ 17:19
Elles sont adorables toutes les deux. Estelle est toujours aussi délicieuse, quoique je la préfère photographiée en mouvement, avec un sourire plus spontané.
jo de st vic
13 mars 2015 @ 18:41
Cette petite fille semble parfaitement heureuse, avec des parents attentifs et aimants.
marielouise
13 mars 2015 @ 21:19
C’est joli comme expression: »le jour du prénom ».
Sympathique de porter la même couleur pour la mère et la fille mais rien d’élégant dans l’ensemble!
Yannick
14 mars 2015 @ 03:04
La petite Estelle a bien grandi !
Le temps passe si vite, j’ai l’impression que le mariage de Victoria était hier.
Claude-Patricia
14 mars 2015 @ 16:36
Bonjour à tous,
L ‘Illustration fait un petit passage en Suède pour :
Le soixante-quinzième anniversaire du roi de Suède (1er juillet 1933)
A partir d’un demi-siècle, de décade en décade, et, deux lustres plus tard, tous les cinq ans, la vie d’un Suédois est marquée par des solennités touchantes comme les premiers anniversaires de l’enfance. L’art de vieillir n’est-il pas le sort suprême, la plus formidable épreuve d’endurance? Dans un pays affolé de performances physiques, les vieillards sont fêtés comme des champions; ils sont couronnés de fleurs comme des athlètes antiques. Cadeaux, télégrammes sur papier de luxe, notices illustrées dans les journaux, dîners ruisselants de rhétorique et de champagne : il est facile de comprendre pourquoi, en Suède, même les femmes ne songent à dissimuler leur âge. Et plus une vie s’affirme précieuse, plus éclatante est la jubilation publique. De là, cette conséquence logique : le soixante-quinzième anniversaire du roi de Suède aurait dû être une apothéose officielle, une sorte de couronnement réédité.
Or en montant sur le trône, le souverain avait renoncé aux splendeurs d’une fête de couronnement et, pour célébrer les trois-quarts de siècle de son existence, il est resté fidèle à ces traditions d’exquise et noble simplicité. Il s’est dérobé aux parades et galas. Réfugié dans son château de campagne à Tullgarn, il a passé son anniversaire le plus bourgeoisement possible, dans le cercle intime de sa famille, cercle enrichi à l’occasion par la présence de quelques augustes alliés des cours scandinaves : le roi et la reine de Danemark, le prince et la princesse Axel, le prince Olav de Norvège. Le protocole, les compliments ont été réduits au stricte minimum : les trois Excellences de Suède-maréchal du royaume, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères-les présidents du Riksdag, quelques hauts dignitaires. Une seule délégation : les enfants de l’école voisine, à qui le roi a offert du café à la crème et des gâteaux croustillants.
Bref, une simple fête de famille, mais la vérité, c’est que la famille royale s’est étendue à la suède entière : par sa chaude vénération, par l’effusion de sa pieuse sympathie le pays se trouvait invisible mais présent, réuni sous les charmilles de Tullgarn. Pas une note discordante dans la presse, pas une dissonance dans l’orchestration d’une popularité aussi universelle que justifiée, suivant l’expression du Social Demokraten, organe du parti au pouvoir. Et pour mieux marquer cette communion le vieux roi avait tenu, pour la première fois de sa carrière, à se mettre en contact par la radio avec toute sa nation à la fois. Il convient de reproduire ces paroles vraiment royales par l’élévation de la pensée et la simplicité des formules :
« A l’occasion de mon soixante-quinzième anniversaire qui suit de près la vingt-cinquième année de mon règne, je tiens à envoyer ce message à mon peuple Suédois. Des évènements dont les conséquences sont incalculables ont secoué le monde entier depuis que je suis monté sur le trône. Notre pays a eu sa bonne part des soucis provoqués par les années de guerre et par les années de crise économique. J’ai toujours cherché du mieux que j’ai pu à remplir mes devoirs de roi et à servir la pensée qui est le fond de ma devise : « avec le peuple, pour la patrie! » a cette heure, ma reconnaissance va tout naturellement à tous ceux, quelle que soit la position qu’ils occupent dans la société, qui ont collaboré avec moi pendant un quart de siècle à la prospérité du pays, un peuple qui n’est plus divisé par la lutte des classes! Mon vœu le plus cher est que les vertus qui ont aidé le peuple suédois à accomplir ses destinées demeurent inébranlables dans ce pays que je vois aujourd’hui en ce jour si solennel pour moi, revêtu de sa plus belle parure d’été. Que Dieu garde sa main protectrice maintenant et à tout jamais sur notre vieille et chère Suède! »
Claude-Patricia
14 mars 2015 @ 17:11
Le mariage suédo-danois (8 juin 1935)
« La princesse Ingrid est la fiancée de tout le peuple danois », a écrit un journal de Copenhague. Et si le Danemark a confirmé par l’enthousiasme de son accueil, la justesse de cette hyperbole, la Suède, de son côté, a prouvé qu’elle tenait la princesse pour sa fille ou petite-fille collective. Le pays tout entier a eu pour « son Ingrid les yeux du roi Gustave et du prince héritier. Il l’a comblé de cadeaux, il a magnifiquement pavoisé en son honneur, il a chanté des sérénades sous ses fenêtres, il a eu pour elle des attentions exquises: celle de radiodiffuser, par exemple jusqu’au bruit de ses derniers pas sur sa terre natale. Et ce qui fait le vrai prix d’une tendresse aussi débordante, c’est qu’elle n’est pas seulement justifiée par le spectacle d’un jeune bonheur à son apogée.
Il est vrai que la princesse Ingrid a gagné les sympathie populaires par une dévorante activité au service des déshérités, des aveugles, des sourds-muets et par une pratique raffinée des vertus démocratiques. A une époque d’implaccables haines sociales, une petite fille s’est adonnée à la tâche de rapprocher les classes, gentiment, à sa façon en fondant un club où fraternisaient des ouvrières et des comtesses. ..La politique, toute d’apaisement et de concorde, à laquelle s’est consacré Gustave V, cette politique a trouvé dans la personne de la princesse Ingrid, la plus délicieuse des collaboratrices.
Les galas ont eu beau se succéder dans une gloire distante et le cérémonial ressusciter toutes les pompes d’autrefois, malgré le déploiement de ces fastes, ce mariage est resté un évènement national une fête populaire; la Suède et sa Maison royale n’ont fait qu’une seule et grande famille et la même communion s’observe au Danemark où le prince Frédéric s’est acquis, par sa simplicité avenante et par sa cordiale bonhommie, une popularité comparable à celle de la jeune épousée.
Dans ces conditions, loin d’offusquer les sentiments égalitaires, les magnificences royales ont été accueillies avec une joie sincère et même avec un sursaut d’orgueil. Pourquoi pas? D’abord, il ne déplaît nullement à deux états démocratiques de rappeler au monde qu’ils sont aussi de très vieux royaumes; et puis, comme la Suède et le Danemark sont gouvernés par des cabinets socialistes, les travailleurs représentés par leurs mandataires les plus orthodoxes, se sont trouvés, aux côtés des rois et des princes aux premières loges de toutes les cérémonies.
Telle est la philosophie que dégage l’épilogue de la plus charmante des idylles princières.
bianca
16 mars 2015 @ 14:18
Merci Claude-Patricia…J’ai une préférence pour ce royaume, cette famille !
Claude-Patricia
17 mars 2015 @ 20:02
Bonsoir à tous
Bonsoir Bianca,
Je suis ravie de faire plaisir à mes lecteurs, en toute modestie.
Hélas, j’arrive à la fin, il me reste encore quelques textes, mais j’aurai bientôt terminé ce livre. J’avais trouvé celui de Feu Monseigneur, mais j’aimerai savoir si ça va, si cela plaît. Ma position est neutre dans la guerre Orléans-Bourbon, je veux raconter des vies de personnages qui ont attiré mon attention depuis que je suis jeune. J’espère trouver d’autres livres biographiques ayant un intérêt historique. Madame avait une « bonne plume », son livre est tellement vivant que j’ai l’impression qu’elle est à côté de moi pour me raconter sa vie!! C’était un personnage haut en couleur!
Marine
14 mars 2015 @ 19:26
Cette petite est craquante. Elle ressemble de plus en plus à sa magnifique cousine danoise Athena.
Danielle
14 mars 2015 @ 20:05
Amour et complicité entre mère et fille pour cette journée.
Bonne idée pour cette harmonie de couleurs de vêtements.
JACKLINE
15 mars 2015 @ 13:15
Je trouve ce coloris un peu violent pour la petite Estelle
La petite est craquante dit Marine Oui mais qu’elle ressemble à sa petite cousine danoise Athéna … non non non heureusement d’ailleurs
A.Lin
16 mars 2015 @ 11:55
La mère et la fille sont aussi charmantes l’une que l’autre.