Après une première échéance, les négociations n’avaient jamais abouti tout au long de ces dernières années, faisant même craindre que les toiles puissent quitter l’Espagne.
Lors de la création du musée dans les années 901, le baron Henrich von Thyssen-Bornemisza avait vendu une partie de sa collection à l’Etat espagnol pour 270 millions €.
470 autres toiles étaient en prêt gratuit dans l’attente d’un arrangement ultérieur. La baronne n’avait de cesse de clamer qu’elle souhaitait la conserver dans sa patrie mais faute d’accord et surtout d’arrangement financier, elle brandissait la menace d’accepter des propositions en Chine et dans le Golfe. Elle avait d’ailleurs fait décrocher le tableau « Mata Mua » de Gauguin du musée. Il est évalué à 40 millions € mais la baronne avait reçu une offre à 250 millions €.
Cet accord a finalement été conclu à Madrid et prévoit une mise en dépôt de 15 ans avec le paiement annuel de 6,5 millions d’euros. Les 427 oeuvres dont le Mata Mua qui va revenir, sont évaluées à 1000 millions €.
La baronne von Thyssen-Bornemisza s’est déclarée satisfaite de cet heureux dénouement, qui lui garantit aussi des liquidités financières dont elle ne disposait plus.
Il sera possible pour l’Etat espagnol de faire offre d’achat au terme de ces 15 années.
Pierre21
4 février 2021 @ 09:28
Bonne nouvelle. Ni la Chine ni les pétromonarchies du Golfe, douteuses dictatures « nouvelles riches », n’ont à mon avis besoin de tout cet art européen.
Leonor
4 février 2021 @ 09:41
Une baronne qui est une grande philanthrope et une grande bienfaitrice pour son pays …
Elle a le droit d’agir ainsi, c’est sûr, c »est sûr .
Mais on a le droit d’en penser ce qu’on veut .
Silvia 2
4 février 2021 @ 13:35
La baronne est quand même maintenant domiciliée en Andorre pour des raisons fiscales. Le bras de fer à été long pour ses propres collections. Mais le résultat est bien moindre que ce qu elle demandait mais bon elle aura un peu de liquidités… Et le Mata Mua revient à Madrid ! Bravo aux négociateurs état, musée, Madrid.
Roxane
4 février 2021 @ 12:39
J’adore la couleur des murs de ce musée !
ciboulette
4 février 2021 @ 21:48
Oui , cette couleur donne de la joie à l’ensemble et met en valeur toutes les toiles exposées .
Danielle
4 février 2021 @ 13:50
Les toiles vues ici semblent fort belles.
Framboise
4 février 2021 @ 14:39
Franchement Titta..
Elle a déjà claqué les dizaines de millions du baron feu son époux, là elle demande 6.5 millions annuels à un État en grande difficulté financière car elle manque de …liquidités…
Les riches et leurs problèmes parfois…
Pierre21
4 février 2021 @ 18:26
“État en grande difficulté”, certains ont une image distorsionnée de l’Espagne. 6,5 millions par an, c’est une aiguille dans la botte de foin du budget espagnol…
Noëlle Gaël
4 février 2021 @ 19:14
Ce n’est pas très correct de la part de la dame, vu l’état des finances de l’Etat concerné.
Un peu de philanthropie aurait été bienvenu.
Robespierre
4 février 2021 @ 19:07
Et toutes ces richesses elle a eues comment ? Par héritage familial ou par mariage N°3 ou N°4 du propriétaire ?
Robespierre
4 février 2021 @ 19:07
Reponse à Leonor 09.41
Leonor
5 février 2021 @ 11:08
Robespierre, j’espère que vous avez compris le sens de mes trois petits points après ma première phrase.
C’est volontairement que je n’avais pas été plus explicite dans ma pensée. On m’aurait encore accusée d’être vulgaire . :-)
Dois-je être plus claire , Rob ?
Robespierre
4 février 2021 @ 19:08
Reponse à Leonor 09.41
Caroline
4 février 2021 @ 23:18
N’ ayant jamais visité l’ Espagne, je supppose que ce musée est l’ un des plus beaux musées de Madrid avec le Musée Prado.
Teresa2424
5 février 2021 @ 00:00
Su único hijo vive sin trabajar y tiene varios hijos
Francois
5 février 2021 @ 13:28
Besoin de liquidités !!!!
La manie des grandeurs , oui .
Elle a fait adopter son fils par feu le baron etc
Elle a bien joué tout de même
C’est une sorte de spoliation des enfants surtout .
Hannah
5 février 2021 @ 15:55
Dans tous les cas, un merveilleux musée où flâner…
Vivement le retour des petits voyages -découverte !
Arielle
8 février 2021 @ 11:49
Magnifique musée.