Grâce au mécénat de la Société des Amis de Versailles, le château a fait l’acquisition de deux assiettes issues d’un service commandé par Madame Victoire, fille de Louis XV, à la Manufacture royale de porcelaine de Sèvres en 1785.
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framboiz 07
26 juin 2024 @ 01:00
Et après on les expose où, ces assiettes ?Je n’ai pas souvenir d’avoir vu des assiettes à Versailles …
Carolibri
26 juin 2024 @ 14:06
Il y a une salle remplie de vaisselle dans la visite privée des appartements du roi et une superbe table mise, en plus des pièces exposées au rdc, au petit Trianon. En visite libre pour ce dernier.
Baboula
26 juin 2024 @ 06:16
Pourquoi tant de mystère ? On nomme cette » autre pièce » ou on n’en parle pas.
Antoine 1
26 juin 2024 @ 20:29
Je crois qu’il s’agit d’un Bourdaloue transformable en jatte à crême…
Baboula
27 juin 2024 @ 12:23
Merci Antoine.
Passiflore
26 juin 2024 @ 08:17
Madame Victoire et Madame Adélaïde avaient fui la France en 1791. Elles s’étaient, d’abord, réfugiées à la cour de Turin où vivaient leur nièce Clotilde ainsi que les épouses de leurs neveux Louis XVIII et Charles X, puis à Rome où le Pape les hébergea au Palais Farnese, à Naples (où regnait une sœur de Marie-Antoinette), enfin à Trieste où elles arrivèrent après une traversée dramatique en simple barque. Madame Victoire est morte, en 1799, Madame Adélaïde en 1800. Dans la cathédrale de Trieste, sur le pavage, une plaque indique que « Mesames de France » y avaient été inhumées. Louis XVIII les fit transférer, en 1814, à Saint-Denis où leurs cercueils sont posés dans un recoin sur de simples tréteaux
Antoine 1
26 juin 2024 @ 20:46
Ces pauvres princesses ont toujours été les cinquièmes roues du carrosse. Elles ont été élevées (et très bien) à l’abbaye de Fontevraud où leurs parents les ont carrément abandonnées dès leur plus jeune âge et dont elles ne revinrent qu’autour de leur quinzième année. Seules restèrent à Versailles Mme Adélaïde et Madame Infante, déjà grande et mariée. Jamais les pauvres cadettes ne reçurent la visite de leur père ou de leur mère. Lorsque que Madame Septième, la petite Louise-Marie, y mourut en 1738, ils ne se déplacèrent même pas. C’est au cardinal de Fleury que l’on doit cet exil : il trouvait que le train de maison des princesses de France coûtait trop cher au trésor et qu’il serait beaucoup plus économique de les enfermer dans une abbaye, loin du monde, de ses attrait et de ses dépenses. Ces pauvres filles en revinrent marquées à vie. Très pieuses, elles ne s’intégrèrent jamais à Versailles dont les moeurs les révoltaient, et Madame Louise lui préféra même le carmel où elle espérait racheter par une vie de vertu celle licencieuse de son père.
Robespierre
30 juin 2024 @ 11:22
C’est vrai ce que vous dites. De son point de vue, Fleury n’avait pas tort, mais on ne passe pas impunément sa jeunesse enfermée dans un couvent sans qu’il y ait des retombées néfastes. Ces princesses, Louis XV ne se pressa pas de les marier, il avait envie, égoïstement, de les avoir auprès de lui, et il pouvait toujours alléguer qu’elles étaient de rang trop élevé pour épouser un noble français. Il ne faut pas oublier que Louis XV à 5 ans n’avait plus de parents et aucun frère et soeur, les médecins de la Cour avaient tué tout le monde. Il fut sauvé par sa gouvernante Madame de Ventadour. La fibre paternelle sans doute égoïste du Roi n’a pas été, à mon avis, assez prise en compte par les historiens.
aubépine
26 juin 2024 @ 08:56
Très joli !
MARGUERITE
26 juin 2024 @ 14:05
Merci Passiflore pour ce rappel historique, bien utile encore une fois. Encore merci à vous.
Passiflore
27 juin 2024 @ 10:33
de rien, Marguerite. Je vous conseille la lecture de « Mesdames de France, les filles de Louis XV » par Bruno Cortequisse (chez Perrin). C’est dans ce livre que j’ai découvert le drame qu’avaient vécu Madame Victoire et Madame Adélaïde, chassées de ville en ville en raisons des événements.
Danielle
26 juin 2024 @ 14:12
Belles assiettes.
Hervé J. VOLTO
7 juillet 2024 @ 18:34
Manufacture Royale de porcelaine de Sèvres : certains bastions de la culture et du savoir-faire Français résistent encore…