Le musée de la Légion d’honneur a acquis lors de la vente Bourbon-Parme chez Sotheby’spour 35172 € la plaque de l’ordre du Saint-Esprit du roi Charles X. Ses diamants ont été dessertis et remployés pour d’autres bijoux. (Merci à Anne)
Le musée de la Légion d’honneur a acquis lors de la vente Bourbon-Parme chez Sotheby’spour 35172 € la plaque de l’ordre du Saint-Esprit du roi Charles X. Ses diamants ont été dessertis et remployés pour d’autres bijoux. (Merci à Anne)
Neoclassique
17 novembre 2018 @ 08:23
C est mieux que rien mais ce n est qu une triste épave sauvée du désastre.
.
Encore une bois je souligne l inélégance absolue des Bourbon Sicile héritiers des Bourbon Parme eux mêmes heritiers des rois de France qui leur ont donné leur noms et ont fait leur fortune, de n avoir même pas légué un seul souvenir de cette extraordinaire collection à la France.
Mais au contraire, en allant présenter ces fabuleux bijoux aux quatre coins du monde, de Dubai à Singapour, de New York à Shangai, d avoir tout fait pour faire monter les enchères et en tirer le maximum de fric
Brigitte - Anne
17 novembre 2018 @ 09:24
Bien de votre avis ! Pathétique
Cosmo
17 novembre 2018 @ 10:09
Bien d’accord avec vous !
MarinaM
18 novembre 2018 @ 14:44
Entièrement d’accord avec vous Neoclassique.
C’est triste de voir la seule carcasse pour 35.000 euro, en effet un peu chèr.
Karabakh
18 novembre 2018 @ 22:00
Nous sommes d’accord sur le fond (l’inélégance), je relèverais simplement que les Bourbon-Siciles ne semblent pas s’estimer redevables des quatre derniers rois de France (en titre), alors qu’ils n’ont que Louis XIV à la bouche. C’est dommage car ils méprisent leur origine Bourbon-Parme, puisant elle-même, et fort justement, une large partie de ses propres dans les souvenirs de ces quatre derniers rois. C’est quelque chose que j’ai déjà observé en d’autres lieux, lors de nobles successions ou de simples héritages ; lorsqu’il y a du patrimoine, les héritiers oublient vite d’où ils viennent. C’est souvent affolant.
Néanmoins, je maintiens que les pouvoirs publics français ont bien fait de rester distants avec ces bijoux. Cette plaque est authentique, c’est sans appel mais je n’en dirais vraiment pas autant de l’ensemble des objets engagés dans cette vente. Je suis peut-être cabochard mais j’aime la joaillerie et j’ai le souci du détail et de l’exactitude. Or là, certaines informations (affirmations mêmes) sur certains objets sont clairement biaisées. Donc, pour cela, je suis satisfait que « la France » s’en soit tenu à cette plaque qui ne souffre aucune polémique sur son origine, son authenticité et donc, sa valeur (sens large).
Karabakh
19 novembre 2018 @ 16:42
(…) une large partie de ses propres RACINES dans les souvenirs (etc)
Kardaillac
22 novembre 2018 @ 16:34
La famille de Bourbon-Deux-Siciles même pas voulu garder cette croix symbolique après avoir encaissé des millions d’euros ?
Je les regarde maintenant différemment, si je les regarde encore.
Laurent F
17 novembre 2018 @ 08:33
Quel intérêt ? Ça fait cher la carcasse
Dominique Charenton
17 novembre 2018 @ 09:06
Entièrement d ‘ accord avec vous Laurent : aucun. Le musée aurait mieux fait de garder cette somme pour une acquisition plus intéressante.
Muscate-Valeska de Lisabé
17 novembre 2018 @ 15:41
Je vous rejoins…c’est de l’or,au moins?
Karabakh
18 novembre 2018 @ 22:11
Quelle « acquisition plus intéressante » ? Si vous pensez à une ou plusieurs pièces de cette vente, sachez que les « plus intéressantes » sont les bijoux, supposés avoir appartenu à Marie-Antoinette. L’origine de ces bijoux est largement controversée, or « la France » n’achète aucune pièce (bijou ou autres) sans certitude absolue de leur origine. Et même en faisant ça, il lui arrive parfois de se faire arnaquer.
Le musée était resté discret sur sa présence aux enchères.
Cette plaque n’est effectivement qu’une carcasse vide, ayant un intérêt limité au-devant du grand public, néanmoins elle présente un intérêt historique au regard de l’institution de la Légion d’Honneur. L’acquisition matérialise cette valeur précise.
Personnellement, connaissant bien l’institution, tout ceci me semble cohérent.
Après, il est certain que la LH comme d’autres structures françaises feront de plus belles acquisitions dans le futur. J’ai envie de dire que c’est le jeu d’alterner ainsi des achats à haute valeur patrimoniale, et d’autres d’intérêt plus restreint.
framboiz 07
17 novembre 2018 @ 10:30
Oui, elle est en quoi la carcasse ?
Il est possible que ce Musée soit assez riche ?
La prêteront-ils au Musée du Tau de Reims, qui a les ornements du sacre?
A visiter à droite de la cathédrale ! Restauration et belle boutique en prime !
Antoine
17 novembre 2018 @ 10:46
Peut-être est-il prévu de la reconstituer avec de fausses pierres ?
Baboula
19 novembre 2018 @ 14:48
Je sais à présent à qui léguer mes diamants !
patricio
17 novembre 2018 @ 12:40
Bien d’accord avec vous.
amitiés
patricio
Francois
17 novembre 2018 @ 08:42
Voilà il nous reste la monture
Je ne sais plus quelle actrice disaitvapres plusieurs mariages
et fiançailles
Je rends toujours la bague
Mais je garde la pierre
Muscate-Valeska de Lisabé
17 novembre 2018 @ 15:42
Madame était fine mouche,à défaut d’être délicate. ;-))
Karabakh
18 novembre 2018 @ 22:13
Comme vous, j’ai oublié le nom de la dame mais j’ai également pensé à cette maxime en voyant cette plaque. J’aurais bien aimé que la LH acquiert l’ensemble. Ils ont fait ce qu’ils ont pu.
Stéphane G.
19 novembre 2018 @ 13:06
Zsa Zsa Gabor!!! sa mère Jolie Gabor vendait des bijoux fantaisie de luxe dans une boutique de l’hôtel Sherry Netherlands. Un est passé en vente lors de la vente Soraya.
Elle a toute sa place sur le site en étant princesse Frederick von Anhalt (vrai-faux titre acheté à la belle fille du Kaiser)
Francois
20 novembre 2018 @ 15:08
Cher Stéphane ce nom ne me serait revenu
Mais je sentais un peu de soufre derrière cette phrase
assez drôle
En revanche l’achat de ce reste de splendeur ne me semble
pas drôle il y a un côté un peu pitoyable
Baboula
17 novembre 2018 @ 08:53
Détrompez vous,il reste un minuscule rubis qui représente le bec de l’oiseau.
Alienor
17 novembre 2018 @ 14:13
Oui j’avais remarqué ce micro-rubis…
Le rubis est une pierre chère mais à ce point-là…
Le musée de la L.H. n’aie sait pas quoi faire de ses fonds.
Scandaleux.
Karabakh
19 novembre 2018 @ 16:44
Vous n’avez aucune idée de ce que le musée peut vouloir faire avec cette plaque. Vous jugez bien rapidement de l’intérêt et de la valeur des choses.
Philippe Gain d'Enquin
17 novembre 2018 @ 09:05
Pathétique !
Brigitte - Anne
17 novembre 2018 @ 09:24
C’est bien le mot !
Nico
17 novembre 2018 @ 13:58
Pourquoi ? C’était l’un des rares éléments dans cette vente à être authentique et dont la traçabilité ne faisait aucun doute…
Muscate-Valeska de Lisabé
17 novembre 2018 @ 15:45
Absolument,tout à fait,résolument et définitivement. Il eût mieux valu s’abstenir. La personne qui a décidé de cet achat à tout simplement fait acte de gaspillage de subventions publiques. ..et puis Charles X….vraiment. Qui s’en soucie??!
Enfin, quoi,tout de même!!
Karabakh
19 novembre 2018 @ 16:46
Les musées ont des fonds propres, je pense que l’argent utilisé pour cet achat vient de là car les achats sur des fonds publics (subventions) répondent à des procédures complexes, que le musée n’aurait pas eu le temps de mettre en oeuvre.
Karabakh
18 novembre 2018 @ 22:16
Un peu, même si l’ordre du Saint-Esprit fait partie des « aïeux » de la Légion d’Honneur. Pour moi, c’est ça qui a justifié cet achat. Nous sommes dans la valeur historique stricto sensu. C’est un peu attristant.
marianne
17 novembre 2018 @ 09:16
Trop de trous , aucun intérêt !
Francky
17 novembre 2018 @ 09:33
Voilà qui reflète bien l’état dans lequel se trouve notre patrimoine: il nous reste des carcasses vides alors que le contenu part à l’étranger faute de moyens de le conserver…
Mais rassurons-nous: nous pourrons peut-être en revoir une partie dans les collections Al-Thani qui seront exposées dans l’ancien Garde-Meuble royal, place de la Concorde…
Un bref retour aux sources pour les bijoux de Marie-Antoinette ? C’est la seule chose qu’on pourrait espérer…
Kardaillac
17 novembre 2018 @ 09:51
Une croix morte sauvée du carnage…
Nemausus
17 novembre 2018 @ 09:57
Sauf à remplumer cette carcasse avec des pierres d’imitation (ou des vrais détenues par le muséum d’histoire naturelle ?) je ne vois pas l’intérêt d’acheter si cher cet objet. La grande Chancellerie a été bien mal inspirée ou conseillée sur ce coup là.
Quant à la vente elle même, même si je trouve en effet dommage de se séparer de tels trésors, il ne faut pas oublier que les princes dépossédés de leur trône ont de moins en moins l’occasion de porter ces parures et donc les laisse dormir dans des coffres à la banque. Par contre le fisc ne les oublie pas lors des successions.
Quant à critiquer que les Bourbon-Parme fassent cette vente, il ne faut pas oublier que les Orléans ont fait exactement la même chose. Cela ne les excuse pas mais les orléanistes ont encore moins de droit que les autres à venir critiquer.
Karabakh
19 novembre 2018 @ 16:47
La Grande Chancellerie et le Musée de la Légion d’Honneur sont deux entités différentes. C’est le Musée qui a acheté.
Danielle
17 novembre 2018 @ 10:04
Ce musée est très intéressant.
IANKAL21
17 novembre 2018 @ 10:06
Tout un symbole ! Triste, mais réaliste.
Sic transit…
Gérard
17 novembre 2018 @ 11:10
C’est peut-être tout de même la plaque du Saint-Esprit que Charles X reçut pour son sacre même si elle fut dépouillée de toutes ses vanités…
Pierre-Yves
17 novembre 2018 @ 11:28
Bien jolie petite étoile à placer au sommet de votre sapin de Noël. Vos invités, petits et grands, seront émerveillés.
Charles
17 novembre 2018 @ 11:48
C’est le prix de l’histoire.
June
17 novembre 2018 @ 12:04
Avec quoi va-t-elle être remplie ??
clement
17 novembre 2018 @ 13:26
A quoi cela sert -il s’il n’y a plus les diamants ,cela fait cher l’armature !
jane1
17 novembre 2018 @ 13:38
Fabuleux bijoux certes mais qui devraient revenir à la France car ce sont nos aïeux qui ont permis d’offrir ces merveilles à Marie-Antoinette. Eparpiller ainsi ces trésors sans même avoir la dignité d’en offrir au moins un au musée de Versailles, c’est tout à fait minable !
Karabakh
19 novembre 2018 @ 16:48
Cette plaque n’a rien à voir avec Marie-Antoinette.
L'Alsacienne
17 novembre 2018 @ 14:05
Comme vous le dites, Philippe Gain d’Enquin, pathétique.
Les vendeurs peuvent être ravis que le musée de la Légion d’honneur ait misé sur cette grille.
Cela me rappelle une histoire personnelle. Une proche parente m’a fait don d’une épingle à cravate en or de laquelle le diamant avait été desserti pour être monté sur une bague. La parente attendait des remerciements somptueux pour la tige, et m’a fait remarquer que je pouvais la faire sertir d’une pierre ou d’une perle.(à mes frais, bien entendu).
J’ai laissé le « bijou ».
Mary
17 novembre 2018 @ 15:54
Misérabilisme, quand tu nous tiens !
Vieillebranche
17 novembre 2018 @ 17:07
Triste symbole de ce qu’est devenu le pays: un patrimoine vidé de sa substance
Corsica
17 novembre 2018 @ 18:59
Les vendeurs n’ont pas manqué de culot de vendre leurs restes quasi intégralement dépiautés. Je n’aurais jamais osé mais finalement ils ont eu raison : 35 000 euros de plus sont tombés dans la tirelire. Quant à l’acheteur, le musée de la Légion d’Honneur, on en déduit qu’il ne sait plus quoi faire de son argent.
Françoise
18 novembre 2018 @ 08:41
Quelle cupidité ou bien quel desastre financier ont ils subis en tous cas pas glorieuse cette famille honte a eux
danyelle33
18 novembre 2018 @ 12:03
Oui pathétique, cette acquisition n’enrichit pas les collections : + de 35000€ pour ça !
septentrion
18 novembre 2018 @ 12:13
Cette plaque est plus belle sans pierre même s’il reste le bec de l’oiseau.
Le prix c’est une autre histoire! Quel achat inconsidéré, si l’on songe que personne ou presque ne connaît ce roi, cette somme aurait pu être mieux utilisée.
Instal
19 novembre 2018 @ 08:17
Après un petit passage chez Swarovski, il y a peut être moyen de faire quelque chose!
Comte de Saint-Germain
19 novembre 2018 @ 11:33
Les arêtes du poisson…
Que la France fut grande… autrefois !
L'Alsacienne
19 novembre 2018 @ 18:50
Il ne manquerait plus que le musée acquéreur lance une souscription pour « boucher les trous ».
Gérard
19 novembre 2018 @ 19:30
L’intérêt des musées d’histoire c’est aussi de montrer des objets en rapport avec des personnes qui ont joué un rôle et qui sont un peu oubliées parfois.
C’est d’autant plus utile qu’autrefois tout le monde avait entendu parler de Charles X et qu’aujourd’hui la manière d’enseigner l’histoire…
Thiery
27 novembre 2018 @ 21:47
Quelle honte que l état le louvre ou vle musée de la légion d honneur tous ces messieurs décorés auraient pu faire une souscription pour acheter la toison d or unique document d une décoration d appârat