Le prince Albert de Monaco s’est rendu à la Villa Masséna de Nice en présence du Député Maire de Nice Christian Estrosi. Ils ont attaché ensemble le tableau du Maréchal Masséna. (Copyright photos : Palais princier – Merci à Marie Françoise)
J’ai visité ce musée en septembre et l’ai trouvé très intéressant. Donné par le duc de Rivoli à la municipalité au début du 20ème, il a été rénové au début du 21ème.
Le rez-de-chaussée donne l’illusion de se promener dans d’authentiques pièces de la villa, meublées en style empire et les étages évoquent l’histoire niçoise et présentent également des œuvres ( joseph Fricero, Carpeaux etc…) ou des souvenirs napoléoniens tels le masque mortuaire de Napoléon par Dr. Arnold ou le diadème de Joséphine en nacre, perles et pierres de couleur offert par Murat à l’impératrice.
La villa Masséna a été construite sur la promenade des Anglais entre 1898 et 1901 et le prince d’Essling, petit-fils du Niçois Masséna en fait sa résidence d’hiver. C’est son fils André qui la donnera à la ville de Nice, en acquittement de ses droits de succession.
Le jardin qui l’entoure et qui est ouvert au public est de toute beauté et d’une propreté remarquable.
Il me semble que nous avons déjà évoqué la famille Masséna sur ce site.
Sur mon vieux Bottin, elle figure à la lettre « E » à « Essling » sans faire mention du titre de « duc de Rivoli ».
l est vrai que Bonaparte aimait faire ployer ses maréchaux sous une quantité de titres quelquefois rigolos.
Talleyrand savait-il où était Bénévent ?
Quand on sait exactions commises par ce Massena sur habitants de Levens (dont il est originaire) on ne peut pas s’extasier comme vous tous et nous, niçois, ça nous ferait plutôt pleurer.
Quant aux titres qui provoquent l’extase,ils sont ceux de cette « noblesse d »empire » c’est-à-dire RIEN.
Le bracelet de Clorine Malausséna (1842-1922), fille du chevalier François Malausséna, premier maire de la ville de Nice française sous le Second Empire et veuve de César-Marie Figuiera, maire d’Èze, a été également donné par le prince à la villa Masséna.
On sait que le prince en décembre dans sa légation parisienne a donné des pièces de sa collection napoléonienne, en dehors de celles qui ont été vendues et de celles qu’il a données à d’autres institutions, à la Fondation Napoléon, en présence du prince d’Essling, un écritoire de campagne en maroquin rouge offert par l’empereur au maréchal Lannes, duc de Montebello, ainsi qu’une lettre autographe du maréchal Masséna.
A l’occasion de cette visite a également été installé dans la « vitrine des maires de Nice » du musée, le bracelet de Clorine Malaussena, offert par le Prince Albert.
Clorine Malausséna était la fille aînée de François Malausséna, maire de Nice qui venait d’être rattachée à la France. Le 12 septembre 1860, Napoléon III et son épouse l’impératrice Eugénie arrivent à Nice, ils sont reçus par les autorités religieuses, judiciaires, civiles et militaires ainsi que par le maire François Malaussena. Clorine sa fille, prononce un compliment, l’impératrice l’embrassa et lui fit cadeau d’un bracelet. Une de ses descendantes le remit aux collections de S.A.S. Rainier III. (Source Actus de Monaco).
Francine du Canada
17 février 2015 @ 04:40
Merci Régine et Marie-Françoise; c’est une véritable galerie d’art cette Villa Masséna. Bonne journée, FdC
DEB
17 février 2015 @ 06:52
J’ai visité ce musée en septembre et l’ai trouvé très intéressant. Donné par le duc de Rivoli à la municipalité au début du 20ème, il a été rénové au début du 21ème.
Le rez-de-chaussée donne l’illusion de se promener dans d’authentiques pièces de la villa, meublées en style empire et les étages évoquent l’histoire niçoise et présentent également des œuvres ( joseph Fricero, Carpeaux etc…) ou des souvenirs napoléoniens tels le masque mortuaire de Napoléon par Dr. Arnold ou le diadème de Joséphine en nacre, perles et pierres de couleur offert par Murat à l’impératrice.
La villa Masséna a été construite sur la promenade des Anglais entre 1898 et 1901 et le prince d’Essling, petit-fils du Niçois Masséna en fait sa résidence d’hiver. C’est son fils André qui la donnera à la ville de Nice, en acquittement de ses droits de succession.
Le jardin qui l’entoure et qui est ouvert au public est de toute beauté et d’une propreté remarquable.
Zeugma
17 février 2015 @ 11:06
Il me semble que nous avons déjà évoqué la famille Masséna sur ce site.
Sur mon vieux Bottin, elle figure à la lettre « E » à « Essling » sans faire mention du titre de « duc de Rivoli ».
l est vrai que Bonaparte aimait faire ployer ses maréchaux sous une quantité de titres quelquefois rigolos.
Talleyrand savait-il où était Bénévent ?
FILOSIN
17 février 2015 @ 13:29
Quand on sait exactions commises par ce Massena sur habitants de Levens (dont il est originaire) on ne peut pas s’extasier comme vous tous et nous, niçois, ça nous ferait plutôt pleurer.
Quant aux titres qui provoquent l’extase,ils sont ceux de cette « noblesse d »empire » c’est-à-dire RIEN.
DEB
18 février 2015 @ 07:57
Filosin,
Je ne m’extasie pas sur Masséna mais sur le musée qui est une vraie réussite.
Gérard
17 février 2015 @ 13:37
Le bracelet de Clorine Malausséna (1842-1922), fille du chevalier François Malausséna, premier maire de la ville de Nice française sous le Second Empire et veuve de César-Marie Figuiera, maire d’Èze, a été également donné par le prince à la villa Masséna.
On sait que le prince en décembre dans sa légation parisienne a donné des pièces de sa collection napoléonienne, en dehors de celles qui ont été vendues et de celles qu’il a données à d’autres institutions, à la Fondation Napoléon, en présence du prince d’Essling, un écritoire de campagne en maroquin rouge offert par l’empereur au maréchal Lannes, duc de Montebello, ainsi qu’une lettre autographe du maréchal Masséna.
Clara
17 février 2015 @ 22:35
A l’occasion de cette visite a également été installé dans la « vitrine des maires de Nice » du musée, le bracelet de Clorine Malaussena, offert par le Prince Albert.
Clorine Malausséna était la fille aînée de François Malausséna, maire de Nice qui venait d’être rattachée à la France. Le 12 septembre 1860, Napoléon III et son épouse l’impératrice Eugénie arrivent à Nice, ils sont reçus par les autorités religieuses, judiciaires, civiles et militaires ainsi que par le maire François Malaussena. Clorine sa fille, prononce un compliment, l’impératrice l’embrassa et lui fit cadeau d’un bracelet. Une de ses descendantes le remit aux collections de S.A.S. Rainier III. (Source Actus de Monaco).
La vente de la collection du musée Napoléonien de Monaco a fait couler beaucoup d’encre à son époque, mais il est bon de savoir qu’avant la vente aux enchères un certain nombre de ces pièces ont fait l’objet de don à des musées.
http://www.monacochannel.mc/Chaines/Palais-Princier-de-Monaco/News-Photos/Don-de-SAS-le-Prince-Albert-II-a-la-Fondation-Napoleon
Xavier Cottier-Abeille
19 septembre 2016 @ 14:56
Une de ses descendantes ou plutôt ma mère, Clorine Cottier-Abeille.
Il serait convenable de la mentionner mais, visiblement, les convenances échappent aux nouveaux princes des lieux.
Xavier Cottier-Abeille