Le prince Albert de Monaco a assisté au changement de nom de la rue des Agaves, au quartier de la Condamine. La rue, dont la nouvelle plaque à été dévoilée par le prince, porte le nom désormais du peintre monégasque Hubert Clerissi qui avait son atelier dans le quartier. Dans son atelier, le peintre avait reçu à plusieurs reprises le prince Rainier et la princesse Grace de Monaco. (merci à Mister Chat)
Sylvie-Laure
27 novembre 2014 @ 07:25
j’avais mieux pour la rubrique Grimaldi. Un résumé de vacances d’été, de l’inauguration des princes de Monaco à Mur de Barrez (Aveyron), inauguré par les princes en mai dernier. Mais mon article , ne passera pas en ligne… pour cause d’actualité, et ici il est préférable de signaler à Monaco « city », un changement de nom.
Gérard
27 novembre 2014 @ 10:30
La principauté et la commune font bien comme elles l’entendent en rebaptisant une rue de la Condamine mais je ne peux m’empêcher de songer que rue des Agaves c’était charmant et si évocateur d’une Côte d’Azur qui ne cesse de se transformer et parfois de perdre sa verdure. Et chaque fois c’est une partie de la mémoire d’une ville ici ou ailleurs qui disparaît.
Cependant Hubert Clerissi était un excellent peintre qui a aussi dessiné de fort beaux timbres monégasques.
Son fils Philippe membre du Conseil national a souligné l’attachement de son grand-père aux plantes grasses…
Histoires vivantes
19 août 2019 @ 09:57
Bonjour Gérard, nous aimerions vous consulter au sujet de l’histoire d’Augustin Grimaldi
Francine du Canada
27 novembre 2014 @ 10:50
Merci Régine et Mister Chat pour cet article et cette photo; il fait beau à Monaco. FdC
Zeugma
27 novembre 2014 @ 11:35
Ce reportage fait découvrir
1°) L’agave (« du grec agauê : admirable », je cite) plante méditerranéenne rustique, robuste, qui ne nécessite aucun entretien dont on peut faire un sirop qui peut se substituer au sucre et qui aurait des vertus médicinales.
2°) Le peintre Hubert Clerissi (1923-2000).
Laissera-t-il une place dans l’histoire de la peinture ? Nous verrons.
aubert
27 novembre 2014 @ 11:46
Le Prince annonce qu’il donnera dès leur naissance à ses enfants les titres de marquis des Baux et comte de Carladès. Quelle joie pour ce dernier village dont nul n’a jamais entendu parler !!
Le Prince de Monaco, de tous les anciens titres français que de son propre chef il s’arroge ne peut prétendre qu’à celui de courtoisie de comte Albert de Polignac. Il faut reconnaître que la révérence que le Président de la République Française lui a témoignée lors des cérémonies marquant les anniversaires des guerres du XX° siècle lui ouvre toutes les prétentions possibles même les plus ridicules… n’a-t-il pas pendant toute une partie du temps où il n’était que Marquis des Baux porté les insignes de Grand-Officier de la Légion d’Honneur comme s’il était Grand-Croix.
gouline
27 novembre 2014 @ 18:03
Il s’agit de garçons alors ??
Lui qui disait ne pas vouloir savoir….
Clara
28 novembre 2014 @ 08:10
Non Gouline le prince a indiqué comte ou comtesse et marquis ou marquise.
Jean Patouca
4 octobre 2017 @ 23:20
Que de jalousie et de mesquinerie dans vos propos orduriers ! Pourtant la famille Aubert est un nom estimé à Monaco !!! Vous ne devez sûrement pas en faire partie ! Grand bien leur fasse !
flabemont8
27 novembre 2014 @ 13:30
Merci, Mister Chat, mon frère !
Marianne Amélie
27 novembre 2014 @ 16:41
Il y a des personnes qui habitent Carlat et qui ont été satisfaites de rencontrer le prince et la princesse, dont le prince ne s’arroge pas le droit de porter un titre de ce petit village,ils seront heureux de lire votre charmant discours sur leur région, le titre de marquis des Baux a aussi octroyé en application du traite de Perrone.et lisez ceci ça vous instruira, ce qui vous gène c’est que le prince est un souverain régnant ce qui n’est plus le cas des familles prétendantes au trone de France dont les manifestations provoquent des disputes hippiques entre clans
http://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne/2014/05/14/visite-princiere-dans-le-cantal-476605.html
Corsica
28 novembre 2014 @ 08:18
Vos disputes « hippiques » me font hennir de plaisir … Cela dit les erreurs de clavier peuvent arriver à n’importe qui .
Milena K
29 novembre 2014 @ 07:40
« Erreurs de clavier »,comme c’est diplomatiquement « dit »!!!Ceci mis à part,on voit que la thuriféraire number one du couple Albert-Charlène n’abandonne jamais… »épique »???!!
Palatine
29 novembre 2014 @ 12:32
normal que Dame Amélie Marriane ait mis « hippiques » puisqu elle était montée sur ses grands chevaux
Corsica
30 novembre 2014 @ 22:04
:):)
Francine du Canada
30 novembre 2014 @ 17:48
Ça m’a fait rire aussi et je me demandais quelle association mentale elle avait pu faire? Hippopotame peut-être? C’est gros… et c’est une mega querelle donc, peut-être bien. De fil en aiguille, ça me fait penser à la chanson « The hippopotamus song » drôle, drôle, drôle. J’aime bien Marianne Amélie car elle se respecte et ses commentaires sont toujours intéressants. Bon dimanche à vous toutes, FdC
Valerie
27 novembre 2014 @ 18:15
Décidément j aime bien ce prince et sa princesse
massi
27 novembre 2014 @ 20:17
Je vois que les commentaires concernant le prince son toujours méprisant, la principauté à pourtant une légitimité. c’était en tout cas l avis du cardinal Richelieu!!
Gérard
27 novembre 2014 @ 20:19
Le Carladès ou Carladez n’est pas un village mais un pays montagneux à cheval sur le Cantal et l’Aveyron, en Auvergne. Ce pays comptait une centaine de paroisses et représenterait 28 communes d’aujourd’hui. Parmi ces communes Carlat qui a donné son nom au pays et qui est aujourd’hui dans le Cantal (environ 350 habitants), Vic-sur-Cère, à peu près 2 000 habitants, et Mur-de-Barrez, à peu près 800 habitants. Le 14 septembre 1641 fut signé entre le roi Louis XIII et Honoré II Grimaldi, prince de Monaco, le traité de Péronne qui consacrait la fin du protectorat espagnol sur la principauté et la reconnaissance de l’indépendance de celle-ci dans la mouvance française. Désormais les armoiries des princes seraient sommées d’une fleur de lys et Honoré II reçut le Saint- Esprit. Ceci venait en compensation de la perte de ses seigneuries espagnoles. Il recevait non seulement le Carladès mais le duché de Valentinois, le marquisat des Baux, la cité de Chabeuil (Drôme), la baronnie de Calvinet (Cantal), comprise dans le comté de Carladès, la baronnie de Buis (Drôme) et la seigneurie de Saint-Rémy (de Provence).
Le Valentinois avait été érigé en pairie de France. Les lettres patentes en janvier 1643 précisent que le duché est héréditaire par les filles à défaut de mâle, mais pas la pairie. Les deux baronnies des Baux et de Buis, ainsi que la seigneurie de Saint-Rémy furent érigées en marquisat héréditaire en faveur du fils d’Honoré II, Hercule des Baux, mort avant son père pour avoir manipulé une arme à feu mal chargée, et qui fut le père de Louis Ier, prince de Monaco.
La petite fille de Louis Ier, fille d’Antoine Ier, Louise Hippolyte, épousa Jacques de Goyon de Matignon qui prit les noms et armes des Grimaldi, et pour qui le Valentinois fut à nouveau érigé en duché-pairie héréditaire dans les mâles par lettres patentes de décembre 1715 sous le jeune roi Louis XV.
Le Carladès était une vicomté qui avait fait retour au domaine royal à la mort de Marguerite de Valois, l’ancienne épouse d’Henri IV. Louis XIII l’érigea en comté en la donnant à Honoré. Le dernier comte féodal fut Honoré III, de la maison de Goyon devenue Grimaldi, fils de Jacques Ier et de Louise Hippolyte. Le comté fut confisqué en 1789. En 1914 le prince Albert Ier acheta le Rocher de Carlat à la Société de Haute-Auvergne qui en était devenue propriétaire en 1910, longtemps après que ce rocher avait été vendu comme bien national en 1791. Le rocher qui domine le village portait autrefois le grand château démantelé sur ordre d’Henri IV du temps que les vicomtes lui donnaient du fil à retordre. Ce sont donc les ruines du château qui sont toujours propriété des Grimaldi aujourd’hui.
On peut bien sûr considérer que le dernier légitime possesseur de ces titres français fut le prince Louis II et qu’il n’a pas pu en droit nobiliaire français les transmettre à son petit-fils puisqu’il était le fils de sa fille au demeurant légitimée. Comme le pouvoir républicain français n’a pas confirmé les princes de Monaco dans ces titres, bien qu’il ne les lui conteste guère, et ils n’ont jamais été contestés naturellement non plus par les chefs de la maison de France, on doit cependant admettre qu’ils sont surtout des titres de droit monégasque.
Pour l’anecdote on a parlé aussi de Carlat quand en 2010 elle s’est jumelée avec la commune italienne de Vallarsa dans le Trentin-Haut-Adige, dont l’une des paroisses s’appelle Bruni…
Clara
28 novembre 2014 @ 08:11
Merci pour ces précisions.
Sylvie-Laure
28 novembre 2014 @ 11:44
Gérard, votre savoir est intéressant. Il situe l’histoire des princes de Grimaldi dans l’histoire du Carladez, et des villages qui de près ou de loin ont été proches de cette belle histoire princière.
J’ai visité cet été, une exposition très bien faite, à la Tour de Monaco à Mur de Barrez, avec une grande exposition des princes, princesses, blasons, documents, textes, et cartes, sur l’Histoire rapprochée des terres du Carladez, et environs., avec les Grimaldi. J’ai pris des photos et transmis le tout pour une parution sur le site NR, mais ma proposition n’a pas eu d’échos. Donc, il convient de savoir que le prince Albert, est applaudi dans sa bonne ville de Monaco, pour une nouvelle plaque débaptisant la rue des Agaves. Ce qui est très important, ma foi !
Gérard
28 novembre 2014 @ 12:26
Merci pour ces éléments concernant Mur de Barrez.
Gérard
28 novembre 2014 @ 12:25
En fait, Hercule Grimaldi, marquis des Baux, mourut le 3 août 1651 des suites d’un accident survenu la veille à Menton où il avait été blessé d’un coup de feu dans les reins par un garde qui tua ou blessa plusieurs personnes à la suite d’une fausse manœuvre.
Le prince demanda avant sa mort qu’on n’inquiète pas ce garde, lequel effectivement après quelques jours de détention, fut remis en liberté et quitta la principauté pour ne plus jamais y revenir tant il était traumatisé.
Le fils d’Hercule, Louis Ier, qui était le filleul du jeune roi Louis XIV, fut titré à sa naissance le 25 juillet 1642 comte de Carladès. Du fait de la mort de son père le 3 août 1651 il devint marquis des Baux, puis fut connu sous le nom de duc de Valentinois par la cession que son grand-père Honoré II lui en fit le 6 décembre 1659.
Si la première sœur de Louis Ier fut Dévote Marie Renée, Mademoiselle des Baux, la deuxième, Thérèse Marie fut appelée Mademoiselle de Carladès. Elle devait épouser le marquis de San Martino et Lenzo, Sigismond-François d’Este.
Le fils de Louis Ier, Antoine Ier fut le père de Catherine Charlotte, Mademoiselle de Monaco, de Louise Hippolyte qui lui succéda, d’Élisabeth Charlotte, Mademoiselle de Valentinois, de Marguerite Camille (1700-1758), Mademoiselle de Carladès, qui devait devenir princesse d’Isenghien par son mariage avec Louis de Gand-Vilain de Mérode de Montmorency, futur maréchal de France, ainsi que de Mademoiselle des Baux (Marie Dévote), de Mademoiselle de Chabeuil (Marie Pauline Thérèse Dévote) et d’une fille naturelle, Antoinette, Mademoiselle de Saint-Rémy (qui ne fut pas son seul enfant naturel).
Louise Hippolyte et Jacques Ier furent notamment les parents d’Antoine (1717-1718), marquis des Baux et comte de Matignon, d’Honoré, duc de Valentinois et marquis des Baux, qui fut Honoré III, de Charles Marie Auguste (1722-1749), comte de Carladès et de Matignon, de Louise Françoise, Mademoiselle des Baux, de François Charles, comte de Thorigny, de Charles Maurice, comte de Valentinois, et de Marie Françoise Thérèse, Mademoiselle d’Estouteville.
La rétrocession du Rocher de Carlat le 28 février 1914 fut commémoré, on s’en souvient, 100 ans après, les 14 et 15 mai à Carlat, Vic-sur-Cère et Calvinet par le prince et la princesse de Monaco après l’inauguration d’une exposition historique à Aurillac. À cette occasion le prince avait notamment souligné que trois titres français des Grimaldi lui étaient particulièrement chers, dans l’ordre hiérarchique Valentinois, les Baux et Carladès.
Le prince ne sait pas, ainsi qu’il l’a bien précisé à Adélaïde de Clermont-Tonnerre pour Point de Vue, le sexe des enfants qui vont naître et a donc ajouté que les deux enfants porteront dès leur naissance, l’aîné le titre de marquis ou marquise des Baux, le cadet celui de comte ou comtesse de Carladès.
Clara
28 novembre 2014 @ 13:56
Très intéressant, merci beaucoup. 2 questions supplémentaires :
Concernant le titre de Valentinois, la dernière a l’avoir porté est bien la princesse Charlotte ? Aujourd’hui personne ne porte ce titre ?
Est ce que le prince Rainier avait donné un titre complémentaire aux princesses Caroline et Stéphanie ?
Merci d’avance pour votre réponse.
Zeugma
28 novembre 2014 @ 19:21
Gérard,
Un grand merci pour vos deux notes très instructives.
Le passage sur le duché de Valentinois m’a intrigué puisque la lettre patente du roi en permet la transmission par les femmes mais pas la paierie expliquez-vous.
Il me semble que ce qu’on appelle la « pairie » était en réalité le droit de siéger au conseil du roi puis à la Grand Chambre du Parlement de Paris.
Lorsque le roi s’entoure de spécialistes du droit au fur et à mesure que les affaires se multiplient et se compliquent et qu’il met en place ce qui deviendra le « parlement », les grands seigneurs se retrouvent dans une situation contradictoire :
– d’une part ils n’admettent pas que des gens qui ne sont pas nés conseillent le roi,
– et d’autre part, les questions juridiques ne les intéressent pas.
La « paierie » est donc le privilège de siéger à la Grand Chambre du Parlement de Paris qui avait l’exclusivité de traiter des questions liées à la monarchie (crimes de lèse majesté … ) et toutes les affaires concernant la noblesse.
Il était évidemment hors de question qu’une femme fût juge et c’est pour cela que la pairie n’était pas transmissible par les femmes.
Bon, je ne sais pas si vous serez d’accord avec mes petites explications.
aubert
28 novembre 2014 @ 12:36
Gérard, dans les armoiries des Princes de Monaco, qu’est devenue la Fleur de Lys ?
Elle pourrait être remplacée aujourd’hui par le « RF » de notre République puisque c’est à elle que les Princes doivent leur trône.
Gérard
28 novembre 2014 @ 19:00
Pour la fleur de lys voir par exemple :
http://herald-dick-magazine.blogspot.fr/2013/11/fete-nationale-de-la-principaute-de_19.html,
http://www.cosmovisions.com/ChronoMonaco.htm,
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Stemma_dei_duchi_di_Valentinois.png?uselang=fr.
Le Père Menestrier écrivait : « Le heaume est couronné d’or, & a pour cimier une fleur-de-lys d’or au milieu d’une palme & d’une branche d’olivier. »
Comme les armoiries sont maintenant représentées sans le heaume elles sont aussi représentées sans la fleur de lys.
Les titres qui ont été conférés par Louis XIII sont toujours ceux qui figurent les premiers dans la titulature des princes de Monaco qui est, je le rappelle, la suivante : « Prince Souverain de Monaco, Duc de Valentinois, Marquis des Baux, Comte de Carladès, Baron du Buis, Baron de Calvinet, Seigneur de Saint-Rémy, Seigneur de Matignon, Comte de Torigni, Baron de Saint-Lô, Baron de la Luthumière, Baron de Hambye, Duc de Mazarin, Duc de Mayenne, Prince de Château-Porcien, Marquis de Guiscard, Marquis de Chilly, Comte de Longjumeau, Comte de Belfort, Comte de Ferrette, Comte de Thann, Comte de Rosemont, Baron d’Altkirch, Seigneur d’Issenheim ».
Ce sont en effet les titres qui ont été donnés directement au prince Honoré II et qui n’ont pas été hérités par celui-ci ou ses successeurs.
aubert
30 novembre 2014 @ 13:29
Aujourd’hui la Principauté de Monaco est un Etat reconnu par toute la communauté internationale, indépendant de la République Française. C’est pour cela que le port de titres français par une famille souveraine étrangère me choque. Quand le souverain anglais au nom de l’histoire attribuera -t-il à un membre de sa famille le titre de duc de Normandie ? Ses armes ont bien longtemps porté les lys.
Je ne discute pas la brillante démonstration de Gérard qui confirme tout ce que l’on peut trouver dans les ouvrages nobiliaires, généalogiques, héraldiques mais cette attribution de titres français par un souverain étranger me gêne.
Qu’on soit rassuré, cela bien sûr, ne m’empêche pas de dormir !!
Gérard
30 novembre 2014 @ 19:38
Certes Aubert ces terres françaises pour des titres devenus monégasques c’est surprenant mais le pouvoir royal les aurait acceptés et le pouvoir souverain ne les a-t-il entérinés de facto notamment lors de la signature à la légation de Monaco à Paris devant le prince Albert Ier, le président Poincaré et le ministre des affaires étrangères Stephen Pichon de l’acte d’adoption de Charlotte par son père en vertu d’un acte dressé le seize mai 1919 par le Conseil d’État de la principauté de Monaco siégeant à Paris légation de Monaco ?
Les principes dynastiques s’effaçaient pour satisfaire la France au détriment d’un prince qui avait été élevé à Monaco.
Zeugma
28 novembre 2014 @ 19:29
Oui, le prince de Monaco régnant doit son trône à la République française qui accepta la transmission via un enfant adultérin plutôt que de voir un prince Allemand installé sur le rocher.
Pour les armoiries, je les ai regardées à la suite de votre remarque.
Je n’y connais rien mais la couronne fermée me semble un peu « surdosée ».
Bon, ce n’est pas très grave si ça leur fait plaisir ; et ça ne mange pas de pain.
Francine du Canada
28 novembre 2014 @ 13:05
Merci infiniment Gérard; c’est toujours un plaisir de lire vos commentaires toujours complets et instructifs. Amitiés, FdC
flabemont8
28 novembre 2014 @ 13:45
De même , Gérard, merci pour ces commentaires très intéressants .
Gérard
29 novembre 2014 @ 15:36
Merci à vous.
Gérard
28 novembre 2014 @ 19:01
Vous êtes trop aimable Chère Francine.
Amitiés.
flabemont8
29 novembre 2014 @ 16:55
Et moi, et moi, le joli et gentil petit chat , on m’oublie, monsieur le Savant ?
Gérard
30 novembre 2014 @ 09:02
Je ne suis pas très savant et je vous remercie cher petit chat mais je ne vais pas constamment sur le site et votre aimable mot était postérieur et après il y a le temps de publication. Bon dimanche.
Francine du Canada
30 novembre 2014 @ 17:52
Mais non petit chat, c’est là à 15:36; monsieur le Savant est un gentleman! Amitiés, FdC
Gérard
30 novembre 2014 @ 19:12
Je précise après les interventions de Zeugma et de Clara ce qui suit :
aucun titre n’a été donné par les princes souverains aux princesses Caroline et Stéphanie et à leurs enfants.
Le titre de duchesse de Valentinois a été donné à la princesse Charlotte
Il n’a pas été donné depuis et le prince héréditaire Albert ne fut connu que comme marquis des Baux.
Albert Ier donna le titre de Valentinois le 20 mai 1919 à Charlotte puis aussi le titre de duc de Valentinois à son gendre le comte Pierre de Polignac qui avait vu son nom changé en Grimaldi comme il en avait été pour Jacques Ier de Matignon.
Charlotte fit d’abord l’objet de l’ordonnance du 15 mai 1911 approuvant sa reconnaissance par son père mais ceci était contraire au statut de la maison souveraine de 1882. Il y eut alors deux ordonnances le 30 octobre 1918, la première modifiant ledit statut et autorisant l’adoption avec droit de succession de membres de la famille ou d’étrangers à la famille en l’absence d’héritier du sang.
Le 16 mai 1919 à Paris le prince Louis adopta Charlotte qui le même jour fut titrée par son grand-père Albert Ier princesse de Monaco, altesse sérénissime et duchesse de Valentinois ce qui fut confirmé par ordonnance souveraine du 20 mai 1919.
La princesse se maria le 19 mars 1920. Pierre, par ordonnance princière du 17 mars 1920 fut fait citoyen monégasque et vit son nom et ses armes abandonnés au profit de ceux des Grimaldi et par ordonnance princière du 18 mars 1920 il fut titré prince de Monaco et autorisé à porter le titre de duc de Valentinois.
Le fils aîné du duc de Valentinois qui était aussi prince de Monaco devait selon les lettres patentes être titré marquis des Baux et le fils aîné de celui-ci comte de Carladès. Le titre fut donc recréé avec la pairie par lettres patentes de mai 1642 enregistrées le 18 juillet 1642 pour Honoré II, porté par celui-ci, puis son fils Louis Ier fastueux ambassadeur de son parrain Louis XIV à Rome, puis par Antoine Ier, qui avait reçu le titre de comte de Carladès au baptême. Les lettres furent complétées par lettres patentes à Paris d’août 1647, signées de Louis, par la grâce de Dieu, Roy fr France & de Navarre, Dauphin de Viennois, Comte de Valentinois et Dyois.
L’héritage devant se faire par les mâles pour la pairie, il fallut donc pour Jacques Ier de Goyon-Matigbon, comte de Thorigny et ses descendants mâles, un brevet royal du 24 juillet 1715 et de nouvelles lettres patentes, d’anticipation sur décès, de décembre1715 à Vincennes enregistrées le 2 septembre 1716. Son fils Honoré III fut le dernier duc et pair jusqu’au 4 août 1789 et mourut en 1795. Sa descendance mâle s’éteignit avec Louis II le 8 juin 1949. Il était prévu dans lesdites lettes de 1715 que si un fils légitime survenait ensuite au prince Antoine le duché et la pairie lui reviendraient Matignon ne conservant alors qu’un titre viager et les revenus à vie. C’était du sur mesure.
Les pairies ne pouvaient se transmettre aux filles depuis 1711.
Le duché avait alors pour capitale Montélimar car il ne comprenait pas la ville de Valence. Le revenu annuel était garanti pour 25 000 écus soit 75 000 livres. Le Carladès avec sept châtellenies ne rapportait que moyennement, environ 4 000 livres, malgré l’ajout du Buis et de Calvinet. Les Baux représentaient 1 500 hectares fertiles qui pouvaient produire 35 000 livres par an. La seigneurie de Saint-Rémy venant du domaine privé du roi s’administrait elle-même et ne fut pas satisfaite de l’arrivée d’un seigneur.
Zeugma à justement rappelé les privilèges des pairs d’Ancien Régime : siège et voix délibérative aux Parlements dont celui de Paris, privilège de juridiction à savoir une Cour spéciale composée de pairs, rôles honorifiques immédiatement après les princes du sang.
Au 4 août 1789 il y avait 7 pairs ecclésiastiques, 55 pairies laïques possédées par 5 princes capétiens, 3 princes étrangers et 33 gentilshommes outre 4 princes du sang pairs-nés en âge de siéger.
Aujourd’hui il resterait l’archevêque de Reims, l’évêque de Laon, l’évêque de Langres, l’évêque de Beauvais pour Beauvais et Noyon, l’évêque de Châlons (en Champagne), l’archevêque de Paris comme duc de Saint-Cloud, et comme pairs laïcs le comte de Paris pour Orléans, Valois, Chartres, Nemours et Montpensier et les ducs d’Uzès, Montbazon devenu autrichien, Brissac, Luynes, Gramont, Rohan, Mortemart, Noailles (et nous avons une pensée pour la belle et bonne duchesse, Nadège, qui vient de partir bien trop tôt), Harcourt, Praslin et Clermont-Tonnerre, soit 12 pairs comme ceux de Charlemagne…
La couronne des princes de Monaco est une couronne héraldique traditionnelle de princes souverains ou plutôt des ducs souverains allemands.
Clara
1 décembre 2014 @ 07:51
Merci beaucoup Gérard c’est un plaisir de vous lire, commentaires très instructifs
Gérard
1 décembre 2014 @ 12:55
Clara, vous êtes très gentille.
Francine du Canada
2 décembre 2014 @ 00:17
Je renchéri car, avec Gérard, c’est « sur mesure » et toujours très précis et très intéressant. Il est un « internaute » de « très grande qualité ». FdC
Gérard
2 décembre 2014 @ 16:37
Je vois bien là Chère Francine la marque de votre amitié à laquelle je suis très sensible.