Remise des prix du Concours de langue monégasque 2016 dans la Cour d’Honneur de la Mairie de Monaco. Une cérémonie en présence du prince Albert, de la baronne Elisabeth-Ann de Massy et de sa fille Mélanie. 97 élèves de la Principauté des classes de 7ème à la Terminale ont été primés lors de cette soirée, ponctuée d’une saynète jouée par les élèves en langue monégasque. (Merci à Marie Françoise)
marielouise
26 juin 2016 @ 06:16
Sympathique idée, sympathique prix et une non moins sympathique photo d’un prince détendu!
On pourra remarquer que chez les Grimaldi l’esprit familial est fort et qu’Albert aime être entouré des siens!
ml
Muscate
26 juin 2016 @ 07:46
La jeune fille près d’Albert est charmante…une lauréate?
marielouise
26 juin 2016 @ 20:36
En effet Muscate, plus que ravissante cette jeune fille!
ml
kalistéa
26 juin 2016 @ 08:23
Langue monégasque: Mon œil !
Véronick
26 juin 2016 @ 08:30
Le Prince Albert de Monaco aime être entouré de ses proches, cette fois, c’est avec sa cousine la Baronne Élisabeth Anne de Massy et la fille de cette dernière qu’il remet les prix du Concours de langue monégasque….!
Très belle initiative et charmante idée, afin de perpétuer la tradition monégasque…..!
Véronick
Marie1
26 juin 2016 @ 08:56
Très belle idée initiée par le Prince Rainier, la famille de Massy est présente à cette remise de prix depuis de nombreuses années.
Suivant le site de la Mairie de Monaco.
« Chaque année depuis 1981, la Mairie de Monaco organise un concours de langue, culture et histoire monégasques, avec épreuves écrites et orales.
Participent à ce concours :
– tous les élèves de la dernière année de l’école primaire,
– tous les élèves des deux premières années du secondaire,
– les élèves de la troisième à la terminale qui ont choisi la langue monégasque en option.
La remise des prix a lieu dans la cour d’honneur de la Mairie le 23 juin au soir, pour la Fête de la Saint Jean. A cette occasion, les meilleurs élèves sont récompensés par le Prince Souverain et les membres de la Famille Princière, le Maire et élus du Conseil Communal, les plus hautes personnalités civiles et religieuses de la Principauté, ainsi que les généreux donateurs. »
Baboula
26 juin 2016 @ 09:27
Pourquoi la princesse n’a-t-elle pas remis ce prix pour une langue qu’elle possède si bien après 10 ans d’études ?
claudine
26 juin 2016 @ 10:11
Albert va sans doute bientôt attribuer le premier prix de français à Charlène !!!!!!
Gérard
26 juin 2016 @ 10:56
Mgr Barsi l’archevêque est au premier rang.
Mélusine
27 juin 2016 @ 12:54
En effet, Gérard. S.E. Mgr Barsi assiste chaque année à la remise des prix de ce concours.
framboiz 07
26 juin 2016 @ 22:41
Munagu primu !Je m’essaie grâce au dictionnaire qui a 265 pages ! Lettre Y , 4 mots, y ,yacht , yole , yucca, au Z , pas de zizi , pardon !
Plus sérieusement, ça ressemble à l’italien, au sarde & au corse pour le vocabulaire , car j’ai vu une seule phrase , donc difficile de parler des structures grammaticales …
Plus politiquement, le Prince RAINIER a tenu a renforcer le nationalisme monégasque ou la particularité monégasque & cela a abouti à l’admission de Monaco à l’ONU , où Stéphanie est allée intervenir récemment ,sur le sujet du SIDA .
Toute la politique actuelle d’Albert , c’est la poursuite de cette stratégie , dire partout que Monaco existe & agit , avec pour Albert le créneau de l’écologie, marine surtout. Charlène , qui agit avec sa fondation pour la natation, c’est un complément , avec l’aide de nageurs , plongeurs .
Mais le Prince n’omet pas l’air ; cf l’aide apportée au Solar Impulse 2, de Bertrand Piccard , dont le Centre de Contrôle & de météo est basé à Monaco .
Si le projet réussit , la gloire ira aussi vers Monaco, le Prince étant là, à chaque moment important .
yom
27 juin 2016 @ 01:27
Mon dieu,pauvre Claudine!
Robespierre
27 juin 2016 @ 07:59
On comprend que Charlene ait préféré s’absenter…
JACKES
27 juin 2016 @ 11:23
Pour une princesse consort la princesse Charlène aurait pu assister à cette cérémonie .
Gérard
27 juin 2016 @ 16:10
En fait la langue monégasque qui est obligatoire dans l’enseignement à Monaco depuis 1976 est une matière obligatoire dans l’enseignement à Monaco entre la neuvième et cinquième et une matière facultative ensuite. C’est un dialecte ligure (ligurien occidental) influencé par le provençal. C’est pourquoi le monégasque est toujours vivant et n’est pas une langue morte comme certains dialectes qui ne sont plus parlés à quelques kilomètres. C’est donc essentiellement un dialecte italien proche de celui parlé à Vintimille (l’intémélien), il s’agit d’un dialecte ligure de la branche gallo-italique qui est différent du mentonasque voisin lequel est plus nettement occitan.
Le provençal a été également parlé à Monaco.
Mais ce qui pouvait apparaître comme un patois ligure est devenu véritablement une langue grâce au prince Rainier III et au travail qu’il demanda aux linguistes comme Robert Buisson, Marius-Marc Curti, le R.P. Louis Frolla, Louis Notari et Lazare Sauvaigo.
L’hymne monégasque est en monégasque et voici le refrain :
Despoei tugiù sciü d’u nostru paise
Se ride au ventu, u meme pavayùn
Despoei tugiù a curù russa e gianca
E stà l’emblema, d’a nostra libertà
Grandi e i piciui, l’an sempre respetà !
Ce qui donne en français :
Depuis toujours, le même pavillon
Flotte joyeusement au vent de notre pays
Depuis toujours les couleurs rouge et blanche
Constituent le symbole de notre liberté
Grands et petits l’ont toujours respecté !
Il s’agit là des paroles écrites en 1931 par Louis Notari.
L’hymne lui-même est plus ancien, il est venu d’une réaction sous le règne de Florestan Ier à la propagande des agents du royaume de Sardaigne qui aurait bien voulu transformer le protectorat sur la principauté en annexion, en profitant des troubles qui avaient notamment éclaté à Menton et pouvaient revenir.
Le notaire monégasque Théophile Bellando de Castro (1820-1903) composa un hymne en français pour répliquer aux chants séditieux, il fut un peu modifié plus tard par Castil-Blaze (François-Henri-Joseph Blaze) puis en 1896 par Charles Albrecht (1817-1895) et plus tard par François Bellini, musicien à l’orchestre de Monte-Carlo et maître de chapelle à la cathédrale, enfin par Léon Jehin (1853-1928) à l’occasion du 25e anniversaire de l’intronisation du prince Albert Ier.
Il reste que le monégasque avait surtout été un dialecte parlé et que lors de l’élaboration de la graphie monégasque, Louis Notari put écrire : « Persuadé tout d’abord que malgré sa grande affinité avec le génois, notre langage aurait pu être considéré comme un dialecte appartenant à la famille provençale, j’avais commencé à l’écrire en me servant des notations adoptées par le Félibrige, mais je tombais dans des complications qu’il fallait à tout prix éviter. Je ne fus pas plus heureux en recourant aux notations génoises et finalement c’est en m’approchant le plus possible du latin que j’ai cru trouver la solution la plus simple. »