Le prince Albert et la princesse Charlène de Monaco ont accueilli ce mardi le président du Monténégro Filip Vujanovic et son épouse. Le prince Albert a reçu son hôte avec les honneurs militaires dans la Cour du Palais princier.
Ensuite, pendant que le prince de Monaco s’entretenait avec le président du Monténégro, la princesse Charlène évoquait avec la première dame du Monténégro dans la salon de Famille du Palais princier leurs engagements caritatifs respectifs.
Un déjeuner a ensuite été servi dans le Salon des Glaces.
Le président du Monténégro était en visite dans le cadre de l’inauguration des nouveaux locaux du consulat. Le prince Albert s’est rendu au Monténégro concrètement à Cetinje et Podgorica en 2013. (Copyright photos : site du Palais princier – Merci à Marie Françoise)
Marie1
7 mai 2014 @ 06:57
Belle robe Dior pour Charlène.
Les photos diffusées par le palais sont de bonne qualité, effet du nouveau site, reprise en main de la communication ?
Gustave de Montréal
7 mai 2014 @ 12:30
la robe !
marielouise
7 mai 2014 @ 07:10
Une très belle Charlène,une très belle robe et des chaussures superbes….mais un peu trop « red carpet »…peut-être?
JAY
7 mai 2014 @ 07:34
ha enfin le couple princier ensemble joue son rôle !
Très élégante Charlène !
MILENA
7 mai 2014 @ 09:01
Le couple princier a toujours reçu ses invités ensemble, ce n’est pas la première fois (voir lesreportages photos de l’année dernière dans les archives !!). La princesse est très élégantes et les chaussures sont fabuleuses.
Gibbs
7 mai 2014 @ 09:18
Très élégante Charlène.
Le « déstructuré » de la robe est original et elle le porte bien.
Sa poignée de main est très franche.
Claude-Patricia
7 mai 2014 @ 10:20
Re-bonjour à tous,
Une partie de l’Histoire de ce pays.
Un nouveau royaume dans les Balkans.(27 Août 1910)
Depuis quelques jours, Cettigné, la rustique capitale du Monténégro, s’enguirlande de fleurs, dresse des arcs de triomphe et reçois d’augustes cortèges dans ses rues de village, maintenent éclairés à l’électricité et décorées d’oriflammes aux trois couleurs française : ruouge, bleue, blanche. La principauté monténégrine célèbre son élévation au rang de royaume, qui sera officiellement proclamée par le prince Nicolas en personne, entouré d’un parrainage de rois et de princes, le 28 de ce mois.
C’est avec l’adhésion unanime et facilement obtenue des grandes puissances que le Monténégro accède à la dignité suprême du protocole des Etats, consécration et récompense de treize siècles d’énergiques et glorieuse lutte pour l’indépendance nationale.
Le monténégro avec ses 9.000 Km carrés et ses 250.000 habitants est un peu moins grand que certaines de nos sous préfectures. Mais cet Etat minuscule a une armée de 36.000 hommes et des forteresses naturelles à peu près inexpugnables.
Le nouveau roi, Nicolas Ier, dirige, depuis cinquante ans, avec une sagesse habile, prévoyante et ambitieuses, les destinées de son petit Etat. On n’ignore pas qu’il a été élevé en France au lycée Louis-le-Grand en même temps que Milan de Serbie. Mais il sut mieux que ce dernier et avec plus de bonheur s’appliquer à sa tâche souveraine. Le congrès de Berlin lui permit de doubler le territoire et la population de sa principauté. L’amitié des tsars et l’habile politique des alliances qu’il pratiqua en <> les charmantes princesses monténégrines dans les cours étrangères contribuèrenet au bonheur et à la grandeur de son règne. Il a comme gendre deux rois, les souverains d’Italie et de Serbie, deux princes russes, les grands-ducs Pierre et Nicolas, et un prince de Battemberg, qui tous seront présents ou représentés à la belle cérémonie du 28 août où le bon prince de la Montagne Noire et son auguste compagne, la toujours belle princesse Miléna, ceindront la couronne royale.
Voilà une première « donnée » sur cet ancien royaume. L’on passera quelques années à chaque fois que le livre en fait autant.
L’Union du Monténégro à la Serbie, 7 décemebre 1918.
Une assemblée nationale monténégrine, réunie à Podgoritza le 1er Décembre, a déclaré déchus du trône le roi Nicolas et la dynastie des Pétrovich, et proclamé la réunion du Monténégro à la Serbie sous le sceptre des Karageorgevitch. Le roi Nicolas, à Paris, conteste les pouvoirs de l’Assemblée qui a pris ces décisions.
Article signé Robert Lambel.
La plus grande Serbie, 21 décembre 1918.
Le 1er décembre a été pour les Serbes et les Yougoslaves une date historique : ce jour là a été remise solennellement au prince Alexandre de Serbie une adresse du Conseil national d’Agram, où les élus des territoires serbes, croates et slovènes de l’ancienne Autriche-Hongrie expriment leur volonté de s’unir au peuple serbe dans une monarchie constitutionnelle.
La mort du roi de Monténégro, le 5 mars 1921.
Avec le roi Nicolas de Monténégro, décédé il y a queques jours au cap d’Antibes, dans la <>, où il s’était fixé récemment, disparaît l’une des plus pittoresques figures de l’histoire balkanique de ces soixante-quinze dernières années.
Celui qui, pendant un si long règne, devait être le prince patriarcal et le chef militaire de la Montagne Noire, Nicolas Pétrovich Niégoch, fils du voivode Misko et cousin du prince Danilo, naquit au mois d’octobre 1841. Il apprit à lire avec les enfants de ses futurs sujets sur les bancs de l’école populaire de Cettigné, puis continua, à Triete, des études qu’il vint terminer à Paris, au lycée Louis-le-Grand. Il avait dix-neuf ans lorsqu’on le rappella d’urgence à Cettigné pour monter sur le trône rendu vacant par l’assassinat du prince Danilo. Il épousait presque aussitôt une beauté monténégrine, Miléna Voukovitch et il eu de nombreux enfants, encore vivants pour la plupart et dont plusieurs, les princes Danilo et Pierre, les princesses Xénia et Véra, ont entouré ses derniers moments ainsi que le grand-duc Nicolas de Russie et la grande-duchesse son gendre et sa fille. Il était également le père de la reine Hélène d’Italie, le beau-père du roi pierre de Serbie et du prince François-Joseph de Battemberg. A cause de ces brillantes alliances de famille qui donnaient une sorte d’éclat à sa petite cour, on avait plaisamment dit du roi Nicolas qu’il était le beau-père de l’Europe.
Alors que les autres populations balkaniques étaient encore assujetties aux turc, le Monténégro, dans la forteresse naturelle de ses montagnes, a toujours conservé une indépendance de fait. Après les guerres de 1862 et de 1876 à 1878, cette indépendance fut reconnue par le congrès de Berlin, qui donnait en même temps à la petite principauté un débouché sur la mer.
En 1905, le prince accorda à ses sujets une Constitution et il y eu, au Monténégro, une representation nationale, ce qui ouvrit une ère, alors inconnue, de luttes politiques. En 1910, Nicolas 1er prit le titre de roi. On se rappelle qu’en 1912 il commença le premier les hostilités contre la Turquie. En 1914, il se joignit aux serbes et s’avança avec eux jusque sous les murs de sarajevo. Puis vinrent les revers. Ils épargnèrent d’abord les Monténégrins; mais à la fin de 1915 et au début de 1916, les Autrichiens voulurent en finir avec ces montagnards obstinés. Le mont Lovcen tomba dans des conditions éclaircies dès le 12 février 1916 par L’Illustration. Le Monténégro tout entier fut envahi et le roi nicolas, après des pourparler avec l’Autriche, restés mystérieux, s’embarqua pour l’Italie.
C’est en France qu’il vint se réfugier, près de bordeaux d’abord, ensuite à Paris, puis dans le midi où il est mort, sans s’être résigné à reconnaître la déchéance dont l’Assemblée nationale monténégrine avait frappé sa famille le 1er décemebre 1918, en même temps qu’elle prononçait la réunion du Monténégro au rouayme serbe, croate et Slovène.
La plupart de ces articles ne sont pas signés. Si tel est le cas je n’oublierai pas de mentionner ces auteurs.
Bonne lecture et bonne journée!!
Gustave de Montréal
7 mai 2014 @ 12:28
Excellent. N’est-ce pas une de ces princesses Montenegro qui était dans le clan des admiratrices de Grigori Raspoutine et qui l’avait présenté à Alexandra ?
Claude-Patricia
7 mai 2014 @ 17:31
Cher gustave,
Merci pour vos encouragements, j’ai retranscrit les textes tels quels.
je ne saurait vous le préciser, je vais aller voir la page « Russie » si je trouve l’info.
Livia
9 mai 2014 @ 22:26
@Claude-Patricia et Gustave de M:
extrait de: http://www.jesuismort.com :
» Il arrive au printemps 1904 dans la capitale des Tsars, Saint-Pétersbourg. Son but était de rencontrer le tsar et la tsarine qui étaient trop occidentalisés à ses yeux, et il voulait les initier à la véritable âme russe. Son protecteur le vicaire de Kazan lui avait remis une lettre de recommandation destinée à l’évêque Sergui qui s’inquiétait aussi de la dangereuse crise spirituelle qui minait la Russie. Conquis par Raspoutine, l’évêque le prit sous sa protection et le présenta au patriarche Théophane, confesseur de la tsarine Alexandra Fedorovna, au père Jean de Kronstadt, et à l’évêque Hermogène de Saratov. Il furent tous stupéfiés par la ferveur religieuse de Raspoutine et par son talent de prédicateur. Ils le bénirent, le considérèrent comme un staretz, même comme un « envoyé de Dieu », et l’introduisirent auprès de la grande-duchesse Militza et de sa sœur la grande-duchesse Anastasia, filles du roi Nicolas Ier du Monténégro. Elles étaient mariées à deux frères, respectivement le grand-duc Pierre Nicolaiévitch et le grand-duc Nicolas Nicolaiévitch, cousins d’Alexandre III. Cependant Raspoutine retourna dans son village sibérien et ne reviendra à Saint-Pétersbourg qu’en 1905 au début de la tourmente révolutionnaire. »
Le nom du site n’est pas gai mais les biographies, sous réserve de l’avis des historiens, semblent correctes.
Bonne soirée.
Claude-Patricia
10 mai 2014 @ 15:26
Bonjour à tous,
Chère Livia,
J’ai entendu une descendante de Raspoutine parler de lui, et c’est vrai que l’Histoire, pour nous en France ne relate guère les autres influences de la proche famille de la tsarine désespérée de ne pouvoir sauver son fils et héritier du trône. Les guérisseurs ont toujours existé mais il est vrai que lorsque l’on rajoute une touche de « paranormal », on atteint quelque chose dont il est difficile de parler, l’occultisme.
Livia
10 mai 2014 @ 19:31
@ Chère Claude-Patricia : oui la matière est difficile à évoquer et peut jeter des esprits affaiblis dans des gouffres dont ils n’ont pas idée en y touchant…
Merci de toutes vos informations qui créent une animation intéressante sur le site.
Gustave de Montréal
7 mai 2014 @ 22:03
Les deux intrigantes qui donnaient dans l’occulte, Anastasia (1868-1935) et Militza (1866-1951) surnommées à la cour « le Péril Noir »
Claude-Patricia
10 mai 2014 @ 15:27
Merci à vous, Gustave. Je n’avais jamais entendu parler de ces deux personnes.
Claude-Patricia
7 mai 2014 @ 17:42
Des mots se sont « envolés » avec l’expédition de mon texte…exportant (au sujet des mariages) et « villa des liserons » pour le cap d’Antibes.
Livia
7 mai 2014 @ 18:15
@Claude Patricia merci de toutes vos infos qui de plus vont remonter le moral de notre cher Gustave que les commentaires sur les « fringues » et autres commencent à démoraliser…rires…
Gustave de Montréal
8 mai 2014 @ 12:21
rions, rions ah! ah!
Livia
8 mai 2014 @ 22:57
Mais oui Gustave de M c’est mieux que de pleurer : il y a plus grave dans la vie que de subir les critiques de mode du site qui se défoulent plus ou moins méchamment…
Mon petit post était plein de sympathie pour vous mais je me suis peut être mal exprimée…
jocelynede
7 mai 2014 @ 12:24
Miracle, elle met son alliance!!!!!!!!!
MILENA
7 mai 2014 @ 15:10
Vous ne devez pas avoir de bons yeux, elle a toujours et à toutes les occasions son alliance, chère madame, ne vous en déplaise !!!!!
Francine du Canada
7 mai 2014 @ 13:29
Merci à Régine et Marie Françoise pour ces magnifiques photos et cet article. Plusieurs commentaires soulignant les magnifiques chaussures de Charlene, je suis allée les voir sur My Royals et… elles sont effectivement sublimes (rose poudré avec talons argenté).
Merci également à Claude-Patricia pour son commentaire qui relate une partie de l’histoire du Monténégro. Bonne journée à tous, FdC
Caroline
7 mai 2014 @ 14:47
Claude-Patricia,merci pour votre article historique sur le Montenegro!
Charlène de Monaco était parfaite avec son attitude chaleureuse!C’est une étoile montante!
Livia
7 mai 2014 @ 18:12
@ Caroline : oui elle est très bien là je la préfère mille fois ainsi que sur la photo vue ici et en couverture de Match!
Claude-Patricia
7 mai 2014 @ 17:36
Merci caroline et francine! Cela est un plaisir de raconter l’Histoire.
Claude-Patricia
7 mai 2014 @ 17:37
Pardon Mesdames, Caroline et Francine, avec des majuscules!!!
Severina
7 mai 2014 @ 17:50
A mon goût la robe de Charlene est assai laide, avec l’ourlet asymétrique que je trouve peu adapté a laf circonstance, ainsi comme son attitude, les bras croisée derrière le dos.
domilys
7 mai 2014 @ 19:46
Ils forment un joli couple.
Belle photo de la première dame et de la princesse…c’est bien d’être accueilli chaleureusement par Charlène .
Milena K
7 mai 2014 @ 22:18
Albert prend de l’ampleur au niveau abdominal.Jolie robe pour Charlène…elle est « décorative »,c’est déjà ça!