Au monastère d’Oplenac, le prince Alexandre et la princesse Katherine de Serbie ont assisté à l’hommage à Karadjordje, fondateur de la dynastie, décédé il y a 198 ans. (Copyright photo : site de la famille royale de Serbie)
Đorđe Petrović, dit Karađorđe, plus connu en français sous le nom de Karageorges (en serbe Karađorđe), né à Viševac le 14 septembre 1752 / 1762 / 3 novembre 1768,et mort à Radovanje le 24 juillet 1817, était un militaire et un homme d’État serbe.
De son vrai nom Georges Petrović, il fut surnommé « Georges le Noir ».
Karageorges naquit dans une famille de paysans, à un moment où la Serbie, depuis le XVe siècle, était encore sous domination ottomane.
En 1787, il dut s’enfuir en Autriche pour avoir tué un Turc. Il s’engagea alors dans l’armée autrichienne et participa à la guerre austro-turque de 1788-1791 ; il participa notamment aux côtés du capitaine Radič Petrović à la libération de la Krajina de Koča (Kočina krajina)1. Après la guerre, il s’installa à Topola, où il devint agriculteur et marchand de bétail ; il mena pendant quelque temps la vie d’un simple maître de maison.
À la suite de la guerre, le sultan Selim III avait accordé aux Serbes une plus grande autonomie. Mais en 1799, pour calmer l’agitation qui secouait son empire, le sultan autorisa le retour des janissaires dans le pachalik de Belgrade. En 1801, de plus en plus indépendants, ces janissaires tuèrent le pacha Hadji Mustafa et multiplièrent les exactions. Pour réprimer les révoltes naissantes, le 4 février 1804, ils firent arrêter et tuer 70 notables serbes. Karageorges, qui figurait sur la liste, réussit à échapper à ses poursuivants en se réfugiant dans la forêt. Cet événement, connu sous le nom de « Massacre des notables » ou « Massacre des Princes » (seča knezova), fut en fait à l’origine de la première révolte serbe contre les Turcs (1804-1813)3.
Le 14 février 1804, les notables survivants se rassemblèrent dans le petit village d’Orašac dans la province de la Šumadija et Karageorges fut élu commandant en chef de l’insurrection1. L’après-midi même, sous sa direction, les rebelles, des Grecs, Esclavons et des Croates, incendièrent le caravansérail d’Orašac et massacrèrent la population turque. Parmi les chefs de la rébellion se trouvaient aussi un certain Milan Obrenović et son frère Miloš, appelé à jouer un rôle important dans la suite des événements.
En 1805, à Ivankovac, eut lieu le premier grand affrontement entre les armées serbes et ottomanes. Karageorges remporta la victoire et força les Turcs à se replier sur Niš. En 1806, il remporta encore contre eux la bataille de Mišar, réussit à s’emparer de Belgrade (12 décembre 18064) et força la Sublime Porte à le reconnaître prince de Serbie.
En 1808, l’assemblée du peuple (skupština) désigna Karageorges comme « gospodar » (seigneur) héréditaire de Serbie.
En 1812, sous la pression de l’empereur Napoléon Ier, les Russes furent contraints de signer le traité de Bucarest qui établit la paix entre la Russie et l’Empire ottoman. Une des clauses du traité prévoyait que la Serbie conserve son autonomie récemment conquise. Cependant, en 1813, les Turcs, comptant sur la neutralité de la Russie, entrèrent de nouveau en Serbie. Karageorges, alors obligé de s’enfuir, se réfugia dans la Syrmie autrichienne, où il fut arrêté et conduit en Russie. C’est là qu’il entra en contact avec la Filiki Eteria, une société secrète grecque qui s’était donné comme but de libérer des Turcs toutes les régions chrétiennes des Balkans.
Pendant ce temps, en Serbie, les Ottomans tentèrent de désarmer les Serbes. Cette opération conduisit, le 23 avril 1815, à la seconde révolte serbe contre les Turcs. Miloš Obrenović, qui avait joué un rôle un peu secondaire lors de la première insurrection, en fut l’instigateur et le chef principal. En décembre 1815, suite au succès de cette nouvelle rébellion, Miloš Obrenović fut reconnu comme prince de Serbie par le sultan Mahmoud II7.
En 1817, avec l’aide de la Filiki Eteria, Karageorges rentra en Serbie muni d’un faux passeport. Mais il fut assassiné dans son sommeil (la reine Draga aussi)sur les ordres de Miloš Obrenović. Cet assassinat allait entraîner une lutte acharnée entre les familles Karađorđević et Obrenović.
En 1816 Karageorges s’était rendu en Grèce pour aider le mouvement Filiki Eteria qui combattait les Turcs. En 1817 il décida de rentrer secrètement en Serbie. Il était accompagné de son secrétaire Naum Karnaras et ils s’installèrent dans une masure située à Radovanjski Lug, c’est-à-dire le bois de Radovanje, à l’écart du village du même nom dans le bassin de la Morava au centre de la Serbie, près de Velika Plana.
Cette maisonnette appartenait à Dragic Vojkić. C’est là que Georges et Karnaras furent tués dans la nuit du 25 au 26 juillet 1817 (nouveau style). L’organisateur du meurtre était le propre parrain de Georges, Vujica Vulićević (1773-1828), qui était le knyaz de la nahija (une subdivision de l’Empire ottoman) de Semederevo, ville libérée des Turcs en 1805. Observons que si les sources disent généralement que Vujica était le parrain de Georges, il était néanmoins plus jeune que lui.
Il ne fait pas de doute que le commanditaire de l’opération était l’ancien compagnon, le rival de Geoges, Miloš Obrenovitch, en accord avec les Turcs qui se méfiaient plus de Georges que de lui, tandis que Miloš redoutait la popularité du Georges.
Le policier Nikola Novakovič, qui était accompagné de Vujica Vulićević, coupa la d’un coup de yatagan la tête de Karageorges pendant qu’il dormait et tua Karnaras d’un coup de fusil de chasse avant de le décapiter également.
Il enterra les corps dans une fosse à cent pieds de la cabane et les têtes furent remises le lendemain sur une grille au pacha de Belgrade pour qu’il les envoie à Istanbul.
À Istanbul la tête du prince Georges fut exposée sur le mur de la ville avec un écriteau le désignant comme hors la loi. Par la suite un Grec la décrocha et l’envoya à Athènes et l’on ne sait ce qu’elle est devenue. Au demeurant cette tête était une reconstitution avec la peau du défunt. En effet Milos avait demandé que l’on séparât le crâne de la peau. Un boucher procéda à cette opération et bourra la peau avec de la paille et du coton. On le paya 135 piastres et la tradition dit qu’il mourut quelques jours après. Le crâne lui avait été lavé et posé sur une dalle de marbre dans une demeure face à la cathédrale de Belgrade où était Milos. Il passa une nuit en prière devant le crâne et les bougies qui l’entouraient. On l’entendit qui disait : « Désolé mon ami Georges. Pardonne-moi mon seigneur ». Le crâne fut inhumé dans la cathédrale de nuit. En 1819 la femme de Milos fit retrouver le crâne et le corps qui furent enterrés à Topola.
Le lieu de l’assassinat fut marqué en 1845 d’une grande croix de bois fichée dans une dalle qui est disposée autour du pied d’un arbre et une plaque de marbre évoque le massacre. Une chapelle a été également édifiée à proximité en 1936 consacrée à l’archange saint Gabriel dont c’était la fête le jour du meurtre. C’était la volonté du roi Alexandre Ier et l’église fut aussi appelée l’église de la gratitude (Zahvalnica) en souvenir de ce qu’avait fait le héros de l’indépendance. On y voit un grand portrait de Georges par Paja Jovanović.
On dit que cette nuit-là de 1817 Milos ne put trouver le sommeil.
Le crime de Vujica Vulićević qui avait permis de tuer son filleul et trahi les lois de l’hospitalité était épouvantable. Il en prit conscience une fois qu’il se fut assis dans une clairière. Dans l’espoir d’obtenir le pardon de Dieu il fit construire en 1818 l’église en bois de Pokajnica, c’est-à-dire de la repentance, de la contrition ou de la rédemption, à Staro Selo à trois ou quatre kilomètres de là. L’église est dédicacée à la Translation des reliques de saint Nicolas de Myre. Elle devait servir d’église paroissiale avant d’être celle d’un monastère. Pour cette construction il obtint le soutien du prince Miloš Obrenović et de son épouse la princesse Ljubica qui craignait Dieu.
Après le meurtre Vujica avait quitté les lieux avec les têtes, le costume, le yatagan de Georges, les médailles que le tsar lui avait remises, ses sacoches et les 4 000 ducats qu’elles contenaient. Il consacra avec l’accord de Milos ces
4 000 ducats à cette construction et le prince participa au financement.
L’épouse de Georges, Jelena Jovanović, lui survécut longtemps et mourut en 1842.
La Filikí Etería (Φιλική Εταιρεία), Société amicale, fondée en 1814 à Odessa était la plus importante des sociétés secrètes qui diffusaient dans les Balkans les idées des révolutions américaine et française. Avec son soutien donc et les encouragements du tsar, Georges Petrovic franchit la frontière serbe près de Semederevo afin de lancer une nouvelle révolte populaire en Serbie tandis que les princes hellènes et roumains devaient faire de même chez ceux. Il fit savoir à Milos qu’il était revenu et qu’il voulait le voir pour coordonner le plan d’attaque. Il lui demandait de le rejoindre mais Milos avait choisi la voie diplomatique et obtenu quelques succès et il souhaitait continuer de négocier avec la Sublime Porte. Il retourna donc Vulićević.
À l’époque ce n’était plus un pacha qui représentait l’administration turque à Belgrade depuis le départ du pacha Soliman mais un vizir, Marachli-Ali pacha.
septentrion
27 juillet 2015 @ 06:48
Bonjour,
Quelques mots d’Histoire sur Wikipédia
Đorđe Petrović, dit Karađorđe, plus connu en français sous le nom de Karageorges (en serbe Karađorđe), né à Viševac le 14 septembre 1752 / 1762 / 3 novembre 1768,et mort à Radovanje le 24 juillet 1817, était un militaire et un homme d’État serbe.
De son vrai nom Georges Petrović, il fut surnommé « Georges le Noir ».
Karageorges naquit dans une famille de paysans, à un moment où la Serbie, depuis le XVe siècle, était encore sous domination ottomane.
En 1787, il dut s’enfuir en Autriche pour avoir tué un Turc. Il s’engagea alors dans l’armée autrichienne et participa à la guerre austro-turque de 1788-1791 ; il participa notamment aux côtés du capitaine Radič Petrović à la libération de la Krajina de Koča (Kočina krajina)1. Après la guerre, il s’installa à Topola, où il devint agriculteur et marchand de bétail ; il mena pendant quelque temps la vie d’un simple maître de maison.
À la suite de la guerre, le sultan Selim III avait accordé aux Serbes une plus grande autonomie. Mais en 1799, pour calmer l’agitation qui secouait son empire, le sultan autorisa le retour des janissaires dans le pachalik de Belgrade. En 1801, de plus en plus indépendants, ces janissaires tuèrent le pacha Hadji Mustafa et multiplièrent les exactions. Pour réprimer les révoltes naissantes, le 4 février 1804, ils firent arrêter et tuer 70 notables serbes. Karageorges, qui figurait sur la liste, réussit à échapper à ses poursuivants en se réfugiant dans la forêt. Cet événement, connu sous le nom de « Massacre des notables » ou « Massacre des Princes » (seča knezova), fut en fait à l’origine de la première révolte serbe contre les Turcs (1804-1813)3.
Le 14 février 1804, les notables survivants se rassemblèrent dans le petit village d’Orašac dans la province de la Šumadija et Karageorges fut élu commandant en chef de l’insurrection1. L’après-midi même, sous sa direction, les rebelles, des Grecs, Esclavons et des Croates, incendièrent le caravansérail d’Orašac et massacrèrent la population turque. Parmi les chefs de la rébellion se trouvaient aussi un certain Milan Obrenović et son frère Miloš, appelé à jouer un rôle important dans la suite des événements.
En 1805, à Ivankovac, eut lieu le premier grand affrontement entre les armées serbes et ottomanes. Karageorges remporta la victoire et força les Turcs à se replier sur Niš. En 1806, il remporta encore contre eux la bataille de Mišar, réussit à s’emparer de Belgrade (12 décembre 18064) et força la Sublime Porte à le reconnaître prince de Serbie.
En 1808, l’assemblée du peuple (skupština) désigna Karageorges comme « gospodar » (seigneur) héréditaire de Serbie.
En 1812, sous la pression de l’empereur Napoléon Ier, les Russes furent contraints de signer le traité de Bucarest qui établit la paix entre la Russie et l’Empire ottoman. Une des clauses du traité prévoyait que la Serbie conserve son autonomie récemment conquise. Cependant, en 1813, les Turcs, comptant sur la neutralité de la Russie, entrèrent de nouveau en Serbie. Karageorges, alors obligé de s’enfuir, se réfugia dans la Syrmie autrichienne, où il fut arrêté et conduit en Russie. C’est là qu’il entra en contact avec la Filiki Eteria, une société secrète grecque qui s’était donné comme but de libérer des Turcs toutes les régions chrétiennes des Balkans.
Pendant ce temps, en Serbie, les Ottomans tentèrent de désarmer les Serbes. Cette opération conduisit, le 23 avril 1815, à la seconde révolte serbe contre les Turcs. Miloš Obrenović, qui avait joué un rôle un peu secondaire lors de la première insurrection, en fut l’instigateur et le chef principal. En décembre 1815, suite au succès de cette nouvelle rébellion, Miloš Obrenović fut reconnu comme prince de Serbie par le sultan Mahmoud II7.
En 1817, avec l’aide de la Filiki Eteria, Karageorges rentra en Serbie muni d’un faux passeport. Mais il fut assassiné dans son sommeil (la reine Draga aussi)sur les ordres de Miloš Obrenović. Cet assassinat allait entraîner une lutte acharnée entre les familles Karađorđević et Obrenović.
Gérard
28 juillet 2015 @ 11:59
En 1816 Karageorges s’était rendu en Grèce pour aider le mouvement Filiki Eteria qui combattait les Turcs. En 1817 il décida de rentrer secrètement en Serbie. Il était accompagné de son secrétaire Naum Karnaras et ils s’installèrent dans une masure située à Radovanjski Lug, c’est-à-dire le bois de Radovanje, à l’écart du village du même nom dans le bassin de la Morava au centre de la Serbie, près de Velika Plana.
Cette maisonnette appartenait à Dragic Vojkić. C’est là que Georges et Karnaras furent tués dans la nuit du 25 au 26 juillet 1817 (nouveau style). L’organisateur du meurtre était le propre parrain de Georges, Vujica Vulićević (1773-1828), qui était le knyaz de la nahija (une subdivision de l’Empire ottoman) de Semederevo, ville libérée des Turcs en 1805. Observons que si les sources disent généralement que Vujica était le parrain de Georges, il était néanmoins plus jeune que lui.
Il ne fait pas de doute que le commanditaire de l’opération était l’ancien compagnon, le rival de Geoges, Miloš Obrenovitch, en accord avec les Turcs qui se méfiaient plus de Georges que de lui, tandis que Miloš redoutait la popularité du Georges.
Le policier Nikola Novakovič, qui était accompagné de Vujica Vulićević, coupa la d’un coup de yatagan la tête de Karageorges pendant qu’il dormait et tua Karnaras d’un coup de fusil de chasse avant de le décapiter également.
Il enterra les corps dans une fosse à cent pieds de la cabane et les têtes furent remises le lendemain sur une grille au pacha de Belgrade pour qu’il les envoie à Istanbul.
À Istanbul la tête du prince Georges fut exposée sur le mur de la ville avec un écriteau le désignant comme hors la loi. Par la suite un Grec la décrocha et l’envoya à Athènes et l’on ne sait ce qu’elle est devenue. Au demeurant cette tête était une reconstitution avec la peau du défunt. En effet Milos avait demandé que l’on séparât le crâne de la peau. Un boucher procéda à cette opération et bourra la peau avec de la paille et du coton. On le paya 135 piastres et la tradition dit qu’il mourut quelques jours après. Le crâne lui avait été lavé et posé sur une dalle de marbre dans une demeure face à la cathédrale de Belgrade où était Milos. Il passa une nuit en prière devant le crâne et les bougies qui l’entouraient. On l’entendit qui disait : « Désolé mon ami Georges. Pardonne-moi mon seigneur ». Le crâne fut inhumé dans la cathédrale de nuit. En 1819 la femme de Milos fit retrouver le crâne et le corps qui furent enterrés à Topola.
Le lieu de l’assassinat fut marqué en 1845 d’une grande croix de bois fichée dans une dalle qui est disposée autour du pied d’un arbre et une plaque de marbre évoque le massacre. Une chapelle a été également édifiée à proximité en 1936 consacrée à l’archange saint Gabriel dont c’était la fête le jour du meurtre. C’était la volonté du roi Alexandre Ier et l’église fut aussi appelée l’église de la gratitude (Zahvalnica) en souvenir de ce qu’avait fait le héros de l’indépendance. On y voit un grand portrait de Georges par Paja Jovanović.
On dit que cette nuit-là de 1817 Milos ne put trouver le sommeil.
Le crime de Vujica Vulićević qui avait permis de tuer son filleul et trahi les lois de l’hospitalité était épouvantable. Il en prit conscience une fois qu’il se fut assis dans une clairière. Dans l’espoir d’obtenir le pardon de Dieu il fit construire en 1818 l’église en bois de Pokajnica, c’est-à-dire de la repentance, de la contrition ou de la rédemption, à Staro Selo à trois ou quatre kilomètres de là. L’église est dédicacée à la Translation des reliques de saint Nicolas de Myre. Elle devait servir d’église paroissiale avant d’être celle d’un monastère. Pour cette construction il obtint le soutien du prince Miloš Obrenović et de son épouse la princesse Ljubica qui craignait Dieu.
Après le meurtre Vujica avait quitté les lieux avec les têtes, le costume, le yatagan de Georges, les médailles que le tsar lui avait remises, ses sacoches et les 4 000 ducats qu’elles contenaient. Il consacra avec l’accord de Milos ces
4 000 ducats à cette construction et le prince participa au financement.
L’épouse de Georges, Jelena Jovanović, lui survécut longtemps et mourut en 1842.
Gérard
28 juillet 2015 @ 14:52
La Filikí Etería (Φιλική Εταιρεία), Société amicale, fondée en 1814 à Odessa était la plus importante des sociétés secrètes qui diffusaient dans les Balkans les idées des révolutions américaine et française. Avec son soutien donc et les encouragements du tsar, Georges Petrovic franchit la frontière serbe près de Semederevo afin de lancer une nouvelle révolte populaire en Serbie tandis que les princes hellènes et roumains devaient faire de même chez ceux. Il fit savoir à Milos qu’il était revenu et qu’il voulait le voir pour coordonner le plan d’attaque. Il lui demandait de le rejoindre mais Milos avait choisi la voie diplomatique et obtenu quelques succès et il souhaitait continuer de négocier avec la Sublime Porte. Il retourna donc Vulićević.
À l’époque ce n’était plus un pacha qui représentait l’administration turque à Belgrade depuis le départ du pacha Soliman mais un vizir, Marachli-Ali pacha.