A Buckingham Palace, la princesse Alexandra de Kent a remis les prix de la Royal Humane Society qui récompensent les actes de bravoure. (Copyright photo : The Royal Family)
La princesse Alexandra qui préside cette société dont la reine est patron, a notamment récompensé Mark Maloney qui a plongé dans la Tamise après qu’un jeune garçon y est tombé et a été emporté par le courant. Il a réussi à le rattraper et le garçon s’est complètement rétabli. Il a reçu une médaille de bronze argenté.
Theresa Cosgrove et John Moore ont sauvé un motocycliste et un automobiliste après une collision à Elstree (Hertfordshire) qui avait fait prendre feu à leurs véhicules. Theresa et John ont réussi à tirer et à mettre en sécurité les victimes et John ensuite dut être hospitalisé pour des brûlures.
Leslie John Binns avait perdu un œil du fait d’un engin explosif improvisé en Afghanistan. Alors qu’il escaladait l’Everest il a depuis sauvé une femme victime d’un traumatisme cérébral pendant une randonnée. Il a porté cette femme pendant tout le chemin jusqu’au camp 4 grimpant pendant 9 heures sans nourriture avant de trouver une équipe d’alpinistes américains. Il a reçu une médaille d’argent.
La société a été fondée à Londres en 1774. Elle a depuis donné quelque 200 000 récompenses.
L’initiative de l’Humane Society revient au Dr William Hawes (1736-1808) et au Dr Thomas Cogan (1736-1818). Le roi George III lui accorda son patronage en 1787.
En 1806 le tsar Alexandre Ier fut le premier étranger à être décoré par la société et en l’espèce de la médaille d’or, qui était alors la plus haute, pour avoir sauvé la vie d’un paysan. Au cours du voyage du tsar à Londres après son séjour parisien à la chute de Napoléon, il reçut la Jarretière mais il en fut moins fier que de la médaille de la société qui lui avait été remise précédemment par le marquis de Douglas et Clydesdale, ambassadeur britannique à Saint-Pétersbourg. Il invita d’ailleurs à l’hôtel Pulteneys à Piccadilly 30 membres de la société.
Vers 1803 le tsar au cours d’une tournée d’inspection aux confins de la Pologne, de la Biélorussie et de la Lituanie, arrivait près de la rivière Neris, un affluent du Niémen, que l’on appelle aussi la Viliya ou Wilia, et comme il aimait chevaucher plus vite que sa suite il était arrivé au bord de la rivière seul, il y trouva une petite foule autour d’un jeune homme étendu sur la berge. Il se précipita auprès de lui et le jeune homme semblait mort. Le tsar demanda l’aide des paysans pour enlever les habits humides du garçon puis il frotta ses tempes et ses poignets tout ça pendant un temps considérable et sans effet apparent. La suite impériale était arrivée entre-temps et le médecin du tsar l’Écossais James Wylie (Sir James Wylie, premier baronnet, 1768-1854) tenta de saigner le jeune homme ce qui dura à peu près trois heures au bout desquelles Wylie dit qu’il n’y avait plus rien à faire mais le tsar lui demanda de ne pas abandonner et lui-même continua à frictionner le noyé, et au bout d’un moment il lui sembla que le sang circulait à l’intérieur du corps, il sentit à nouveau le pouls puis entendit le cœur battre. Le jeune homme se mit à geindre et à saigner ce qui était un signe de vie évident. Le tsar était fou de joie et s’exclama en français : « Bon Dieu, c’est le jour le plus brillant de ma vie ! »
Le médecin du tsar n’en finit part qu’en 1806 à James Grange, l’un des gouverneurs de la société.
Cependant le tout premier prix en juillet 1774 fut en substance ainsi relaté dans le rapport annuel.
Thomas, fils de John Joseph, avait environ 14 mois et vivait avec sa mère dans une fonderie de fer près de Falcon Stairs à Londres non loin de la Tamise. Les femmes buvaient le thé dans la boutique d’un chandelier. L’enfant entra dans la cuisine à l’arrière de la boutique et tomba dans une trappe malheureusement ouverte qui donnait sur un aqueduc conduisant à la Tamise. Les femmes l’entendirent et accoururent mais ne virent pas l’enfant. Un cordonnier qui habitait une maison voisine entendant crier vint en courant mais il eut peur de sauter car il craignait de tomber sur le petit garçon. Un batelier, Thomas Vincent, avait aussi entendu les cris de la mère et était venu en courant. Il escalada l’aqueduc et le suivit dans l’eau qu’il avait jusqu’à hauteur de sa poitrine. Il marchait avec précaution car il ne voyait pas l’enfant, il avait peur que la marée ne l’emporte ou ne l’ait emporté. Mais il le trouva finalement à 10 pieds de l’ouverture, le prit et le remit aux femmes à travers le trou dans lequel il était tombé. Il avait dû se passer entre sept et dix minutes entre la chute de l’enfant et sa découverte.
Les femmes examinèrent l’enfant et conclurent qu’il était mort à ses yeux fixes et à son absence de tout mouvement et de toute pulsation. Elles le secouèrent, lui donnèrent des tapes dans le dos pendant quelques instants puis le posèrent sur un comptoir de la boutique et le frottèrent avec du sel. Au bout de trois minutes l’enfant se mit à haleter et à donner d’autres signes de retour à la vie qui allèrent en augmentant et les femmes mirent de l’eau salée dans la bouche du petit ce qui provoqua un vomissement et permit d’évacuer une grande quantité d’eau et de boue de son estomac, et quelques minutes plus tard il fut remis dans les bras de sa mère.
Au cours de la soirée, il eut deux ou trois accès convulsifs, qui furent de courte durée. Le batelier était allé chercher M. Boyse un assistant médical, correspondant local de la nouvelle société, il ne le trouva pas mais son confrère se rendit à la maison et estima l’enfant bien remis. Le batelier fut le premier récompensé de la société.
La Royal Humane Society décerne des prix à qui a risqué sa propre vie pour en sauver d’autres. La Société existe depuis 1774. Son » patron » est la Reine, sa présidente actuelle la princesse Alexandra de Kent.
Le tableau est de … Landseer ! Sir Edwin Landsee, peintre et sculpteur. . L’auteur entre autres des lions de Trafalgar Square.
Sir Landseer a beaucoup peint ces grands costauds forts et doux . C’est pourquoi son nom leur a été donné.
J’en ai deux. Le deuxième duo. Des merveilles de 4×4. Des êtres magnifiques, qui donneraient leur vie pour vous.
JAusten, les Landseer ne réclament pas beaucoup de place. Ce sont de vrais cossards, et de vrais Seccotine. La porte-fenêtre peut être grande ouverte sur le ( grand) terrain , ils restent mordicus à la maison, dans nos pieds. De l’espace, mais sans nouveauté ou contacts, et sans leur maître, ça ne les intéresse absolument pas.
Les promenades, oui, mais point trop n’en faut .
Dans un certain bouquin, le desriptif de leur race indique :
» Chiens dont les capacités sportives demandent à être encouragées » ! :-))
Et c’est exactement ça : ils adorent les virées … en 2CV !
La princesse Alexandra fait bien vieillotte avec cette robe style Mary Poppins … dommage car je l’imagine habillée comme Bénédikte de Danemark , elle serait tellement plus élégante mais cela ne l’empêche pas d’être sympathique !
J’aime que l’on distingue ainsi des héros courageux , pour la plupart anonymes .
Merci pour le lien , Léonor .Je n’avais pas compris , au début , si vous parliez de personnes ou de chiens .
Caresse à vos toutous .
Françoise
18 novembre 2017 @ 06:11
Quelle classe cette princesse, la seule de toutes les Windsor !!!!!!!!
Vitabel
18 novembre 2017 @ 10:54
La princesse Alexandra reste une femme incroyablement élégante, même les années qui passent lui vont bien.
Danielle
18 novembre 2017 @ 12:14
En ce moment, nous voyons « beaucoup » cette princesse, remplacerait elle le prince Philip ?
Muscate-Valeska de Lisabé
18 novembre 2017 @ 12:18
Alex porte une robe que ne renierait pas la duchesse de Cambridge! ;-))
Baia
19 novembre 2017 @ 19:44
Non MVL, cette robe serait parfaite pour Caroline de Hanovre.
Muscate-Valeska de Lisabé
20 novembre 2017 @ 10:44
Oui Baia,aussi…mais l’âge de Caro la rapproche d’Alexandra plus que de Catherine,qui choisit très souvent des tenues vieillissantes.
jane
18 novembre 2017 @ 13:02
La princesse Alexandra semble tout droit sortie d’un livre d’Agatha Christie !
Gérard
18 novembre 2017 @ 14:50
La princesse Alexandra qui préside cette société dont la reine est patron, a notamment récompensé Mark Maloney qui a plongé dans la Tamise après qu’un jeune garçon y est tombé et a été emporté par le courant. Il a réussi à le rattraper et le garçon s’est complètement rétabli. Il a reçu une médaille de bronze argenté.
Theresa Cosgrove et John Moore ont sauvé un motocycliste et un automobiliste après une collision à Elstree (Hertfordshire) qui avait fait prendre feu à leurs véhicules. Theresa et John ont réussi à tirer et à mettre en sécurité les victimes et John ensuite dut être hospitalisé pour des brûlures.
Leslie John Binns avait perdu un œil du fait d’un engin explosif improvisé en Afghanistan. Alors qu’il escaladait l’Everest il a depuis sauvé une femme victime d’un traumatisme cérébral pendant une randonnée. Il a porté cette femme pendant tout le chemin jusqu’au camp 4 grimpant pendant 9 heures sans nourriture avant de trouver une équipe d’alpinistes américains. Il a reçu une médaille d’argent.
La société a été fondée à Londres en 1774. Elle a depuis donné quelque 200 000 récompenses.
L’initiative de l’Humane Society revient au Dr William Hawes (1736-1808) et au Dr Thomas Cogan (1736-1818). Le roi George III lui accorda son patronage en 1787.
En 1806 le tsar Alexandre Ier fut le premier étranger à être décoré par la société et en l’espèce de la médaille d’or, qui était alors la plus haute, pour avoir sauvé la vie d’un paysan. Au cours du voyage du tsar à Londres après son séjour parisien à la chute de Napoléon, il reçut la Jarretière mais il en fut moins fier que de la médaille de la société qui lui avait été remise précédemment par le marquis de Douglas et Clydesdale, ambassadeur britannique à Saint-Pétersbourg. Il invita d’ailleurs à l’hôtel Pulteneys à Piccadilly 30 membres de la société.
Vers 1803 le tsar au cours d’une tournée d’inspection aux confins de la Pologne, de la Biélorussie et de la Lituanie, arrivait près de la rivière Neris, un affluent du Niémen, que l’on appelle aussi la Viliya ou Wilia, et comme il aimait chevaucher plus vite que sa suite il était arrivé au bord de la rivière seul, il y trouva une petite foule autour d’un jeune homme étendu sur la berge. Il se précipita auprès de lui et le jeune homme semblait mort. Le tsar demanda l’aide des paysans pour enlever les habits humides du garçon puis il frotta ses tempes et ses poignets tout ça pendant un temps considérable et sans effet apparent. La suite impériale était arrivée entre-temps et le médecin du tsar l’Écossais James Wylie (Sir James Wylie, premier baronnet, 1768-1854) tenta de saigner le jeune homme ce qui dura à peu près trois heures au bout desquelles Wylie dit qu’il n’y avait plus rien à faire mais le tsar lui demanda de ne pas abandonner et lui-même continua à frictionner le noyé, et au bout d’un moment il lui sembla que le sang circulait à l’intérieur du corps, il sentit à nouveau le pouls puis entendit le cœur battre. Le jeune homme se mit à geindre et à saigner ce qui était un signe de vie évident. Le tsar était fou de joie et s’exclama en français : « Bon Dieu, c’est le jour le plus brillant de ma vie ! »
Le médecin du tsar n’en finit part qu’en 1806 à James Grange, l’un des gouverneurs de la société.
Cependant le tout premier prix en juillet 1774 fut en substance ainsi relaté dans le rapport annuel.
Thomas, fils de John Joseph, avait environ 14 mois et vivait avec sa mère dans une fonderie de fer près de Falcon Stairs à Londres non loin de la Tamise. Les femmes buvaient le thé dans la boutique d’un chandelier. L’enfant entra dans la cuisine à l’arrière de la boutique et tomba dans une trappe malheureusement ouverte qui donnait sur un aqueduc conduisant à la Tamise. Les femmes l’entendirent et accoururent mais ne virent pas l’enfant. Un cordonnier qui habitait une maison voisine entendant crier vint en courant mais il eut peur de sauter car il craignait de tomber sur le petit garçon. Un batelier, Thomas Vincent, avait aussi entendu les cris de la mère et était venu en courant. Il escalada l’aqueduc et le suivit dans l’eau qu’il avait jusqu’à hauteur de sa poitrine. Il marchait avec précaution car il ne voyait pas l’enfant, il avait peur que la marée ne l’emporte ou ne l’ait emporté. Mais il le trouva finalement à 10 pieds de l’ouverture, le prit et le remit aux femmes à travers le trou dans lequel il était tombé. Il avait dû se passer entre sept et dix minutes entre la chute de l’enfant et sa découverte.
Les femmes examinèrent l’enfant et conclurent qu’il était mort à ses yeux fixes et à son absence de tout mouvement et de toute pulsation. Elles le secouèrent, lui donnèrent des tapes dans le dos pendant quelques instants puis le posèrent sur un comptoir de la boutique et le frottèrent avec du sel. Au bout de trois minutes l’enfant se mit à haleter et à donner d’autres signes de retour à la vie qui allèrent en augmentant et les femmes mirent de l’eau salée dans la bouche du petit ce qui provoqua un vomissement et permit d’évacuer une grande quantité d’eau et de boue de son estomac, et quelques minutes plus tard il fut remis dans les bras de sa mère.
Au cours de la soirée, il eut deux ou trois accès convulsifs, qui furent de courte durée. Le batelier était allé chercher M. Boyse un assistant médical, correspondant local de la nouvelle société, il ne le trouva pas mais son confrère se rendit à la maison et estima l’enfant bien remis. Le batelier fut le premier récompensé de la société.
ciboulette
18 novembre 2017 @ 16:11
La duchesse reste élégante malgré son âge . Elle a un style particulier .
Gérard
18 novembre 2017 @ 17:16
Lire n’en fit part…
l'Alsacienne
18 novembre 2017 @ 17:31
Félicitations aux récipiendaires de ce diplôme.
Ils ont eu le courage et le sang-froid pour accomplir un acte de « bravitude ».
Alinéas
18 novembre 2017 @ 20:22
On a plaisir à voir la princesse Alexandra de Kent qui a toujours beaucoup d’allure..!
Leonor :
18 novembre 2017 @ 22:48
La Royal Humane Society décerne des prix à qui a risqué sa propre vie pour en sauver d’autres. La Société existe depuis 1774. Son » patron » est la Reine, sa présidente actuelle la princesse Alexandra de Kent.
Le lauréat que je préfère est celui-là :
http://www.tate.org.uk/art/artworks/landseer-a-distinguished-member-of-the-humane-society-n01226
Il s’appelle Bob.
C’est un Landseer
Les Landseer sont puissants, fins nageurs, avec un sens de l’eau et du courant, et une intelligence formidables.
Bob a été récompénsé du prix de la Humane Society, pour avoir sauvé 23 personnes de la noyade.
Le tableau est de … Landseer ! Sir Edwin Landsee, peintre et sculpteur. . L’auteur entre autres des lions de Trafalgar Square.
Sir Landseer a beaucoup peint ces grands costauds forts et doux . C’est pourquoi son nom leur a été donné.
J’en ai deux. Le deuxième duo. Des merveilles de 4×4. Des êtres magnifiques, qui donneraient leur vie pour vous.
JAusten
19 novembre 2017 @ 16:27
superbe animal ! mais je ne pense pas que mes 40M² de jardin le rendrait heureux :(
Leonor
19 novembre 2017 @ 22:25
JAusten, les Landseer ne réclament pas beaucoup de place. Ce sont de vrais cossards, et de vrais Seccotine. La porte-fenêtre peut être grande ouverte sur le ( grand) terrain , ils restent mordicus à la maison, dans nos pieds. De l’espace, mais sans nouveauté ou contacts, et sans leur maître, ça ne les intéresse absolument pas.
Les promenades, oui, mais point trop n’en faut .
Dans un certain bouquin, le desriptif de leur race indique :
» Chiens dont les capacités sportives demandent à être encouragées » ! :-))
Et c’est exactement ça : ils adorent les virées … en 2CV !
marianne
19 novembre 2017 @ 10:39
Ce sont les seules décorations qui vaillent .
Lorraine 1
19 novembre 2017 @ 11:25
Toujours la classe et l’élégance de cette (encore) superbe princesse.
clement
19 novembre 2017 @ 13:50
La princesse Alexandra fait bien vieillotte avec cette robe style Mary Poppins … dommage car je l’imagine habillée comme Bénédikte de Danemark , elle serait tellement plus élégante mais cela ne l’empêche pas d’être sympathique !
ciboulette
19 novembre 2017 @ 18:26
J’aime que l’on distingue ainsi des héros courageux , pour la plupart anonymes .
Merci pour le lien , Léonor .Je n’avais pas compris , au début , si vous parliez de personnes ou de chiens .
Caresse à vos toutous .
Leonor
19 novembre 2017 @ 22:35
J’avais fait exprès, Ciboulette ;-).
Caresses faites : ils sont ravis . Merci !