En la chapelle du Palais royal de Belgrade, le prince Alexandre et la princesse Katherine de Serbie ont assisté à une cérémonie religieuse à l’occasion e la saint Andrew, saint patron de la maison royale. (Copyright photo : site de la famille royale de Serbie)
Philippe gain d'enquin
14 décembre 2014 @ 11:52
Il semble surprenant que la maison royale de Serbie soit sous le vocable anglicisé de St Andrew et non point Saint André, ou est-ce moi qui me trompe et m’étonne à mauvais escient.
Gérard
14 décembre 2014 @ 14:39
C’est dû bien sùr à ce que les sites royaux ont souvent une version anglaise. En serbe mais en version latine c’est Andrej…
Gérard
14 décembre 2014 @ 14:40
C’est dû bien sùr à ce que les sites royaux ont souvent une version anglaise. En serbe mais en version latine c’est Andrej…
Mais je devine votre sourire Cher Philippe derrière cette feinte naïveté…
Philippe gain d'enquin
14 décembre 2014 @ 18:34
Serviteur!
clementine1
14 décembre 2014 @ 12:54
Philippe gde,
je me suis fait la même réflexion : transcrit du serbe j’aurais compris, mais St Andrew ? On fête la St
clementine1
14 décembre 2014 @ 12:59
La St André se fête d’après notre calendrier liturgique le 30 novembre, le lendemain de mon anniversaire, donc je ne peux pas l’oublier.
Juliette
14 décembre 2014 @ 13:31
Absolument! J’aurais même plutôt dit « Saint-Andrej ».
Les fils du prince ne sont pas présents? Peut-être ne vivent-ils pas tous en Serbie.
Et la charmante soeur du prince Alexandre, la princesse Elisabeth, n’était-elle pas présente?
Célébrer le saint patron de la maison royale, c’est tout un symbole.
Jean Pierre
14 décembre 2014 @ 19:53
Ce n’est pas sa sœur mais une lointaine cousine.
Gérard
15 décembre 2014 @ 21:51
Elle est quand même sœur de l’autre prince Alexandre…
Philippe gain d'enquin
16 décembre 2014 @ 15:53
Le coiffeur ???
Gérard
16 décembre 2014 @ 20:36
Il est né coiffé et il est aussi devenu Alexandre de Paris.
Caroline
14 décembre 2014 @ 22:31
Juliette,
Alexandre et Katherine de Serbie représentent en général leur pays sans les autres membres de la famille royale de Serbie vivant à l’étranger!
Espérons tout de meme revoir cette famille presqu’au complet a Noel!
Claude-Patricia
14 décembre 2014 @ 20:50
Bonsoir à tous,
Je vais conclure ici mes textes sur la Serbie.
Nous nous situons donc après le double assassinat de Marseille :
Les débuts du nouveau règne (20 octobre 1934)
Tandis que le Dubrovnik, son pavillon en berne, escorté par deux croiseurs et une division de torpilleurs français, salué au passage dans le détroit de Messine par la flotte italienne, ramenait vers la côte adriatique la dépouille du roi Alexandre. La reine Marie de Yougoslavie, venant de Marseille, arrivait dans la matinée du 11 octobre à Paris. Sur le quai de la gare de Lyon elle fur accueillie par M. et Mme Albert Lebrun, par M. Gaston Doumergue et par tous les ministres présents dans la capitale. Elle se rendit aussitôt à la légation de Yougoslavie. Elle y retrouva son fils le roi Pierre II, que sa grand-mère, la reine Marie de Roumanie, avait accompagné la veille de Londres. Entrevue atrocement émouvante. Le lendemain soir la famille royale repartait en train spécial pour Belgrade, par la Suisse et l’Autriche. A la station frontière de Jenesice, les représentants du gouvernement yougoslave, du Sénat et de la chambre présentèrent au jeune roi leur premier hommage, et en gare de Lioubliana le maire de la ville lui offrit rituellement le pain et le sel.
L’arrivée à Belgrade fut d’une impressionnante grandeur. Derrière la double haie des troupes, des Sokols et des associations patriotiques, une foule de 100.000 personnes était massée, silencieuse d’abord puis éclatant en vivats au passage du souverain, pour lequel commençaient déjà les obligations protocolaires.
Cependant, au palais de Belgrade, une séance plénière avait déjà été tenue, le 11 octobre au cours duquel l’éloge funèbre du roi défunt fut prononcé par M. Tomachitch, président du Sénat, et serment de fidélité fut prêté à Pierre II par tous les députés et sénateurs et par les trois régents qui signèrent, en deux exemplaires sur du papier bordé de noir, la formule sacramentelle.
Ces graves évènements n’ont pas troublé l’ordre en Yougoslavie, si l’on excepte quelques manifestations isolées qui se sont produites, notamment à Zagreb et à Sarajevo, contre l’Italie et la Hongrie. Des ordres sévères ont été donnés pour les réprimer. Nulle part, toutefois on a eu à enregistrer un mouvement quelconque contre l’unité nationale. En Croatie comme en Slovénie, les partis d’opposition ont tenu à se désolidariser publiquement des régicides et ils ont flétri l’acte abominable. Les journaux croates émettent seulement le vœu que la régence ouvre un ère de conciliation et de collaboration dans la légalité. Des télégrammes de condoléances ont même été envoyés à la reine Marie et au président du Conseil par l’ancien chef du parti populiste slovène, M. Korocheff, actuellement interné dans l’Ile de Hvar.
Le premier régent, le prince Paul Karageorgévitch, est le fils du prince Arsène, oncle du roi Alexandre et frère du roi Pierre Ier de Serbie, il est donc le cousin du roi Alexandre. Son père, le prince Arsène est une personnalité parisienne fort connue car il réside habituellement dans la capitale française. Il a servi autrefois dans la Légion Etrangère suivant en cela l’exemple de son frère Pierre Ier, qui avait été élève à notre école de Saint-Cyr et prit glorieusement par, comme engagé volontaire à la campagne de 1870. Le prince Paul est né à Saint-Pétersbourg le 27 avril 1893, alors que les Karageorgévitch vivaient exilés. Après leur restauration, il commença des études à Belgrade et alla les poursuivre à l’université d’Oxford, où il prit tous ses degrés. Pendant la guerre il était officier de la garde, où il avait reçu, depuis le 6 septembre de cette année, les galons de lieutenant-colonel. Marié en 1923 avec la princesse Olga, fille du prince Nicolas de Grèce, il en a eu deux fils le prince Alexandre né en 1924, et le prince Nicolas né en 1928. L’aîné est élevé en Angleterre où il avait précédé son cousin le nouveau roi Pierre II. Le prince Paul s’était toujours abstenu jusqu’ici par scrupule, de prendre une part active aux affaires publiques et il s’était toujours consacré au développement artistique de son pays. C’est à lui qu’on doit la création du musée de peinture moderne de Belgrade.
Gérard
14 décembre 2014 @ 21:36
La liturgie s’est déroulée dans la chapelle royale Saint André le Premier Appelé (le premier apôtre) du palais royal et à été célébrée par sa sainteté le patriarche Irénée de Serbie entouré de nombreux évêques. Puis dans le salon bleu a été bénit et partagé le gâteau de la slava que les Serbes mangent pour la fête de leur saint patron. Dans son message le patriarche a notamment demandé que le prince soit roi de Serbie et continue l’œuvre de ses ancêtres. Le professeur Oliver Antic représentait le président de Serbie, le nonce apostolique Mgr Orlando Antonini et de nombreuses personnalités étaient présentes mais moins que l’après-midi où une réception était donnée au palais blanc en présence du président de l’Assemblée nationale et de plusieurs ministres.
Claude-Patricia
15 décembre 2014 @ 13:12
Merci beaucoup pour vos compléments d’informations, Gérard.