Voici la troisième partie de la série consacrée aux alliances entre la Maison de France et la Maison d’Autriche avec les derniers grands mariages espagnols sous la plume de Patrick Germain.
XI° Louis XIV, roi de France / Marie-Thérèse de Habsbourg, infante d’Espagne, infante du Portugal, archiduchesse d’Autriche
Louis XIV, dit « le Grand » et « le Roi-Soleil », né le 5 septembre 1638 au château Neuf de Saint-Germain-en-Laye et mort le 1er septembre 1715 à Versailles régna sur le royaume de France et de Navarre du 14 mai 1643, réellement à compter de sa majorité, le 7 septembre 1651) à sa mort.
Il monte sur le trône de France au décès de son père Louis XIII, quelques mois avant son cinquième anniversaire. Il est le 64e roi de France, le 44e roi de Navarre et le troisième roi de France issu de la dynastie des Bourbons. Son règne de 72 ans est l’un des plus longs de l’histoire d’Europe, et le plus long de l’Histoire de France. Tout a été dit sur son règne.
Le 7 novembre 1659, les Espagnols acceptent de signer le traité des Pyrénées qui fixe les frontières entre la France et l’Espagne. Commencée en 1635, la guerre entre l’Espagne et la France prend donc fin après vingt-quatre ans de conflit.
En 1648, les traités de Westphalie concluent la guerre de Trente Ans et la guerre de Quatre-Vingts Ans, la France se retrouve en position de force en Europe. La dynastie des Habsbourg, qui régnait sur l’Espagne, les Pays-Bas espagnols, une partie de l’Europe centrale, en ressort affaiblie. En 1658, à la bataille des Dunes entre Dunkerque et Nieuport en Flandre, l’Espagne est vaincue par la France, alliée à l’Angleterre de Cromwell et emmenée par Turenne. À la suite de cette victoire, la Flandre, alors sous contrôle espagnol, passe aux mains des Français. Mazarin pense alors qu’il est temps de négocier et interdit à Turenne de continuer son avancée en Flandre afin de ne pas inquiéter Anglais et Hollandais. Cette défaite espagnole ainsi que la volonté de modération de la France voulue par Mazarin facilitent l’ouverture de négociations.
Les négociations de paix commencent en juillet 1656 à Madrid, menées par Hugues de Lionne pour le royaume de France et don Luis de Haro pour celui d’Espagne. Elles traînent en longueur car, à l’époque, les traités de paix entre deux royaumes s’accompagnent souvent de contrats de mariage entre les deux familles régnantes, en l’occurrence celui de l’infante Marie-Thérèse, fille aînée du roi Philippe IV d’Espagne avec le roi de France Louis XIV, tous deux âgés de 21 ans. Pour obliger Philippe IV à offrir son infante à la cour royale de France, Mazarin feint de vouloir marier le roi à Marguerite de Savoie.
Le texte se présente comme un règlement général entre les familles régnantes des Bourbons et celle des Habsbourg : annexion ou échange de divers territoires en Europe, pardon royal au Prince de Condé, clause de mariage entre Louis XIV et l’infante d’Espagne Marie-Thérèse d’Autriche.
Louis XIV accepte bon gré, mal gré de respecter cette clause matrimoniale du traité. Les époux sont doublement cousins germains : la reine mère Anne d’Autriche étant la sœur de Philippe IV et Élisabeth de France la sœur de Louis XIII. Ce mariage a cependant pour but de rapprocher la France de l’Espagne. Il a lieu le 9 juin 1660 en l’église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Luz.
Marie-Thérèse renonce à tout droit à la couronne d’Espagne contre le paiement d’une dot de 500 000 écus d’or, somme que l’Espagne n’était pas en mesure de payer (origine de la guerre de Dévolution à la reine entre mai 1667 et 1668) et qui permit à Louis XIV, plus tard, de soutenir les droits à la succession à la couronne espagnole de son petit-fils le duc d’Anjou.
Louis ne connaît sa femme que depuis trois jours, celle-ci ne parle pas un mot de français mais le roi « l’honore » fougueusement et devant témoins dès la nuit de noces. Selon d’autres sources, cette nuit de noces, contrairement à l’usage, n’eut pas de témoin.
Marie-Thérèse de Habsbourg dite d’Autriche, infante d’Espagne et du Portugal, archiduchesse d’Autriche
Fille du roi d’Espagne Philippe IV et d’Élisabeth de France, Marie-Thérèse naît le 20 septembre 1638 à Madrid et est baptisée par le cardinal Gaspar de Borja y Velasco, peut-être le 7 octobre, avec pour parrain François Ier, duc de Modène et pour marraine, la princesse de Carignan, Isabelle de Bourbon, sœur du comte de Soissons. Elle naît dans une cour stricte et très catholique. Son père Philippe IV était un guerrier, aimant la chasse, la politique et les femmes. Sa mère, Élisabeth de France, était une jeune fille jolie et charmante, triste et malheureuse à la cour d’Espagne, parce que son pays lui manquait, et la perte de plusieurs de ses enfants très jeunes la faisait souffrir discrètement, tandis que son époux la trompait avec une actrice, María Calderón.
Six ans plus tard, vient pour sa mère un huitième accouchement, mais l’enfant ne survit pas et la mère mourut le même jour épuisée par ses grossesses précédentes, le 6 octobre 1644, laissant Marie-Thérèse et son frère aîné Balthazar-Charles seuls avec leur père. Deux ans plus tard, en 1646, c’est ce frère qui meurt à son tour à l’âge de dix-sept ans. À 8 ans, Marie-Thérèse était le seul enfant survivant de Philippe IV et l’héritière des immenses possessions des Habsbourg d’Espagne. Ses sept frères et sœurs sont morts avant elle.
Faute d’héritier mâle, mais devant assurer sa succession et la continuité de l’alliance avec la branche autrichienne de sa Maison, son père se remarie, en 1649 avec la fiancée de son fils mort, sa nièce, Marie-Anne d’Autriche, qui donnera plus tard naissance à cinq enfants dont deux seulement survivront. Sa belle-mère avait quatre ans de plus qu’elle, et les deux jeunes femmes s’entendaient bien et étaient comme des sœurs.
Elle suit une éducation stricte et profondément catholique. Depuis son plus jeune âge, il était question qu’elle épouse pour des raisons dynastiques son cousin, chef de la branche autrichienne et impériale des Habsbourg, d’abord l’archiduc Ferdinand qui mourut en 1654 puis le frère de celui-ci qui devint l’empereur Léopold Ier en 1658.
À son mariage, elle ne parlait pas un mot de français mais elle introduisit à la Cour de France le chocolat et la première orange. Par la suite, bien qu’elle garda toute sa vie un fort accent espagnol, la reine Marie-Thérèse comprenait très bien le français et en saisissait toutes les subtilités.
À son arrivée au Louvre, sa belle-mère et tante Anne d’Autriche la prit sous sa protection. Elle tenta de lui enseigner le métier de reine, mais Marie-Thérèse ne se montra jamais réellement à la hauteur. Même si elle finit par atteindre une bonne maîtrise du français, elle n’avait pas les capacités requises, et les représentations publiques ne furent pour elle que des occasions de laisser paraître sa gaucherie.
Marie-Thérèse resta toute sa vie très pieuse et mena une vie effacée. Elle invitait les « courtisanes » de son mari à venir faire des prières avec elle. Marie-Thérèse finit par se replier sur elle-même, vivant au sein d’une petite cour, isolée au milieu de la Cour, recréant l’atmosphère de Madrid, entourée « de ses femmes de chambre espagnoles, de moines et de nains », mangeant de l’ail et buvant du chocolat, chaussant des talons très hauts qui la faisaient souvent tomber. La reine craignait les esprits. La nuit, même avec le roi à ses côtés, il fallait qu’une femme lui raconte des histoires pour l’endormir et lui tienne la main toute la nuit. Quand le roi voulait remplir son devoir conjugal, cette femme restait présente. D’une dévotion toujours plus intense, l’essentiel de son activité concerne les soins aux malades, aux pauvres et aux déshérités. Elle fréquente l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye, assurant les soins les plus pénibles. Elle soulage même en secret les « pauvres honteux » en accordant des dots aux filles de nobles pauvres.
En 1665, son père meurt, laissant le trône à un fils souffreteux âgé de quatre ans issu d’un second lit. Louis XIV en profite pour demander une part d’héritage.
En 1666, la mort lui enlève le seul soutien qu’elle avait à la cour : sa belle-mère et tante, la reine-mère Anne d’Autriche.
Marie-Thérèse souffrit beaucoup de certains adultères du roi qui faisait de ses favorites des dames d’honneur de son épouse et voyageait ouvertement avec sa femme et ses maîtresses. Elle souffrit également à partir de 1667 des légitimations successives des enfants naturels de son mari. Ces derniers faisaient de l’ombre au dauphin.
À partir de l’été 1680, sous l’influence de Madame de Maintenon, Louis XIV se rapprocha de son épouse, qu’il avait publiquement délaissée. « La reine est fort bien à la cour », remarquera, toujours moqueuse, Madame de Sévigné. Marie-Thérèse, émue par les attentions inattendues de son volage époux dira : « Dieu a suscité Madame de Maintenon pour me rendre le cœur du roi ! Jamais il ne m’a traitée avec autant de tendresse que depuis qu’il l’écoute ! »
Mais Marie-Thérèse ne profita guère de ce regain de faveur. De retour d’une tournée royale des forteresses édifiées par Vauban, elle mourut brusquement, le 30 juillet 1683, à Versailles, des suites d’une tumeur bénigne sous le bras gauche mais mal soignée. L’abcès, violacé et purulent, fut non incisé mais combattu vainement par une saignée et un emplâtre humide, et tourna en septicémie. Ses derniers mots furent « Depuis que je suis reine, je n’ai eu qu’un seul jour heureux ». Louis XIV aurait dit de cette mort « voilà le premier chagrin qu’elle me cause ».
Le couple eux six enfants dont seul l’aîné, Louis atteindra l’âge adulte, sans toutefois régner, étant mort avant son père. Il était le produit d’une endogamie extraordinaire car sur huit-arrière-grands-parents potentiels, il n’en avait que quatre réels.
X° – Charles II de Habsbourg, roi d’Espagne / Marie-Louise d’Orléans
Charles II d’Espagne (Madrid, le 6 novembre 1661 – Madrid, le 1er novembre 1700), dit l’Ensorcelé a été roi des Espagnes, des Indes, de Naples, de Sardaigne et de Sicile, duc de Bourgogne et de Milan et souverain des Pays-Bas, entre 1665 et 1700, après la mort de son père Philippe IV d’Espagne.
Proclamé roi en 1665 à l’âge de quatre ans, placé sous la tutelle de sa mère, et cousine germaine, Marie-Anne d’Autriche, il est sans cesse gouverné : par sa mère, puis par Juan José d’Autriche (fils bâtard de Philippe IV), par sa femme, Marie Louise d’Orléans, et par ses ministres. La faiblesse de son pouvoir fut la cause de la décadence de la maison de Habsbourg en Espagne. Les guerres soutenues contre la France se soldèrent par des déroutes successives : perte de la Franche-Comté à la suite de la paix de Nimègue en 1678, perte du Luxembourg avec la trêve de Ratisbonne de 1684, invasion française de la Catalogne en 1691…
Charles II reçoit le surnom d’« Ensorcelé » car on attribuait son lamentable état physique à des influences néfastes et même diaboliques. Les mariages consanguins successifs contractés par ses ascendants royaux en sont certainement l’origine. Il reste toute sa vie une personne rachitique, chétive, malade et faible, mais également stérile. Son incapacité à avoir un héritier constitue la cause de graves conflits de succession dans les années qui précèdent et suivent sa mort, qui met un terme définitif au règne de la maison de Habsbourg sur les couronnes d’Espagne.
Il était le produit de la consanguinité la plus extraordinaire, son père Philippe III, et son arrière-grand-père, Philippe II, ayant successivement épousé leurs nièces.
Charles II était donc le fils de sa cousine germaine, l’Infante Marie-Anne d’Espagne. Son grand-père Philippe III était aussi le fils de sa propre cousine germaine, l’archiduchesse Anne d’Autriche.
À partir de 1696, les crises d’épilepsie de Charles II se multiplient. Il en fait six par jour, dont au moins une très forte (dans les deux derniers mois, il a en moyenne vingt-cinq crises dont trois se révèlent très graves). L’année suivante, l’état du roi se complique : il est atteint d’hallucinations, qui lui font voir des créatures démoniaques. En 1698, il a de très fortes migraines et commence à délirer. Sous le coup d’une de ses hallucinations, il tue un courtisan, le prenant pour un loup. En 1699, Charles ne sort presque plus, ses migraines sont quasi permanentes et il saigne très régulièrement du nez. Enfin en 1700, le roi a de plus en plus de mal à se tenir debout et à parler. Finalement, le 1er novembre 1700 à 11h15 du matin, Charles II meurt, cinq jours avant ses 39 ans.
Charles II n’ayant pas de descendance, sa succession constitue le problème de la diplomatie européenne depuis son accession au trône : la généalogie désigne en effet comme héritier le Dauphin, fils de sa défunte sœur aînée Marie-Thérèse, épouse du roi de France Louis XIV. Plusieurs pays étrangers dont la France et l’Autriche commencent leurs manœuvres pour placer un prince de leur lignée.
Le testament de Charles II est connu à Madrid le 2 novembre 1700. Le testament parvint à Fontainebleau le 9 novembre. Il inquiète les Anglais, mécontente les Autrichiens et embarrasse Louis XIV. Le 16 novembre, Louis XIV accepte le testament de Charles II et fait de son petit-fils, Philippe, duc d’Anjou, le futur roi d’Espagne Philippe V.
Charles II épouse en 1679 Marie-Louise d’Orléans, dite « Mademoiselle d’Orléans » ou simplement « Mademoiselle »1 est une princesse française, née le 27 mars 1662 à Paris et morte le 12 février 1689 à Madrid.
Fille de Philippe Ier, duc d’Orléans et de sa cousine et première épouse Henriette d’Angleterre, elle descend à la fois des familles royales espagnole, française et anglaise. Elle a pour grands-parents paternels Louis XIII de France et Anne d’Autriche. Ses grands-parents maternels sont Charles Ier d’Angleterre et Henriette de France.
Louis XIV est son oncle paternel et parmi ses oncles maternels figurent les rois Charles II et Jacques II d’Angleterre.
Enfant joyeuse et charmante, elle est la préférée de son père, et passe aussi beaucoup de temps avec ses grand-mères. Lorsqu’Anne d’Autriche meurt en 1666, elle laisse une belle fortune à sa petite-fille. Si sa mère avait voulu la « jeter à la rivière » à la naissance car ce n’était pas un garçon, elle trouvera une seconde mère débordante d’affection en la personne de sa belle-mère Élisabeth-Charlotte de Bavière, la princesse Palatine.
Effrayée à l’idée d’être unie avec un homme victime d’une lourde hérédité et vivant dans une cour sinistre, l’adolescente se jette en public aux pieds de son oncle pour qu’il renonce à ce projet : le Roi feint de croire à une farce et réplique non sans ironie qu’il n’était pas digne que la « reine catholique » (surnom des souveraines espagnoles) se jette aux pieds du « roi très chrétien » (surnom des rois de France). Voulant la raisonner, il lui demande également si elle pense qu’il aurait pu trouver meilleur mariage pour sa propre fille, ce à quoi Marie-Louise répond « Non, mais vous auriez pu pour votre nièce ». La jeune femme a de quoi être effrayée, l’étiquette espagnole étant encore plus codifiée et restrictive qu’en France.
Lors de son départ, redoutant qu’à l’instar de sa cousine Marguerite-Louise d’Orléans, grande-duchesse de Toscane, la princesse ne quitte son mari pour revenir en France, le roi dit à sa nièce « Au revoir Madame, et pour toujours ».
Bien qu’elle soit réputée pour sa beauté lors de son mariage, son union sans amour avec le roi d’Espagne est pour elle cause de dépression et d’une obésité morbide. En butte à l’hostilité de la Cour qui manipule le faible souverain et le monte contre son épouse, elle tombe quand même enceinte mais ne mène pas sa grossesse à terme. Le couple demeure donc sans enfants, et le roi n’en aura pas davantage avec sa seconde épouse, Marie-Anne de Neubourg.
Comme sa mère, elle meurt à l’âge de 26 ans. Des rumeurs non confirmées dirent qu’elle avait été empoisonnée à l’instigation de sa belle-mère, la reine douairière Marie-Anne d’Autriche, parce qu’elle n’avait pas eu d’enfant, mais aussi que l’amour que lui portait le roi risquait de détacher celui-ci de l’alliance autrichienne alors que débutait la guerre de la ligue d’Augsburg. (A suivre)
Mary
10 janvier 2019 @ 06:48
Pas drôle tous les jours d’être une princesse !
Menthe
10 janvier 2019 @ 17:45
Oh oui Mary, je suis absolument révoltée par le sort réservé à ces » pauvres » filles qui n’étaient que des ventres et des monnaies d’échange. Néanmoins, quelques unes s’en sont mieux sorties de par la chance que leur union imposée soit devenue un mariage d’amour, par leur fort caractère et ambition qui leur ont permis d’interférer sur la gouvernance du royaume, par leur intelligence pour mener une vie sans trop de soumission.
Merci à Cosmo pour ces lectures intéressantes et enrichissantes.
Elsi
10 janvier 2019 @ 08:35
Ahurissant … toutes ces pauvres princesses sacrifiees pour une production quasi industrielle de pauvres creatures mortes prematurement ou ayant du mener une vie de handicape physique et/ou mental … et au pire des cas pour ceindre une couronne ……et continuer cette reproduction infecte entre oncles et nieces, cousins et cousines.
Laurent F
10 janvier 2019 @ 13:47
En Thaïlande le roi Ckulalongkorn, grand-père du roi Bhimibol, avait épousé plusieurs de ses demi-soeurs ! Dans le genre inceste
Pierre-Yves
10 janvier 2019 @ 10:19
Succession de destins plus sinistres les uns que les autres. Ce 3ème épisode fait froid dans le dos.
Robespierre
10 janvier 2019 @ 11:55
Moi aussi.
Jean Pierre
10 janvier 2019 @ 13:05
Dans le « Folie des Grandeurs » il est plutôt rigolo Charles II.
Trianon
10 janvier 2019 @ 12:43
merci, Cosmo, pour ce récit toujours aussi captivant!
Charlotte AL
10 janvier 2019 @ 12:56
Chaque matin j’ouvre avec gourmandise ce sujet. Mais je le survole attendant le dernier épisode pour lire l’intégralité et tenter ensuite de faire un arbre récapitulatif de ces alliances et de leurs conséquences.
Cela ne va pas être simple ! Patrick Germain, en existe-t-il un ? oui certainement, mais je n’ose vous le demander !
Dans tous les cas, un grand merci pour ces documents tant iconographiques que explicatifs.
Cosmo
10 janvier 2019 @ 17:36
Charlotte AL,
Je ne pense pas qu’il en existe car ce serait bien trop complexe à faire, au vu des mariages consanguins.
j’ai fait il y a quelques années l’arbre en ligne collatérale et descendante de l’archiduchesse Sophie. Ce fut difficile et c’est un monument.
Cordialement
Patrick Germain
maloire vanessa
10 janvier 2019 @ 13:44
est ce que tout ceci existe en livre? ce serait interressant!
DEB
10 janvier 2019 @ 15:00
Merci Patrick.
J’imagine les longues heures que vous avez passées à réunir toutes ces informations.
Votre récit est captivant.
Mayg
10 janvier 2019 @ 15:55
Je n’envie pas la place de ces princesses pour rien au monde.
Lady Chatturlante
10 janvier 2019 @ 18:54
La série « Versailles » montre la reine Marie-Thérèse accoucher d’un enfant noir qu’elle aurait conçu avec son nain.
Cette scène a-t-elle un fond de vérité ?
Cosmo
11 janvier 2019 @ 14:54
Impossible de savoir ! Ce lien ne résoudra pas le mystère mais il vous donnera les tenants de l’énigme.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mauresse_de_Moret
Bon weekend
Lady Chatturlante
11 janvier 2019 @ 20:04
Merci monsieur. Comme vous dites, impossible de savoir quelle est la vérité dans cette sombre histoire.
Elsi
11 janvier 2019 @ 17:18
On ne sait pas. C´etait peut-etre du au fait qu´elle mangeait enormement de chocoloat … ATTENTION … c´est une blague….
Val
10 janvier 2019 @ 23:45
Pauvre Marie Thérèse, si j’avais été princesse j’aurais préféré me retirer sans un couvent,!
Corsica
11 janvier 2019 @ 11:10
Pauvre Mademoiselle d’Orléans obligée d’épouser un être malingre, retardé mental, épileptique, prognathe et bavant à tout va en raison d’une hypertrophie de la langue. Bref, le terrible résultat d’une consanguinité à la puissance X car les parents de Charles, en raison de l’obstination des Habsbourg, d’Autriche et d’Espagne, à se marier entre eux, avaient quand même réussi à totaliser 14 liens de parenté ! Résultats : à force de s’unir ente cousins, nièces et oncles on en est arrivé à une catastrophe humaine, d’abord pour le roi lui-même, ensuite pour ses deux épouses mais aussi politique : la fin des Habsbourg d’Espagne. Un terrible gâchis qui fait froid dans le dos.
Quant à l’épouse de Louis XIV, cela me serre le cœur de lire que lors de sa mort, elle dressa un tragique bilan de sa vie de femme : » depuis que je suis reine, je n’ai connu qu’un seul jour de bonheur ». Traitées comme des pions, ces princesses devenues reines avaient un cœur mais cela c’était le cadet des soucis de leurs oncles, pères, frères qui se comportaient comme des maquignons. Eux-aussi devaient subir des mariages dynastiques mais ce n’était pas grave, ils avaient le privilège de pouvoir aimer ailleurs.
Cosmo, encore une fois, merci pour ces articles passionnants à lire mais qui ont du demander beaucoup de travail, et de recherches, et de rédaction.
Brigitte - Anne
11 janvier 2019 @ 14:54
Au Risque de me répéter, merci infiniment Cosmo pour ces articles passionnants. A lire et relire. Ces mariages consanguins étaient tout de même pure folie, à leur décharge ils ne connaissaient pas les lois de la génétique. Quand au sort des jeunes princesses il était horrible. Autres temps autres mœurs, au fil du temps, une autre conscience est née. A moins d être passéiste…