Ce dimanche 17 septembre, à l’invitation du général gouverneur des Invalides, le comte de Paris et le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou étaient présents aux Invalides pour assister ensemble au 302ème anniversaire de la Fondation de l’Hôtel des Invalides par leur ancêtre le roi Louis XIV.
Les deux princes ont donc assisté ensemble, à la messe traditionnelle de la Fondation des Invalides, célébrée cette année par Monseigneur Antoine de Romanet, Évêque aux armées, en la cathédrale Saint Louis des Invalides. Etaient également présents, le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme et sa fille la princesse Zita.
À la sortie de messe, les deux princes ont salué les porte-drapeaux de l’armée française présents lors de cette cérémonies, avant de recevoir individuellement les respects de leurs 400 partisans royalistes venus en nombre accompagner leurs princes. Puis, les deux prétendants ont assisté ensemble au vin d’honneur donné après la cérémonie par le gouverneur des Invalides. (Merci à Frédéric de N, La Couronne et le site Vexilla Galliae, François De Rolleboise et Quentin).
Jul
19 septembre 2017 @ 05:39
Un article qui plaira à tous les royalistes français, partisans de la branche aînée ou de la branche cadette. Merci !
Gérard
21 septembre 2017 @ 19:54
Cher Jul je crains que les partisans soient parfois excessifs et certainement des deux côtés. Un éminent ecclésiastique me rappelait un dîner où il était placé au côté du prince Louis. Celui-ci fort aimablement lui proposa après avoir pris sur la table une bouteille de vin de le servir. Le prélat accepta volontiers mais après le dîner un accompagnateur du prince vint trouver notre monseigneur pour lui dire qu’il n’aurait jamais dû accepter d’être servi par le prince, qu’il aurait dû refuser et le servir lui-même. Mon ami plein de charité chrétienne et avec la sagesse de l’âge ne s’en offusqua pas mais en m’en parlant je vis qu’il en était encore très attristé pour le prince Louis.
Jul
22 septembre 2017 @ 17:08
Ah cher Gérard,
Je suis content que vous précisiez « et certainement des deux côtés ».
Je ne suis pas étonné de ce que vous écrivez. Certains oublient que le roi décide…même quand il ne veut pas être servi et honorer quelqu’un.
Il faut cependant pardonner cet accompagnateur . L’intention n’est pas mauvaise et même pleine de révérence. Mieux vaut de bonnes intentions parmi les royalistes que le contraire. Tant que l’attention du Prince n’est pas inutilement accaparée par ces petites choses.
Margaux ?
22 septembre 2017 @ 20:45
Vous le savez comme je le sais, les serviteurs et courtisans font très souvent plus de caisses que ceux auxquels ils sont dévoués. Il faut en rire, même si je comprends la gêne ressentie par votre ami.
Gérard
24 septembre 2017 @ 13:19
De casse Chère Margaux car la plupart ne font pas ça pour l’argent… Et il vaut mieux.
Margaux ?
25 septembre 2017 @ 13:38
Ou de casse, en effet.
Jeanne
19 septembre 2017 @ 06:59
Qui a compté les points?
Cet événement vous dispense, Régine, de devoir trouver un 2e sujet pour maintenir la parité entre les 2 clans ;)
Jupiter
19 septembre 2017 @ 08:19
Quelle ouverture d’esprit !!! Peut-on saluer l’attitude noble et digne des deux princes ? Allons-nous vers une réconciliation des deux branches ? Cela se peut-il ? Peut-on avoir des détails de la part de ceux qui y étaient ? Merci.
Sigismond
20 septembre 2017 @ 18:53
Comment Henri souhaiterait-il se réconcilier avec son chef de famille, alors qu’il l’insulte année après année avec ses communiqués de plus en plus grossiers (le dernier en date du 24 décembre 2016, était un sommet du genre, Bonaparte parlant de Louis XVIII n’aurait pas fait mieux).
Aramis
27 septembre 2017 @ 06:53
Si, il aurait mieux écrit !
Catoneo
19 septembre 2017 @ 08:57
Ce devrait être tout le temps ainsi, du moins dans les grandes occasions. On a déjà vu les deux princes assister à une messe pour le roi Louis IX à Notre-Dame de Paris en 2014.
Leonor
19 septembre 2017 @ 09:39
Les tenants de l’un et l’autre » prétendant » vont en rester bouche bée ( rêve, rêve…). Mais où va-t-on, si les deux hommes-symboles eux-mêmes se montrent ensemble sans s’écharper ? On ne peut même plus s’enguirlander tranquilles ! Tout fout l’camp…
Moine Eric
19 septembre 2017 @ 10:07
Très belle journée, et bravo aux deux Princes de la Maison de Bourbon de passer outre les querelles dynastiques, d’assister à une telle cérémonie !!! ….
Sigismond
21 septembre 2017 @ 07:29
Le chef de la Maison de France a toujours passé outre les querelles et a toujours fait montre d’une patience chrétienne incommensurable face aux communiqués insultants de son lointain cousin cadet. C’est ce dernier qui cherche en permanence le conflit, rappelons-nous aussi les procès qu’il fit en 1988 et 1989 !
Jean Pierre Vds
19 septembre 2017 @ 10:25
Leur ancêtre Louis XIV! Pour le Comte de Paris, par une fille légitimée de Louis XIV!
Je suis neutre dans cette dispute dynastique étant Belge.
Gérard
19 septembre 2017 @ 19:33
Entre autres par la fille de Louis XIV.
grossmann
19 septembre 2017 @ 23:10
le comte de paris et aussi le descendant de Louise d’Artois la petite fille de Charles X !
AUDOUIN
20 septembre 2017 @ 12:25
Erreur, Monsieur. Ce n’est pas le comte de Paris qui descend de la duchesse de Parme , née Louise d’Artois mais son fils Jean d’Orléans, titré duc de Vendôme. Le rattachement à Charles X se fait essentiellement par des princesses et princes étrangers, wurtembergeois et toscano-autrichiens.
AUDOUIN
Gérard
22 septembre 2017 @ 17:12
Vous l’aviez déjà dit Audouin. Vous êtes bien aimable mais je ne suis pas l’arbitre des généalogies. Si j’avais par je ne sais quelle voie estimé que le comte de Paris descend de Charles X je l’aurais dit mais je vois mal comment j’aurais pu le faire franchement.
Jean Pierre
20 septembre 2017 @ 14:24
Vous êtes sûr ?
Gérard
20 septembre 2017 @ 22:28
Philippe de Montjouvent et notre ami Dominique Charenton ont calculé que le comte de Paris actuel descend 48 fois de Louis XIV, 74 fois de Louis XIII et 145 fois d’Henri IV.
AUDOUIN
21 septembre 2017 @ 13:16
Gérard ,vous auriez pu préciser, puisque telle était la question posée, que l »actuel comte de Paris ne descend pas de Charles X..
Margaux ?
19 septembre 2017 @ 21:27
Ça reste son ancêtre. Après, s’il fallait inviter tous les descendants de Louis XIV lors d’une commémo anniversaire des Invalides, ça ferait un bon paquet de monde…
Philippe
20 septembre 2017 @ 07:38
Oui et, puisque vous en parlez, pour Luis Alfonso, par les femmes uniquement !!
Isabelle II d’Espagne, épouse de François d’Assise de Bourbon (dit Paquita !), tout comme la reine consort Marie-Louise de Parme, épouse de Charles III, ont largement contribué, en trompant abondamment leur maris respectifs, à donner
au sang royal des gènes purement espagnols, mais plus du tout louisquatorziens ! …
En ligne agnatique (masculine), Luis Alfonso de Bourbon y Martinez-Bordiu n’est pas plus un descendant de Louis XIV que vous et moi.
C’est d’ailleurs pour ça que je ne comprend pas les prétendus « légitimistes ».
Sigismond
20 septembre 2017 @ 12:00
Ragots de caniveau, tout comme ceux mettant en cause la ligne agnatique des Orléans depuis 1908, qui fait également l’objet des mêmes controverses. Seul l’ADN pourra résoudre toutes ces questions, mais de toutes façons il y a 53 descendants agnatiques de Louis XIV par Ferdinand Ier des Deux-Siciles et par Philippe Ier de Parme, par conséquent votre tentative de faire passer les Orléans pour les aînés tourne court. L’ADN a d’ailleurs parlé pour Sixte-Henri et Axel de Bourbon Parme, donc vous voilà Gros-Jean comme devant !
Philippe
21 septembre 2017 @ 12:40
Je ne suis pas Gros-Jean comme devant, cher monsieur, car je ne suis même plus monarchiste !
Je dis juste que la conviction absolue de ceux qui nous parlent d’aînesse me fait bien rire …
Et les faits sont là.
Comme les princes, tous, l’espagnol comme le français, ont depuis longtemps montré leur incapacité à tenir correctement leur rôle (en
ne participant pas aux polémiques sur les lois sociétales, par exemple) et qu’ils se contentent
de jouer les sacristains, ils ne valent même plus
la peine qu’on s’intéresse à l’idée monarchique.
Vive la république !
Naucratis
22 septembre 2017 @ 13:09
Philippe, vous vous dites républicain mais vous ne croyez pas en la double nationalité ? Celui que vous qualifiez d’espagnol est aussi Français que vous si vous l’êtes.
Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d’accord avec lui mais, de grâce, pas de nationalisme s’il vous plait.
Sigismond
24 septembre 2017 @ 10:17
Les faits, quels faits ? De simples ragots, des calomnies ordurières.
Si vous aviez la preuve par l’ADN de ce que vous avancez, cela mettrait d’ailleurs par terre la monarchie espagnole réinstaurée depuis 1975, car la branche régnante perdrait toute légitimité si elle descendait d’Isabelle II par bâtardise, et qui plus est par adultère ! La couronne reviendrait alors au duc de Galliera (un Orléans, ironie de l’histoire), en admettant que la réinstauration résiste à un tel séisme politique !
Jusqu’à preuve scientifique du contraire, don Felipe et son père don Juan Carlos sont bien des descendants agnatiques du roi François d’Assise (et celui-ci était bien un petit-fils du roi Charles IV), et donc de Louis XIV. Faute de quoi Alphonse XII aurait été un bâtard adultérin, donc ipso facto un usurpateur. Tout comme les bâtards de Louis XIV ne pouvaient monter sur le trône des lys.
Dominique Charenton
21 septembre 2017 @ 20:15
Philippe
Vous avez raison d’ailleurs Je vais citer Audouin, dans un message du 11 06 2008 sur Royauté2
https://fr.groups.yahoo.com/neo/groups/royaute2/conversations/messages/48751
:
» Nous en resterons là après que je vous aurai dit que la question de la postérité d’Isabel II ne relève ni de « ragots » ni « d’allusions gratuites » mais a fait l’objet d’innombrables dépêches diplomatiques conservées dans les archives des Chancelleries et, de la part d’éminents historiens, d’ études les plus approfondies et les plus minutieuses. L’une des plus récentes a pour auteur le professeur d’histoire de l’université de Madrid, Ricardo de la Cierva y Haces, ancien ministre d’Adolfo Suarez. Lui non plus n’était pas là pour « tenir la chandelle », comme vous le dites si élégamment.
Il a effectué un travail de fourmi en rapprochant des dates, des lieux, des faits, les séjours de la reine, ses relations masculines etc..Il a dressé la liste des douze accouchements et fausses couches de la souveraine avec en regard le nom du géniteur. Il en est arrivé à la conclusion que le père biologique d’Alfonso XII ne pouvait être que Puig y Molto.D’où le surnom affectueux donné à ce roi par ses sujets: »Puigmoltejo ».
D’autre part, La Cierva a attribué la paternité des trois dernières filles d’Isabel II: Pilar, Paz et Eulalia à Miguel Tenorio, amant de la reine pendant sept ans, de 1859 à 1866
Savez-vous où Tenorio a fini sa vie? Au château de Nymphenbourg,chez sa fille l’infante Paz, devenue princesse royale de Bavière…Elle savait très bien, elle, qui était son vrai père…
Cordialement «
Philippe
22 septembre 2017 @ 13:03
Merci à vous, monsieur Charenton !
Je me sens moins seul :)
Gérard
24 septembre 2017 @ 13:26
Cher Philippe vous n’êtes pas seul et il semble qu’aucun historien espagnol ne croit à la paternité de ce bon François d’Assise qui fut néanmoins d’un grand secours pour sa femme dans les épreuves. Mais en droit il fut bien père.
Charles
25 septembre 2017 @ 12:05
Merci Dominique de rappeler la vérité.
Tous les historiens sérieux ne croient pas à la paternité de François d’Assise
AUDOUIN
20 septembre 2017 @ 13:01
Philippe
Vous qui vous intéressez tellement aux ragots d’alcôve qui traînent depuis des décennies dans les poubelles de l’histoire, vous devriez vous pencher sur les amours biens connus de la duchesse de Guise et du comte Gustave de Bernis…Vous ne manquerez pas d’être frappé par la ressemblance entre ce dernier et le défunt Comte de Paris…
AUDOUIN
Aramis
20 septembre 2017 @ 19:30
Ce comte de Bernis vous berne Audouin.
Mais la ressemblance était réelle et avait été admise par tous au vu d’une photo sur N et R.
Ceci étant les traits des Orléans sont tres Orléans tout de même ….
AUDOUIN
21 septembre 2017 @ 12:47
Aramis
Il serait bien d’étonnant que le défunt comte de Paris n’eût pas hérité quelques traits des d’Orléans. Ne descend-il pas plusieurs fois par sa mère Isabelle d’Orléans de Louis-Philippe? Je vous ferai grâce du condensé de consanguinité existant dans cette famille que vous connaissez aussi bien que moi.
AUDOUIN
Gérard
21 septembre 2017 @ 19:30
Une photo qu’il fallait tout de même regarder à la loupe et où Bernis au dernier rang était difficilement reconnaissable.
Mais il était facile de voir combien le prince Henri ressemblait à son père le duc de Guise.
AUDOUIN
22 septembre 2017 @ 13:58
Gérard
Comme le dit supra Aramis, qu’on ne peut soupçonner de « luis alfonsisme », tout le monde a été frappé par la ressemblance entre le comte Gustave de Pierre de Bernis et Henri d’Orléans. Vous aussi, sans aucun doute dans votre for intérieur mais votre orléanisme forcené vous empêchera de le reconnaître. Ce dont on est sûr, je vous l’accorde, c’est que le duc de Guise est le cousin germain de la mère de Henri d’Orléans, défunt comte de Paris, son oncle à la mode de Bretagne, si vous voulez..
AUDOUIN
Matthias
23 septembre 2017 @ 12:23
Pour mettre un point final à cette histoire du comte Gustave de Pierre de Bernis.
Si vous vous étiez tous un peu penché sur sa vie, vous auriez tous appris qu’en 1907 (de Août à Septembre soit… très exactement 9 mois avant la naissance du comte de Paris), le comte Gustave était à sa deuxième période d’exercice de son service militaire à Aix en Provence, et qu’à la sortie de ce service (soit en Octobre 1908) il a été mis au service de la comtesse douairière de Paris.
Il faudrait donc expliquer comment le comte Gustave pouvait être présent lors de la conception du comte de Paris.
Et ma source ? Archives départementales du Gard où tout le monde peut consulter ses états de service militaire (généreusement mis en ligne grâce à une décision de François Hollande).
Gérard
24 septembre 2017 @ 13:34
Merci Matthias de vos recherches qui permettent de mettre un terme à cette mauvaise et insidieuse querelle.
Pour ce que j’avais pu voir sur cette mauvaise photo Bernis comme tous les hommes étaient coiffés avec les cheveux gominés vers l’arrière ce qui fait que tout le monde se ressemblait un peu.
Sigismond
24 septembre 2017 @ 14:55
Bravo pour vos recherches, mais cela ne démontre strictement rien : entre début octobre et fin novembre 1907 (période de la conception), Gustave de Pierre de Bernis pouvait fort bien et « à sa guise » se rendre d’Houlgate (où il habitait) jusqu’au Nouvion (300 km) ou jusqu’à Paris (200 km), où résidait alternativement Isabelle d’Orléans. Ce n’est qu’en décembre que Pierre de Bernis est parti pour l’Espagne, et il eût fallu qu’Henri l’Ancien fût né très prématurément, s’il avait été conçu en décembre. D’aucuns pourraient même en conclure que Gustave fut envoyé en Espagne après qu’on se fut aperçu qu’il était un peu trop proche d’Isabelle (hypothèse d’école).
L’ADN seul pourra résoudre ce supposé mystère (qui en réalité n’en est pas un, car les ragots sur Pierre de Bernis ne reposent sur rien de prouvé, pas plus que les ragots sur Puigmoltó et sur Godoy). On peut toutefois s’étonner qu’aucun des descendants agnatiques d’Henri l’Ancien n’ait été sollicité pour participer aux analyses de 2013, aux côtés de Sixte-Henri de Bourbon Parme, Axel de Bourbon Parme et Jean-Henri d’Orléans et Bragance. Même étonnement (pour faire bonne mesure) en ce qui concerne les descendants agnatiques d’Alphonse XII.
L’avenir nous éclairera peut-être un jour sur tout cela. En attendant, la Légitimité ne se présume pas. Et présenter ces ragots comme fait avéré est insultant pour le chef de la Maison de France et pour le roi régnant d’Espagne et son père.
Sigismond
24 septembre 2017 @ 18:16
Et ajoutons que Gustave de Pierre de Bernis n’était pas plus comte qu’il n’était évêque. Ce titre de comte est fantaisiste, aussi fantaisiste que celui du pseudo-« comte de Paris », véritablement duc d’Orléans, de Valois, de Chartres, de Nemours et de Montpensier.
AUDOUIN
25 septembre 2017 @ 12:01
@Matthias BEAUFORT
Ou vous ne savez pas compter. Ou pour vous la gestation dans l’affaire qui nous occupe aurait duré onze, voire douze mois, un record à inscrire au palmarès de la duchesse de Guise. En effet, vous situez la conception d’Henri d’Orléans, fils de ladite duchesse, né le 5 juillet 1908, au mois d’août ou en septembre, vous ne savez pas très bien. Et vous concluez triomphalement: « ça fait très exactement neuf mois »! Ce qui vous conduit à exclure la paternité de Bernis au prétexte qu’il était sous les drapeaux au moment de la conception telle que vous la datez et qu’il ne ne pouvait donc pas avoir déjà rencontré la délicieuse duchesse de Guise
Vous nous donnez encore une précision qui va à l’encontre de votre démonstration: la période d’exercice de Gustave de Bernis s’est achevée le 19 septembre 1907. A partir de cette date, ce dernier est libre comme l’air, libre d’aller où il veut. Et savez-vous, cher Monsieur Beaufort, où le comte de Bernis se trouvait à la mi-octobre 1907, neuf mois avant la naissance d’Henri? Mais à Villamanrique de la Condessa chez la comtesse de Paris qui devait l’embaucher comme régisseur.
Et savez-vous où se trouvait la duchesse de Guise à cette même période de l’année? Mais à Villamanrique, elle aussi,en vacances chez sa mère , la comtesse de Paris. comme l’atteste une photo prise à l’automne 1907 et publiée dans « Tout m’est bonheur ».
A vouloir trop prouver, cher M.Matthias Beaufort, on ne prouve rien. Votre lumineuse démonstration s’est retounée contre vous…
AUDOUIN
ML
25 septembre 2017 @ 18:10
Sigismond ,fin novembre 1907 , non : le comte de Paris aurait été un grand prématuré ! Je suppose que vous vouliez écrire fin octobre . Toutefois , je trouve que votre démonstration est quelque peu tirée par les cheveux .
Sigismond
29 septembre 2017 @ 07:49
ML, ce que j’ai voulu dire c’est que la fourchette la plus large pour la conception s’étend vraisemblablement de début octobre à fin novembre 1907, en tout cas pas en septembre ni en décembre. Mais Audouin nous a donné la clé de l’énigme, puisqu’il nous apprend que Gustave et Isabelle se trouvaient tous deux en Espagne à la mi-octobre ! La châtelaine et le régisseur, cela évoque un grand classique littéraire publié vingt ans après cette époque. Et une conception en Espagne, quelle ironie pour ces gens pour qui au-delà des Pyrénées, point de salut. Mille mercis à Audouin pour cette brillante démonstration. Mais nous sommes bien sûr toujours dans les hypothèses d’école, et historiquement Jean d’Orléans est bien le père d’Henri d’Orléans, tout comme le roi François d’Assise est bien le père du roi Alphonse XII, et le roi Charles IV est bien le père de l’infant François de Paule.
ML
29 septembre 2017 @ 22:20
Audoin, d’après la fiche de Pierre de Bernis , ce dernier n’était présent en Espagne qu’à partir de la mi-décembre 1907 .
Aramis
20 septembre 2017 @ 19:33
Et il faut de toute façon s’en tenir aux présomptions …sinon plus de roi reine prince qui tienne.
Et puis François d’Assise a pu remplir son devoir conjugal , non ? On peut n’avoir pas goût à la chose mais s’y adonner par devoir….
Gérard
21 septembre 2017 @ 19:32
Plusieurs familiers ont expliqué que l’obstacle n’était pas l’homosexualité de François d’Assise mais sa complexion physique.
Mais ce débat est un peu stérile également.
Naucratis
22 septembre 2017 @ 13:11
Si on dénie à François d’Assise sa paternité sous prétexte de ses inclinations, il faut faire de même avec la descendance de Philippe de France, duc d’Orleans et frère de Louis XIV…
Gérard
24 septembre 2017 @ 13:36
Nous savons bien comment il fallut pendant un certain temps des excitants à Monsieur. Après cela il faut croire qu’il prit goût à la chose et personne évidemment ne soupçonna jamais la vertu de la Palatine.
ML
25 septembre 2017 @ 09:58
Naucratis , il ne semble pas que la princesse Palatine ait trompé son époux !
Cosmo
21 septembre 2017 @ 22:10
Audouin,
La différence entre les deux situations est que la reine Isabelle II n’a jamais fait mystère de ses aventures, dont l’Europe entière était au courant, alors que ce ne sont que des ragots concernant la relation entre le comte de Bernis et la duchesse de Guise.
Quant à la ressemblance, je vous ai déjà répondu à ce sujet que le lien de parenté entre le comte de Bernis et le comte de Paris pouvait l’expliquer. j’imagine que vous connaissez les lois de Mendel.
De toutes façons, ce ne sont pas les écarts de son ancêtre Isabelle II qui excluent Louis de Bourbon du trône de France mais la renonciation de Philippe V, à laquelle vous et vos amis ne pouvez vous résigner. On peut se demander pourquoi.
Cosmo
Naucratis
22 septembre 2017 @ 13:12
Cosmo, vous ne connaissez toujours pas l’existence des lois fondamentales du royaume ?
Cosmo
23 septembre 2017 @ 09:23
Naucratis,
Je les connais aussi bien que vous mais comme, à la différence des Tables de la Loi, elles n’étaient pas inscrites dans le marbre, je considère que la décision de Louis XIV entérinée par le Parlement de Paris a constitué une évolution, le sujet ayant été alors examiné sous tous ses aspects. Les Lois fondamentales du Royaumes n’étaient-elles pas issues de longues et constantes évolutions? Alors pourquoi seraient restées figées en 1713 ?
Et vous connaissez le vieux dicton : « Qui va à la chasse perd sa place. » Philippe V a choisi l’Espagne, il a perdu la France pour lui et sa descendance.
Seule la haine de l’orléanisme et du libéralisme, savamment orchestrée par la comtesse de Chambord qui détestait ses cousins Orléans, soutient l’argumentation « légitimiste ».
Cosmo
AUDOUIN
23 septembre 2017 @ 17:45
On peut se demander pourquoi les légitimistes ne peuvent se résigner aux renonciations de 1713 s’interroge Cosmo faussement naïf. Mais voyons Cosmo, parce que l’on ne se résigne pas à ce formidable déni de l’Histoire, parce que ces renonciations imposées par les ennemis de la France sont nulles car contraires à notre droit interne.
Daguesseau l’a écrit dans un mémoire. Le Premier président de Mesmes l’a dit au cours de l’audience du Parlement rapportant les paroles de Louis XIV qui affirmait en être plus convaincu que personne. Au cours des négociations, Torcy, secrétaire d’État aux Affaires étrangères, avait tenté de convaincre les Anglais de renoncer à exiger une garantie qui en droit ne vaudrait rien et qui sur le plan moral porterait atteinte à l’honneur de la France.. Par conséquent, un Bourbon d’Espagne devait pouvoir être apte à succéder à la couronne de France selon le droit monarchique alors en vigueur. Les juristes et les historiens du droit dans leur grande majorité depuis 1713 défendent ce point de vue. La Constituante en 1789 réserva les droits de la branche régnante en Espagne. En 1846, Louis-Philippe d’Orléans fit plaider la nullité des renonciations.pour faciliter le mariage de son fils Antoine avec une Bourbon d’Espagne. D’ailleurs, les d’Orléans ne mettent plus guère en avant l’argument de la renonciation car l’affaire est entendue. Le chef actuel de cette famille, toute honte bue, a cru plus efficace sur le plan médiatique de clamer partout la bâtardise prétendue de ses cousins espagnols. Sans mesurer qu’en ouvrant la boîte de Pandore, il se déconsidérait durablement et s’exposait à un formidable retour de bâton. Ce qui n’a manqué de se produire.
AUDOUIN
Sigismond
24 septembre 2017 @ 11:24
La haine du libéralisme ? Manque de chance pour vous, Cosmo, le propre successeur du comte de Chambord, le comte de Montizón (Jean III) était libéral, et soutenu par les légitimistes. Car ce n’est pas la couleur politique qui prévaut, c’est la position généalogique, ce que vous et vos amis ne parvenez pas à comprendre.
Les Lois fondamentales n’ont pas changé au fil des siècles, le roi de France a toujours été l’aîné des Capétiens, depuis Hugues Capet jusqu’à Charles X. Il n’y a aucune raison de modifier cela pour de nauséabonds motifs xénophobes anti-hispaniques, comme si les Pyrénées étaient une sorte de mur de Trump le long du Río Grande ! Henri III arbora les armes de Pologne pendant tout son règne français, sans que ses sujets français lui reprochent un quelconque « vice de pérégrinité » ! Même chose pour Philippe IV, Louis X et Henri IV, rois de Navarre avant de devenir rois de France. Et François II, proclamé roi d’Écosse dans la cathédrale Notre-Dame de Paris en avril 1558, et même roi d’Angleterre six mois plus tard (à la mort de sa cousine par alliance, la reine Marie, fille d’Henri VIII), devint malgré cela roi de France l’année suivante, sans que les Français ne lui enjoignent de s’expatrier outre-Manche, voire au-delà des murs d’Hadrien et d’Antonin !
Gérard
24 septembre 2017 @ 13:45
Mon héritier vous le connaissez disait bien le comte de Chambord. Et tous ceux qui connaissaient le comte de Chambord comprenaient parfois à regret qu’il parlait du comte de Paris. La France et le monde le savaient et jamais il ne démentit. Cette loi fondamentale si elle exista un jour dans le sens que veulent les néolégitimistes, cette loi coutumière, non écrite aurait été vaincue par le non-usage. Quand la coutume n’est plus observée, quand la coutume n’a jamais été en pratique observée, il n’y a plus de coutume.
Cosmo
24 septembre 2017 @ 14:51
Permettez-moi, Audouin, de partager l’opinion de Louis XIV, du Parlement de Paris et de bien d’autres qui n’ont pas vu les choses comme vous lez voyez. Je ne suis pas faussement naïf, je pense différemment de vous, de la comtesse de Chambord et de quelques individus gravitant autour d’elle, alors la quasi totalité des monarchistes avait reconnu le comte de Paris comme chef de la Maison de France et que la loi d’exil des Maisons ayant régné sur la France n’a concerné que les Orléans et les Bonaparte, considérant que les Bourbons d’Espagne, des Deux-Siciles et de Parme ne pouvaient se prévaloir d’aucun droit. Ils ont tous, d’ailleurs, joui de la grande hospitalité de la République française, sans que jamais personne ne leur ait opposé la loi d’exil.
Vous pouvez argumenter autant que vous voulez, les faits sont là.
Cosmo
Cosmo
25 septembre 2017 @ 21:06
Sigismond,
Je ne parle pas du comte de Montizon qui était détesté par sa belle-soeur et par les carlistes mais de l’entourage immédiat de la comtesse de Chambord et de la suite, dont vous faites partie.
J’aimerais que vous m’expliquiez la formation des lois fondamentales et l’impossibilité de modifier la coutume.
Il n’y a aucune xénophobie à l’égard des Bourbons d’Espagne. Ce n’est pas parce que vous ne reconnaissez pas le droit d’une personne que vous la détestez.
Personnellement, Louis de Bourbon et Henri d’Orléans m’indiffèrent. Les princes sans trône sont aujourd’hui dans la catégorie des mondanités inutiles.
Mais si le trône de France devait un jour être occupé, seuls les Orléans y auraient droit. Ils ont pour eux le droit, l’histoire et le fait d’avoir toujours été français ( même si cela ne signifie rien pour vous).
Aucun prétendant espagnol au trône de France n’a été français jusqu’à ce qu’un accident fasse se souvenir ( grâce au gouvernement du président Mitterrand) au prince Alphonse qu’il pouvait demander à bénéficier de la nationalité française, grâce à son grand-père Dampierre, et en aucun cas grâce à son père, le duc de Ségovie.
Si certains sont devenus français par le sang versé, ce ne fut pas son cas.
Cosmo
ML
24 septembre 2017 @ 23:49
Je suis désolée de vous contrarier mais même avec une loupe , la ressemblance ne m’a pas sauté aux yeux !
Mayg
25 septembre 2017 @ 16:10
Il faudrait changer de loupe alors. Parce que même sans, on voyait bien la ressemblance.
Aramis
27 septembre 2017 @ 06:59
De toute façon une ressemblance n’établit pas une paternité. Sinon je crois que beaucoup d’entre nous se trouveraient être les enfants de plusieurs hHommes et femmes croisés tous les jours dans les rues !
ML
1 octobre 2017 @ 19:21
Ah bon ! Je vous conseille de rechercher , sur internet , l’agrandissement de la tête de M de Bernis avec, à côté , une photo du comte de Paris L’auteur de ce montage voulait convaincre les lecteurs que le 1er était le père du second . Je ne vois toujours pas où est la ressemblance , il faudrait d’autres arguments , plus solides .
Clément II
20 septembre 2017 @ 19:25
Ce genre de relent de dépotoir va assurément faire avancer le schmilblick.
Lionel
20 septembre 2017 @ 08:22
Le comte de Paris descend également d’innombrables fois, par les femmes, du Grand Dauphin.
Sigismond
20 septembre 2017 @ 11:07
Également (et le plus récemment) par la fille cadette de Ferdinand VII. C’est ainsi que Monseigneur et l’hypercadet cousinent par ce roi au 11e degré. Et sans aucun doute possible, puisque c’est par la pseudo-« duchesse de Guise » (ADN mitochondrial).
AUDOUIN
20 septembre 2017 @ 12:41
Ascendante encore plus proche: doña Teresa de Bourbon des Deux-Siciles épouse de Pedro II empereur du Brésil et arrière-grand-mère de la défunte Comtesse de Paris.l
Sigismond
20 septembre 2017 @ 17:39
Oui mais l’impératrice Teresa Cristina était née en 1822, et l’infante Luisa Fernanda (duchesse de Montpensier) en 1832, c’est ce que je voulais dire par « le plus récemment ».
JAY
19 septembre 2017 @ 10:36
C est tout de même étrange cette bienveillance pour les princes dans notre République …. tant mieux …
Gérard
21 septembre 2017 @ 19:35
Mais les princes sont également bienveillants envers la République surtout quand elle est vraiment la France.
Aramis
19 septembre 2017 @ 10:36
Ils cohabitent mieux que leurs thuriféraires sur ce site !
AUDOUIN
21 septembre 2017 @ 06:51
Voici ce que Henri d’Orléans a publié le 24 décembre 2016 sur son blog « La Couronne ». On pourra apprécier la manière fort amène dont l’aîné de la branche cadette envisage la cohabitation. En tout cas, on constate que ce texte vipérin n’a guère impressionné le Gouverneur militaire des Invalides et les officiers généraux qui ont accueilli « l’imposteur » avec la plus grande courtoisie.
« Vous avez été nombreux, suite à diverses manifestations sur le sol de notre chère patrie, y compris à caractère religieux à me demander de mettre fin à ce qui s’apparente à une imposture .
Bien qu’en étant informé de cette situation, j’ai considéré qu’une telle prise de position était inutile tant il sautait aux yeux qu’une présence intermittente sur le territoire national , d’un prétendu « Luis XX » de fantaisie ne pouvait tromper personne . Une prise de position de ma part pouvait même paraître désagréable au Roi d’Espagne à sa Famille régnante avec laquelle nous entretenons depuis longtemps des relations d’estime , et je le peux le dire , d’amitié . Mais, le caractère répété d’apparitions qui n’ont rien de miraculeuses , les moyens considérables de toutes sortes déployés au secours de ce maquillage dynastique, une certaine crédulité de gens de bien en une époque où tout ce qui est médiatique est considéré comme vrai m’ont conduit à considérer, qu’en effet , les bornes de la bienséance avaient été franchies « .
Gérard
21 septembre 2017 @ 19:37
Rien ne nous dit que les grands officiers dont vous parlez sont des supporters de Louis de Bourbon.
AUDOUIN
22 septembre 2017 @ 13:13
…ni non plus qu’ils le sont de Henri d’Orléans. Vous écrivez vraiment pour ne rien dire!
AUDOUIN
Gérard
24 septembre 2017 @ 13:52
Je m’en voudrais de suivre votre exemple Audouin. Je voulais simplement dire que l’on pourrait considérer aussi que les officiers avaient accueilli le prince Louis avec la plus grande courtoisie malgré l’imposture.
L’armée vous le savez est la grande muette et elle a tout intérêt à le rester comme nous l’avons vu récemment.
Bambou
19 septembre 2017 @ 11:23
Les 2 prétendants se sont t’ ils salués et fait quelques amabilités de façade ?
Margaux ?
19 septembre 2017 @ 21:33
Louis (XX) Alphonse s’est précipité dans les bras d’Henri (VII) en criant « olé », ils se sont embrassés puis ils ont pris place dans la tribune. À la fin de la commémoration, les deux princes ont été boire une sangria préparée par sa belle-fille, Philomena, sur un délicieux fond de mandoline, jouée par le prince Charles Emmanuel. Zita applaudissait.
Muscate-Valeska de Lisabé
20 septembre 2017 @ 14:23
;-)))!!…Bien vu,Margaux!…mais ça se passe comme ça. ..plutôt chez les gens »normaux »…^^
Margaux ?
21 septembre 2017 @ 14:31
Ça me faisait pourtant marrer de les imaginer, faisant la chouille au son de la mando. ?
Gérard
21 septembre 2017 @ 19:40
Oh ma chère vous croyez que tous ceux qui vont à la messe échangent volontiers le baiser de paix…
Les plus belles homélies restent parfois lettre morte.
Karine
21 septembre 2017 @ 21:55
Margaux, Philo avait-elle mis son dirnl ?
Margaux ?
22 septembre 2017 @ 20:52
Oui, natürlich. ?
AnneLise
19 septembre 2017 @ 11:25
Un bel exemple !
Foin des querelles dynastiques, un hommage commun à un ancêtre commun !
Ces deux hommes seraient ils plus raisonnables que leurs supporters ?
Eric
19 septembre 2017 @ 11:51
Le service du protocole avait donné comme il se doit la première place au comte de Paris, chef de la maison royale.
Antoine
19 septembre 2017 @ 21:39
On ne peut dénier au prince Louis une éducation parfaite. Je suis sûr qu’il ne lui viendrait pas à l’idée, compte-tenu de leurs âges respectifs, de prendre le pas sur le comte de Paris.
Gérard
24 septembre 2017 @ 13:56
On nous avait fait tout un foin autrefois en disant que don Gonzalo et un jeune Bourbon-Parme s’étaient offusqués à Pau de la première place donnée à feu la comtesse de Paris…
AUDOUIN
20 septembre 2017 @ 05:30
Conformément au protocole républicain (décret 89-655 du 13 décembre 1989 modifié (décret n°2010-116 du 4 février 2010), seul applicable en la circonstance, la préséance est due au plus âgé. Henri d’Orléans, bien qu’il appartienne à une branche cadette, doit sa place à ses 84 ans. Nulle part, ce même protocole ne mentionne un quelconque rang de « chef de la maison royale » que vous attribuez au comte de Paris, laquelle n’a aucune existence légale dans la France républicaine d’hier et d’aujourd’hui.
AUDOUIN
Gérard
20 septembre 2017 @ 21:52
Le royaume de France et surtout au nord et à Paris est essentiellement de droit coutumier et n’a pas besoin de loi écrite.
AUDOUIN
21 septembre 2017 @ 13:01
Quel rapport avec le protocole républicain qui règle aujourd’hui la place de chacun dans les cérémonies organisées dans le cadre de la république? Vous imaginez le gouverneur des Invalides adressant à Henri d’Orléans un carton le gratifiant de « chef de la Maison royale de France » ! Désolé, Gérard, mais vous répondez à côté de la question.
AUDOUIN
Naucratis
22 septembre 2017 @ 13:14
Cher Audouin, c’est la la spécialité de Gérard, botter en touche !
Gérard
22 septembre 2017 @ 17:19
Mais bien sûr on ne va pas écrire chef de la maison royale sur une enveloppe, on n’écrira pas non plus chef de l’opposition ou chef de la majorité présidentielle ou chef de cuisine.
Gérard
24 septembre 2017 @ 13:58
Vous seriez bien incapable de citer un exemple Naucratis mais je vous dispense volontiers de lire ma prose.
Sigismond
20 septembre 2017 @ 09:06
Dans vos rêves…
Sigismond
20 septembre 2017 @ 09:18
On a bien vu que cette année, pour éviter toute bisbille (comme il y en avait au bon vieux temps, entre Monseigneur le duc d’Anjou et de Ségovie et son cadet, le pseudo-« comte de Barcelone » – Juan sin Tierra, car il ne reçut pas de titre, ni de son père, ni de son frère aîné – qui voulait toujours usurper la première place revenant de droit au prince Jacques ; et Monseigneur, qui avait du caractère à l’occasion, ne s’en laissait pas conter), pour éviter toute bisbille les officiers ont formé un rang serré (véridique, voyez les photos) autour du pupitre du gouverneur, laissant les princes en vrac au deuxième rang. Alors qu’habituellement, Monseigneur le duc d’Anjou se tient le premier à la gauche du pupitre du gouverneur, pendant le discours d’icelui.
Gérard
20 septembre 2017 @ 21:49
Don Juan n’avait pas besoin d’autorisation pour prendre ce titre royal de comte de Barcelone puisqu’il était le chef de la maison royale d’Espagne.
Luise
26 septembre 2017 @ 11:37
Le comte de Paris est plus agé
septentrion
19 septembre 2017 @ 12:11
Est-ce le prince Charles-Emmanuel de Bourbon Parme sur la troisième photo?
Gérard
19 septembre 2017 @ 19:34
Oui.
septentrion
20 septembre 2017 @ 09:22
Gérard, merci de votre réponse.
Catoneo
20 septembre 2017 @ 08:09
Ces réconciliations publiques sont à mettre au crédit de Charles-Emmanuel de Bourbon Parme, les secrétariats respectifs ne se parlant pas. Il a commencé par Jean d’Orléans et Louis-Alphonse de Bourbon à la commémoration de l’assassinat d’Henri IV rue de La Ferronnerie en 2010.
http://www.citizenside.com/fr/photos/la-couv/2010-05-14/24712/louis-de-bourbon-et-jean-d-orleans-commemorent.html#f=0/138268
Muscate-Valeska de Lisabé
19 septembre 2017 @ 12:17
Ils étaient ensemble, mais ça va, on n’a pas connu un deuxième big-bang…;-))
Actarus
20 septembre 2017 @ 01:51
J’attends de lire un commentaire de Charles, mais comme il s’agit uniquement d’Henri de Paris et non de Jean de Vendôme, il n’écrira peut-être pas. ;-)
Baia
20 septembre 2017 @ 14:33
Je poste à 15:31 ce jour 20/09 et pas un seul commentaire de Charles …
Claude-Patricia
19 septembre 2017 @ 12:23
Bonjour à tous
C’est très bien que toute la Grande Maison de France se rassemble aujourd’hui et fassent taire au moins un instant leurs querelles dynastiques…il manquait à l’appel le prince Napoléon…
Claude-Patricia
19 septembre 2017 @ 12:25
Euh oui, il a bien du sang Bourbon, où je finis par m’y perdre…
LPJ
20 septembre 2017 @ 15:09
Le prince Napoléon descend en effet des Bourbon par sa mère puisqu’elle est née Princesse Béatrice de Bourbon-Siciles. Mais aussi par son père.
En tant que membre de la nombreuse descendance de Louis XIV, il aurait pu être présent. mais s’agissant d’une commémoration de la création des Invalides par le roi Soleil, c’était la place des héritiers en ligne masculines, et donc des deux branches qui se disputent l’héritage dynastique.
Mais les Napoléon sont aussi un peu chez eux aux Invalides puisque Napoléon 1er et Napoléon II y reposent. C’est d’ailleurs la raison des messes commémoratives qui s’y déroulent chaque année en présence de la famille impériale. A noter aussi que les Invalides, outre les deux premiers empereurs, servent de sépulture au roi Jérôme, décédé en 1860. Celui-ci, plus jeune frère de Napoléon 1er,, roi de Westphalie sous le Premier Empire et maréchal de France sous le Second y repose. Et c’est l’ancêtre direct du Prince Napoléon (le roi Jérôme eut de la Princesse Catherine de Wurtenberg, un fils passé à la postérité sous le nom de Plonplon ; marié à la Princesse Clotilde de Savoie, il en eut le Prince Victor ; celui-ci de son union avec la Princesse Clémentine de Belgique est le père du Prince Louis (1914-1997) ; d’où ensuite le Prince Charles (1950) et enfin le Prince Jean-Christophe (1986), actuel chef de famille).
Claude-Patricia
22 septembre 2017 @ 18:20
Bonsoir LPJ et merci beaucoup!!
Je les ai déjà vu tous réunis pour un office religieux, donc peut-être que la trève de la guerre du trône est proche. Nous avons maintenant un chef d’Etat, que l’on l’ai choisi ou pas et espérons pour nous tous un avenir enfin radieux. Mais cette crise est loin d’être terminée, comment allons nous nous projeter, tout en sachant que notre Terre souffre…Nous avons, maintenant un vrai but,faire taire toutes les souffrances de par le monde. Pour le sauver.
Roch
19 septembre 2017 @ 13:14
Heureux de revoir le comte de paris en meilleure forme
framboiz 07
19 septembre 2017 @ 14:34
Pluribus Unum disait Louis XIV …J’ai oublié l’histoire de la fondation, les anecdotes . On rappellera seulement, que Louvois voulut des casernes , pour éviter les pillages sur les endroits conquis, qui devaient constituer les bases du Pré Carré , comme Lille, La Franche-Comté ,avec la citadelle de VAUBAN à Besançon – Ah ! Vauban , sa Dîme royale ,il mérite des articles – Le Roussillon , etc .
Et ,si on ruinait ces bases de la plus grande France , ça devenait difficile de les garder , dans un dispositif de forteresses et d’attaque, comme Le Palatinat de la chère Palatine …
A Lille, sur la porte-Arc de triomphe de la conquête de l’époque de Louis XIV , texte en latin et soleil du Roi , je crois que la mère du Roi a eu son rôle dans cette création, mais je dois sortir….Encore, la poste !
Mélusine
19 septembre 2017 @ 15:36
Nos deux « futurs rois » étaient donc présents en même temps ! Lequel est arrivé le premier ?
Mary
19 septembre 2017 @ 17:50
Eh bien ! Heureusement que le comte de Paris était là !
jo st vic
19 septembre 2017 @ 19:57
Drole d’allure E. de Bourbon Parme…..
Nemausus
19 septembre 2017 @ 22:20
C’est la première fois qu’Henri d’Orléans accepte de venir à cette célébration annuelle, il me semble…. le duc d’Anjou y participe tous les ans et avait assisté au 300ème anniversaire en compagnie de son épouse, de la princesse Napoléon et de la princesse Béatrice des Deux-Siciles : http://www.gettyimages.fr/%C3%A9v%C3%A9nement/prince-luis-alfonso-de-bourbon-attends-mass-at-saint-louis-invalides-71979347?esource=SEO_GIS_CDN_Redirect#prince-luis-alfonso-de-bourbon-and-his-wife-princess-maria-del-carmen-picture-id71982277
Sigismond
24 septembre 2017 @ 06:22
Le duc Henri était déjà venu il y a deux ans avec une de ses soeurs. Cette fois-là, il n’était pas resté pour le discours du gouverneur. Cette année, il a écouté le discours (derrière le rang serré des officiers) puis est parti au bout de cinq minutes, tandis que le duc d’Anjou est resté jusqu’à la fin des cérémonies.
Lizot
20 septembre 2017 @ 07:46
Le prince légitime est bien le Duc d’Anjou Louis Alphonse de Bourbon de jure LouisXX .
Le comte de Paris fait partie de la branche cadette
DUCHESSE
20 septembre 2017 @ 21:43
(Et c’est reparti…)
Gérard
20 septembre 2017 @ 21:43
Vous êtes nouveau ici je suppose…
Alinéas
20 septembre 2017 @ 08:35
Un petit peu forci Louis de Bourbon.!
Michèle Lobre
20 septembre 2017 @ 08:50
En république on observe encore le protocole Royal et l’ordre dynastique ? Cela m’interpelle toujours. Je doute que Madame Macron, si elle était présente, fasse la révérence à ces altesses.
Actarus
20 septembre 2017 @ 14:56
Avec sa mode de la mini-jupe coupée au-dessus des genoux, ce ne serait pas très indiqué. ;-)
Déjà que la jeune princesse Zita de Bourbon-Parme a provoqué un petit tollé avec sa tenue un peu courte… ^^
Clément II
20 septembre 2017 @ 19:31
C’est le protocole républicain qui est appliqué, avec préséance pour le plus âgé. Les princes s’en accommodent manifestement bien.
Tonton Soupic
20 septembre 2017 @ 15:00
Je ne comprends pas pourquoi vous dites qu’à la ssortie de la mess les deux princes ont sauté les porte-drapeaux ? C’est bien étrange d ela part de Monsingneur le Comte de Paris.
JAusten
20 septembre 2017 @ 20:09
MDR !!!!!
Zeugma
20 septembre 2017 @ 17:27
Et la reine mère ?
Sigismond
22 septembre 2017 @ 06:47
Il n’y a pas de reine mère, car la mère du roi n’est plus reine depuis le 16 décembre 1986.
Sigismond
20 septembre 2017 @ 17:48
Mes deux commentaires faisant allusion au communiqué d’Henri d’Orléans du 24 décembre 2016 n’ont pas été publiés. Sujet tabou ?
Gérard
20 septembre 2017 @ 21:45
On aura une pensée pour la comtesse de Paris Micaela dont le frère Juan Luis Cousiño Quiñones de Leon vient de mourir à l’âge de 94 ans et dont les obsèques seront célébrées vendredi à Paris à St-Sulpice.
Antoine
20 septembre 2017 @ 23:08
Inquiétant, plutôt, les porte-drapeaux en question n’incitant guère à la concupiscence ..!
Charles
21 septembre 2017 @ 14:00
Pour l’organisation de cette cérémonie, le protocole de la Présidence de la République a été appliqué avec l’accord du Général Gouverneur des Invalides et c’est le chef de protocole Borniol qui a été chargé du respect strict des règles protocolaires sur place.
C’est donc grâce à son statut de Chef de la Maison de France que le Comte de Paris a eu la première place à cette cérémonie et non en raison de son âge comme les Luisalfonsistes répètent ici pour essayer de sauver la face.
Si le Comte de Paris s’était fait représenter par son petit-fils Gaston, c’est le Petit Prince qui aurait eu la première place et non le prétendant dissident venu d’Espagne pour l’occasion.
AUDOUIN
22 septembre 2017 @ 13:25
Charles, ce que vous racontez là est absolument faux. Le protocole de la République ne mentionne nulle part un soi-disant statut de. » chef de la Maison de France ». Henri d’Orléans doit son rang à son grand âge. Point barre.
AUDOUIN
Aramis
23 septembre 2017 @ 12:45
Fournissez nous le protocole , ce sera objectif et plus simple que de simples opinions dont on ne peut pas vérifier la véracité….
Actarus
26 septembre 2017 @ 11:56
Eh bien, figurez-vous que j’ai le guide du protocole en usage par la République française. ;-)
Si cela vous intéresse…
Nemausus
22 septembre 2017 @ 18:17
c’est un mensonge carliste comme on a l’habitude d’en lire !
Sigismond
23 septembre 2017 @ 11:08
Exactement Nemausus, et en plus avec son habituel épithète de « dissident », qui vaut son pesant de cacahouètes pour qualifier le successeur des rois de France !
Imaginer que le petit Gaston d’Orléans, dont le père est un cadet d’hypercadet, pourrait avoir la préséance sur l’aîné des Capétiens et des Bourbons, faut le faire :-))
Cosmo
24 septembre 2017 @ 15:19
Et pourtant c’est ce qui arrivera !
Mayg
25 septembre 2017 @ 16:19
Dans vos rêves Cosmo…
Cosmo
26 septembre 2017 @ 12:10
Figurez-vous, Mayg, que je rêve pas à la restauration de la monarchie mais je suis certain que si l’on donnait aux Français à choisir entre le comte de Paris et le prince Louis de Bourbon, ce dernier n’aurait aucune chance. L’outsider serait sans doute le prince Napoléon, qui compte au moins autant d’ancêtres royaux que le comte de Paris et que le prince Louis de Bourbon, avec en prime la gloire impériale.
Cosmo
Actarus
23 septembre 2017 @ 11:36
Étant moi-même un spécialiste en protocole de la République française, je peux démentir le propos de Charles. Désolé my dear, mais la République ne fait aucune différence entre Louis, Henri et Jean-Christophe. Elle les met tous les trois sur un pied… d’égalité. ;-)
Gérard
24 septembre 2017 @ 15:16
Dans le décret que vous citez du 13 septembre 1989 dans sa version consolidée à ce jour, quel est l’article qui prévoit une distinction selon l’âge en ce qui concerne les autres personnalités ?
Au demeurant ces textes ne mentionnent que les personnalités officielles qui ont un rang attribué dans la République ou l’Union européenne. Les efforts qui ont été formulés pour passer de l’officieux à l’officiel, par plusieurs chefs du protocole de l’Élysée n’ont jamais abouti pour des raisons de séparation de l’Église et de l’État ou pour des raisons d’opportunité mais il a toujours fallu caser les hautes personnalités religieuses et les princes ainsi que les ducs français, il a donc fallu souvent demander conseil et agir au mieux.
Tous les présidents de la République l’ont compris et surtout bien sûr le général de Gaulle mais également Valéry Giscard d’Estaing lorsqu’il a indiqué que seul le Comte de Paris et le Prince Napoléon seraient reçus sous leur titre à l’Élysée (au moins sous sa présidence).
Actarus
26 septembre 2017 @ 12:02
A qui répondez-vous, Gérard ? Dans le décret que VOUS citez, ne sont concernées que les autorités républicaines. Les descendants des familles ayant autrefois régné sur la France n’y figurent pas, ainsi que vous le faites remarquer au paragraphe 2.
Je vous parle du protocole actuellement appliqué par l’administration. Maintenant, comme je n’en ai rien à cirer de cette cérémonie de bras cassés, et n’en étant pas l’organisateur, je ne peux m’exprimer sur le pourquoi du comment de la préséance. Tout ce que je peux vous dire, c’est que la République ne fait aucune différence de traitement entre les trois représentants des familles autrefois souveraines en France. And this is final.
Gérard
22 septembre 2017 @ 17:24
Et d’ailleurs certainement Charles le comte de Paris ne se serait pas déplacé s’il en avait été autrement, mais aurait suivi en cela l’exemple de son père qui ne se déplaçait que si le protocole était respecté.
Sigismond
23 septembre 2017 @ 11:02
C’est le duc d’Anjou qui ne se serait pas déplacé s’il avait été prévu le moindre début de commencement de signe de préséance républicaine donnée à l’hypercadet prétendant louis-philippard. Audouin a bien précisé les textes en vigueur, ne vous en déplaise.
AUDOUIN
23 septembre 2017 @ 11:03
Gérard
A Monaco, le protocole adopté lors du mariage du Prince Albert et de Charlène s’est aligné sur celui de la République française C’est pourquoi Nicolas Sarkozy eut le pas sur tous les rois constitutionnels et chefs d’Etat quel qu’ait été leur âge ou quelle qu’ait été leur ancienneté
Le même protocole avait placé dans le sous-groupe n°4 du groupe des personnalités invités les membres des familles non régnantes Il comprenait dix-sept princes placés là, non en raison de leurs prétentions ou de l’importance qu’ils se donnent, mais selon leur âge!
Henri d’Orléans, comte de Paris, 78 ans à l’époque, arrivait bien entendu en tête, non comme « chef de la Maison de France », mais en sa qualité de doyen d’âge, immédiatement suivi par un illustre inconnu, le Margrave de Bade, son cadet de …vingt jours.
Louis de Bourbon, duc d’Anjou, né en 1974,était précédé par Emmanuel Philibert de Savoie, né en 1972 et suivi par le chef de la Maison impériale d’Allemagne, Georg Friedrich de Prusse, né en 1976.
Le benjamin, le grand duc Georges de Russie, né en 1981, fermait la marche.
Enfin, il n’est pas indifférent de souligner que les services du Protocole avaient donné à chacun et chacune des 17 membres de ce sous-groupe, son identité exacte.
Ainsi, le prétendant orléaniste est appelé:
HRH Prince Henri d’Orléans, count of Paris (France). « Il est prétendant au trône de France et également auteur, peintre et ancien officier. » pouvait-on lire dans la notice biographique le concernant.
Le prince Louis, chef de la Maison de Bourbon est appelé:
HRH Louis de Bourbon, duke of Anjou (France).
Comme on peut le voir, le Protocole a classé le chef de la Maison de Bourbon qualifié’d’altesse royale et le chef de la branche d’Orléans dans la rubrique FRANCE!
Tout autre commentaire me paraît superflu.
AUDOUIN
Gérard
24 septembre 2017 @ 14:03
Il aurait été en effet discourtois de placer le prince Louis selon le protocole espagnol où il n’est qu’excellence et pas prince.
AUDOUIN
27 septembre 2017 @ 12:52
Une fois de plus, Gérard botte en touche comme le remarquait justement notre ami Naucratis le 22 septembre .La preuve? On lui parle du protocole adopté à Monaco et inspiré du protocole républicain en vigueur en France. Et il prend aussitôt le train pour Madrid pour regretter que le protocole espagnol n’ait pas cours sur le Rocher. C’est drôle, non?
AUDOUIN
Cosmo
24 septembre 2017 @ 15:16
Que disait la notice biographique du prince Louis de Bourbon ? Autre prétendant au trône de France ? Premier prétendant au trône de France ? Deuxième prétendant au trône de France ? Challenger du comte de Paris ?
Dominique Charenton
23 septembre 2017 @ 05:22
Audouin,
Quand vous écrivez que » laquelle [La Maison Royale ] n’a aucune existence légale dans la France républicaine d’hier et d’aujourd’hui… »…c’est faux .Vous oubliez que la République Française en tant qu’Etat souverain ne considère depuis 1886 que deux Maisons de France, l’une impériale incarnée à l’époque par le prince Jérôme (Plon-Plon) , l’autre royale dont le chef était alors, le comte de Paris de l’époque.
La loi du 23 06 1886, indique dans son article premier : » Le territoire de la
République est et demeure interdit aux chefs des familles ayant régné en France
et à leurs héritiers directs, dans l’ordre de primogéniture. »
Article 2 : » Le gouvernement est autorisé à interdire le territoire de la République
aux autres membres de CES familles par un décret du président de la République
rendu en conseil des ministres »
Ce texte ne fut signifié qu’au comte de Paris, son fils et à la mort de ce dernier
au duc de Guise, son fils le feu comte de Paris et appliqué après a son fils
aîné l’actuel chef de la Maison de France.
Il fut signifié également au prince Jérôme Napoléon, son fils le prince Victor et
après au feu prince Louis Napoléon
La loi de 1886 fut abrogé par la loi du 24 06 1950 qui indique dans son article
premier que » La loi du 22 06 1886 relative aux membres des familles ayant régné
en France est abrogée » et son second article indique que « le territoire de la
République pourra être interdit à tout membre » de CES familles « par décret pris
en conseil des ministres. »
Il y a donc toujours de facto un statut particulier de « Membre des deux familles ayant régné sur la France »
Pendant ce temps là, les « prétendants dits légitimistes » ont pu passer, séjourner
demeurer sur le territoire de la République , un y est même décédé, car pour la
LOI de la République ils ne sont pas les chefs de la Maison Royale. La branche
d’Orléans de la Maison de Bourbon, étant la seule branche subsistante de la
Maison de France, en elle s’incarne depuis 1883 la Maison Royale de France
pour la République Française depuis cette date.
Les prétendants dits » Légitimistes » sont aussi folkloriques pour la République
Française que les Naundorffistes et tous les autres de cet acabit.
A propos de la loi de 1886, Constance de Castelbajac, écrit : » Rien de plus
monarchique en apparence que cette loi qui à l’air de faire de la France
un immense majorat alors qu’on a aboli les autres » in son » Journal…. »
Cordialement.
Dominique
Cosmo
23 septembre 2017 @ 09:30
Dominique Charenton,
Votre analyse est d’une clarté limpide et d’une rigueur intellectuelle parfaite. Seule la mauvaise foi des pseudo-légitimistes leur fera dire le contraire.
Amicalement
Cosmo
Sigismond
23 septembre 2017 @ 12:16
Complètement faux. Le texte de la loi est très clair, les chefs des familles ayant régné en France : par conséquent, l’aîné des Bourbons, l’aîné des Bonaparte et l’aîné des Orléans. Que la loi n’ait pas été appliquée à tous les chefs de famille ne change rien. Beaucoup de lois ne sont pas appliquées à la lettre, il y a d’innombrables cas où une certaine marge de tolérance est pratiquée par l’exécutif et le judiciaire, et cela de tous temps. Reste que servir dans l’armée républicaine fut bel et bien interdit aux Bourbons, preuve en est (si besoin était, car le texte est très clair) que cette loi ne s’appliquait pas qu’aux Bonaparte et aux Orléans !
Gérard
24 septembre 2017 @ 14:14
Dominique Charenton a bien rappelé une situation que tous les historiens et tous ceux qui ont suivi les cours de l’enseignement secondaire connaissent, la loi d’exil qui on le sait ne s’est jamais appliquée aux Bourbons de la branche aînée puisqu’ils n’étaient pas successibles au trône de France.
Ils n’étaient d’ailleurs pas français et ils auraient pu seulement faire l’objet d’un article particulier concernant l’interdiction de séjour ou le bannissement ce qui ne s’est pas fait puisque tout le monde s’en fichait et en particulier les royalistes français et la République puisqu’ils ne constituaient pas une menace.
La loi ne s’est pas non plus appliquée aux Bourbon-Busset qui sont les aînés des Orléans parce qu’ils n’étaient pas non plus dynastes.
Gérard
24 septembre 2017 @ 16:05
C’est vraiment faire fi de l’histoire et négliger totalement les débats au Parlement tant pour le vote de la loi d’exil que pour le vote de son abrogation que de faire croire qu’elle ne concernait pas seulement le Comte de Paris et le Prince Napoléon.
Le rapporteur à l’Assemblée en 1950 Bertrand Chautard, député MRP de l’Ardèche, rappela d’ailleurs les services rendus à la France par le Comte de Paris et le Prince Napoléon pendant la guerre. Aucun député ne prit la parole pour soutenir un vote négatif. Il y eut en revanche une opposition au Conseil de la république avec une intervention pour redouter le retour du Comte de Paris qui aurait pu s’accompagner de manifestations enthousiastes et déplacées des Camelots du roi. La presse de l’époque et notamment le Monde rappelait que cette loi de circonstance visait essentiellement les Orléans et avait été faite contre eux.
À cette époque je crois aucun parlementaire n’aurait été capable de citer le prétendant espagnol à la couronne de France et les Français qui l’auraient soutenu se seraient compté sur les doigts de deux mains.
Cosmo
24 septembre 2017 @ 15:07
En effet, Sigismond, il fut interdit à tous les Bourbons d’être officiers dans l’armée de la république, pour les Orléans ce fut par l’application de la loi d’exil et pour les Bourbons d’Espagne, des Deux-Siciles et de Parme, parce qu’ils étaient étrangers à la France. Pour les Orléans et les Bonaparte, ce fut la crainte de les voir un jour rétablir la monarchie ou l’empire, pour les Bourbons, ce fut l’application simple de la loi. On ne pouvait pas être soldat ou officier de l’armée française et être étranger à la France. Un soldat ne peut prêter deux serments.
Le prince Napoléon, dans son désir de servir la France, a intégré la Légion étrangère et a brillamment servi son pays.
Les princes Sixte et Xavier de Bourbon-Parme ont essayé en 1914 d’intégrer l’armée française et cela leur a été refusé. Par contre, leurs frères, Elie duc de Parme et le prince Félix ont choisi le camp des Empires centraux et sont devenus de ce fait des ennemis de la France et de ses alliés. Comme quoi, ils avaient la reconnaissance autrichienne mais pas le sentiment français.
Votre confusion ne m’étonne guère, au vu de l’ensemble des raisonnements spécieux chers à vos amis.
Cosmo
Sigismond
29 septembre 2017 @ 09:02
Cosmo, ce qui est spécieux c’est de prétendre que la loi de 1886, qui s’appliquait officiellement aux « chefs des familles ayant régné en France », ne concernait pas les Bourbons, alors qu’ils ont bel et bien régné en France de 1589 à 1830.
Et votre explication concernant l’armée ne tient pas, car le prince René de Bourbon Parme était français (naturalisé tel dans les années 20, après que ses enfants furent nés en France), mais malgré cela il lui fut interdit de servir dans l’armée républicaine, en tant que membre d’une famille ayant régné en France. Ce n’est qu’en 1944 qu’il lui fut permis d’intégrer la cavalerie française (en dérogation de la loi de 1886), et il devint plus tard officier de la Légion d’honneur.
Même chose pour le prince Rénier de Bourbon Deux-Siciles, naturalisé français en 1904, mais qui ne put servir dans l’armée républicaine à cause de la loi de 1886 (qui exilait les chefs des trois familles ayant régné en France et leurs fils aînés respectifs, et interdisait à tous les membres de ces trois familles de servir dans l’armée républicaine). Il devint néanmoins plus tard chevalier de la Légion d’honneur.
Cosmo
29 septembre 2017 @ 18:02
Sigismond,
Autant que je me souvienne, les Orléans sont aussi des Bourbons, descendant de Louis XIII, Henri IV et plus loin Saint-Louis.
La simple réalité est que les Orléans et les Bonaparte étaient considérés, seuls, comme dangereux pour la République. N’oubliez pas qu’à l’époque le comte de Montizon, Monsieur Monfort, vivait bourgeoisement à Hove avec sa concubine. Quant à son fils le duc de Madrid, après avoir été expulsé de France, en 1881, et non exilé, pour troubles sur la voie publique, il venait régulièrement en France après 1886, sans jamais avoir de problème. Il n’était donc pas concerné par la loi d’exil. Son fils Jacques, qui fit carrière dans l’armée russe, passait une partie de son temps à Paris où il est mort en 1931. Son successeur et oncle Alphonse-Charles de Bourbon, duc de San Jaime, venait aussi en France sans être inquiété par qui que ce soit. Ces princes étaient prétendants carlistes au trône d’Espagne et ne pouvaient de ce fait prétendre au trône de France. Les autorités françaises le savaient et c’est certainement pour cela qu’ils n’ont pas jugé bon de les comprendre parmi les prétendants au trône de France. Alphonse XIII est aussi venu en France, sans aucun problème, même après son abdication.
En ce qui concerne le prince René de Bourbon-Parme et le prince Rénier de Bourbon des Deux-Siciles, la loi d’exil visait les prétendants et non les membres des familles ayant régné sur la France. Et c’est par une extension de la loi par le Général Boulanger, ministre de la guerre, que l’armée fut interdite aux princes. Le duc d’Aumale, qui n’était pas prétendant au trône de France ni même fils de prétendant, fut rayé des cadres de l’armée en raison de son appartenance en sa seule qualité de membre d’une Maison ayant régné sur la France en juillet 1886. Il en fut de même pour les ducs de Chartres, d’Alençon et de Nemours, ainsi que du prince Murat, Bonaparte par sa grand-mère, la reine de Naples.
Vous voyez bien que votre argument ne tient pas, en confondant la loi d’exil appliquée aux prétendants et à leur fils, et son extension rigoriste par le ministre de la Guerre, appliquée aux princes officiers dans l’armée française.
Vous pouvez argumenter autant que vous voulez. Les faits sont les faits et nul à l’époque n’a pensé que cette loi s’appliquait aussi aux Bourbons d’Espagne, pas même leurs partisans qui les ont volontiers et souvent reçu en France, sans enfreindre une loi qui ne les concernait pas.
Cosmo
Jul
30 septembre 2017 @ 16:31
Merci pour ces exemples excellents Sigismond.
Sigismond
1 octobre 2017 @ 12:16
Cosmo, je suis bien d’accord avec vous sur le fait que la République ne craignait pas le comte de Montizon ni ses partisans, mais elle s’est tout de même prémunie pour l’avenir en ne désignant pas nommément les Bonaparte et les Orléans et en utilisant la formule plus large des « familles ayant régné en France », ce qui recouvrait les Bourbons, au cas où. La République ne craignit pas non plus le duc d’Anjou et de Madrid (qui était d’ailleurs ami avec le président Doumer), auquel elle permit (en dérogation tacite de la loi de 1886) d’avoir un pied à terre à Paris avenue Hoche. En revanche, je ne suis pas certain que son père Charles XI (don Carlos VII) ait été autorisé à revenir en France après son expulsion en 1881 pour avoir été acclamé par des saint-cyriens à une messe de la Saint-Henri (où il représentait le comte de Chambord, dont son père était l’héritier présomptif). Avez-vous des sources sur une présence du premier duc de Madrid sur le sol français entre 1886 et 1909 ?
Je ne comprends pas ce que vous entendez par « extension de la loi par le général Boulanger », car si vous lisez le texte de la loi de 1886 telle qu’elle fut promulguée au Journal officiel, l’interdiction faite à tous les membres des familles ayant régné en France, de servir dans l’armée de la République, constitue dès l’origine l’article 4 de la loi d’exil : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64480423/
Contrairement à ce qu’imaginent les orléanistes, les Bourbons étaient bel et bien considérés comme constituant une famille ayant régné en France, même si la présence de leurs chefs de famille fut parfois tolérée (de la même façon que de nombreuses lois ne sont pas appliquées à la lettre) sur le sol français, au vu du petit nombre de leurs partisans de l’époque.
Sigismond
1 octobre 2017 @ 12:26
Alphonse XIII n’avait aucune raison d’être interdit de séjour sur le territoire français avant le 29 septembre 1936, n’étant avant cette date ni l’aîné des Bourbons, ni l’héritier direct (cousin et non descendant) d’icelui. Et après le 29 septembre 1936, Alphonse XIII a-t-il séjourné en France ne serait-ce qu’une journée ?
Cosmo
4 octobre 2017 @ 10:28
Sigismond,
Nous avons au moins deux lettres de don Carlos écrites à Nice les 22 et 24 janvier 1902. Sources : « Don Carlos de Borbon y de Austria-Este » D.Manuel Polo y Peyrolon – Valencia 1909.
Pour Alphonse XIII :
« Le roi renonce à rester à la tête de l’État mais n’abdique pas formellement. La nuit du 14 au 15 avril, il quitte le pays afin, selon ses propres dires, d’éviter la guerre civile. Parti de Madrid au volant de sa voiture Duesenberg pour Carthagène, il embarque sur un bateau de la marine espagnole vers Marseille et se rend ensuite à Paris. Sa famille quitte l’Espagne en train le lendemain.
A Paris, le roi s’installe à l’hôtel Meurice, puis à Avon (Seine-et-Marne) à l’hôtel Savoy, le gouvernement de la République française lui ayant demandé de rester à au moins 60 km de la capitale. Il adopte le titre de courtoisie de « duc de Tolède ». En 1934, l’ex-roi et sa famille quittent la France et s’installent définitivement à Rome au Grand Hôtel. La reine vit séparément d’abord dans sa patrie d’origine, le Royaume-Uni puis en Suisse, ne retrouvant son mari que lors des fêtes familiales. » Sources Wikipédia
Il semble donc qu’Alphonse XIII ait séjourné en France plus qu’une journée.
Dérogation tacite n’a pas de sens. Si cela avait été le cas, les républicains comme les monarchistes orléanistes auraient demandé l’application de la loi. Or personne n’a bougé. Et le président de la République n’a pas le pouvoir d’accorder une dérogation à la loi.
Oui les Bourbons sont bien une famille ayant régné sur la France mais en 1886, ils n’étaient plus considérés comme tels, le comte de Chambord ayant été le dernier de sa lignée à pouvoir prétendre au trône de France.
Croyez-vous que les politiciens de la fin du XIXe ignoraient le droit et l’histoire ?
En conclusion, trois au moins des chefs de la Maison de Bourbon ont bien séjourné officiellement en France après 1886.
Cosmo
Sigismond
4 octobre 2017 @ 12:16
Merci pour ces renseignements Cosmo, ravi de savoir que Charles XI était à Nice en 1902. Comme nous le savons, la République ne craignait plus les Bourbons après 1886. En revanche, les séjours d’Alphonse XIII que vous citez se situent avant 1936, et à cette époque Alphonse XIII n’était pas encore l’aîné des Bourbons.
Je crois qu’en 1902 et après, les républicains, les bonapartistes et les orléanistes se fichaient pas mal de savoir que le duc de Madrid, son fils ou son frère se trouvassent en France, voilà pourquoi ils n’ont pas réclamé que la loi de 1886 leur soit appliquée. Le légitimisme était il faut bien le dire éclipsé par le tapage des orléanistes et par les préoccupations carlistes de Charles XI alias don Carlos VII, et l’essor de l’Action française allait encore plus faire passer les Orléans pour ce qu’ils n’étaient pas. Et entre 1886 et 1902, le comte de Montizon et ses descendants n’étaient pas sur le sol français. On n’allait pas aller à Brighton chercher Jean III sur la plage pour lui remettre une injonction de ne pas prendre le ferry-boat pour Calais !
Cosmo
5 octobre 2017 @ 12:34
Sigismond,
Désolé de m’être trompé dans les dates ! Mais je ne crois pas que la France aurait fait l’affront au roi d’Espagne en exil de lui refuser l’accès à son territoire, aîné des Bourbons ou pas.
Vous avez raison, bonapartistes et légitimistes ( le comte de Paris étant alors le légitime prétendant au trône de France) n’avaient aucune raison de demander l’application d’une loi aux Bourbons d’Espagne qui n’étaient en rien concernés par ladite loi. Vous soulignez avec raison les prétentions carlistes du duc de Madrid, totalement incompatibles avec ses prétentions au trône de France ( là aussi expliquez-moi comme il pouvait prétendre à deux trônes et comment s’il était devenu roi d’Espagne, son frère ou son deuxième fils, des cadets, auraient pu prétendre au trône de France réservé à l’aîné selon vous).
Après la Première Guerre Mondiale aucun prétendant n’était dangereux pour la République. Le légitimisme, tel que vous le concevez, n’était pas éclipsé, il avait tout simplement disparu. Il doit son retour sur le devant de la scène au baron ( d’Empire) Pinoteau et au prince (du Saint-Empire) de Bauffremont, mais aussi au charme personnel du duc de Cadix, sans oublier la haine de certains à l’encontre des Orléans et de l’esprit qu’ils représentent ( l’épouvantable libéralisme économique doublé de l’horreur absolu du parlementarisme)
Certes nul ne serait allé cherche le comte de Montizon qui, de toutes façons, ne voulait pas venir, trouvant plus de charme au climat anglais et à son deuxième ménage qu’au climat français et à l’obligation qu’il aurait eu de vivre avec son épouse légitime, la pauvre Béatrice d’Autriche-Modène, presque aussi laide que sa soeur et guère plus engageante, car à l’époque on ne badinait pas.
Cosmo
Sigismond
23 septembre 2017 @ 12:21
Ce sont les prétendants orléanistes qui sont folkloriques : vouloir rétablir la monarchie éphémère de Louis-Philippe, qui n’a régné que dix-sept ans et demi, alors que le duc d’Anjou quant à lui, représente les huit siècles qui vont de Hugues Capet jusqu’à Charles X !
Cosmo
24 septembre 2017 @ 15:11
On peut aisément imaginer que vous qualifiez également de folklorique la maison impériale, qui n’a régné que 32 ans, et la république, en place depuis 1875.
Vous oubliez tout simplement que, même sous l’Ancien Régime, le peuple était souverain et que les monarques ne régnaient que par délégation.
Cosmo
Gérard
24 septembre 2017 @ 15:18
Le comte de Paris représente certes la monarchie de 1848 mais surtout à l’évidence la monarchie royale française qui remonte aux Mérovingiens, aux Carolingiens et aux Capétiens.
AUDOUIN
25 septembre 2017 @ 13:25
A l’évidence, vous oubliez, Gérard, Toutankhamon et la ribambelle de pharaons…
AUDOUIN
Charles
28 septembre 2017 @ 12:01
Les Orléans sont avant tout les héritiers de la tradition royale française depuis le décès du Comte de Chambord, ils ne revendiquent nullement l’héritage de la monarchie de Juillet qui restera une période unique de notre histoire.
Aramis
23 septembre 2017 @ 12:43
Ce sont des folkloriques qui ont réussi.
AUDOUIN
23 septembre 2017 @ 13:02
M. Charenton, vous semblez faire de la loi de 1886 une nouvelle loi fondamentale de la monarchie française qui refonderait le droit dynastique, C’est ce qui s’appelle solliciter les textes! Cette loi désormais abrogée ne parle ni de maison impériale, ni de maison royale mais de familles ayant régné sur la France sans les citer nommément. C’est une loi de circonstance, une loi politique votée dans l’urgence pour mettre un terme à l’agitation entretenue dans le pays par le chef de la faction orléaniste,Louis-Philippe- Albert d’Orléans petit-fils de l’ex-roi des Français et le chef de la faction bonapartiste, le dénommé Plon-Plon.
Je pensais, jusqu’ici, que vous étiez un historien sérieux, Monsieur Charenton. Aussi permettez-moi de m’étonner que vous osiez mettre sur le même pied le chef de la Maison de Bourbon et les descendants de Naundorff dont je ne sache pas qu’ils fussent présents aux Invalides ni qu’ils soient invités aux commémorations officielles. Je crains que votre sectarisme ne vous aveugle. De grâce, laissez ces outrances au dénommé Charles.
AUDOUIN
Dominique Charenton
23 septembre 2017 @ 05:27
» S’il n’y a plus aucun majorat de nos jours (1980), il existe cependant une
application exceptionnelle du mécanisme de substitution perpétuelle et masculine,
avec droit de primogéniture. Il s’agit de la Fondation Saint Louis, par laquelle, le
comte de Paris a fait don à la France d’importants biens historiques ( dont le
château d’Amboise ) appartenant à sa famille. Pour que ces biens puissent être
gérés convenablement pendant le temps où ils se trouvaient en exil, les princes
de la maison d’Orléans avaient fondé une société civile divisée en 126 parts entre
les membres de la famille royale. Après l’abrogation de la loi d’exil en 1950, le
comte de Paris s’installe en France et rachète, une à une, chacune de ces parts,
afin d’en empêcher la dispersion.
Pour éviter une nouvelle division du patrimoine familial à l’occasion des partages
successoraux, mais aussi, sans doute, pour éviter les droits de succession, le
comte de Paris, père de 10 enfants, dont plusieurs sont mariés à l’étranger, a
préféré confier à l’Etat les derniers vestiges privés de la maison d’Orléans, en
créant une fondation chargée d’en garantir la pérennité.
La reconnaissance d’utilité publique est accordée par le décret du 04 janvier
1974 , mais en même temps dans les statuts organisant les modalités de
l’administration de la fondation, on accepte que le président en soit toujours et de
droit « » le chef de la Maison de France « ». De cette manière la République a
reconnu exceptionnellement une valeur juridique aux droits de primogéniture et
de masculinité, mais en outre elle a permis dans un domaine très particulier, la
résurrection de l’ancienne loi de substitution royale au profit des descendants du roi
Louis Philippe »
in Jean Marie Augustin, Famille et Société, les substitutions fidéicommissaires
à Toulouse et en Haut Languedoc au XVIIIème siècle (thèse), 1980, pages 506 et 507 ,aux Presses Universitaires de France.
Aramis
23 septembre 2017 @ 12:42
Ce rachat de parts n’a pas dû être fait pour des prunes si j’ose dire. La fortune du comte n’a pas été uniquement dilapidée comme on le dit. De plus, excellente initiative que cette fondation même si elle prive les enfants de biens, ceux ci sont assurés d’être gardes dans leur ensemble et dans leur intégrité.
Charles
23 septembre 2017 @ 09:53
Ce que j’ai écrit concernant le protocole de la cérémonie qui accorda la première place au Comte de Paris correspondant à la vérité, à la seule vérité.
Il est donc vain et pitoyable de vouloir nier ce qui est apparu au grand jour aux yeux de tous.
Aujourd’hui à l’Élysée seuls deux francais le Comte de Paris et le Prince Napoléon sont appelés par leur titre, ce sont les deux seules exceptions et cela en raison de l’histoire et de leur statut de chet de Maison.
Sigismond
23 septembre 2017 @ 16:40
On se demande à quel moment de ces cérémonies, les orléanistes ont-ils eu la vision extatique d’une soi-disant préséance républicaine du duc Henri d’Orléans. Par exemple, pour la sortie de la messe, de nombreuses personnes sortent avant ce duc, il n’y a aucun ordre particulier de sortie, et le duc d’Anjou laisse ostensiblement sa filleule et lointaine cousine cadette la princesse Zita passer devant lui, montrant par là même qu’aucun protocole particulier ne régnait (!) à ce moment-là.
Gérard
24 septembre 2017 @ 15:22
Mais Sigismond il y a beaucoup de gens qui sortent des églises avant même le curé à la fin de la messe. La courtoisie n’est plus ce qu’elle était.
Mais l’impolitesse ne donne pas de droits.
Dominique Charenton
24 septembre 2017 @ 11:48
» Le duc d’Anjou » chef de la Maison de Bourbon ? allons Audouin, je vais citer votre communication du 11 06 2008 sur Royauté2
https://fr.groups.yahoo.com/neo/groups/royaute2/conversations/messages/48751
:
» Nous en resterons là après que je vous aurai dit que la question de la postérité d’Isabel II ne relève ni de « ragots » ni « d’allusions gratuites » mais a fait l’objet d’innombrables dépêches diplomatiques conservées dans les archives des Chancelleries et, de la part d’éminents historiens, d’ études les plus approfondies et les plus minutieuses. L’une des plus récentes a pour auteur le professeur d’histoire de l’université de Madrid, Ricardo de la Cierva y Haces, ancien ministre d’Adolfo Suarez. Lui non plus n’était pas là pour « tenir la chandelle », comme vous le dites si élégamment.
Il a effectué un travail de fourmi en rapprochant des dates, des lieux, des faits, les séjours de la reine, ses relations masculines etc..Il a dressé la liste des douze accouchements et fausses couches de la souveraine avec en regard le nom du géniteur. Il en est arrivé à la conclusion que le père biologique d’Alfonso XII ne pouvait être que Puig y Molto.D’où le surnom affectueux donné à ce roi par ses sujets: »Puigmoltejo ».
D’autre part, La Cierva a attribué la paternité des trois dernières filles d’Isabel II: Pilar, Paz et Eulalia à Miguel Tenorio, amant de la reine pendant sept ans, de 1859 à 1866
Savez-vous où Tenorio a fini sa vie? Au château de Nymphenbourg,chez sa fille l’infante Paz, devenue princesse royale de Bavière…Elle savait très bien, elle, qui était son vrai père…
Cordialement «
Cosmo
26 septembre 2017 @ 12:15
Dominique Charenton,
Est-ce bien Audouin qui a écrit cela disqualifiant totalement Louis de Bourbon ? On a du mal à la croire à la lecture de ses commentaires sur N&R.
Peut-être a-t-il un côté Dr Jekyll & Mr Hyde…
Amicalement
Cosmo
Arthur
24 septembre 2017 @ 14:48
Charles a raison et je peux confirmer ses dires puisque j’etais present à cette cérémonie.
Lors de l’arrivée du comte de Paris, le chef de protocole s’est précipité vers le prince pour le conduire à la première place car c’est la place qui revient de droit à l’heritier des rois de France. Il est donc nul de traiter Charles de menteur alors que tout ce qu’il a ecrit est véridique et a été vérifié sur place par moi même et par tous les participants à la messe.
Lors de la sortie du comte de Paris, le même chef de protocole a conduit directement le comte de Paris vers les porte-drapeaux afin que le prince puisse les saluer.
Je n’ai rien contre le prince espagnol mais j’estime qu’il est de mon devoir de dire reellement ce qui s’est passé aux Invalides. Vouloir imposer un pretendant en utilisant le mensonge n’est pas ma conception.
Merci Charles pour vos interventions qui sont toujours bien documentés et continuez à nous parler de la famille de France aussi souvent que possible.
Charles
25 septembre 2017 @ 12:20
Merci Arthur pour votre témoignage, j’ai recueilli les informations à la source c’est pourquoi je peux affirmer ici que le Comte de Paris occupait la première place en raison de sa position de Chef de la Maison de France et non en raison de son âge.
L’histoire de l’âge du prince est une ânerie puisqu’il s’agit une fois de plus d’une invention des éternels branquignols qui essaient par tous les moyens d’imposer leur imposteur.
Aujourd’hui et demain les Orléans auront la première place aux Invalides dans toutes les cérémonies où ils seront présents.
AUDOUIN
26 septembre 2017 @ 14:05
@ Charles
Comme à chaque fois que vous êtes à bout d’arguments, vous tombez immanquablement dans l’invective, le refuge des faibles et de ceux qui manquent de preuves comme disait Diderot. Le Prince Louis n’ a été imposé par personne. Aîné des descendants de Louis XIV, c’est à ce titre que, comme chaque année, il a été invité à cette commémoration par le Gouverneur des Invalides qui sera bien marri d’apprendre qu’il impose un « imposteur » et d’être traité par vous de branquignol (sic) . Ce qui, en réalité, vous met en rage, mon brave Charles, c’est de voir le Prince Louis de Bourbon à quelques pas du chef de la branche cadette, aîné des descendants du roi de Français et de figurer en bonne place sur les photos. Charles,il faudra vous y faire. Aujourd’hui comme demain…
AUDOUIN
AUDOUIN
25 septembre 2017 @ 13:18
@Arthur
Henri d’Orléans a été conduit à la place que le protocole républicain attribue au doyen d’âge. En France, il n’y a pas de place, comme vous le prétendez, qui « revient de droit à l’héritier des rois de France ». Ce que n’est pas, de toute façon, le prétendant orléaniste. .
AUDOUIN
Charles
28 septembre 2017 @ 12:08
En l’occurrence aux Invalides le Comte de Paris a occupé la place qui revient à l’héritier légitime des Rois de France et je vous confirme que si c’était le Prince Gaston qui avait assisté à la cérémonie, il aurait occupé la même place que son grand-père. Le Général Gouverneur des Invalides tient au respect des règles du protocole, les inventions des branquignols Luisalfonsistes ont désormais bien peu de crédit.
Sigismond
30 septembre 2017 @ 06:12
Les inventions sont du côté des Enriquistes, car votre soi-disant protocole n’existe pas, et même votre ami Gérard reconnaît plus haut que « les efforts qui ont été formulés pour passer de l’officieux à l’officiel, par plusieurs chefs du protocole de l’Élysée n’ont jamais abouti » (l’officieux, autrement dit du bricolage).
Le protocole officiel ne donne aucune prééminence aux héritiers de Louis-Philippe par rapport à ceux des Bonaparte et des Bourbons.
À la messe de fondation des Invalides, la place de l’aîné des Bourbons est traditionnellement la plus proche de l’autel, parmi les stalles à la droite du chœur, vu de la nef : gettyimages.com/detail/104262241
Sigismond
29 septembre 2017 @ 08:08
Tous les « chefs » de protocole ne sont pas des lumières, et il n’existe pas de dogme de l’infaillibilité protocolaire. Que l’on se rappelle notamment les désastreux et honteux pataquès de Lescar en août 1989, où des ignares malfaisants voulurent placer une hypercadette et sa parentèle issues seulement de Louis XIII, en avant de l’héritier présomptif du chef de la Maison de France et d’un lointain mais fidèle cousin cadet issus quant à eux de Louis XIV. Ou de Saint-Denis en juin 2004, où d’autres ignares imaginèrent de placer Madame au second rang (alors qu’un Habsbourg-Lorraine était au premier rang !), et Mgr le duc de Séville au-delà de ses lointains cousins cadets les princes de Parme ! Le monde à l’envers.
Sigismond
29 septembre 2017 @ 08:16
En outre, comme Audouin l’a parfaitement démontré, textes officiels à l’appui, l’hypercadet a bénéficié du système du doyen d’âge, exactement comme cela avait été le cas au mariage du prince et de la princesse de Monaco. La République ne reconnaît bien évidemment aucun chef de maison royale, mais seulement des trois familles ayant régné en France, les Bourbons étant bien évidemment les plus anciens, les premiers dans l’ordre chronologique. Seul le hasard de l’âge a pu donner une quelconque priorité à l’Orléans.
Sigismond
29 septembre 2017 @ 22:55
À tout seigneur tout honneur, le duc et la duchesse d’Anjou ont signé sous leurs armoiries : https://www.facebook.com/peintureheraldique/posts/130881297470899
Sigismond
30 septembre 2017 @ 09:54
Belle photo de la famille royale de France le 11 octobre 1990 : http://www.gettyimages.fr/detail/110145545
On remarque le regard affectueux de Madame pour son fils, dont elle appréciait le sens de l’humour.
Sigismond
30 septembre 2017 @ 11:08
Mgr le duc de Séville et son fils, au baptême de sa petite-fille Flavia Porras, fille de S.A.R. la princesse Olivia et de Julián Porras (avril 2017) : http://dm.h-cdn.co/assets/17/17/1024×1500/13olivia.jpg
La duchesse de Séville était présente : http://dm.h-cdn.co/assets/17/17/1024×1500/07olivia.jpg
ML
1 octobre 2017 @ 19:29
Je la trouve un peu bizarre la duchesse de Séville !
Sigismond
4 octobre 2017 @ 07:22
LL.AA.RR. le duc et la duchesse de Séville sont séparés (divorcés) depuis 1989. Le duc s’est remarié civilement à deux reprises.
Cosmo
5 octobre 2017 @ 12:38
Divorcée ou pas, Altesse Royale ou pas, elle a l’air d’un épouvantail ! A croire qu’elle voulait faire concurrence à la duchesse d’Albe.
Cosmo