Par décision de justice, la maison de ventes Coutau-Bégarie a dû annuler la vente des archives de la princesse Marie d’Orléans, princesse Valdemar de danemark (1865-1909) prévue à Drouot le lundi 28 avril 2014 à 14h. Le vendeur, le prince Michel de Bourbon-Parme, a été assigné en justice par ses enfants qui lui contestent le droit de vendre ces archives familiales. (Merci à laub28)
27 avril 2014 @ 11:53
Excellente décision , qui motivera peut-être l’état à acheter en bloc ces documents précieux de l’histoire de l’Europe… on peut en tout cas y rêver …
29 avril 2014 @ 03:05
Oui, c’est un rêve, car en ce qui me concerne, j’ai vu cette année encore mes impôts augmenter contrairement à mes revenus, je ne souhaite donc pas que l’état achète le petit courrier d’une Princesse Danoise (mais Catholique) parmi d’autres.
Si les 5 enfants du Prince Michel sont, si attachés, à cette correspondance ils peuvent mettre la main au porte monnaie et enchérir.
Le Prince Michel n’est pas le défunt Comte de Paris et ces lettres sont à lui, il n’a pas la responsabilité du Duc de Parme.
Il a été actif toute sa vie et pas en vendant des préservatifs avec son nom (contrairement à son fils) et peut faire ce qu’il veut.
Il a 6 enfants et ces lettres finiront par être vendues.
Car il faut autrement avoir un coffre puis faire assurer ces lettres et ça n’est pas gratuit !
Un bon coup de photocopieuse et à Drouot !
2 mai 2014 @ 08:28
Comme vous avez raison, ces lettres n’ont rien d’historique et les Français au fond du gouffres ont d’autres soucis. Par contre, je comprends les héritiers, même si le procédé n’est pas des plus élégant.Remarquez, ce n’est pas une première et parfois la « fin », justifie les moyens.
Bravo pour votre franc-parler auquel j’adhère totalement..
27 avril 2014 @ 12:18
Merci à Régine et à laub28 pour cet article. En voyant le titre de l’article, je croyais que la France avait utilisé son droit de « préemption » mais il n’en est rien. Être assigné en justice par ses enfants… voilà une situation que je ne voudrais vivre personnellement. Bonne journée, FdC
27 avril 2014 @ 12:59
Excellente nouvelle, félicitations aux enfants du prince Michel de Bourbon Parme !
27 avril 2014 @ 13:05
C’est à croire que des altesses lisent Noblesse & Royautés ! ;-)
27 avril 2014 @ 13:08
Ah oui, j’y suis allé hier, en effet toutes les archives et les correspondances de Marie d’Orléans ont été retirées de la vente, soit plus de 300 lots. Il ne reste du coup que les quelques objets avec d’autres provenances qui, prévus initialement au programme de la vente lundi matin à 11h, seront finalement vendus l’après-midi à partir de 14h. Mais c’est de bien moindre intérêt en comparaison de ce qui était annoncé.
27 avril 2014 @ 14:35
Vive la famille !
27 avril 2014 @ 15:21
Bonne réaction des enfants du prince Michel !
27 avril 2014 @ 15:48
Pour les uns et les autres.Avant de juger l’action judiciaire,tout à fait normale des enfants,il importe de savoir que c’est leur marâtre qui est à l’origine de la vente,estimant que ces archives,qui ne la concerne en rien ,n’ont aucune valeur.
Les enfants,héritiers réservataires,n’ayant pas été consultés ont tenu à défendre
leurs droits ansi que ceux des générations à venir.
L’Etat n’a rien à voir là-dedans puisque les héritiers s’opposent formellement à
la dispersion des archives de leur arrière-grand-mère.
28 avril 2014 @ 10:57
Voulez vous parler de Maria Pia d’Italie ?
28 avril 2014 @ 11:07
Chevau léger,
Vous exagérez. La marâtre en question est la princesse Maria Pia de Savoie, fille du roi Umberto et de la reine Marie-Josée. Ces archives devraient donc la concerner un peu car Marie d’Orléans était une petite-nièce de la reine Louise, ancêtre maternelle de la princesse.
Les Orléans sont donc sa famille, comme le sont les Savoie, les Habsbourg-Lorraine, les Wittelsbach, les Bragance etc…
Bien à Vous
Cosmo
28 avril 2014 @ 11:39
Alors pourquoi des archives « sans aucune valeur » seraient elles mises en vente aux enchères ?
27 avril 2014 @ 15:58
Hum … on verra ce qu’ ils feront , eux , de leur héritage .
27 avril 2014 @ 16:49
Y aurait-il chez les Bourbon Parme Plaisance et Etats annexés d’aussi horribles cocos, vendeurs de souvenirs, que chez les Orléans qui ne seront rois en France que bien après eux !?
27 avril 2014 @ 16:52
Je pense que c’est une sage décision .
27 avril 2014 @ 19:12
Quel est le lien de parenté entre le prince Michel de Bourbon-Parme et la princesse Marie d’Orléans?
28 avril 2014 @ 08:58
Marie d’Orléans était ma grand-mère du prince Michel.
28 avril 2014 @ 08:59
Je voulais dire ‘la » grand-mère, je ne suis pas apparenté à ces gens.
28 avril 2014 @ 10:57
La princesse Marie d’Orléans (1865-1909), princesse Valdemar de Danemark (1858-1939), est la grand-mère de Michel de Bourbon-Parme, comme étant la mère de la princesse Marguerite de Danemark (1895-1992) princesse René de Bourbon-Parme (1894-1962) frère de l’impératrice Zita.
Le prince et la princesse René de Bourbon-Parme sont les parents du prince Michel et de la reine Anne de Roumanie.
Pour l’anecdote, le prince Valdemar était l’oncle bien-aimé du prince Georges de Grèce, époux de Marie Bonaparte.
28 avril 2014 @ 11:00
Sa mère Marguerite de Danemark était la fille de Valdemar de Danemark et de Marie d’Orléans
28 avril 2014 @ 09:56
Génial !!! Quelle merveilleuse nouvelle !
28 avril 2014 @ 10:48
S’il est difficile de comprendre l’opposition d’enfants aux décisions de leur père, il est encore plus difficile de comprendre la décision du père de disperser ainsi un patrimoine familial, sans en parler à ses enfants.
Une remise aux archives nationales, même contre paiement, serait la meilleure des solutions. Car après tout, qui dit que les enfants, une fois en possession de ces trésors n’envisageront pas de les vendre ?
28 avril 2014 @ 17:30
C’est une excellente idée.
28 avril 2014 @ 20:37
On sait ce qu’il en est…
29 avril 2014 @ 07:25
Je suis bien de votre avis Cosmo.
Tout descendant de personnage historique où lié à l’Histoire devrait avoir à cœur de remettre aux Archives Nationales les papiers « de famille » pour permettre d’une part leur conservation (qu’un simple particulier ne peut faire dans de bonnes conditions) et d’autre part leur communication aux historiens.
De nombreuses familles ont cette intelligence. Je pense ainsi au Prince Napoléon qui avait remis ainsi les archives familiales réunies par son père à l’Etat français.
Pour les souvenirs, bijoux, meubles et autres souvenirs, je comprend que leur valeur marchande puisse susciter des ventes. On a chassé nos princes, on ne peut leur reprocher d’essayer de gérer au mieux leur patrimoine et donc de générer des revenus.
29 avril 2014 @ 17:34
Non LPJ, pas « aux historiens… » mais « au peuple… »; de toutes façons, les historiens en font partie : Les documents historiques appartiennent, à mon avis, au peuple. FdC
28 avril 2014 @ 11:42
Pour « Un petit Belge ».
Sa grand-mère maternelle.