Aquarelle de Jean Antoine Siméon Fort réalisée en 1846 représentant le pavillon Montpensier dans le parc du château d’Eu, alors résidence d’été du roi Louis-Philippe. Construit au XVIIème siècle dans le parc du château d’Eu par la duchesse de Montpensier, connue sous le nom de la Grande Mademoiselle, le pavillon Montpensier abritait, dit-on, les amours de la cousine de Louis XIV et de Monsieur de Lauzun. Hérité en 1693 par le duc de Maine, il passa ensuite par succession au comte d’Eu, au duc de Penthièvre, à sa fille la duchesse d’Orléans puis au roi Louis-Philippe.
Lors de son règne, Louis-Philippe aménagea le pavillon afin que sa famille puisse y boire le thé et voir la mer au loin après les promenades. Restauré par Viollet le Duc à l’époque de Philippe, comte de Paris, le pavillon devient ensuite propriété d’un autre petit-fils de Louis-Philippe, le comte d’Eu avant d’être transmis à son tour à son fils le prince Pierre d’Orléans et Bragance puis à sa petite-fille la princesse Isabelle, comtesse de Paris.
Après la mort de sa mère, la comtesse de Paris décida d’aménager le Pavillon pour son usage personnel, la princesse créa deux chambres et une salle de bains au premier étage du bâtiment. La comtesse de Paris y passa des séjours réguliers durant 40 ans, ses invités et ses petits-enfants logeaient alors dans la maison du jardinier située en contrebas du pavillon. C’est le prince Michel, comte d’Évreux, l’un des fils de la défunte comtesse de Paris qui hérita en 2003 du pavillon Montpensier. Le prince y réside désormais les fins de semaine et lors de ses séjours en Normandie. (Photo DR – merci à Charles)
C Royal
9 octobre 2019 @ 08:49
Je croyais que s’était le prince Thibault, comte de la Marche qui avait hérité du pavillon ?
MD
10 octobre 2019 @ 12:17
Non Robert comte de la Marche en a un autre: le pavillon de Mancheville
Leonor
9 octobre 2019 @ 09:21
Ca, c’est du travail d’artiste . Je parle de l’aquarelle. Pas un chef d’oeuvre absolu, mais pas mal du tout et de bonne facture.
C’est quand même autre chose que les p’tits machins des » Enfants de France » qu’on a vus ici, qui tâchent d’occuper un peu leurs loisirs avec des pinceaux, et prétendent exposer.
Et, non, ce n’est pas qu’une question de goût. C’est une question de qualité .
Et la qualité, elle est là ou pas. Et dans les deux cas, ça se voit. Au premier coup d’oeil .
On ne confond jamais un sandwich et un plat de Gagnaire.
Vous n’oseriez jamais dire que c’est juste une question de » on aime ou pas ».
A moins d’être infirme des papilles.
Eh bien, la peinture, c’est pareil.
Juanaise
10 octobre 2019 @ 20:14
En total accord avec vous, Léonor.
Charles
9 octobre 2019 @ 09:29
Lors de son séjour en 1843 au château d’Eu, la jeune Reine Victoria fut conduite au Pavillon Montpensier par le Roi Louis-Philippe lors d’une promenade dans le parc. Elisabeth II conserve dans ses collections une aquarelle de Jean Antoine Siméon Fort représentant les deux souverains près du pavillon. La défunte Comtesse de Paris qui connaissait l’histoire de ses ancêtres sur le bout des doigts aimait raconter cette anecdote.
marie francois
9 octobre 2019 @ 10:12
Ou se trouve cette aquarelle, Charles ?
Charles
10 octobre 2019 @ 11:18
Au château de Chantilly
Danielle
9 octobre 2019 @ 10:14
Jolie aquarelle et un pavillon qui continue de vivre, tant mieux.
ariane
9 octobre 2019 @ 11:11
Le pavillon Montpensier est vraiment charmante
COLETTE C.
9 octobre 2019 @ 11:16
Aquarelle très fine.
septentrion
9 octobre 2019 @ 11:43
Cette aquarelle me plaît beaucoup par ses teintes douces. J’aime le style du Pavillon Montpensier.
Je me demande de quelle surface dispose la « maison du jardinier » parce que le pavillon lui même ne me paraît pas très spacieux.
C’est le prince Jacques qui dispose de la « maison du jardinier ». Jumeaux, ils restent voisins.
marianne
9 octobre 2019 @ 16:18
Voici une Aquarelle de qualité , comme on n’ en fait plus, comme on ne sait plus en faire car la technique est oubliée, en tout cas n’ est plus enseignée .
Superbe ! Merci Régine .
marine
9 octobre 2019 @ 19:09
Ce petit bâtiment du parc du château d’Eu est très séduisant, la Comtesse de Paris avait bien fait de le conserver pour son usage personnel
Caroline
9 octobre 2019 @ 22:47
Cette aquarelle d’ une grande finesse est très jolie.
Mary
10 octobre 2019 @ 08:50
Un bel endroit qui doit lui rappeler beaucoup de souvenirs.
Aucun de ses quatre enfants ne vit en France aujourd’hui . Espérons que le moment venu ( le plus tard possible ) ce petit bâtiment chargé d’histoire reste dans la famille .
Brune
10 octobre 2019 @ 12:25
Superbe aquarelle, les couleurs douces sont très belles
Leonor
10 octobre 2019 @ 14:17
Ca me ferait quand même braire d’habiter la maison du jardinier, après avoir fait partie de la famille anciennement propriétaire du domaine. Je préfèrerais déménager.
LOLA 1
13 octobre 2019 @ 13:27
Ils sont peut-être plus simples que vous….et puis ladite maison du jardinier, comme ailleurs les écuries et autres bâtiments du même acabit deviennent de jolis habitats en résidence secondaire ou même principale.
Mes cousins habitent les anciennes étables après avoir été châtelains … et en ont fait une splendide demeure…mais ils ne sont pas snobs…
J’aurais été heureuse d’habiter cet endroit moi aussi, bien que ma demeure est fort agréable.
C’est drôle certaines personnes deviennent snobs alors que dans leur jeunesse, elles avaient à peine de quoi manger…le monde à l’envers ou presque, c’est pourquoi c’est surprenant de voir où va se nicher le snobisme.
Une belle maison est celle où l’on s’y sent bien et l’ancienne Comtesse de Paris s’y trouvait bien dans son petit pavillon.
Odon
15 octobre 2019 @ 07:27
Certainement car vous êtes bien snob et comme tous les snobs … pour pas grand chose!
Brigitte et Christian
14 octobre 2019 @ 12:46
bonjour à tous
Merci à Charles pour ce reportage illustré par une belle aquarelle et complété par un texte de qualité. Cet article répond à la question que nous avons posé à Charles samedi lors de l’assemblée générale de « Amis du musée Louis Philippe » à Eu. Ce fut un plaisir de nous retrouver pour cet événement annuel qui nous fait nous replonger dans la jeunesse de Madame.
Amitiés du sud ouest sous le vent et un soleil timide