Il y a 65 ans à l’invitation du roi Paul et de la reine Frederika de Grèce a eu lieu la croisière de l’Agamemnon qui a réuni 104 membres de familles royales. L’objectif était de promouvoir le tourisme en Grèce et de permettre aux jeunes princes et princesses de mieux faire connaissance.
On distingue sur cette photo notamment la grande-duchesse Charlotte de Luxembourg, le comte et la comtesse de Barcelone, la comtesse de Paris et plusieurs de ses enfants ou encore le roi Michel et la reine Anne de Roumanie. (Merci à Anne)
Olivier Kell
24 août 2019 @ 06:40
Le prince Georges de Grèce et son épouse Marie Bonaparte assis devant le Roi
Daphné
24 août 2019 @ 07:08
Très intéressante photo . Qui est le monsieur avec la moustache blanche que le même rang que la princesse Joséphine Charlotte et la comtesse de Paris ? Et qui sont les deux dames qui l entourent ?
J ai cherché les trois enfants ( Constantijn , Sophie et Irène ) des rois de Grèce mais je ne les ai pas trouvés .. ?
ELLEN
24 août 2019 @ 09:35
le monsieur à moustaches blanches est le prince Georges de Grèce, à gauche c’est son épouse Marie de Grèce, à droite, c’est la reine Juliana des Pays-Bas
Karabakh
24 août 2019 @ 10:12
Ce monsieur est le prince George de Grèce, aux côtés (à sa droite) de son épouse, Marie Bonaparte.
Sophie est en bas vers la droite de la photo. Constantin est vers le milieu (me semble-t-il). Je n’ai pas trouvé Irène, il faudrait que je regarde depuis un ordinateur. 😉
Cecicela
24 août 2019 @ 15:57
En partant de la gauche, Constantin pourrait être le deuxième garçon assis au premier rang et Sophie, au deuxième rang, juste derrière l’épaule de l’avant-dernier garçon du premier rang. Irène serait peut-être la fille en blouse blanche et au cheveux lâchés, assise vers le milieu, devant le prince Georges de Grèce (le monsieur à la moustache blanche). La dame à la droite de celui-ci est son épouse, Marie Bonaparte.
Boscher Dominique
25 août 2019 @ 10:06
Le « monsieur à la moustache blanche » est le prince Georges de Grèce, second fils du roi Georges 1er, et donc oncle du roi Paul. Il fut un moment Haut-Commissaire de la Crète. Les dames qui l’entourent sont, à gauche son épouse, la princesse Marie Bonaparte, psychanalyste et disciple de Freud, et à sa droite la reine Juliana des Pays Bas. Quant aux enfants de Paul et Frédérika, Constantin et Sophie, ils sont avec les jeunes assis à l’avant : Constantin, le 2ème garçon au premier rang à gauche, et Sophie la 3ème fille au second rang en partant de la droite. La princesse Irène, si je ne me trompe pas, n’était pas présente à cette croisière (trop jeune).
Boscher Dominique
25 août 2019 @ 10:12
Le « monsieur à la moustache blanche » est le prince Georges de Grèce, second fils du roi Georges 1er et donc oncle du roi Paul. Il fut quelques années Haut-Commissaire de la Crète autonome. Les dames à ses côtés sont, à sa gauche son épouse, la princesse Marie Bonaparte, psychanalyste et disciple de Freud (qu’elle sauva des nazis), et à sa droite la reine Juliana des Pays-Bas. Quant aux enfants de Paul et Frédérika, ils se trouvent dans les rangées de filles et garçons assis en avant : Constantin le 2ème en partant de la gauche, et Sophie la 3ème en partant de la droite. Sauf erreur de ma part, la princesse Irène ne participait pas à la croisière (trop jeune).
Menthe
24 août 2019 @ 09:44
Ce serait bien d’avoir les noms sur les visages, il y a tant de traits identiques à des jeunes royaux d’aujourd’hui.
particule
24 août 2019 @ 10:26
Une marieuse de première cette Frédérica …. Une idée de génie pour essayer d’éviter les mariages hors l’entre soi ….
Aujourd’hui dans toutes les monarchies , les roturières ont la cote … d’ailleurs je trouve qu’elles sont parfaites dans leur rôle, car il faut être intelligentes pour apprendre les codes et se faire aimer d’un peuple. La naissance est un atout, sans doute, mais les qualités ne s’arrêtent pas à une « particule » ….
Danielle
24 août 2019 @ 10:49
1er rang, que des hommes, 2ème que des femmes et 3ème des parents pour avoir l’oeil sur leurs progénitures…
Il me semble que cette à cette croisière que Constantin de Grèce fit la connaissance d’Anne Marie de Danemark.
Les instigateurs auraient certainement aimé que d’autres couples se forment.
Monica
26 août 2019 @ 18:51
Danielle je ne pense que ce soit à cette occasion que Constantin et À. Marie, nee en 1946, se sont rencontrés car cette photo date de 1954.
Boscher Dominique
26 août 2019 @ 22:20
Impossible que Constantin ait fait la connaissance d’Anne-Marie de Danemark lors de cette croisière, pour la simple raison que ni les souverains danois, ni leurs filles, n’y participaient…
Gatienne
24 août 2019 @ 10:49
« La croisière des rois » : Mme Desachy (dont tout le monde a oublié le nom depuis Tinder) était battue à plates coutures par la reine Frederika à l’époque ! 🤭
Lady Chatturlante
24 août 2019 @ 11:07
L’objectif… soyons réalistes, était de jouer les marieuses endogames. C’est de cette façon que le roi et la reine des Hellènes ont casé l’une de leurs filles avec un prince espagnol qui en ce moment entre en clinique.
Mayg
24 août 2019 @ 11:36
Des couples se sont ils formés à l’issue de cette croisière ?
Doudou
24 août 2019 @ 12:09
Une idée assez bonne au départ , mais qui n’a guère porté de fruits..
Corsica
24 août 2019 @ 13:38
Appelons, un chat un chat, cette croisière, qui officiellement voulait promouvoir le tourisme en Grèce, était en fait le Tinder princier de l’époque ! :):) On mettait en présence les rejetons de 25 familles royales et on attendait un miracle qui se terminerait comme dans un conte de fées : ils se marieraient et auraient beaucoup d’enfants. Statiquement, le résultat est faiblard : une seule union, celle d’Alexandre de Yougoslavie et de Maria-Pia de Savoie qui se solda malheureusement par un divorce.
Iankal21
24 août 2019 @ 13:53
@Daphné
Constantin, 1er rang, deuxième de gauche
Sophie, 2eme rang, deuxième de droite
Irène, 2eme rang, cinquième de droite
Boscher Dominique
26 août 2019 @ 22:29
En effet, ma mémoire m’a trompée ! la princesse Irène était bien présente, je l’ai vue sur d’autres photos !
Alix-Emérente
24 août 2019 @ 16:20
… « de mieux faire connaissance »… et ainsi provoquer des rencontres et des mariages ! La Reine Frederika était douée pour cela !
Pierre-Yves
24 août 2019 @ 17:36
Une idée semblable aujourd’hui serait non seulement du dernier farfelu, mais impossible à concrétiser. Surtout si les parents des jeunes sont de la fête, comme en 1954 !
Cosmo
24 août 2019 @ 18:04
Cette croisière n’avait aucun but de promotion de la Grèce. C’était un gigantesque match-making. Il serait intéressant de savoir combien d’unions en sont sorties. Le futur roi d’Espagne et la princesse Sophie, le futur roi des Hellènes et la princesse Anne-Marie. Quid des autres ?
Pour la liste des participants : https://fr.wikipedia.org/wiki/Croisi%C3%A8re_des_rois
limaya
26 août 2019 @ 15:59
Combien d’unions heureuses surtout et non des » faisant semblant » un peu nos foires aux célibataires ds certaines régions de France , il y a une trentaine et plus d’années.
Monica
26 août 2019 @ 18:58
Cosmo cette photo date de 1954 donc les personnes que citez étant encore trop jeunes. Un seul mariage Alexandre et M.Pia
framboiz
24 août 2019 @ 19:55
Finalement,qui a epouse qui?Avec le temps,j ai du mal.a les reperer!
Gérard
24 août 2019 @ 22:19
Sur la photographie à ce rangnous voyons de gauche à droite la comtesse et le comte de Barcelone, la grande-duchesse Charlotte de Luxembourg, la princesse Marie Bonaparte princesse Georges de Grèce et son époux le prince Georges de Grèce et de Danemark, la reine Juliana des Pays-Bas et la comtesse de Paris. Le prince Bernard est derrière et le comte de Paris était parti avant la fin de la croisière.
Royalina
24 août 2019 @ 23:56
Le roi Constantin est assis au premier rang, deuxième de gauche et la reine Sofia au deuxième rang, troisième de droite. Je ne vois pas la princesse Irène.
Ami des Bataves
25 août 2019 @ 07:04
le mariage de Maria Pia fille de l’ex roi d’Italie avec un prince yougoslave (celui qui epousera Barbara de Liechtenstein par la suite en secondes noces) fut le resultat de cette croisière. Il n’y eu pas d’autres mariages-retombées de cette croisière.
Gérard
27 août 2019 @ 12:03
Si un mariage Deux-Siciles-Wurtemberg qui dure toujours.
septentrion
25 août 2019 @ 07:56
La croisière de l’Agamemnon ou la croisière des rois.
Cette première édition de la croisière des rois a abouti à un seul mariage princier : celui du prince Alexandre de Yougoslavie et de la princesse Maria-Pia d’Italie, en 1955.
C’était le but de la reine Frederika : que ses enfants rencontrent des célibataires du gotha pour se marier.
Ghislaine-Perrynn,
la princesse italienne se trouvait sur l’Agamemnon.
Sylvine13
25 août 2019 @ 08:05
C’est le prince Georges de Grèce et de Danemark et à sa droite son épouse Marie Bonaparte puis après elle, le comte de Barcelone et son épouse Maria Mercedes.
Arielle
25 août 2019 @ 08:41
N’est-ce pas lors de cette croisière que Juan Carlos et Sophie de Grèce se sont rencontrés ?
Zeugma
25 août 2019 @ 10:15
Cette croisière fut un succès. La preuve en est qu’on en parle encore. Ce serait impossible à faire aujourd’hui. Les voyages se sont démocratisés et ne font plus rêver comme ils pouvaient le faire dans l’Europe d’après guerre. (Ne parlons pas des croisières….) Á l’époque, la Grèce n’avait pas beaucoup changé depuis Périclès. Les familles royales – régnantes ou pas – faisaient encore rêver.
Il ne reste que la nostalgie.
Jean Pierre
26 août 2019 @ 11:41
« L’été grec » de Jacques Lacarrière traduit bien ce que vous dites.
Boscher Dominique
26 août 2019 @ 22:38
Euh… Jacques Lacarrière disait au contraire que les Grecs d’aujourd’hui n’ont plus grand chose à voir avec ceux de l’époque de Périclès ! L’occupation ottomane sur l’ensemble du territoire, pendant plusieurs siècles, est passée par là, entre autres. Et même si l’Antiquité grecque, par son architecture, sa littérature, sa philosophie, reste très présente, bien entendu ! D’autre part, je peux vous dire, pour en avoir parlé avec des Grecs, que leur « famille royale » ne les faisait pas tous rêver, loin de là !!
septentrion
25 août 2019 @ 19:16
N’est-ce pas Diane d’Orléans avec les tresses devant le prince Georges de Grèce?
Sheiley
25 août 2019 @ 20:45
La famille royale anglaise était elle présente ?
Gérard
26 août 2019 @ 12:56
La princesse Marina de Grèce et de Danemark duchesse de Kent devait être présente mais elle a été retenue par une tournée officielle au Canada.
La famille royale de Belgique n’était pas représentée en tant que telle non plus.
aubépine
26 août 2019 @ 15:06
Maria-Pia rencontra le prince Alexandre de Yougoslavie ,Marie-Thérèse de Wurtemberg a poussé au cours d’un jeu sa future belle-mère la Comtesse de Paris à l’eau et Juan -Carlos ne s’intéressa vraiment à Sophie qu’au cours du mariage du duc de Kent avec Catherine Worsley ,descendante de Cromwell .
Gérard
28 août 2019 @ 08:23
La future duchesse de Montpensier ne participait pas à cette croisière mais seulement une de ses sœurs et l’aîné de ses frères. On aurait du mal à imaginer d’ailleurs la princesse jeter une princesse adulte à l’eau même pour jouer.
Silvia
26 août 2019 @ 15:42
Sheiley, il paraît que non. Voici la liste:
http://www.unofficialroyalty.com/royal-tidbits-trivia/agamemnon-1954-cruise-of-the-kings/
Anne-Cécile
27 août 2019 @ 02:37
Il est vrai que le Gotha est un milieu réputé pour manquer d’occasion de se rencontrer, compter parmi ses membres les êtres les moins épris de mondanités, et fuyant les évènements sociaux pourtant répétitifs de la vie …..
Si le souci des souverains grecs était de faire réellement la promotion de la Grèce (il est vrai que personne n’avait eu l’idée avant eux, d’autant que personne ne connaissait la Grèce, sa civilisation, ses îles etc…), ils auraient inviter des chefs d’états de premier plan, des capitaines d’industrie, des patrons du secteur du tourisme, des stars, des milliardaires, des réalisateurs pour filmer les paysages etc…
La Reine Frederika savait si bien confondre ses intérêts personnels et ceux de l’état grec: je suppose qu’ils n’ont pas régaler leurs convives avec leur argent personnel.
Gérard
27 août 2019 @ 09:20
Étaient présents donc sur l’Agamemnon en 1954 pour la Croisière des rois selon le recensement d’Unofficial Royalty :
Pour l’Autriche : l’archiduchesse Maria-Ileana d’Autriche-Toscane, fille de l’archiduc Anton et de la princesse Ileana de Roumanie elle devait épouser en 1957 le comte Jaroslaw Kottulinsky et ils mourront tous les deux à Rio de Janeiro le 11 janvier 1959 dans un accident d’avion.
Il s’agit de l’accident du vol Lufthansa 502 reliant Hambourg à Buenos Aires avec des escales à Dakar et Rio de Janeiro et 36 des 39 occupants moururent dont aussi la poétesse uruguayenne Susana Soca ; trois des membres d’équipage s’en sortirent. Il y eut peut-être une faute du pilote qui à la suite de la maladie du commandant désigné de ce vol ne put pas suffisamment se reposer, peut-être une faute de la tour de contrôle, mais l’avion tomba dans les eaux de la baie de Guanabara puis se releva quelques secondes et s’écrasa sur la plage à 500 m de la piste 014. Compte-tenu de la pluie la zone était un immense bourbier il fut très difficile d’extraire les blessés de l’avion en feu. Au Brésil on parla du désastre de Galeão du nom de l’aéroport.
Pour la famille grand-ducale de Bade le prince Ludwig né en 1937 et sa sœur la princesse Margarita née en 1932. Ils étaient enfants du margrave Berthold grand-duc titulaire et de la princesse Théodora de Grèce. La princesse Margarita devait épouser en 1957 le prince Tomislav de Yougoslavie.
Pour la Bavière le prince royal Albert duc de Bavière chef de la maison à partir de 1955 et son fils le prince Franz actuel duc de Bavière avec sa sœur la princesse Marie-Gabrielle qui épousera en 1957 le prince de Waldbourg zu Zeil und Trauchbourg.
Pour la Bulgarie le roi Siméon II et sa sœur la princesse Marie-Louise qui devait épouser en 1957 le prince Karl de Leiningen.
Pour le Danemark le prince Axel et son fils Flemming comte de Rosenborg ainsi que Viggo comte de Rosenborg né prince de Danemark et son épouse la comtesse de Rosenborg née Eleanor Green.
Pour les Bourbons des Deux- Siciles le prince Antoine qui devait trouver une épouse lors de cette croisière.
Pour l’Espagne : le comte et la comtesse de Barcelone, l’infante Pilar et don Juan Carlos prince des Asturies.
Pour la France le comte et la comtesse de Paris, les princes Henri et François, les princesses Isabelle, Hélène, Anne, et Diane de France.
Pour la Grèce étaient présents le roi Paul Ier, la reine née Frederika de Hanovre, le diadoque Constantin, la princesse Irène, la princesse Sophie, le prince Georges et son épouse la princesse Marie Bonaparte et le prince Michel.
Pour le Hanovre : Ernst-Augustus IV Prince de Hanovre et son épouse née princesse Ortrud de Schleswig-Holstein- Sonderbourg-Gluksbourg, Le frère du prince le prince Georg-Wilhelm et la princesse née princesse Sophie de Grèce, ainsi que leurs frères les princes Christian et Welf Henry. Ce dernier (1923-1997) fut beaucoup vu avec Maria Pia de Savoie pendant la croisière et il devait se marier en 1960 avec la princesse Alexandra d’Ysenbourg et Büdingen.
Pour la maison de Hesse (Cassel) : Moritz futur chef de famille, fils du prince Philippe et de la princesse Mafalda de Savoie, son frère le prince Heinrich qui mourut célibataire en 1999 et son frère le prince Otto mort en 1998, également le prince Karl né en 1937, le prince Rainer né en 1939, célibataire, et leur sœur la princesse Dorothea née en 1934 future princesse Friedrich zu Windisch-Grätz.
Pour la maison de Hohenlohe-Langenbourg : Gottfried, prince, chef de sa famille, (1897-1960), son épouse la princesse Margarita de Grèce (1905-1981), et leurs enfants le prince héritier Kraft (1935-2004), le prince George son frère né en 1938, la princesse Beatrix leur sœur qui demeurera sans alliance (1936-1997).
Pour l’Italie : le roi Umberto II, la reine Marie-José de Belgique, Le prince Victor-Emmanuel, prince de Naples, ses sœurs les princesses Maria Pia et Marie-Gabrielle de Savoie, et la princesse Marie-Christine de Savoie-Aoste, née en 1933 et qui épousera en 1967 le prince Casimir de Bourbon-Siciles.
Pour le Luxembourg : la grande-duchesse Charlotte et son époux le prince Félix, prince de Bourbon-Parme, le grand-duc héritier Jean et son épouse née Joséphine-Charlotte de Belgique, et leur sœur et belle-sœur Élisabeth de Luxembourg (1922-2011) qui épousera en 1956 Franz Ferdinand duc de Hohenberg.
Pour l’ancien grand-duché de Mecklembourg-Schwerin :
Prince Christian Ludwig futur chef de la maison (1912-1996) qui avait épousé le 11 juillet 1954 la princesse Barbara de Prusse (1920-1994), et la princesse Thyra sa sœur sans alliance (1919-1981).
Pour la Norvège : la princesse Astrid née en 1932 qui épousera en 1961 Johan Ferner (1927-2015).
Pour le duché de Parme : le prince René de Bourbon-Parme (1894-1962), son épouse née princesse Margarethe de Danemark (1895-1992), leur fils Jacques (1922-1964) époux de la comtesse Brigitte de Holstein-Ledreborg, et son frère le prince André (1928-2011), alors célibataire.
Pour les Pays-Bas : la reine Juliana et le prince Bernard, prince de Lippe-Biesterfeld, la princesse Béatrix princesse d’Orange et sa sœur la princesse Irène.
Pour la Roumanie : le roi Michel et la reine Anne princesse de Bourbon-Parme, la reine Hélène est parfois citée mais je pense que c’est une erreur.
Pour la Russie le prince Dimitri Romanovich Romanoff (1926-2016), alors célibataire.
Pour l’ancienne principauté de Schaumbourg-Lippe : le prince Christian (1898-1974) et son épouse depuis 1937 la princesse Feodora de Danemark (1910-1975).
Pour les Toerring-Jettenbach étaient présents Charles-Théodore comte de Toerring-Jettenbach (1900-1967), époux de la princesse Élisabeth de Grèce qui mourra d’un cancer le 11 janvier 1955, et ses enfants le comte héritier Hans Veit né en 1935 qui épousera en 1964 la princesse Henriette zu Hohenlohe-Bartenstein, et la comtesse Hélène née en 1937 qui épousera en 1956 l’archiduc Ferdinand d’Autriche (1918-2004).
Pour le Wurtemberg : le duc, Philipp Albrecht, chef de la maison royale, son épouse la duchesse Rosa, archiduchesse d’Autriche-Toscane, leur fils aîné le duc Ludwig Albrecht et leur fille la duchesse Elisabeth qui devait épouser le prince Antoine de Bourbon-Siciles aussi présent sur le navire.
Pour la Yougoslavie : le prince Alexandre fils du prince Paul et qui épousa peu après Maria Pia de Savoie qui était sur l’Agamemnon, et sa sœur la princesse Élisabeth qui devait épouser en 1961 en premières noces Howard Oxenberg.
Et semble-t-il est également monté sur le bateau à l’escale de Porto Ercole le prince Alessandro Borghèse, prince de Leonforte (1924-1994), qui devait épouser en 1962 Fabrizia des comtes Citterio née en 1938. On le voit sur la photo derrière la princesse Béatrix des Pays-Bas.
Gérard
27 août 2019 @ 11:06
La princesse Barbara de Prusse qui venait de se marier était bien sûr présente avec son époux Christian de Mecklembourg.
Gérard
27 août 2019 @ 14:43
J’ai oublié également pour les Tour et Taxis le prince Raymond duc de Castel Duino et son épouse née princesse Eugénie de Grèce avec leur fille la princesse Tatiana Radziwill.
Gérard
27 août 2019 @ 18:28
Était également présente la princesse Paul de Yougoslavie née princesse Olga de Grèce qui avait été première dame de Yougoslavie de 1934 à 1941.
Gérard
27 août 2019 @ 18:33
Il faut se souvenir que dans ces années-là la Grèce n’était pas sortie depuis longtemps d’une épouvantable guerre civile et qu’elle avait besoin du tourisme, c’est ce que le roi et la reine se dirent.
La reine Frederika a rapporté dans ses souvenirs que l’armateur Eugène Eugenides lui demanda de visiter l’un de ses navires dont il souhaitait qu’elle soit la marraine et que la coutume est qu’en ces cas-là on offre à celle-ci une grosse broche de diamants. La reine demanda à Eugenides si la compagnie Nomikos pouvait remplacer ce cadeau par l’organisation d’une croisière pour y inviter toutes les familles royales d’Europe afin d’attirer l’attention sur les beautés grecques car la presse mondiale ne devait pas manquer de rapporter tout cela, et la presse devait jouer le jeu. La reine avait connu Eugenides lors de son exil en Afrique du Sud pendant la Seconde Guerre mondiale où il s’était réfugié avec les siens.
Dans la foulée les compagnies maritimes ont commencé à la suite à organiser de telles croisières avec le même itinéraire, les hôtels et les installations terrestres se sont mis aussi à rapporter de l’argent au pays. En outre les familles royales après les horreurs et les rancœurs des deux guerres ne s’étaient plus réunies d’une manière aussi spectaculaire. Les souverains avaient donc convié 110 personnes de plus de 14 ans et de 20 nationalités parlant 15 langues et cependant 10 jours durant il n’y eut pas de difficultés particulières. La reine avait également obtenu le concours du premier ministre Aléxandros Papágos pour le soutien logistique
La famille royale britannique ne souhaitait pas voyager dans le coin en raison de troubles à Chypre laquelle était toujours britannique. Néanmoins il y avait 37 princes et princesses de moins de 20 ans et c’est cela évidemment qui attirait surtout l’attention en particulier la comtesse Elena de Toerring-Jettenbach qui à 17 ans était en short et sa cousine la princesse Elizabeth de Yougoslavie en jean, tandis que les autres avaient des tenues plus classiques bien qu’estivales.
C’est à cette époque que Juan Carlos et Sofia se rencontrèrent pour la première fois. De Juanito Sofia devait dire : « Il était très sympathique, très drôle, très farceur. Un garnement. C’est l’impression que j’ai eue lorsque je l’ai connu. » Mais ce n’est que six ans après qu’eut lieu la rencontre qui devait décider de leur mariage. Pour l’heure le jeune prince des Asturies semblait n’avoir d’yeux que pour Isabelle de France qui était si belle mais qui le considérait comme un gamin.
Au début de la croisière, après les embrassades et les révérences il y eut bien sûr le fait que beaucoup ne se connaissaient pas vraiment et ne savaient pas trop quoi se dire mais en évoquant le passé petit à petit il fut plus facile de parler du présent et de l’avenir et puis il y avait la présence du roi d’Italie Umberto dont le pays avait attaqué la Grèce et qui avait été l’ennemi notamment des Grecs et des Français mais comme le rappelle Michel de Grèce « […] mon oncle Paris, comme avant lui ma mère, m’avait déjà démontré l’injustice de cette accusation. Humbert II avait toujours été antifasciste, mais les circonstances l’avaient forcé à plus ou moins taire ce sentiment. Son père ayant abdiqué, il monta sur le trône pour être confronté à une situation impossible. Il accepta le référendum sur la monarchie qui se solda par un échec pour lui et le régime qu’il représentait. Il ferma les yeux sur le fait que les résultats du référendum avaient été ouvertement trafiqués. Il ignora publiquement que le renvoi de la monarchie n’avait rien à voir avec la volonté populaire mais bien plutôt avec des forces obscures, des courants souterrains et destructeurs. […] En remerciement il fut exilé et sa fortune confisquée. Jamais il n’exprima la moindre plainte, la moindre amertume. »
C’est ainsi que le roi visita des terres comme des îles qui avaient été italiennes. Le roi Paul marchait en tête avec les autorités locales – il expliquait volontiers ce qu’il en était de l’histoire des lieux. Mais à Rhodes par exemple le roi se retourna et chercha dans la foule, il aperçut au dernier rang le roi d’Italie, il fendit cette foule de ses parents et ramena l’ancien souverain. Ce fut ainsi, écrit Michel dans ses Mémoires insolites que les deux rois, celui d’hier et celui d’aujourd’hui, passèrent main dans la main sous le porche médiéval.
La reine pour mêler tout le monde avait eu l’idée de laisser le sort décider des placements à table. Au déjeuner chaque garçon tirait d’un panier un petit papier portant le nom d’une fille qui était parfois une vieille tante. Le soir les filles choisissaient dans le même panier le nom de celui qui devait être leur cavalier, c’est ainsi que Michel fut assis à côté d’une petite cousine inconnue, puis de la reine de Hollande ou de la grande-duchesse du Luxembourg. Il avait 14 ans, il était beau parleur, hâbleur, mais il tremblait de timidité devant toutes ces personnes illustres notamment lorsqu’on prenait les barques pour aller au rivage et qu’il y avait donc relativement peu de monde et puis lorsqu’on arpentait les ruines avec le roi Paul ou le prince Georges, le roi Umberto ou la princesse Marie Bonaparte. Michel vit alors aussi qu’il était difficile même à 14 ans de ne pas savoir danser ce qui était son cas, alors il ne dansait pas parce qu’il avait peur qu’on se moquât de lui et allait tôt s’enfermer dans sa cabine pour lire.
La princesse Béatrix, Trix, fut très aimée par le personnel de bord pour sa gentillesse et sa douceur. On apprécia aussi l’amitié et la bonne humeur de deux princesses particulièrement cools Hélène de France et Pilar d’Espagne.
L’Agamemnon était parti de Marseille le samedi 21 août 1954 mais officiellement la croisière commençait à Naples le lundi. La famille grand-ducale de Luxembourg et les Barcelone et leurs enfants montèrent à bord à Marseille. La plupart des autres montèrent à Naples le 23. Les souverains grecs arrivèrent à Naples sur le navire de la Marine grecque Navarino qui eut bien du mal en raison des vents. Michel et Anne de Roumanie qui étaient les premiers arrivés allèrent saluer la famille royale grecque sur le Navarino et prendre le café. La famille royale néerlandaise arriva à Naples dans son avion personnel pilotée par le prince Bernhard. En dehors du prince Georges de Grèce qui avait eu l’autorisation d’emmener son valet de chambre il n’y avait à bord que le personnel ordinaire de la compagnie et trois détectives grecs. La reine elle était accompagnée de sa première dame Mme Marie Carolou. Le prince Georges auquel on ne refusait rien put aussi faire charger dans sa cabine cinq coffrets de bouteilles de whisky. Il y eut une petite collision à Naples entre deux navires du fait d’un troisième mais heureusement peu de dégâts.
Le 24 la mer n’était pas très bonne pour arriver à Corfou mais le reste du voyage fut idyllique et c’est à Corfou que la famille royale d’Italie arriva depuis Athènes par avion car le roi n’avait pas le droit d’entrer en Italie. Le prince George fut fêté et très heureux à Corfou où il naquit et où il salua sous les acclamations la population, de même qu’en Crète dont il fut le haut-commissaire de 1898 à 1906 dans des conditions très difficiles.
Sa femme, tante Marie, fut victime d’un petit accident en Crète à Cnossos se blessant sur une grosse pierre au majeures du pied droit, elle fut emmenée dans une clinique à Héraklion mais elle put rejoindre le groupe au musée archéologique l’après-midi et le prince Georges fit boire à ceux qui le voulait manger des pois chiches et boire une boisson crétoise populaire le raki qu’on appelle la lave volcanique ou la flamme crétoise tant elle brûle la gorge.
Les menus étaient généralement grecs et c’est la reine qui en décidait tandis que les vins étaient ceux des domaines royaux de Tatoï. On avait également emporté 100 homards, 10 agneaux et 15 cochons de lait et tant d’ail qu’on pouvait suivre le navire à la trace dit-on.
L’Agamemnon faisait route la nuit. Le 25 août on visita Olympie. Le 26 Héraklion en Crète qui passionna la reine Juliana. Le 27 Rhodes, le 28 Santorin, à Santorin on utilisa 94 mules de Santorin pour transporter les passagers d’un port à l’autre et ce fut dit-on joyeux. Dans l’île de Délos l’archéologue grec Kontoleon et l’archéologue français Lemotier ont accompagné la visite guidée. Le 29 Mykonos, où beaucoup purent se baigner mais le bikini n’était pas accepté, et l’on s’approvisionna abondamment en yaourts chers au prince Georges, le 30 l’île de Skiathos qui comprend de nombreuses églises et monastères byzantins et médiévaux, le 31 le cap Sounion et le temple de Poséidon, le 1er septembre Athènes pour la visite de l’Acropole et des musées et le 2 Épidaure, enfin le 3 les ruines de Delphes et le 4 ce fut la séparation et ce jour-là le roi Paul n’annonça pas de fiançailles.
La reine Frederika à Delphes fit photographier ensemble les plus jeunes princes et également les plus jeunes princesses, ces dernières étaient Anne de France, 16 ans, Sophie de Grèce, 15 ans, Tatiana Radziwill, 17 ans, Hélène de Toerring-Jettenbach, Irène des Pays-Bas, Irène de Grèce et Diane de France. On peut retrouver cette photographie dans The Royal Chronicles.
Encore à Delphes la princesse Marie récita des poèmes d’Ernest Renan au cours d’un récital improvisé et l’on demanda aux plus jeunes princes et princesses s’ils voulaient monter sur scène à leur tour mais seuls quelques-uns tentèrent de surmonter le trac et le gagnant fut Henri le fils aîné du comte de Paris que les jeunes princesse couronnèrent de rameaux d’olivier. Après on se rendit au musée où la reine Juliana fut un peu lassée par les journalistes et leur dit : « Plus de photos, laissez-moi me concentrer, profiter de ses chefs-d’œuvre. » Les journalistes ne manquèrent pas non plus de photographier Maria Pia de Savoie très élégante et dont on murmurait qu’elle serait bientôt fiancée. Toujours à Delphes en cette fin de croisière le roi Umberto a déjeuné seul avec son épouse et ses trois enfants dans un restaurant avant de regagner Athènes pour y passer quelques jours. On disait à l’époque que Maria Pia épouserait Christian de Hanovre mais cette rumeur n’a pas duré.
Ce fut également l’occasion le 31 août à Épidaure au Théâtre national antique d’écouter Hippolyte d’Euripide et donc la résurrection du théâtre qui devait servir beaucoup par la suite sous la monarchie notamment avec le même protocole puisque c’est un théâtre d’été, les princes étant en chemise blanche et sans cravate mais avec une ceinture de smoking ce que le roi Paul appelait des smokings grecs, qui furent utilisés jusqu’à la fin de la royauté. La reine avait à sa droite le roi Umberto et elle avait également placé au premier rang Christian de Mecklembourg qui avait pu être libéré des camps de concentration soviétiques grâce à ses efforts et il avait attendu toutes ces années sans perdre la conviction que sa fiancée Barbara de Prusse l’attendrait et c’est ce qu’elle fit ; ils s’étaient donc mariés le 11 juillet 1954 à et la croisière était leur voyage de noces après 10 années si difficiles et la perte de leurs biens en Allemagne de l’Est. Étaient également présents le vice-président du gouvernement grec Panagiotis Kanellopoulos et l’amiral Périclès Joannidès, chef de la maison du roi et veuf de la princesse Marie de Grèce.
La reine Frederika avait appris la libération de son cousin Christian qui avait disparu depuis plus de sept ans et avait été condamné à 25 ans de prison, et le fait qu’il était rentré chez lui et chez sa mère en bonne santé, au moment où elle partait avec le roi pour une cérémonie officielle. Le roi lui demanda ce qui lui arrivait, elle montra le télégramme dont le roi fut naturellement très heureux mais il ajouta : « Mon Dieu, arrête de pleurer parce que maintenant nous devons partir, nous rencontrerons du monde et on pourrait penser que nous avons eu une querelle de famille ! » et la reine ne devait pas oublier de remercier un diplomate qui quittait Athènes et qui avait joué un grand rôle dans cette libération.
Dans l’île de Rhodes le roi Umberto avait reçu deux journalistes italiens venus en avion le rencontrer avec l’autorisation des autorités grecques et l’aide du consul italien.
Le comte de Paris lui avait reçu sur le navire un télégramme qui fit qu’il interrompit et en fait termina là son voyage et par un vol spécial put décoller à 8h00 du matin le 26 août de l’aéroport vers Rome et Paris et ce pour suivre l’évolution de la politique française concernant le traité sur la Communauté européenne de défense (CED). Ce projet pendant les années 1952 à 1954 fit énormément de bruit en France et les partis politiques même étaient divisés entre cédistes et anticédistes même au MRP. Les communistes et les gaullistes étaient fermement opposés à la CED. La fin du danger communiste avec la mort de Staline en mars 1953 avait rendu moins utile la CED et pour les militaires français la Guerre d’Indochine ne plaidait pas en faveur de la communauté. Mendès France qui était président du Conseil essaya lors de la Conférence de Bruxelles du 19 au 22 août de négocier un nouveau protocole modificatif du traité ce qui fut refusé par ceux des États qui avaient déjà ratifié le traité et l’Assemblée nationale écarta définitivement le 30 août la CED sans débat de fond.
Le comte de Paris avait rencontré de Gaulle le 13 juillet 1954 pour parler de la République et spécialement de la CED et tous deux considéraient qu’il s’agissait d’un marché de dupes comme le comte de Paris l’écrivait dans son Bulletin mensuel que le général lisait régulièrement. Le reine Frederika en voulut assez longtemps au comte de Paris pour son départ mais tout s’arrangea bien entendu et était oublié lors des mariages de Juan Carlos et de Michel.
Gérard
28 août 2019 @ 10:40
Mieux lire Mary que Marie pour la dame d’honneur de la reine des Hellènes car c’était une belle et généreuse américaine de naissance.