La princesse Alice de Battenberg (à gauche) donnant le bras à son fils le duc d’Edimbourg. Alice de Battenberg, veuve à cette époque du prince André de Grèce, avait fait le choix d’entrer dans les ordres. Conformément à ses volontés, elle fut inhumée à Jérusalem. Elle s’est éteinte en 1969 à Buckingham où elle passa les dernières années de sa vie auprès de son fils.
marielouise
29 décembre 2015 @ 07:11
Intéressante destinée!
ml
Trianon
29 décembre 2015 @ 14:05
C’est clair ! Une leçon d’humilité
septentrion
29 décembre 2015 @ 07:35
Bonjour,
Merci pour cet article, j’ignorais que la princesse Alice de Battenberg était entrée dans les ordres, et qu’elle avait vécu les dernières années de sa vie à Buckingham.
Anne-Cécile
29 décembre 2015 @ 08:57
Éprouvée en matière de santé (surdité, schizophrénie…) elle fut nonne sans l’être puisqu’elle ne prononça jamais aucun vœux et finit sa vie dans un palais.
Sa conduite fut irréprochable pendant la guerre.
framboiz07
29 décembre 2015 @ 09:08
Qui écrira sa vie, en fera un téléfilm ?
Enfant , j’avais été hyper-étonnée de lire que la mère du mari de LA Reine , était devenue religieuse , à l’époque ,on évoquait peu les belles-familles des régnants & l’article disait qu’Elle venait à Buckingham ainsi vêtue , ca qui m’étonnait encore plus , une orthodoxe
framboiz07
29 décembre 2015 @ 09:19
Suite…Pardon , donc une orthodoxe de » profession », chez les anglicans , chez sa belle-mère ,ainsi vêtue , car la tenue n’est pas avantageuse , ça me tracassait , je ne savais pas encore que la reine était chef de l’Eglise anglicane ! C’était avant les effets de Vatican II…
Et dans les années 1970 , la Reine avait raccourci ses robes ,épuré leur coupe, elle était plutôt élégante .(cf Carnavon , JO de Montréal, voyage en France, (G Pompidou, étant Président )
Voilà le passé revient …avec cette photo ,où Philip semble attentif ,par rapport à sa Mère .Il est vrai, que vu le comportement supposé de ses beaux-frères , pendant la guerre, elle était la seule personne , qu’il pouvait fréquenter en public …
PS ; Sait-on à quelle occasion, cette photo a été prise ?
Gibbs
29 décembre 2015 @ 12:56
framboiz07,
En Grande-Bretagne, le monarque est chef de l’église depuis Henri VIII.
POUR INFO
La Réforme anglaise, aussi appelée schisme anglican, fait référence à une série d’événements du XVIe siècle, au cours desquels l’Église d’Angleterre rompit avec l’autorité du pape et l’Église catholique romaine.
Ces événements faisaient partie d’un processus plus vaste, la Réforme protestante européenne, un mouvement politique et religieux, qui affecta la pratique du christianisme à travers toute l’Europe durant cette période. Beaucoup de facteurs contribuèrent à cette effervescence : le déclin de la féodalité et la montée du nationalisme, la montée de la common law, l’invention de l’imprimerie et la transmission de nouvelles idées et connaissances non seulement parmi les érudits, mais aussi parmi les commerçants et les artisans. Mais comment et pourquoi les différents États de l’Europe adhérèrent à différentes formes de protestantisme, demeurèrent fidèles à Rome, ou permirent à leurs différentes régions d’aboutir à des conclusions différentes restent spécifiques à chaque État. L’analyse des causes est toujours discutée.
La Réforme anglaise commença comme un chapitre supplémentaire du long débat avec l’Église catholique romaine au sujet de l’autorité de cette dernière sur le peuple anglais, bien que cet épisode fût cette fois ostensiblement fondé sur le désir d’Henri VIII de faire annuler son mariage. Au départ, ce fut une dispute plus politique que religieuse, mais les différences politiques réelles entre Rome et l’Angleterre permirent aux dissensions théologiques grandissantes de se révéler. La rupture avec Rome rendit les monarques anglais chefs de l’Église de leur pays par « suprématie royale », créant ainsi l’Église d’Angleterre, mais la structure et la théologie de cette Église furent pendant des générations matière à de féroces débats. Elle conduisit finalement à la guerre civile, d’où finit par émerger une Église officielle et un certain nombre d’Églises non-conformistes, dont les membres subirent tout d’abord diverses incapacités civiles, qui ne furent levées qu’avec le temps. Le catholicisme fût l’objet de nombreuses persécutions et ne sortit de son existence clandestine qu’au XIXe siècle.
Différents avis ont été avancés pour expliquer pourquoi l’Angleterre adopta une foi réformée à la différence de la France par exemple. Certains ont émis l’idée que c’était le triomphe inévitable des connaissances nouvelles et d’un nouveau sens de l’autonomie sur la superstition et la dépravation. D’autres avancèrent que c’était une simple question de hasard : Henri VIII mourut au mauvais moment, Marie Ire n’avait pas eu d’enfant; que la Réforme ne signifiait pas pour autant quitter l’Église catholique romaine; pour d’autres il s’agissait de la puissance des idées qui demandaient peu de choses pour que les gens voient leurs vieilles certitudes devenir incertaines6; d’autres écrivirent que c’était la puissance de l’État sur une religion populaire, florissante et pleine de vie; que c’était une « révolution culturelle ». D’autres, au contraire, argumentèrent que, pour la plupart des gens ordinaires, il y avait une continuité par-delà la division, qui était aussi significative que n’importe quel changement. Le récent renouveau de l’intérêt universitaire semble indiquer que le débat est loin d’être clos.
Nathetvoila
29 décembre 2015 @ 14:38
Quel rapport entre Vatican 2, une religieuse orthodoxe et le chef de l’église anglicane ?
bl-r
29 décembre 2015 @ 14:50
Framboiz07. At least two of the Duc’s sisters were present at the coronation, they may be seen behind the Queen Mother at the royal balcony in the abbey during the coronation. I am not sure which of the three surviving princesses were present, likely Baden and Hannover. Even though they were absent at the wedding, their presence at the coronation speaks volumes.
Please do excuse me for not writing in French, I read it, but do not write it.
Gibbs
30 décembre 2015 @ 09:35
bl-r,
Thanks a lot.
La présence des soeurs du duc s’explique par le fait de leurs mariages respectifs.
Pour cette même raison, aucune d’elles ne fut invitées au mariage de leur frère.
I Think you know this.
Gibbs
Gibbs
30 décembre 2015 @ 09:36
bl-r,
SORRY, L’ABSENCE et non la présence !!!
Gibbs
30 décembre 2015 @ 09:37
bl-r,
I m surprise by presence of two sisters because reason mentioning in my first mail.
Lionel
29 décembre 2015 @ 16:42
Sa vie est écrite, elle a fait l’objet d’une biographie excellente et sans doute définitive de la main d’Hugo Vickers en 2001 intitulée « Alice, Princess Andrew of Greece » : http://www.amazon.co.uk/Alice-Princess-Andrew-Hugo-Vickers/dp/014025918X/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1451403604&sr=8-1&keywords=alice+hugo+vickers
Anastasie
29 décembre 2015 @ 16:55
Depuis que l’ancêtre d’Elizabeth II, Henri VIII, a créé l’Eglise anglicane (à l’époque pour pouvoir divorcer de ses épouses successives !) à la tête de laquelle il s’est naturellement mis, tous les rois en sont chefs.
Si vous avez l’occasion de voir – sauf erreur sur la chaîne Histoire – le documentaire consacré à la mère du Prince Philip, ne le manquez pas. C’est passionnant. Elle n’a pas eu une vie facile, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle a été inhumée sur le Mont des Oliviers et c’est son fils qui a accompagné sa dépouille jusqu’en Israël.
A noter que la Reine Alexandra, épouse d’Edouard VII, était elle aussi sourde, mais je ne sais pas si c’est de naissance ou si elle l’est devenue progressivement.
Gibbs
30 décembre 2015 @ 09:39
Merci Anastasie.
Xantya
29 décembre 2015 @ 19:35
Vous voulez dire sa belle fille car à ma connaissance la Reine Elizabeth est la belle fille de la Princesse Alice…et non sa belle mère…
Quant à Vatican II rien à voir avec la religion anglicane qui date d’Henri VIII dernier des Tudor au XVI è siècle et est due à son excommunication suite à son divorce d’avec Catherine d’Aragon, soeur de Charles Quint et mère de Marie la Sanglante
Les Souverains d’Angleterre depuis cette époque sont « Chefs de la Religion Anglicane »
Chère Framboise revoyez vos cours d’histoire…
Leonor
30 décembre 2015 @ 08:59
Chère Framboiz,
Si la Reine d’Angleterre est Chef de l’Eglise anglicane, cependant, elle n’y exerce évidemment pas le pouvoir effectif.
Le primat de l’Eglise d’Angleterre est l’archevêque de Canterbury.
Mais, en représentation, le représentant officiel de l’Eglise est bien la Reine.
En visite au Vatican, elle traite d’égale à égal avec le Pape., autant comme chefs d’Etat tous les deux, que comme chefs d’Eglises.
Zorro
30 décembre 2015 @ 15:34
La famille de Battenberg est une branche morganatique de la famille de Hesse (grands-ducs de Hesse et du Rhin) issue du mariage en 1851 entre Alexandre, prince de Hesse et du Rhin et d’une jeune femme à la généalogie extrêmement mystérieuse : Julia Hauke.
Je dis extrêmement mystérieuse car les sources divergent quant à ses origines véritables. D’après les sources habituelles (Wikipedia), Julia Hauke serait née en Pologne et serait la fille du comte Maurice Hauke (1775-1830) et de Sophie de la Fontaine (1790-1831), et petite fille de Frédéric Hauke et de Marie Salomée Schwepenhauser, elle-même fille d’un pasteur du Palatinat.
Mais d’autres sources tout aussi sérieuses (le site généalogiste geni.com, site californien et dépendant lui-même du site israélien myheritage.com) dévoilent une généalogie tout à fait intéressante. D’après ce site spécialisé, le vrai nom de Julia Hauke est Golda Broida. Elle ne serait pas la fille du comte Maurice Hauke, mais de Gershon/George Yehuda Brady/Brody et de Feiga Horodenker Brody. Golda Broida/Julia Hauke aurait été adoptée par le comte Maurice Hauke, mais ses vrais parents seraient d’authentiques juifs ashkénazes polonais. Notamment, par sa mère supposée, Julia Hauke/ Golda Broida serait l’arrière-petite fille du Rabbi Nahman de Bratslav (1772 – 1810), fondateur de la dynastie hassidique de Bratslav e(t descendante directe de Baal Shem Tov (1698-1760), le fondateur du judaïsme hassidique.
La famille de Battenberg aurait donc une ascendance juive très marquée. Il est étonnant qu’un prince allemand et luthérien ait pu épouser une roturière polonaise et juive. Il est encore plus étonnant que la descendance de ce couple ait essaimé dans toutes cours européennes et en particulier la Grande-Bretagne et la Grèce. Et via la princesse Beatrice, Victoria Eugénie d’Espagne !
Gustave de Montréal
31 décembre 2015 @ 13:45
Un autre des fils Battenberg, est devenu roi Alexandre Ier de Bulgarie de 1879 à 1886. Il avait épousé une cantatrice autrichienne, Johanna Loisinger titrée comtesse von Hartenau. Deux enfants, Assen et Svetlana von Hartenau sans descendance.
Jérôme J.
29 décembre 2015 @ 19:16
Hugo Vickers a écrit une très bonne biographie de la princesse Alice. Publiée à Londres il y a quelques années mais jamais traduite en français.
Jakob van Rijsel
29 décembre 2015 @ 10:06
Bonjour,
Princesse peu douée pour le bonheur, handicapée (sourde), psychologiquement instable, elle n’apporta ni à son mari ni à ses enfants l’équilibre et l’affection que l’on peut attendre d’une épouse et d’une mère.
Pour autant elle ne manqua ni de courage ni du sens du service des autres pendant la guerre.
Elle vécut une vie assez recluse à Buckingham à partir de 1967 suite à la chute de la monarchie en Grèce.
JvR
Jérôme J.
29 décembre 2015 @ 19:13
@Jakob : je vous trouve un peu sévère vis à vis de la princesse Alice. Le prince Andreas n’a pas été un époux « idéal » et ne s’est jamais beaucoup occupé de leurs enfants. Heureusement, La princesse Georges de Grèce et Danemark née Marie Bonaparte (et sa fortune) le fit dans les années 20.
Gibbs
29 décembre 2015 @ 11:01
Permettez-moi, Régine, d’ajouter « et de sa belle-fille » ?
kalistéa
29 décembre 2015 @ 11:04
Merci pour cette photo rare et peut-être inédite : C’est fou comme le prince a pris en vieillissant , les traits de sa mère!
Gibbs
29 décembre 2015 @ 11:04
Alice de Battenberg
Sourde de naissance1, la princesse Alice grandit en Allemagne, en Angleterre et à Malte, où son père, membre de la Royal Navy, est fréquemment stationné. Après avoir épousé le prince André de Grèce et de Danemark en 1903, elle vit en Grèce jusqu’au bannissement de la famille royale après la Première Guerre mondiale et l’échec de la guerre gréco-turque de 1919-1922. En 1930, Alice, convertie à la religion orthodoxe et de plus en plus mystique, est reconnue schizophrène puis envoyée dans un sanatorium allemand. Déclarée guérie en 1932, elle vit séparée de son mari et de sa famille jusqu’en 1937, lorsque l’une de ses filles, l’époux de celle-ci et leurs enfants meurent dans un accident d’avion. Alice de Battenberg revient finalement à Athènes en 1938 et y reste pendant toute la Seconde Guerre mondiale. Alors que presque tous les autres membres de la famille royale sont en exil, la princesse travaille pour la Croix-Rouge et abrite chez elle une famille juive, ce qui lui vaut de recevoir, de façon posthume, le titre de « Juste parmi les nations » en 1994. Une fois la guerre terminée, elle reste vivre en Grèce et y fonde un ordre monastique orthodoxe qui ne lui survit pas. Après la chute de la monarchie et la mise en place de la dictature des colonels en 1967, Alice est invitée par son fils, le duc d’Édimbourg, et sa belle-fille, la reine Élisabeth II, à résider au Palais de Buckingham, où elle meurt deux ans plus tard.
JULIA
29 décembre 2015 @ 12:26
Merci Gibbs pour ces infos sur la princesse Alice…
Gibbs
30 décembre 2015 @ 09:41
Avec plaisir Mesdames.
Cela me « rafraîchit » ainsi les neurones !
Mayg
29 décembre 2015 @ 13:12
Merci pour toutes ces précisions.
amaia
29 décembre 2015 @ 13:45
Vous avez souligné ce qui a mon avis était important » Juste parmi les nations « . Elle est enterrée à Jérusalem !!!
Luc Belgique
29 décembre 2015 @ 11:08
La photo est prise au mariage de la princesse Margarita de Bade avec le prince Tomislav de Yougoslavie le 6 juin 1957 au chateau de Salem. La mère du prince Philip était habillée de sa tenue bleu de religieuse chez les soeurs Marthe et Marie. La mariée était la nièce du prince Philip, fille de sa soeur Theodora, princesse Berthold de Bade. Les photos se retrouvent dans le Point de Vue du 14 juin 1957.
bl-r
29 décembre 2015 @ 14:39
Cette ordre des soeurs Marthe et Marie est la meme cree per la Grande Duchesse Elisabeth, dit Ella de Russie, nee Princesse de Hessen-Darmstadt, tante de la Princesse Alice?
Augustine
29 décembre 2015 @ 11:09
Un changement de vie des plus surprenantes
Dame Tartine
29 décembre 2015 @ 12:12
Voilà une personne qui a embrassé avec convictions la religion de son mari. C’est rare. Rien ne l’obligeait à entrer dans les ordres ou presque. Elle avait donc de la personnalité. J’ignorais qu’elle avait fini ses jours à Buckingham.
Jean Pierre
29 décembre 2015 @ 13:03
Un mari qui ne s’embarrassait guère de religion par ailleurs.
Leonor
30 décembre 2015 @ 09:08
Oui… enfin…. elle est « entrée dans les ordres » , dans un ordre qu’elle a créé elle-même pour elle-même.
Elle était quand même très border-line, la belle-maman de la Reine.
joseph
29 décembre 2015 @ 12:54
bonjour !
que de renseignements intéressants !
cependant qui s’est occupé du futur Prince Philip , lorsqu’il était enfant puis adolescent ?
Régine
30 décembre 2015 @ 08:18
Ses oncles Battenberg
Jérôme J.
30 décembre 2015 @ 09:12
Dans un premier temps, les enfants d’Alice et Andreas de Grèce vécurent dans les années 20 en France chez Marie Bonaparte, princesse Georges de Grèce et Danemark. En 1928, Philip fut envoyé en Angleterre auprès de sa grand-mère maternelle, Victoria de Hesse, marquise de Milford Haven, et l’aîné de ses oncles maternels, George, 2e marquis de Milford Haven.
En 1933, il étudia à Salem, en Allemagne chez son beau-frère Berthold de Bade. Avec l’arrivée du Nazisme, il regagna assez vite le Royaume-Uni et étudia à Gordonstoun, en Ecosse. Après la disparition de son oncle George en 1938, c’est son second oncle maternel, Louis Mountbatten, qui s’en occupa. Le jeune prince entra dans la Royal Navy en 1939.
Leonor
30 décembre 2015 @ 09:13
Ses oncles Battenberg comme l’écrit Régine, ou n’importe qui de la famille qui voulait bien à un moment donné.
Philippe enfant et adolescent n’a jamais vraiment connu de vie de famille , ni de » home ».
Il a été ballotté de ci , de là, et contraint de faire avec. Avec fort peu d’argent d’ailleurs.
D’attention paternelle ou maternelle, ou d’amour, on ne parle même pas.
Sous cet angle-là, le prince Philip est un véritable » survivant ».
Cela n’est certainement pas pour rien dans le caractère qu’il a été obligé de se forger.
Ceci dit, Tonton Mountbatten a réussi à bien caser son protégé.
MEYER
29 décembre 2015 @ 13:06
Lady Alice Mountbatten était l’aînée, elle avait 1 sœur et 2 frères.
Sa sœur cadette Louise était la seconde épouse de Gustaf Adolf, kung af Sverige (roi de Suède).
Son frère George était le 2ème marquis de Milford Haven.
Le benjamin Louis, assassiné en 1979, était le 1er comte Mountbatten of Burma.
Son époux, le prince André de Grèce et de Danemark, était le 7ème d’une fratrie de 3 filles et 5 garçons, enfants du roi George 1er de Grèce, et d’Olga, fille du tsar Nicolas 1er de Russie.
L’aîné Constantin 1er fut roi des Hellènes : de son mariage avec la princesse Sophie de Prusse (fille de Friedrich III, empereur d’Allemagne) sont issus, notamment, 3 souverains grecs.
Le cadet George s’est marié avec la princesse Marie Bonaparte.
Les 3 enfants puînés ont convolé avec des grandes-duchesses et grand-duc de Russie :
– Alexandra, 1ère épouse du grand-duc Paul, fils du tsar Alexandre II
– Nicolas avec la grande-duchesse Elena, fille du grand-duc Vladimir, petite-fille d’Alexandre II
– Marie avec le grand-duc Georgij, fils du grand-duc Michaël, petit-fils du tsar Nicolas 1er, avant de convoler en secondes noces avec un contre-amiral grec.
La sixième enfant, la princesse Olga, a vécu moins d’une année (7 mois et quelques jours).
Le benjamin, le prince Christophe était le père du prince Michel de Grèce, sa mère, et seconde épouse du prince Christophe, était la sœur de feu le Comte de Paris.
Gibbs
30 décembre 2015 @ 09:43
Merci chère MEYER.
Amicalement,
Lil
30 décembre 2015 @ 16:37
Merci pour ces informations fort intéressantes Meyer
MEYER
30 décembre 2015 @ 18:52
Que le dernier jour de l’année se passe pour vous dans la joie.
Cordialement.
MEYER
30 décembre 2015 @ 18:50
Bonsoir chère Gibbs
Belle journée et soirée du 31.
Bien à vous
Gibbs
31 décembre 2015 @ 16:19
Bonsoir chère MEYER.
Je n’ai pas vu votre commentaire ce matin.
Beaucoup de bonheur pour vous en ce 31 décembre.
Cordialement,
Mayg
29 décembre 2015 @ 13:14
Je ne savais pas que la mère du duc était rentrée dans les ordres, ni qu’elle fut enterrée à Jérusalem…
Gustave de Montréal
29 décembre 2015 @ 14:20
Un peu tarée sur les bords, Alice était la soeur aînée de quinze ans de Lord Louis Mountbatten.
Leonor
30 décembre 2015 @ 09:15
Les bords étaient larges.
Gibbs
30 décembre 2015 @ 09:45
G de M,
Vous êtes très charitable avec les personnes malades ou handicapées !
Elle est née sourde : a-t-elle choisi ce handicap ?
Leonor
30 décembre 2015 @ 14:51
Elle n’était pas atteinte que de surdité, Gibbs.
» Tarée » n’est peut-être pas le terme exact au sens littéral du terme ( encore qu’on puisse se poser la question, hors polémique). Mais instable et fragile psychologiquement , au minimum . Ses crises de mysticisme en sont une des expressions.
Gibbs
31 décembre 2015 @ 13:15
Leonor,
Je le sais mais est-ce une raison pour la traiter de « tarée » ?
Je ne le pense pas.
Jérôme J.
30 décembre 2015 @ 09:56
La princesse Alice était psychologiquement fragile. La désintégration de son mariage dans les années 20 n’a fait qu’accentuer cet état. Une dizaine d’années plus tard, rétablie, elle choisit de regagner la Grèce et son attitude durant la seconde guerre mondiale démontre qu’elle n’était pas du tout « tarée »… La situation « compliquée » de ses filles (Margarita et Sophia étaient mariées à des princes allemands liés au régime nazi, Theodora au Margrave de Bade, en danger car opposant au nazisme), son fils dans la Royal Navy, sa propre situation à Athènes sous l’occupation, tout cela aurait pu la fragiliser davantage. Elle s’en sortit …
Gibbs
30 décembre 2015 @ 13:50
Merci Jérôme J.
jo de st Vic
29 décembre 2015 @ 14:40
Juste parmis les justes, sa plus belle récompense…combien ont vraiment aidé des familles juives au risque de leur propre vie ?
Gibbs
30 décembre 2015 @ 09:46
jo de st Vic,
Mes grands-parents maternels l’ont fait.
Le petit Pierre a ensuite émigré aux Etats-Unis.
Marie de Bourgogne
31 décembre 2015 @ 09:46
Vous savez quand votre pays est envahi, quand votre famille est dévastée par les deuils, quand votre mari est retenu prisonnier, quand il y a la ferme a faire tourner et vos enfants qui demandent à manger (RIP grand-mère)…
Et bien, l’héroïsme se conjugue au quotidien et aucune vie n’est plus importante qu’une autre.
N’ayant, grâce au ciel, pas connu cette époque, je ne garderais bien de donner des leçons d’héroïsme à qui que ce soit.
Gibbs
31 décembre 2015 @ 16:21
Marie de Bourgogne,
J’ai eu aussi la chance de ne pas connaître cette époque.
Mais mes grands-parents ont vécu les deux guerres et mes parents, la seconde.
La transmission orale a fait le reste.
Marie de Bourgogne
2 janvier 2016 @ 14:10
@ Gibbs
Mon commentaire ci-dessus ne s’adressait pas à vous mais à jo de st Vic.
Ne voyez aucune agressivité dans mon commentaire car ce n’est pas le cas.
Mes grands parents étaient ados lors de la 1èere guerre et on, hélas, vécu la 2ème.
Ma mère est née en 1940 (mon grand père était prisonnier en Prusse orientale lors de sa naissance). Certe pour moi également la transmission orale a fait le reste. Mais une transmission orale n’est pas un « vécu ». C’est pourquoi, je me garderais bien de dire « combien ont vraiment aidé des familles juives au risque de leur propre vie ? » comme se le permet jo de st Vic.
Cordialement
Nania
29 décembre 2015 @ 16:06
Merci pour cette photo que je n’avais jamais vue….. Je ne savais pas qu’elle avait fini ses jours à Buckingham .
Certainement elle a eu une vie bien mouvementée…
COLETTE C.
29 décembre 2015 @ 16:07
Merci, GIBBS, pour ces renseignements.
J’ignorais qu’elle était décédée à Buckingham.
Elise
29 décembre 2015 @ 16:21
Au couronnement de sa belle fille Elizabeth || , Alice de Battenberg vêtue de sa tenue de religieuse , était juste derrière la reine mère .
Si Régine me le permet , petite vidéo .
http://footage.framepool.com/fr/shot/909414434-geoffrey-fisher-sceptre-countess-of-snowdon-joyaux-de-la-couronne
Cosmo
29 décembre 2015 @ 18:49
La personnalité de la princesse André de Grèce était bien étrange. Je ne suis pas certain qu’elle ait été une personne sympathique, malgré sa foi, sa dévotion et son dévouement pendant la guerre. Je préfère, et de loin, sa belle-soeur, la princesse Georges de Grèce, née Marie Bonaparte, qui contribua de façon importante au développement de la psychanalyse et sauva, elle aussi, des Juifs. Les deux fréquentant Buckingham Palace, leur conversation devait être édifiante. J’aurais aimé voir la tête de la reine entre sa belle-mère et cousine et sa belle-tante. Quelles étaient aussi ses relations avec sa soeur Louise, reine de Suède, et son frère Lord Mountbatten ?
Leonor
30 décembre 2015 @ 09:06
:-D
L’idée d’une conversation entre ces deux femmes, et de la tête éventuelle de la Reine au milieu , cher Cosmo !
La mère du prince Philip était quand même un peu (?) barjo ,
et Marie Bonaparte … spéciale !
Marie Bonaparte a quand même elle aussi fait des tas de choses que le commun des mortels trouverait bizarres encore aujourd’hui; alors, à l’époque ! Elle raconte comme ça, entre autres, que, lorsque son fils a été opéré des amygdales, elle a demandé à ce qu’on lui apporte les amygdales en question. Qu’elle a fait frire, puis mangées. Histoire de voir quel goût avait la chair humaine ….
C’est, au choix, horrible ou hilarant.
Pour ma part, j’aime bien les excentriques.
Cosmo
30 décembre 2015 @ 12:54
Leonor,
Je ne suis pas bien sûr que Marie Bonaparte ne se soit pas un peu vantée, à propos des amygdales.
Cela dit, son excentricité était faite d’intelligence et de compréhension. J’ai l’impression que sa belle-soeur n’était qu’excentrique.
Comme ses tantes, la Tsarine et la Grande-duchesse Elisabeth, elle avait choisi la voie du mysticisme orthodoxe.
Joyeuses Fêtes de fin d’année
Cosmo
Leonor
2 janvier 2016 @ 12:53
A propos des amygdales :
C’est Michel de Grèce qui relatait le fait dans l’un de ses livres ou dans une interview. Je ne me souviens plus s’il précisait comment il avait eu connaissance de la chose.
Zorro
30 décembre 2015 @ 16:03
Personnellement, la messe est dite concernant Marie Bonaparte avec cette anecdote croustillante. Excentrique ou originale ou encore décalée pour certains, cette femme me semble totalement malsaine. Ça ne m’étonne pas qu’elle ait fait la promotion de cette arnaque appelé la psychanalyse.
Jérôme J.
30 décembre 2015 @ 19:00
Marie Bonaparte a toujours suscité des réactions assez tranchées. Cela continue, dirait-on… Sans aucun doute originale pour son époque, pas si excentrique que cela finalement mais passionnée et finalement assez passionnante … Voir la biographie de la princesse par Célia Bertin.
Leonor
2 janvier 2016 @ 12:55
Malsaine, je ne trouve pas, Zorro.
Originale pour son époque, comme le dit Jérome, oui.
Elle a en tout cas tenté de se libérer des carcans de son milieu, tout en en respectant les codes sociaux officiels.
septentrion
29 décembre 2015 @ 19:21
Bonjour,
Un documentaire consacré à son petit-fils, le prince Charles sera diffusé en Grande-Bretagne, le 4 janvier prochain.
Les journalistes Anthony McPartlin et Declan Donnelly ont passé une année dans l’intimité de l’héritier de la couronne et ont signé un reportage inédit, considéré par le Daily Mail comme « le plus intime des documentaires sur la famille royale de tous les temps ». En plus de partager quelques soirées avec le Prince Charles, les deux présentateurs ont pu discuter avec Camilla et ses fils Harry et William.
kalistéa
1 janvier 2016 @ 16:30
En somme une grosse « cerise » encore , posée sur le gâteau recuit qu’on sert aux Anglais depuis 18 ans afin qu’ils se décident à accepter ce minable prince héritier et sa donzelle détériorée ! LOL ! si on avait fait tout cela pour moi, je serais reine de l’univers !!!
septentrion
4 janvier 2016 @ 16:32
Bonjour Kalistéa,
le gâteau recuit, ce doit être immangeable
je ris pour l’emploi de « détériorée » HA!HA!HA!
Je vous souhaite une excellente année 2016
Cdt,
Danielle
29 décembre 2015 @ 21:23
Quel destin ! sur la photo son regard est effrayant.
Dominique
30 décembre 2015 @ 09:38
Merci pour tous ces commentaires très intéressants. J’ignorais quasiment tout de l’histoire de la vie de cette femme. Cela me donne l’envie d’approfondir ma connaissance.
Bonne journée
Sylvie-Laure
31 décembre 2015 @ 06:57
C’est la princesse Ann qui a fait cette déclaration de sa grand mère : « On voyait un nuage de fumée dans les couloirs de Buckingham, on savait qu’elle arrivait », et aussi que la princesse Alice était un peu perdue, (dans sa vieillesse, et avec tous ses handicaps) on peut comprendre, un jour la reine entra dans les appartements de sa belle mère, et celle ci n’était pas encore habillée.. du tout.
Bref, une princesse hors norme. Pas du tout épouse, ni mère, en marge de tout… et avec un caractère bien trempé, comme son fils et sa petite fille qui ne renient en rien. La reine Elisabeth II, femme de coeur et très famille, reçut à Buckingham cette étonnante belle mère, qu’elle dut admirer discrètement, en son for intérieur. j’en suis certaine. Queen Mumm était un personnage ! mais sa propre belle-mère aussi..