Le dernier Bal de la Cour en Belgique fut donné à l’occasion de l’exposition universelle de 1958. Auparavant, cet événement était le moment de présentation des jeunes filles et jeunes garçons des familles nobles. Voici la liste du Bal de la Cour de janvier 1934 sous le règne du roi Albert I. On relèvera la présence des familles d’Huart, de Liedekerke, de Trazegnies ou encore de Broqueville. (Archives du Palais royal de Bruxelles)
DEB
19 août 2018 @ 05:48
À côté de Gabrielle de Lichtervelde, je déchiffre » Ecaussinnes arrondissement de Soignies « ce qui est plausible puisque les Lichtervelde résidaient à Ecaussinnes et Soignies est à environ 7km,5 ( province du hainaut ).
Je me demande qui a annoté la liste.
Sans doute le grand chambellan de la cour.
Pour l’anecdote, les Lichtervelde possèdent le château de la folie à Ecaussinnes, dont le nom ne se réfère pas à une pathologie mais est la déformation du nom feuillée.
Un festival de musique classique y est organisé tous les étés, je crois.
Neoclassique
19 août 2018 @ 09:54
Les Lichtervelde (dont je descends) avaient également un important chateau XVIIIe à Eecke près de Gand.
Hélas détruit au début du XXe, ses dépendances sont aujourd’hui toujours habitées par mon cousin le comte Yves de Hemptinne
Alimax
19 août 2018 @ 22:19
Désolée j’ai cliqué sur le mauvais « Répondre » et j’ai répondu à Milou…
Cher(e) DEB donc, vous avez une meilleure vue que moi : j’avais bien repéré Soignies, mais pas Ecaussinnes juste devant
milou
19 août 2018 @ 07:22
Et surtout de Lannoy…comme Stéphanie de Luxembourg!
ml
Alimax
19 août 2018 @ 22:13
Cher(e) DEB, votre commentaire m’a fait sursauter! Ecaussinnoise un jour, écaussinnoise toujours.. on est chauvin dans ma famille…
Etes-vous de la région? En effet le château de la Follie (avec deux « l » ce qui en effet élimine comme origine la maladie mentale) est toujours la propriété du comte. Je ne sais ce qu’il en est concernant le festival de musique, mais quand maman était toujours avec nous, chaque été nous allions assister à une représentation de la troupe du théâtre des Galeries.
Il y a également le très beau château-fort d’Ecaussinnes-Lalaing, à visiter si vous passez dans la région.
Amicalement
DEB
20 août 2018 @ 13:03
Alimax, je suis née dans une autre partie du hainaut et je connais mieux Soignies qu’Ecaussinnes.
Il n’empêche, je connais bien la région.
Enfant, j’allais assez souvent ,entre-autres, au musée de Mariemont, dont on parle peu mais qui recèle de très belles pièces égyptiennes,romaines, grecques, venues des collections de Raoul Warocqué et d’autres merveilles .
Cosmo
19 août 2018 @ 07:55
Ces noms me font penser aux soirées d' »Aider Autrui », qui fut une véritable association caritative, sous la présidence de l’archiduchesse Anne-Gabrielle d’Autriche et du duc de Bavière.
Opaline
19 août 2018 @ 09:09
Et le prenom Godelievre….un régal.
Altrarosa
19 août 2018 @ 10:50
Godelieve. ..prononcé Godelive. ..
Claudia
19 août 2018 @ 17:07
Moi aussi je me suis amusée à regarder les prénoms de ces demoiselles, il y a toujours des classiques, comme Isabelle, Gabrielle, Nathalie, d’autres qui étaient démodés mais revenus à la mode de nos jours, comme Clémentine ou Félicie, ceux qui sont délicieusement désuets, à savoir Eliane ou Raymonde….Godelievre, lui est inclassable !
l
L'Alsacienne
19 août 2018 @ 17:37
Opaline, le prénom en question :Godelieve.
– qui aime Dieu –
Zorro
19 août 2018 @ 20:57
Godelieve, pas Godelievre.
Il s’agit d’un prénom typiquement flamand très populaire à l’époque et démodé aujourd’hui. Et pour cause: il signifie aimée de Dieu.
Mary
19 août 2018 @ 21:34
Godelieve,,,si c’était GodelievRe, on l’appellerait tendrement » mon petit lapin » :-))
pour l’une d’elles , il n’est pas fait mention du papa . Un oubli ?
Qui sait quel destin ont connu ces jeunes filles ? Certaines vivent- elles encore ?
Anop
19 août 2018 @ 23:24
C’es GodeliEVE
marcs
20 août 2018 @ 05:36
Non, il s’agit de Godelieve = aimée de Dieu.
Hilde
19 août 2018 @ 09:41
Un beau souvenir d’une autre époque.
Danielle
19 août 2018 @ 09:59
Remarquons la présence de la famille de Lannoy au début de la liste.
Auberi
19 août 2018 @ 10:03
La plupart sont filles de comtes, comtesses ou d’éminents politiques, intéressante cette liste (qui ne tient pas compte de l’ordre alphabétique) grâce à ses détails et annotations, comme la présence de la petite-fille du 1er ministre, Anne-Marie de Broqueville
Leonor
19 août 2018 @ 10:51
Zut alors, Y z’avaient oublié de me mettre sur la liste.
Il est vrai que je ne m’appelle pas Godelieve. Et sans doute n’étais-je pas assez pieuse. ;-)
Zorro
19 août 2018 @ 20:53
Le 17 février, soit moins d’un mois après, le roi Albert se tuait à Marche-les-dames.
Zorro
19 août 2018 @ 21:02
Les bals de la cour en Belgique étaient destinés avant tout à la rencontre, et plus si affinités, entre jeunes gens de bonnes familles.
amarilis
20 août 2018 @ 06:20
Bonjour,
on remarquera une Ghislaine de Lannoy . . . est-elle une parente de la Grande Duchesse héritière Stéphanie de Luxembourg ?
particule
20 août 2018 @ 09:06
Comme il est bon de se souvenir de ces bals où les jeunes filles faisaient leur entrée dans le monde, des aristocrates alors pas des filles à papa comme aujourd’hui qui n’ont aucune tenue sauf celle du compte en banque de leur Père.
Mes « fans de ce site » vont dire que j’ai la nostalgie agressive. Mais oui, j’assume.
Cosmo
20 août 2018 @ 15:08
Je partage votre nostalgie, pas agressive du tout. Simplement réaliste ! Quand on voit les Maria-Olympia, Amelia et consorts…
Bonne semaine
Cosmo
septentrion
20 août 2018 @ 16:18
S’agissait-il de Ghislaine (Marie Françoise Philippine Emma) de Lannoy, fille aînée du comte Maurice de Lannoy (1884-1942) et de la comtesse née vicomtesse Louise de Spoelberch (1888-1953) née en 1911 et mariée l’année suivant ce bal au comte Henri Moretus Plantin de Bouchout?
Maria
20 août 2018 @ 18:09
Belli questi balli.Oggi si potrebbero organizzare dei balli senza dover dare loro il significato che avevano in passato