Voici une carte de vœux originale envoyée en 1947 au château de Fischbach à destination de la princesse Alix de Luxembourg, alors âgée de 18 ans. Plusieurs membres de sa famille lui souhaitent alors depuis la France un joyeux Noël et une bonne année.
Cet échange privé permet de connaître les surnoms qui étaient donnés à ses frères et sœurs : « Johnny » pour Jean (alors grand-duc héritier), « Bida » pour la princesse Elisabeth (1922-2011), « Miado » pour la princesse Marie-Adélaïde (1924-2007), « Baby » pour la princesse Marie-Gabrielle (née en 1925) et « Charly » pour le prince Charles (1927-1977).
Parmi les signatures, on peut reconnaître celle de la princesse Antonia de Luxembourg (1899-1954), sœur de la grande-duchesse Charlotte et épouse du prince héritier Rupprecht de Bavière (1869-1955), venue lors de ce séjour avec ses filles les princesses Irmingard (1923-2010) et Hilda (1926-2002).
Les mentions ou signatures faisant référence à « Margrethe », « Nane », « Michel » et « André » permettent de savoir que les princes luxembourgeois étaient également accompagnés durant ce séjour par leur tante la princesse René de Bourbon-Parme, née princesse Margrethe de Danemark (1895-1992), et par trois de ses quatre enfants : la princesse Anne (1923-2016) qui épousera un an plus tard le roi Michel Ier de Roumanie, le prince Michel (1926-2018) et le prince André (1928-2011). Quant à la mention « Inigard », il pourrait s’agir de la princesse Iniga von Thurn und Taxis (1925-2008), fille de la princesse Elisabeth de Luxembourg (1901-1950), autre sœur de la grande-duchesse Charlotte. (Merci à Valentin Dupont de Royalement Blog)
Menthe
9 janvier 2019 @ 10:43
Belle autodérision que de s’imaginer en pingouin !
Danielle
9 janvier 2019 @ 10:56
Une joyeuse carte de la part d’une joyeuse bande.
Gérard
9 janvier 2019 @ 21:53
Le dessin est de Rob-Vel c’est-à-dire Robert Velter le créateur de Spirou (1909-1981) un parisien fils de parents lorrains très anglophiles qui commença sa carrière à 16 ans comme liftier à Londres au Ritz Carlton avant le paquebot Île-de-France sur lequel les liftiers avaient une livrée rouge. Sa série des pingouins fut célèbre.
Il créa aussi le mousse Toto avec le soutien de Radio-Luxembourg.
Philibert
10 janvier 2019 @ 13:04
Gérard,
pour connaître si bien Rob-Vel, seriez-vous créateur de bandes dessinées vous-même ?
Gérard
11 janvier 2019 @ 14:46
Non Cher Philibert je n’aurais pas ce talent et cette patience mais j’ai gardé un peu de nostalgie d’enfance.
Caroline
10 janvier 2019 @ 00:33
Je crois que c’ est une carte-code à cause de l’ indiscrétion des employés de la poste et du facteur à cette époque.