La grande-duchesse Alexandra de Russie, née princesse de Saxe-Altenburg (1830-1911) pose avec 4 générations de sa descendance : sa fille Olga, née grande-duchesse de Russie (1851-1926), reine de Grèce (grand-mère de Philip duc d’Edimbourg, Michel de Grèce, Marina duchesse de Kent ou encore d’Olga de Yougoslavie). En photo dans le cadre sa petite-fille décédée: la grande-duchesse Alexandra de Russie, née princesse de Grèce (1870-1891), son arrière petite-fille la princesse Maria de Suède, née grande-duchesse Maria Pavlovna de Russie et son son arrière-arrière-petit-fils le prince Lennart de Suède devenu après sa renonciation à des droits dynastiques le comte Lennart Bernadotte af Wisborg qui créa le cadre enchanteur de l’île de Mainau. (merci à Caroline VM)
27 décembre 2016 @ 03:46
Les filles se mariaient très jeunes et avaient souvent des enfants dans la première du mariage ce qui faisait en sorte qu’il y avait souvent plusieurs générations vivantes… Si on dit que Sissi était grand-mère à 35 ou 36 ans… sa mère était donc arrière grand-mère vers 55 ans et ainsi de suite.. il est certain que l’espérance de vie était moins élevé… Joyeuses fêtes à tous!
27 décembre 2016 @ 08:29
La Grande duchesse a quand même un air de schtroumpf très ébahi …Superbes broderies .
27 décembre 2016 @ 17:49
:-D ! Oui, la brave veille dame a l’air complètement baba , d’être entourée ainsi de sa progéniture !
29 décembre 2016 @ 13:43
ou complètement gâteuse !
27 décembre 2016 @ 10:00
Comme beaucoup de femmes autrefois, la grande-duchesse Alexandra était malheureusement morte des suites de son deuxième accouchement, laissant deux enfants en bas âge. Ravagé par le chagrin et militaire souvent absent, son époux confia les enfants, la grande duchesse Maria Pavlovna de Russie, future princesse de Suède et le grand duc Dimitri, à son frère le grand duc Serge qui n’avait pas d’enfants. Ce dernier et son épouse en obtinrent la garde définitive lorsque le grand duc Paul fut banni de la cour pour cause de second mariage non approuvé par Nicolas II.
Petite parenthèse, je suis heureuse de ne pas avoir à porter de coiffe car lorsque l’on regarde la grande-duchesse Alexandra, on peut constater qu’elle a tendance à ressembler à une gallinacée. Une gallicanée de précieuses dentelles mais une gallinacée quand même.
27 décembre 2016 @ 20:04
Galinacée, certes, chère Corsica mais pas de Dior…
27 décembre 2016 @ 10:20
qui semble être le bébé sur cette photo ? le bébé ou la mamie emmaillotée ?
27 décembre 2016 @ 10:30
5 générations = 5 personnes.
Je n’en vois que 4 ..
27 décembre 2016 @ 12:22
+ la défunte en médaillon
27 décembre 2016 @ 10:57
On comprend pourquoi brodeuses, denteleuses, lavandières, tuyauteuses, repasseuses, raccommodeuses, lingères ne manquaient pas d’ouvrage en ce temps-là. Dans ma famille (évidemment beaucoup plus modeste) les deux lessives annuelles occupaient tous ces corps de métier durant une bonne semaine. D’abord dans les communs pour la buée : on faisait bouillir le linge dans des cuves, le coulait avec de la cendre, puis avec des boules outremer Guimet. Ensuite, on le transportait en charrette à la rivière (à 500m), le battait, le rinçait, l’étendait au pré. Il y restait au moins deux jours car l’effet conjugué de la rosée et de la lune avait la réputation de rendre le blanc éclatant. Une fois remonté à la lingerie, il était « révisé », reprisé au besoin, repassé avec des fers en fonte de toutes les formes, compté, et enfermé dans d’immenses armoires en noyer avec des sachets de lavande et de citronnelle. Les trousseaux étaient si importants qu’il m’arrive encore d’utiliser des draps chiffrés datant du mariage de mon arrière-grand-mère (1901)…
27 décembre 2016 @ 14:29
Les jeunes filles brodaient leurs trousseaux,le soir à la veillée,à la lueur des bougies puis des lampes à pétrole.La toile avait été tissée avec le fil du chanvre semé à la naissance du bébé fille et filé par Leonor (!) Tout cela en parfaite autarcie ,pas seulement dans les riches familles bourgeoises .Même les plus modestes se devaient d’ avoir un trousseau à défaut de dote .Avec les héritages les piles de ce linge très solide devenaient si importantes qu ´Antoine peut encore en utiliser .Il n’y avait pas que du linge de literie ou de table .Le linge de corps( féminin)fines chemises ,caracos,jupons,culottes longues étaient trés recherchés au Marché aux Puces.J’y ai trouvé un caraco aérien en dentelle de point d’Irlande .Je ne le porte plus mais le regarde souvent, admirative de tant de finesse.Voila,cette photo m’a fait penser à travail manuel que les moins de ….n’ont pas connu .
27 décembre 2016 @ 18:19
Pardon mais Dentellière et non Denteleuse
28 décembre 2016 @ 14:17
Pardon, Framacesar, mais en Velay sur tous les actes d’état-civil jusqu’au XIXème siècle le terme d’usage est bien « denteleuse ». La dentellière n’apparaît qu’ensuite.
28 décembre 2016 @ 14:24
Moi aussi Antoine, j’ai encore un drap de ma grand-mère née en 1895. Mais je le garde en souvenir, car il est tellement réche et difficile à repasser. Ma grand-mère, était d’une famille à la limite de la misère, aussi le tissu ne peut être comparé, ni la manière de faire la lessive.
29 décembre 2016 @ 23:11
Vous savez, Hélène, le tissu était certainement à peu près similaire. Même les jeunes filles de famille modeste avaient à coeur d’apporter une ou deux belles pièces de trousseau. Pour ce qui est du repassage vous avez raison, ce n’est guère commode !
27 décembre 2016 @ 12:21
Je ne connaissais pas l’ascendance du comte Lennart.
27 décembre 2016 @ 12:55
La Duchesse Alexandra est trop drôle avec son expression et avec son bonnet sur la tête !!
27 décembre 2016 @ 13:13
la tête de la personne la plus âgée est incroyable :-)
27 décembre 2016 @ 13:54
Je ne com:prends pas l’accoutrement de la grande-duchesse Alexandra de Russie.
27 décembre 2016 @ 17:04
J’ignore si Lady Chatturlante y verrait de belles robes de mariées, mais je trouve que l’accoutrement bizarre de la bisaïeule maternelle du prince Lennart de Suède fait écho à sa propre layette. On dit qu’avec l’âge on retombe en enfance, mais j’ai carrément l’impression dans le cas présent de voir un gros bébé tenir le petit bébé. ;-)
27 décembre 2016 @ 18:02
Oui, Antoine , cela se passait ainsi dans ma famille , mais avant ma naissance . C ‘était une des grandes affaires de l’année !
Corsica, mon amie , non contente de vous appeler » ma cocotte » , je vais ajouter » ma poule » :-))). C’est vrai que l’aieule est bizarrement accoutrée , pour nous …
28 décembre 2016 @ 13:59
Ciboulette, c’est bien parce que c’est vous que j’accepte que, comme ma tante Jeanne, vous m’appeliez ma cocotte, par contre ma poule??? ça fait un peu souteneur ! ):)
28 décembre 2016 @ 17:55
Hola braves gens , coiffe ? vous avez dit coiffe ? attention je suis née coiffée et ce que vous prenez pour une coiffe est un bonnet en dentelle voire un béguin mais en aucun cas une coiffe .
29 décembre 2016 @ 07:51
Aucune nostalgie de cette epoque…toutes corsetees,enrhubannees,les
Cols hauts serres,les manches bridees,le bonnet ….de l air de l air…aerez tout cela s il vous plait…ouvrez les fenetres,et les esprits…ouf ca va mieux..