Archives de Guy. « En compagnie de l’infante Pilar, duchesse de Badajoz et soeur du roi Juan Carlos d’Espagne, la comtesse de Paris quitte la chapelle royale de Dreux à l’occasion des funérailles de la princesse Murat, le 9 février 1983. Son fils cadet, le prince Thibault était également présent, nul n’aurait pu imaginer qu’il allait trouver la mort en Afrique le mois suivant et que nous serions de retour a Dreux pour ses obsèques le 12 avril en présence de tous ses frères et soeurs. (Merci à Guy)
Silvîa
3 mai 2018 @ 04:35
Un plaisir de revoir la comtesse
Bonne journée.?
GUY
3 mai 2018 @ 06:58
Je précise que les funérailles de la princesse Murat, ( soeur du comte de Paris ) se sont déroulées le 17 Février , je ne sais pas pourquoi j’ai tapé le 9… et lorsque je m’en suis aperçu, c’était trop tard, l’envoi venait de partir !
Leonor
4 mai 2018 @ 11:09
Bravo pour votre précision, Guy, mais ce n’est vraiment pas grave. Nous sommes certes quelques prolos sans-culottes sur Noblesse &Royautés, mais nous ne vous décapiterons pas pour autant . On tient trop à vous !
Charlotte
3 mai 2018 @ 07:15
Votre album photo est un plaisir pour les yeux et la mémoire ou les découvertes pour les plus jeunes, merci !
Hélas, oui, difficile de prévoir certains évènements, « carpe diem »
clementine1
3 mai 2018 @ 07:25
Il me semble aussi me souvenir d’une photo prise le même jour de la Princesse Claude et de son 2e époux.
En espérant sincèrement que la Princesse aille le mieux possible.
Bernadette
3 mai 2018 @ 12:59
Vous voulez dire que la Princesse Claude est souffrante ?
MARC
3 mai 2018 @ 09:03
La dignité et l’élégance de la dernière Reine de France ! Merci Guy de partager avec nous vos riches archives. Vous assistiez aux cérémonies de la Famille Royale où Madame se trouvait ? Nous sommes nous rencontrés ? Je suis le fils de l’Editeur de Madame . Veniez vous rue de Miromesnil ?
GUY
3 mai 2018 @ 11:40
Oui Marc, il m’est arrivé d’assister maintes fois a des cérémonies en présence de Madame, ou de quelques unes de ses nombreuses séances de dédicaces, mais je ne faisais pas partie des intimes, elle ne me connaissait pas, de la rue de Miromesnil, je ne voyais que l’immeuble en passant devant a pied !
Je ne suis qu’un admirateur anonyme !
Claude-Patricia
3 mai 2018 @ 14:28
C’est émouvant que vous évoquiez cette rue. Mon beau-père, outre qu’il venait par sa famille de Bourbon-l’Archambault celle-ci (ses parents) ont aussi eu un appartement ici!!
Ont-ils suivi la famille d’Orléans??
Par sa grand-mère il était apparenté à la famille de Claude Monet. Nous n’avons jamais été à Giverny avec lui. Mais moi avec une camarade de lycée voir les jardins. Nous avions quelques tableaux de sa belle-fille Blanche. Et je viens d’aller faire un tout chez M. Latour Marliac photographier les nymphéas. J’étais heureuse d’évoquer ce souvenir.
Laurent
3 mai 2018 @ 17:41
La dernière reine de France est Mariie Antoinette
La reine Marie Amélie était reine des français
La comtesse de Paris n’était que la comtesse de Paris
La monarchie n’existe plus en France quand bien même nous pouvons le regretter
Je trouve parfaitement invraisemblable de donner ce titre à l’épouse du prétendant au trône
Gérard
4 mai 2018 @ 11:34
Il y a des reines de beauté, il y a la reine d’Arles, bien d’autres encore et il y a des reines de cœur.
Charles
3 mai 2018 @ 09:34
Merci Guy pour ce charmant document
MMDehove
3 mai 2018 @ 10:05
Triste destin que celui du Prince Thibault… et merci à Monseigneur, son frère, de lui avoir rendu sa place auprès des siens.
Leonor
4 mai 2018 @ 11:12
Ah ? Pouvez-vous nous en dire plus ?
Le (précédent) Comte de Paris avait fait inhumer le prince Thibault à l’écart, de même que le petit enfant de celui-ci . Une honte, à mon avis. Est-ce de cela que vous parlez ?
MMDehove
4 mai 2018 @ 16:57
Oui Leonor, c’est cela que j’évoque. Le précédent Comte de Paris était d’une intransigeance inhumaine avec tous ses enfants et il a contribué à faire le malheur de certains d’entre eux. Ci-dessous les détails que vous demandez :
« La dépouille mortelle du comte de la Marche (titre du Prince Thibault) est aujourd’hui enterrée dans la crypte des Orléans, à la Chapelle royale de Dreux. Comme pour le jeune fils du prince, le comte de Paris refusa, en 1983, de placer son corps au milieu des autres membres de la famille, dans la crypte, pour le reléguer dans une chapelle latérale, afin de souligner sa déchéance. Cependant, l’un des premiers actes du nouveau comte de Paris, Henri d’Orléans, après son investiture, a été de déplacer les dépouilles de son frère et de son neveu afin de les réinstaller aux côtés du reste des Orléans. Le nouveau prétendant orléaniste a également rendu à son neveu survivant, Robert d’Orléans, comte de la Marche, son caractère dynaste. »
Ghislaine-Perrynn
5 mai 2018 @ 08:58
MMDehove ce que vous écrivez est certainement vrai pour une part de la personnalité du Comte de Paris mais nous ne sommes jamais tout blancs ou tout noirs et Monseigneur le Comte de Paris a visité plusieurs fois son fils quand il était dans une situation désolante dans le S.O.
Gérard
6 mai 2018 @ 09:45
Le comte de Paris avait la volonté de maintenir, il en avait fait sa devise personnelle : je maintiendrai, il m’avait expliqué qu’il maintiendrait contre vents et marées, il avait cette obsession, mais c’était un homme bon et qui aimait ses enfants malgré les apparences et les déceptions parfois. Parmi ses fils François et Thibaut occupaient la première place du fait de leur décès prématuré mais sans doute occupaient-ils une place de prédilection avant même ces drames.
Charles
5 mai 2018 @ 13:15
Léonor
Les tombeaux du Prince Thibaut et de son fils Louis-Philippe n’ont pas été déplacés par l’actuel Comte de Paris comme le dit par erreur MMDehove. J’ai pu le constater récemment lors des obsèques du Prince François.
Si le Prince Thibaut ne repose pas dans la crypte centrale c’est parce qu’il n’avait pas recueilli le consentement de son père lors de son mariage. La Princesse Marion n’a non seulement jamais critiqué cette décision mais elle trouvait normale que son époux repose dans une crypte auprès de leur fils Louis-Philippe.
On peut ajouter que malgré les désaccords entre le defunt Prince et son fils cadet le Comte de Paris a toujours aidé et protégé la Princesse Marion et Robert jusqu’au bout.
La réalité est celle-ci et le Comte de Paris, malgré une certaine sévérité, a toujours été un homme généreux et bon avec les siens. Un membre de la Maison de France me l’a encore rappeler récemment.
Gérard
6 mai 2018 @ 12:48
Oui Cher Charles la tombe du prince Thibaut n’a pas changé de place, elle est à l’entrée de la crypte royale ou plus exactement juste devant l’entrée de la crypte royale.
Ce qui a changé c’est que la pierre a été recouverte par du marbre blanc ce qui n’était pas terminé auparavant.
La tombe du petit Louis-Philippe est à proximité toujours au même niveau. On le voit sur les plans du site tombes-sepultures qui sont justes alors que sur ce chapitre le commentaire reprend les erreurs vraisemblablement de Wikipédia dans l’article consacré à Thibaut, article d’une grande médiocrité et d’un parti pris virulent et polémique à l’égard du comte de Paris sans aucune source fiable à ce sujet.
framboiz 07
7 mai 2018 @ 21:11
Vous pouvez le rectifier, Charles ,Gérard …
MMDehove
6 mai 2018 @ 14:36
Merci Charles pour ces précisions : les informations que j’ai lues étaient donc fausses…
Cependant la sévérité et la rigidité du Comte de Paris envers certains de ses enfants étaient certaines, et le membre de la Maison de France qui s’est confié à vous n’en a peut-être pas fait l’expérience, contrairement à celles et ceux de ses enfants qui se sont opposés à ses vœux, quels qu’ils soient…
Il faut cependant reconnaître, semble t-il, et si mes informations sont exactes cette fois, qu’il fut beaucoup plus « souple » avec ses petits enfants.
D’autre part, Charles contestez-vous également cette phrase qui aurait été dite à ses enfants, par le comte de Paris : «Je ne vous laisserai que la haine et des larmes pour pleurer.» en parlant de sa succession ?
Merci
Charles
7 mai 2018 @ 12:05
Tous les enfants et petits-enfants du Comte de Paris que je connais n’ont jamais entendu une telle phrase.
Les membres de la famille – enfants et petits-enfants – qui rendaient visite au Prince régulièrement jusqu’à son décès ne gardent que de bons souvenirs, curieusement ce sont ceux qui avaient décidé de rompre et de couper les ponts avec leur père et grand-père qui émettent des critiques aujourd’hui, et ils sont peu nombreux. La Comtesse de Paris disait que Jacques agissait en enfant gâté et je crois qu’elle avait raison.
Quant à la sévérité et la rigidité du Prince, elle était réelle, mais elle était ainsi dans toutes les Maisons Royales à cette époque. Et puis les onze Princes étaient terriblement turbulents, il fallait donc se montrer sévère avec eux.
Gérard
7 mai 2018 @ 15:47
Ces mots que l’on prête au prince à l’envi et qu’il aurait tenus à l’une de ses filles, c’est du Corneille, c’est la tragédie des amours déçues.
Don Rodrigue
Quatre mots seulement ;
Après, ne me réponds qu’avecque cette épée.
Chimène
Quoi ? du sang de mon père encor toute trempée !
Don Rodrigue
Ma Chimène…
Chimène
Ôte-moi cet objet odieux
Qui reproche ton crime et ta vie à mes yeux.
Don Rodrigue
Regarde-le plutôt pour exciter ta haine,
Pour croître ta colère, et pour hâter ma peine.
Chimène
Il est teint de mon sang.
Don Rodrigue
Plonge-le dans le mien,
Et fais-lui perdre ainsi la teinture du tien.
Chimène
Ah ! quelle cruauté, qui tout en un jour tue
Le père par le fer, la fille par la vue !
Ôte-moi cet objet, je ne puis le souffrir :
Tu veux que je t’écoute, et tu me fais mourir !
MMDehove
8 mai 2018 @ 22:18
Merci à Charles et Gérard de m’avoir apporté ces précisions et éclairages sur la Maison de France… Même en étant vigilant, certains écrits sont parfois insidieux…
Pierre-Yves
3 mai 2018 @ 10:22
Photo qui rappelle qu’il y a trente ou trente-cinq ans, le port de la fourrure était chose encore facilement admise et ne soulevait pas les mêmes controverses qu’aujourd’hui. Ceci dit, les réseux sociaux n’existaient pas, et ce sont eux qui ont offert à toutes sortes de polémiques, les intéressantes comme les plus absurdes et les plus toxiques, des terrains idéaux pour surgir et prospérer à l’envi.
Caroline
3 mai 2018 @ 22:32
Pierre-Yves,
Merci pour votre analyse très juste !
Guy,
Merci pour cette photo ‘inédite’ !
Leonor
4 mai 2018 @ 11:20
Oui.
Maintenant, on trouve des fourrures dans n’importe quelle friperie. A des prix, oserai-je dire massacrés ? (*) Je suis partagée entre trouver ça bien, et trouver ça mal. Bien , parce que ça montre que l’usage de la fourrure est dorénavant refusé ; mal , parce que ça fait pitié de voir ces peaux, de bêtes, ainsi reléguées, jetées, peu respectées.
Je ne soutiens pas le port de la fourrure, mais me dis a contrario aussi que nous portons bien des chaussures,des sacs, des vêtements en cuir.Or, le cuir, c’est bien de la peau. Et là, personne ne s’en offusque. Le faudrait-il, d’ailleurs ? Je ne sais pas.
Mais il y a quelque chose de pas logique dans tout cela.
(*) Je suis confuse, je n’ai pas VOULU faire un jeu de mots; le terme est venu tout seul. N’y voyez aucun amusement , sur un sujet aussi difficile.
Laurent
4 mai 2018 @ 17:44
La différence entre la fourrure et le cuir est que l’on élève des animaux pour la fourrure et qu’ils sont tués
Le cuir n’est que la récupération d’animaux que les humains mangent
Tant que les humains mangeront de la viande il y aura du cuir
Par contre il n’est pas nécessaire d’élever des animaux pour la fourrure
Gérard
5 mai 2018 @ 19:07
En théorie vous avez raison mais en réalité on ne sait généralement pas de quel pays vient le cuir et c’est souvent du cuir chinois, le cuir vient d’animaux qui sont élevés pour le cuir et maintenus dans des conditions épouvantables pendant leur courte vie. De plus on utilise également des animaux exotiques qui ne sont pas élevés pour la viande mais pour le cuir ou sont prélevés dans la nature. Enfin les éleveurs, comme le cuir rapporte plus que la viande, ont plus de cheptel qu’il n’en faudrait, justement pour le cuir.
Edwige
6 mai 2018 @ 11:21
On mange aussi les lapins, pourquoi ne pas utiliser leur fourrure ?
Gérard
7 mai 2018 @ 15:51
Hélas pour les lapins ils remplacent souvent les blanches hermines…
Goélette
4 mai 2018 @ 18:57
Là vous avez parfaitement raison Pierre-Yves ! Des polémiques stupides surtout pour le port d’une fourrure!
Danielle.
3 mai 2018 @ 11:11
Deux belles dames, merci Guy.
GMdeB
3 mai 2018 @ 11:42
La princesse Isabelle Françoise Hélène Marie d’Orléans, princesse de France, princesse Pierre Murat, née le 27 XI 1900 à Paris et décédée le 12 II 1983 à Louveciennes fut inhumée au cimetière Montparnasse à Paris. Son fils, Bernard d’Harcourt, repose à ses côtés.
framboiz 07
3 mai 2018 @ 20:41
Quand la princesse Murat allait chez la mère de M. de Grèce , elle se présentait comme la Princesse de la Moskova , Michel de Grèce, enfant , qui étudiait alors les guerres napoléoniennes, appela sa mère et dit, en se trompant de fleuve » la Princesse de la Bérésina ! »
Sa mère répondit : » Fais la monter, qu’elle ne gèle pas ! »
J’ai lu cela , cette nuit , je trouve cette anecdote , exquise : Michel de Grèce est très intéressant, toujours !
aubert
4 mai 2018 @ 14:13
Pourquoi le princesse Isabelle d’Orléans utilisait-elle un titre donné à l’origine au maréchal Ney et non au maréchal Murat ?
LPJ
4 mai 2018 @ 14:20
Amusante anecdote mais qui démontre que la Princesse ne connaissait guère l’histoire de France et la noblesse d’Empire. En effet les Murat n’ont jamais porté le titre de Prince de la Moskova qui avait été attribué à un autre maréchal de Napoléon 1er, Michel Ney !
Gérard
4 mai 2018 @ 17:25
Rappelons toutefois que la princesse Pierre Murat dont il est question ici était la sœur de la mère de Michel, Françoise, et je pense qu’elle n’avait pas besoin de s’annoncer. Au demeurant elle n’était pas princesse de la Moskova puisque ce titre était dans la descendance du maréchal Ney.
Les Murat n’étaient pas du tout les princes de la Moskova, qui étaient les aînés des Ney.
De qui parle donc le prince Michel de Grèce ici ?
Je ne vois que deux alliances Ney-Murat :
1/ Joachim Napoléon, 5e prince Murat (° château de Grosbois, Val-de-Marne 28 février 1856 – + château de Chambly, Oise 2 novembre 1932) épousa à Paris le 8 mai 1884 et religieusement le 10 mai 1884 Marie Cécile Micaëla Ney d’Elchingen (° Rocquencourt, Yvelines 28 août 1867 – + Paris 11 février 1960), fille de Michel-Aloÿs Ney 3e duc d’Elchingen (et pas prince de la Moskova) et de Paule Heine-Furtado.
2/ Ce ne peut être non plus la princesse Eugène Murat qui mourut trois et demi avant la naissance de Michel de Grèce et qui était la belle-mère de la princesse Isabelle de France et donc était connue de la maisonnée.
En effet le prince Eugène Louis Michel Joachim Napoléon Murat (° Brévannes, Val-de-Marne 10 janvier 1875 – + Mitterteich, Bavière 26 juillet 1906) se maria à Nice le 26 avril 1899 avec Violette Jacqueline Charlotte Ney d’Elchingen (° Rocquencourt 9 septembre 1878 – + Paris 19 juillet 1936), sœur de Cécile,
D’où le prince Pierre Eugène Louis Michel Joachim Napoléon Murat (° Paris 6 avril 1900 – + Rabat 30 juillet 1948), marié à Jouy-en-Josas le 12 juillet 1934 avec la princesse Isabelle Françoise Hélène Marie d’Orléans (° Paris 27 novembre 1900 – + Louveciennes 12 février 1983), veuve du comte Bruno d’Harcourt.
Cependant quand Michel était petit vivait encore une princesse de la Moskowa née princesse Eugénie Bonaparte (1872-1949) qui était la fille de Napoléon Charles, prince de Canino et Musignano et de la princesse Maria Cristina Ruspoli et qui avait épousé Léon Napoléon Louis Michel Ney, quatrième prince de la Moskowa dont elle était veuve depuis 1928. Elle-même mourut à Paris le 1er juillet 1949 à l’âge de 76 ans. Elle était divorcée depuis 1903 et n’avait pas d’enfant.
Et le frère cadet du quatrième prince Charles Jean Gabriel Aloÿs (1873-1933), comte Ney, fut le cinquième prince et le quatrième duc d’Elchingen. Il épousa en premières noces Germaine Roussel (1873-1930 donc avant la naissance de Michel de Grèce en 1939) et ils furent les parents du dernier prince et dernier duc qui mourut en 1969 Michel, sans postérité masculine et dont la postérité après le décès de sa fille et de son petit-fils se poursuit avec sa petite fille Djamilla Taulé-Ney d’Elchingen.
Charles cependant s’était remarié dès le 10 juillet 1930 avec Denise Marie Bienvenu née en 1885 et morte en 1973 et dont il n’eut pas d’enfant.
Eugénie Bonaparte ne serait-elle pas la visiteuse la plus vraisemblable ?
framboiz 07
5 mai 2018 @ 19:52
Chers Gérard, aubert et LPJ , j’ai repris le livre que j’avais lu de nuit et page 96-97 , je trouve une phrase que j’avais « sautée » ,en fait , il s’agit d’une
« parente de la princesse devait être cette vieille dame, qui vint un jour frapper à la porte … »
L’anecdote était belle , je n’ai pas eu le courage de prendre le livre avant de vous la citer , Pardonnez -moi , SVP, Eugénie, cela me semble plus probable !
C’est toute une époque, des gens , qui sont disparus et laissent la place à l’Histoire ou à la nostalgie …
Gérard
5 mai 2018 @ 23:02
Michel de Grèce rapporte l’anecdote dans ses délicieux Mémoires insolites.
Avec sa mère Françoise il habitait Paris près du parc Monceau dans l’hôtel des Orléans, l’hôtel qui était destiné à accueillir les membres de la famille passant par Paris, et où Françoise et son fils occupait le rez-de-chaussée tandis qu’Ita, la princesse Isabelle, habitait avec son mari et ses enfants les deux étages. L’oncle Peter (Pierre Murat) parlait sans cesse des batailles de l’Empire à ses beaux-enfants et à ses neveux. Comme le duc de Guise son beau-père il était passionné par l’Empire.
Après le décès de l’oncle Pierre et le mariage des filles d’Isabelle, Françoise et son fils montèrent aux étages, Isabelle s’installant au rez-de-chaussée.
La princesse Françoise était discrète, peu mondaine et très bonne et ne recevait que très peu. Cependant elle voyait quelques vieilles amies et en particulier la princesse Cécile Murat, arrière-petite-fille du maréchal Ney, que j’ai précédemment citée et qui paraissait si ancienne à Michel qu’il croyait la rumeur selon laquelle elle avait valsé au bras de Napoléon III alors qu’à la mort de l’empereur elle était une petite fille.
Elle habitait un vaste hôtel particulier au bas de la rue de Monceau où l’on pouvait admirer un très grand et beau tableau de David L’Amour et Psyché maintenant au musée de Cleveland.
Ce tableau avait été peint en 1817 pour Gian Battista Sommariva, mécène et homme politique italien mort en 1826.
Parente de Cécile était la princesse de la Moskova de l’histoire mais Michel ne précise pas plus. Je reste à cet égard sur mon idée.
La veille Michel avait étudié les batailles de Napoléon et la Bérézina l’avait vraiment marqué.
Lorsqu’on sonna à la porte et bien qu’il y eût un concierge il descendit ouvrir et la princesse lui dit : « Mon petit garçon (le prince n’était déjà pas collet monté) allez dire à votre mère que la princesse de la Moskova aimerait la saluer. » Il remonta l’escalier quatre à quatre et pénétra en trombe dans le bureau de sa mère : « Mammy Mammy, il y a en bas la Bérézina ! »
« Dis-lui de ne pas geler. » répondit sa mère.
Padraig
4 mai 2018 @ 11:21
La princesse Isabelle d’Orléans dite « Ita » dans sa famille qui, adorait les surnoms. Cela semble s’être perdu…
À l’occasion de son second mariage avec le prince Pierre Murat, et en accord avec son père le duc de Guise elle renonce à ses droits et prérogatives attachés au titre de princesse de la Maison de France.
Pour la petite histoire, sa 4ème fille, Monique d’Harcourt (1929), épousa le comte Alfred Boulay de la Meurthe (1925). Ils eurent trois filles dont Gilone de Clermont-Tonnerre (1949), mère d’Adélaïde de Clermont-Tonnerre, rédactrice en chef de « Point de vue »…
LPJ
4 mai 2018 @ 14:40
A noter que si la fille ainée du premier mariage de la Princesse Murat, Gilone d’Harcourt, épousa un Comte de Dreux-Brézé, la deuxième, Isabelle d’Harcourt convola comme sa mère dans la famille Murat en épousant le Prince Louis Murat (d’où une descendance mélant le sang des trois dynasties ayant régné sur la France : Bourbon, Bonaparte et Orléans). On peut d’ailleurs signaler dans la descendance Murat-Harcourt, une des petites filles Sarah Bailly qui est l’épouse de William du Cassé dont la mère est la tante maternelle de Philomena de Tornos mariée au Duc de Vendôme, lui-même petit-neveu de la Princesse Murat.
A noter également que les Boulay de La Meurthe appartiennent à la noblesse d’Empire ayant reçue un titre de Napoléon 1er. Cette famille a une particularité « républicaine ». En effet le seul vice-président qu’ai connu la France était un Boulay de La Meurthe, élu avec Louis-Napoléon Bonaparte. Ses fonctions disparurent bien évidemment quand le Prince-Président devint empereur sous le nom de Napoléon III. Et aucune constitution de 1870 à nos jours n’a recréé cette fonction. On peut aussi signaler qu’Adélaïde de Clermont-Tonnerre a un frère Hadrien dont l’épouse appartient à la famille d’Empire Reille.
Gérard
5 mai 2018 @ 13:20
Merci LPJ. Vous vouliez dire que les Reille qui ont donné un maréchal sont barons et ajoutons que la branche cadette a relevé le nom Soult-Dalmatie comme descendante et héritiere des derniers ducs et accessoirement le titre ducal de Dalmatie d’un point de vue mondain.
Gérard
6 mai 2018 @ 20:06
Je ne comprends pas pourquoi le duc de Guise a traité différemment le premier mariage de la princesse Isabelle sa fille et le second. Sans doute était-ce le vœu de celle-ci.
Le premier mariage si l’on considère le plan mondain était certes prestigieux puisque les d’Harcourt sont l’une des plus vieilles maisons de France et la première de Normandie et qu’elle remonte jusqu’aux compagnons de Guillaume le Conquérant et a fourni une multitude de grands serviteurs de l’État et de l’Église en France et en Angleterre ainsi qu’une branche ducale.
Néanmoins les Murat ont été souverains et sont les premiers de la noblesse d’Empire qui a été reconnue par les régimes successifs.
Le prince Pierre n’avait jamais été marié.
Les mariés eurent pour témoins André Masséna Prince d’Essling, Duc de Rivoli, oncle de l’époux Son Altesse Pierre Eugène Louis Michel Joachim Napoléon, Prince Murat, et Son Altesse Royale le Prince Christophe de Grèce, Prince de Danemark, beau-frère de l’épouse, qui signe Isabelle d’Orléans, comtesse Bruno d’Harcourt.
Et Pierre était le fils de Son Altesse Eugène Louis Michel Joachim Napoléon, Prince Murat et de Violette Jacqueline Charlotte Ney d’Elchingen, et sa naissance fut déclarée par Napoléon Ney Prince de la Moskowa et Charles Ney, Duc d’Elchingen ses oncles.
Le mariage civil a été célébré le 12 juillet 1934 et le mariage religieux également à Jouy-en-Josas ainsi que le précise d’ailleurs l’Action française du 13 juillet 1934 par un communiqué du secrétariat de Monseigneur le Duc de Guise : « D’accord avec Monseigneur le Duc de Guise, Son Altesse Royale Madame la Princesse Isabelle de France, comtesse Bruno d’Harcourt, renonçant au rang et aux prérogatives attachées aux princesses de la Maison de France, vient d’épouser Son Altesse le Prince Pierre Murat.
Le mariage a été célébré en l’église de Jouy-en-Josas dans la plus stricte intimité. »
Un contrat de mariage avait été reçu par Maître Baratte notaire à Paris le 9 juillet 1934.
Je précise en outre que la princesse Isabelle est décédée d’une crise cardiaque au numéro 1 chemin du Cœur Volant à Louveciennes le 12 février 1983. L’adresse est celle d’une maison de retraite privée. Auparavant la princesse habitait Neuilly-sur-Seine et elle était toujours domiciliée 137 avenue du Roule et auparavant à Paris 102 rue de Miromesnil.
Gérard
7 mai 2018 @ 18:27
Au cimetière européen de Rabat reposent, carré 51.2 rangée F tombe 50, le prince Pierre Murat, depuis 1948, et son beau-petit-fils le prince Xavier Murat deuxième fils d’Isabelle d’Harcourt, sa belle-fille, et du prince Louis Murat.
Xavier Paul Marie Bruno Joachim Napoléon Murat était né le 16 juillet 1951 à Casablanca et mourut le 30 septembre1951 à Fédala.
Le prince Louis Murat comme le prince Charles Murat avaient alors des intérêts au Maroc et résidaient Villa de la Tranquillité à Fédala aujourd’hui Mohammédia, la cité des fleurs sur la côte Atlantique.
Le prince Charles Murat (1892-1973) était le cinquième enfant du 5e prince Murat et de la princesse née Cécile d’Elchingen, il avait créé une entreprise de transport dans cette ville, il avait également deux propriétés agricoles et dirigeait le journal Le Petit Casablancais. Il s’intéressa particulièrement à l’éducation des enfants. Il commanda en 1929 cette villa à Albert Laprade et à Adrien Laforgue dans un style arabo-andalou et le prince et la princesse reçurent beaucoup dans ce domaine situé sur la Colline. Charles était aussi lieutenant-colonel de réserve et avait fait une belle guerre. La villa a été rasée pour laisser place à de nouvelles constructions immobilières au grand dam des habitants de la ville qui étaient attachés à ce patrimoine historique et elle a disparu semble-t-il en 2013 dans l’indifférence des pouvoirs publics pour la villa du prince Charles et de la princesse née Au cimetière européen de Rabat reposent, carré 51.2 rangée F tombe 50, le prince Pierre Murat depuis 1948 et son beau-petit-fils le prince Xavier Murat deuxième fils d’Isabelle d’Harcourt, sa belle-fille et du prince Louis Murat. Xavier Paul Marie Bruno Joachim Napoléon Murat était né le 16 juillet 1951 à Casablanca et mourut le 30 septembre1951 à Fédala.
Le prince Louis Murat comme le prince Charles Murat avaient alors des intérêts au Maroc et résidaient Villa de la Tranquillité à Fédala aujourd’hui Mohammédia, la cité des fleurs sur la côte Atlantique.
Le prince Charles Murat (1892-1973) était le cinquième enfant du 5e prince Murat et de la princesse née Cécile d’Elchingen, il avait créé une entreprise de transport dans cette ville, il avait également deux propriétés agricoles et dirigeait le journal Le Petit Casablancais. Il s’intéressa particulièrement à l’éducation des enfants. Il commanda en 1929 cette villa à Albert Laprade et à Adrien Laforgue dans un style arabo-andalou et le prince et la princesse reçurent beaucoup dans ce domaine situé sur la Colline. Charles était aussi lieutenant-colonel de réserve et avait fait une belle guerre. La villa a été rasée pour laisser place à de nouvelles constructions immobilières au grand dam des habitants de la ville qui étaient attachés à ce patrimoine historique et elle a disparue semble-t-il en 2013 dans l’indifférence des pouvoirs publics pour la villa du prince Charles et de la princesse née Margaret Stuyvesant Rutherfurd. Il ne reste plus aujourd’hui du temps des princes que le souvenir du prince Murat le Fédalien et du prince Moulay Abdallah le frère du roi Hassan II. La villa après la mort du prince Charles avait été abandonnée par ses héritiers, elle fut vandalisée, et elle fut rachetée en 2013 par un promoteur marocain.
Il ne reste plus aujourd’hui du temps des princes que le souvenir du prince Murat le Fédalien et du prince Moulay Abdallah le frère du roi Hassan II. La villa après la mort du prince Charles avait été abandonnée par ses héritiers, elle fut vandalisée, et elle fut rachetée en 2013 par un promoteur marocain.
Gérard
8 mai 2018 @ 00:40
Notons cependant qu’il est parfois écrit que Pierre Murat a été inhumé dans la nécropole de la famille de Pierre de Bernis dans le parc du château de Saint Marcel d’Ardèche en Ardèche c’est-à-dire dans une tombe de la famille de la mère du comte Bruno d’Harcourt. Pourquoi l’aurait-on transféré ensuite donc dans la tombe du premier mari de sa femme plutôt que dans une tombe Murat et alors que son épouse ne devait pas y être ?
L’inventaire du cimetière européen de Rabat ne dit cependant pas que les corps des Murat ont été enlevés.
COLETTE C.
3 mai 2018 @ 11:50
Merci de nous faire profiter de vos photos anciennes.
beji
3 mai 2018 @ 11:59
Merci Guy,avec l’autorisation de Régine,envoyez nous en d’autres.A bientôt.
La princesse Claude est-elle malade?
GUY
4 mai 2018 @ 14:04
Beji, c’est Régine qui doit décider si j’envoie plus de photos ou pas, c’est son blog et je ne peux abuser, Il faut lui dire un grand merci
Pour la princesse Claude, je ne sais rien, c’est vrai cela fait longtemps que nous n’avons plus de nouvelles
milou
3 mai 2018 @ 11:59
J’ai cru reconnaître ma mère et gran-mère…tellement pareilles à cette époque !
ml
clement
3 mai 2018 @ 15:46
C’est la princesse Marion qui a beaucoup souffert dans sa vie de jeune femme après le décès du petit Louis-Philippe et de son mari ; elle a fait preuve de beaucoup de dignité et de discrétion,très entourée par la famille d’Orléans .
Ici les deux princesses étaient très liées et surtout Madame et la comtesse de Barcelone .
Gérard
5 mai 2018 @ 13:25
Au Portugal bien sûr les Bourbon, les Savoie et les Orléans vivaient l’été presque ensemble. Pilar et sa sœur ne manquaient pas de jouer même à des jeux de garçons car elles étaient très vivantes et inquiétaient beaucoup les familles et le personnel surtout Margarita en raison de son intrépidité malgré sa cécité.
Francois
3 mai 2018 @ 15:47
Madame avait vraiment l’allure de la vieille aristocratie
française
C’est en revoyant ces images que l’on peut s’apercevoir
de ce que c’était
Car maintenant rare rare rare
L’on se rend compte d’une chose évidente lorsque celle ci a disparu
La classe le chic l’élégance sont choses très fragiles
L’aboutissement d’une société
Mais aussi hélas souvent à la veille d’un monde qui s’évanouit
Lorsque c’est pour un monde certes nouveau mais où la place
demeure pour la beauté, le savoir vivre etc
Il y a moyen de s’arranger
Mais lorsque c’est définitivement terminé
La nostalgie ne peut pas ne pas nous tirailler un peu
Juste avant l’oubli
YOM
3 mai 2018 @ 20:58
Le chagrin n’avait pas l’air d’être de mise,on ne pourra pas leur reprocher leur hypocrisie!
Mary
3 mai 2018 @ 22:21
Je suis toujours sidérée par les sourires décontractés des divers royaux à la sortie des enterrements !
Seule, la famille princière de Monaco était atterrée aux funérailles de la princesse Grace, et la population aussi.
Soyons juste, à l’enterrement de la princesse de Galles aussi.
Leonor
4 mai 2018 @ 11:26
Enfin, Mayg !
Il faut comparer ce qui est comparable.
Il est des décès attendus, voire dans l’ordre des choses, lorsqu’il s’agit d’une personne âgée. Cela n’empêche pas le chagrin, la douleur de la séparation, certes, mais n’est pas révoltant comme la mort d’un enfant, d’une personne jeune, d’un décès par accident
La princesse Grace est morte dans la jeune cinquantaine, dans un accident de voiture.
Diana aussi d’un accident , dans la trentaine. La famille était atterrée, les enfants dévastés, mais qui » se tenaient ». Pour la population et les Diana-addicts de partout, , c’était autre chose. Il s ‘agissait d’un phénomène d’hystérie collective.
Mayg
4 mai 2018 @ 14:00
Ce commentaire ne vient pas de moi mais de Mary…
Gérard
4 mai 2018 @ 17:33
Comme le disait plaisamment Jean d’Ormesson les funérailles d’autrefois dans l’aristocratie étaient lorsqu’il s’agissait de celles de personnes âgées une occasion de se réunir et de prendre un déjeuner ensemble, sûrs qu’on était que le défunt était auprès de Dieu dans la béatitude et qu’on se réjouissait de se retrouver de toutes générations sur cette bonne vieille Terre.
Gérard
5 mai 2018 @ 23:07
Et puis autrefois on dissimulait volontiers ses sentiments, la joie, la tristesse, l’inquiétude. On les réservait à son journal, à ses meilleurs amis, à Dieu.
Goélette
4 mai 2018 @ 19:02
Il y avait beaucoup de chagrin non dissimulé dans la famille royale Belge lors des obsèques du roi Léopold III .
Gérard
5 mai 2018 @ 13:27
Le chagrin était d’autant plus vif pour Léopold III qu’il y avait eu une rupture avec sa famille et il s’y ajoutait donc des regrets
framboiz 07
4 mai 2018 @ 13:53
Est-ce le comte de Paris derrière à droite ?
Charles
5 mai 2018 @ 12:51
Oui
Gérard
5 mai 2018 @ 13:29
Peut-être bien.
Gérard
5 mai 2018 @ 23:07
Oui c’est lui.
MMDehove
6 mai 2018 @ 14:40
Il se trouve devant une personne dont le haut de la silhouette pourrait laisser croire que le Comte de Paris porte un béret !
clement
4 mai 2018 @ 14:01
Pour les obsèques de l’archiduc Otto de Habsbourg , c’était l’hilarité j’en étais moi-même gênée en regardant la vidéo, de plus il y avait Marie-Christine de Kent qui paradait en toilette comme un mannequin; même si l’on n’ est pas fou de chagrin pour celui qui part, un peu de décence serait la bienvenue surtout de la part de princes qui par définition sont censés être stylés !
Gérard
5 mai 2018 @ 13:32
L’archiduc était très âgé et personne ne doutait qu’il irait au ciel. Mais de plus ce long cortège qui traversait Vienne ce n’était pas seulement parmi la foule le cortège du dernier prince héritier mais c’était en quelque sorte la dernière grande parade en tout cas l’exposition de la monarchie avec dès lors pour beaucoup ce que ça pouvait être émouvant voire joyeux.