Point de Vue n° 1809 du 1 avril 1983, revient sur la disparition du prince Thibaut, fils cadet et 11ème enfant du comte et de la comtesse de Paris. Marié depuis 1972 à Marion Gordon-Orr et père d’un fils Robert (leur deuxième enfant Louis-Philippe est décédé en 1980 à l’âge de 8 mois), vivait à présent 6 mois par an en Afrique.
Très affecté par la mort inopinée de son jeune fils Louis-Philippe, le prince Thibaut qui avait été en froid avec le comte de Paris avant de se réconcilier et d’être titré comte de la Marche, semblait avoir trouvé un nouvel équilibre à sa vie en travaillant comme guide en Afrique.
Il est décédé des suites d’une crise cardiaque au site historique de Bamingui à 450 km de Bangui, capitale de la république de Centrafrique. Le prince a été inhumé en la Chapelle royale de Dreux.
Catherine(Charente)
11 mai 2010 @ 06:08
Drôle de destin que celui du prince Thibaut.Marion Gordon-Orr qu’est-elle devenue?
Françoise
11 mai 2010 @ 06:57
Bonjour à tous,
Je me souviens de ce PDV, la princesse Marion avait donné une interwieu en relatant les circonstances de sa mort et de sa vie, c’était très émouvant et je pense avoir pleuré à la lecture de ce numéro.
Charles
11 mai 2010 @ 08:39
Ce numéro de Point de Vue etait particulierement émouvant en raison du décès du prince Thibaut a 35 ans d’une manière subite et brutale.
A.Lin
11 mai 2010 @ 11:04
Quelle dramatique destinée pour Marion qui a perdu coup sur coup son fils et son mari !
Son fils Robert a dû l’aider à surmonter ses chagrins.
C’est un très beau jeune homme à présent, on l’a vu avec sa mère au mariage de Jean et de Philo.
palatine
11 mai 2010 @ 12:55
Quand le prince Thibault est allé en prison, j’ai admiré la dignité de sa femme qui ne l’a pas abandonné et qui malgré son peu de moyens pécuniaires s’arrangeait pour aller le voir avec leur fils très loin de Paris. Elle disait que le vicomte de la Panouse avait été tres gentil avec elle et l’enfant. Je suis convaincue que le comte de Paris qui au départ désapprouvait ce mariage a du avoir de l’estime pour sa bru. Peut-etre qu’une aristocrate aurait tourné le dos à Thibault. Un mari en prison, vous imaginez.
La mort du prince m’a fait de la peine car c’est toujours triste de voir mourir un homme de 35 ans, père et mari.
ET comme dirait Chamfort, « la pire des mésalliances est celle du coeur ».
Caroline
11 mai 2010 @ 15:13
En effet,je me rappelle bien avoir vu le seduisant Robert de la Marche toujours a marier, avec sa mere Marion a la figure bien avenante au mariage du duc Jean de Vendome et de Philomena a Senlis!
Lucie
11 mai 2010 @ 15:38
J’ai toujours eu un « faible » pour le prince Thibaut et sa famille.
Hélène
11 mai 2010 @ 17:10
Je crois que le petit Louis Philippe est enterré à Dreux.
Je me souviens que cela m’avait choquée, la mort des enfants, me touche énormément.
Piapias
11 mai 2010 @ 17:39
Hélène (8) A l’époque il avait été dit que le prince Thibaut, en plus du choc causé par la mort de son fils, avait été traumatisé, par l’attitude du comte de Paris, à l’égard du petit Louis Philippe.
En effet, celui-ci, pour des raisons de disponibilité si je me souviens bien, avait jugé bon de fait attendre, de façon insoutenable et inacceptable pour les parents, la sépulture de leur enfant.
Le prince Thibaut en avait été marqué pour toujours, avait-on dit.
Charles
11 mai 2010 @ 17:53
Hélène,
Oui le petit Louis-Philippe repose bien en paix au sein de la chapelle royale Saint-Louis de Dreux.
Depuis la construction de la chapelle royale par la duchesse douairière d’Orléans née Bourbon-Penthièvre, le fils du prince Thibaut reprèsente la huitième génération de prince d’Orléans, inhumée en cette nécropole.
blouin
11 mai 2010 @ 18:56
La princesse Marion avait été une mariée à la tenue originale et magnifique. Je l’ai toujours en mémoire; elle vieillit très bien.
glafouti
11 mai 2010 @ 19:23
Un petit bonjour amical aux ami(e)s du blog , cet article est assez émouvant pour moi car c’est le premier PDV que j’ai acheté ,que le temps à passé vite et la j’ai un gros coup de nostalgie (mais bon c’est de la nostalgie joyeuse) .
Alix
11 mai 2010 @ 21:30
Quelle triste histoire!
Les circonstances de la mort et de l’inhumation du benjamin du couple étaient déchirantes. Bien plus que l’exclusion de la succession du Prince Thibaut et de ses descendants (Thibaut était le benjamin d’une fratrie 11 enfants dont plusieurs frères puînés l’exclusion n’avait aucune importance), la mise au tombeau du bébé dans une chapelle annexe et la publicité dont en fît le grand-père souleva le coeur des dynasties européennes à commencer par les proches Orléans-Bragance et la bonne noblesse française.
Il était tout à fait logique que ce mariage soit déclaré morganatique même si cela n’était pas automatique (aujourd’hui avec le recul et les usages actuels c’est curieux) mais le traitement et vulgaire du petit Louis-Philippe est apparu comme particulièrement cruel et vulgaire aux Royaux. C’était incroyable que le Comte de Paris souligna publiquement et veuille que chacun sache la place du bébé dans la hiérarchie Orléans, du cercueil en réalité. Les mots choisis en Royauté évoquaient à la fois traitement fait au bâtard chiot d’un chien de race et les réminiscences des funérailles de l’archiduc François Ferdinand et de son épouse. Même les dynasties les plus traditionnelles réprouvèrent cette attitude (comme à l’époque les pourtant très conservateurs et tenants des usages royaux Charles et Zita et de la veuve de Rodolphe Stéphanie). Cela porta une ombre très dommageable à l’image morale et chrétienne du Comte auprès de ses cousins.
Le déménagement des dépouilles des Prince Thibaut et son bébé par son frère l’actuel Comte de Paris et l’adhésion à cette action par sa famille notamment de son fils le Duc de Vendôme est tout à l’honneur des Orléans. Quelque soit les reproches que l’on peut faire à l’actuel Chef de famille et à son fils Jean, on ne peut que se réjouir que des limites qu’ils se sont fixés et de la décence qu’ils portent comme d’une certaine cohérence et honneur moral.On ne peut leur dénier ces qualités. L’hommage appuyé des membres à la conduite et aux valeurs chrétiennes de Marion sont touchantes et royales.
Le retour de Thibaut et de son fils Robert dans la succession est presque secondaire.
Je trouve que Thibaut ressemble beaucoup à l’interprète de Luois II de Bavière Helmut Berger lorsque celui-ci était dans sa quarantaine.
C’est vrai que le Comte de la Marche et le Duc d’Aumale d’ailleurs sont les plus beaux des descendants Orléans.
Il est vrai qu’ils ont beaucoup de charme (j’y ajouterai aussi le « Duc d’Anjou avec sa gentillesse si personnelle) et d’allure « royale » pour un œil extérieur.
Leur discrétion est presque triste et en même tant les honore et on ne peut que s’incliner si elle leur est naturelle et indispensable.
martine
11 mai 2010 @ 22:28
Palatine
Quand « Ti’baut »(surnom par sa mère)est allé en prison,le(feu)Comte de Paris était déjà en froid( à cause du mariage) avec son fils,il lui a littéralement tourné le dos,car il incarnait le DESHONNEUR pour la dynastie des Orléans, car,les « égarements ou erreurs »n’étaient pas admis.
Quand »Ti’baut » est mort,son père a mis le cercueil…loin de François(lui,mort pour la France) et refusant qu’il soit à côté de lui,à sa mort(cela a été respecté)je ne marques pas les mots qu’il a prononcé(tellement durs et inhumains d’un père envers son enfant mort,mais,il y a eu des témoins pour l’entendre)
Il a voulu »éduqué »Robert(comme les fils du prince Henri)mais,la mère a refusé,juste accepté…que l’enfant voit ses grand-parents paternel.Cela est la Comtesse de Paris qui s’en occupait à chacune des visites de l’enfant,elle l’adorait,quand au comte….il s’inquiétait plutôt que l’enfant »vire »pas comme son père.
Il y a eu 3 enfants de la fratrie qui ont dû supporter la méchanceté gratuite de leur père:un des jumeaux, »Ti’baut »(même après sa mort) et Henri…parce qu’ils n’ont pas cédés aux désirs du père,et ils l’auront payé cher.
pepita
11 mai 2010 @ 22:42
Que serait devenu le prince Thibault s’il n’avait pas eu d’accident. quels étaient ses projets avec son épouse et leur fils ainé. peut être qu’une personne le sait, j’amerai connaitre ses choix.
Laurent D
11 mai 2010 @ 23:04
Martine,
Vous oubliez aussi le Prince François qui est parti dans l’armée parce que son père ne voulait pas entendre parler de sa petite amie et est mort au combat.
Il a eu un fils hors mariage, il me semble mais je ne suis certain de rien.
palatine
11 mai 2010 @ 23:48
merci Martine pour ces renseignements.
Cela montre encore plus la classe morale de la princesse Marion, car jamais dans ses interviews à PDV elle n’a dit un mot contre son beau-père. Elle a toujours montré autant de dignité que de courage dans ses épreuves. Je ne connais pas ses activités depuis son veuvage.
PDV montrait Marion qui allait voir son mari incarcéré et se debrouillait comme elle pouvait.
Personnellement je n’ai jamais cru Thibault coupable. Naif, imprudent et mal conseillé, peut-etre. Je n’ai pas suivi l’affaire mais je ne serais pas étonnée que tout cela ait fini par un non-lieu. Quand je vois un prince qui se lance dans les affaires (Thibault etait dans le marché de l’art) j ai toujours peur qu’il se fasse gruger par des « amis ».
J ai vu les photos du mariage en Ecosse. Seule la princesse Claude etait venue au mariage.
Marion etait très belle ce jour-là.
Je crois qu’apres la naissance du prince Louis Philippe le père et le fils se sont rapprochés et le comte a donné un titre à Thibault.
Marion expliquait dans une interview que certains jeunes hommes pouvaient mourir d’une crise cardiaque foudroyante sans signes avant-coureurs. J’ai connu quelqu’un dans ce cas, mort aussi à 35 ou 36 ans.
Je vois que je ne suis pas la seule ici à avoir aimé ce jeune couple. Ils n’ont vraiment pas eu de chance.
rominet09
12 mai 2010 @ 02:16
Triste souvenir, cette petite famille m’a toujours été très sympathique…. ceci dit je pense que Feu le Comte de Paris appréciait finalement Marion et son fils.
A travers tous leurs malheurs ils sont restés très dignes….
corentine
12 mai 2010 @ 09:58
un couple très sympathique
la princesse Marion est très digne et je l’admire beaucoup : elle a enduré pire que la duchesse de Montpensier (rejet de sa belle famille, peu de moyens financiers pour vivre, décès de son époux et de son second fils) et ne se plaint jamais, ne critique personne, reste discrète
quant au prince Robert, il est « royal » : beau, classe, simple, discret.
c’est mon préféré des Orleans (avec son cousin le prince Charles-Philippe)
Charles
12 mai 2010 @ 10:25
Rominet09
Oui, Monseigneur aimait son fils Thibaut. Il a souffert de sa mort de manière intime et solitaire.
Il s’est alors occupé de la comtesse de La Marche et de son petit-fils avec amour et tendresse. Monseigneur a été le tuteur légal du prince Robert et la comtesse de La Marche lui en sera toujours reconaissante.
Monseigneur a toujours recu avec grande gentillesse les membres de sa famille qui souhaitaient le rencontrer. Dommage qu’une longue incompréhension se soit installée entre le prince et certains de ses enfants.
Audouin
12 mai 2010 @ 11:33
Palatine (14)
Pour votre information, Thibaut d’Orléans n’a pas bénéficié d’un non-lieu. Il a été condamné le 28 juin 1981 par la Cour d’assises des Hautes-Pyrénées siégeant à Tarbes, à un an de prison avec sursis pour complicité de tentative de cambriolage commise le 30 mars 1980 dans la villa de Mme Courty, richissime propriétaire de clinique et collectionneuse de tableaux.
L’accusé a été libéré après avoir été détenu durant 14 mois, à titre préventif, à la prison de Pau où son père, feu le comte de Paris, est venu lui rendre visite.
» Devant mes ancêtres et ma famille, je vous assure de mon innocence… » avait déclaré Thibaut avant que la Cour ne se retire pour délibérer…
Il ne forma cependant pas de pourvoi contre l’arrêt qui l’avait déclaré coupable.
Marion,le vicomte Paul de La Panouse, le comte de Clermont et Micaela assistèrent au procès depuis une tribune dominant la salle d’audience.
Henri ne passa pas inaperçu: il fit sensation dans un costume blanc tel qu’on en porte sous les tropiques…
Audouin
jean-marie
12 mai 2010 @ 11:36
palatine.17
Il n’y a pas que la princesse Marion qui a rendu visite au prince Thibault en prison,son père Monseigneur le comte de Paris,chef de la Maison de France lui a rendu visite lui aussi.
Nous avons même eu droit aux images du journal télévisé de 20h00 avec les commentaires qui allaient avec.
Finalement cela c’est terminé par un non-lieu.
Par ailleurs le prince Thibault a ouvert une galerie d’art avec l’aide financière de son père et après le décès de son fils il a aidé aussi la princesse Marion et son petit-fils Robert comte de La Marche.
palatine
12 mai 2010 @ 12:51
C’est tout à fait vrai Jean-marie. Je me rappelle que le comte de Paris avait fait une démarche en ce sens.
Merci Audoin et Jean Marie pour vos explications.
Personnellement, je suis convaincue que Thibaut a fait preuve de naiveté et d’étourderie Je pense que le prince avait parlé d’un endroit plein de belles choses devant ds gens mal intentionnés. Dieu sait tous les gens qu’il devait croiser dans son metier et dans des receptions . Si Madame Courty a été cambriolée apres la visite de Thibaut, cela peut etre la conséquence de bavardages de ce dernier. Je connais des gens qui ont été cambriolés par la faute inconsciente de visiteurs qui se sont extasiés par ce qu’ils ont vu .
Ce n’est pas parce que Thibaut n’a pas fait appel qu’il est coupable. Il avait passé 14 mois en preventive pour etre condamné à un an avec sursis ! Il en avait peut-etre assez de tout ce déballage médiatique et a choisi de se taire et puis de s’éloigner. Moi je le crois quand il déclare qu’il n’est pour rien dans le cambriolage.
Je suis tout à fait d’accord avec Corentine.
Charles
12 mai 2010 @ 12:53
Mgr le comte de Paris a toujours soutenu son frère et sa belle-soeur Marion, meme aux pires moments de leur existence, c’est pourquoi il fut légitimement déçu de la décision de la comtesse de La Marche de bouder son mariage religieux à Arcangues.
D’autres sont surpris de constater que le prince Robert vendra dans quelques jours aux encheres quelques souvenirs de famille, alors qu’il dispose d’une fortune dejà conséquente pour un jeune homme de 34 ans.
Audouin
12 mai 2010 @ 13:38
jean-marie (22)
Je vous l’ai déjà dit, vous auriez intérêt à vérifier vos informations avant d’affirmer des choses inexactes.
Voir mon message n°21.
Audouin
Lorraine
12 mai 2010 @ 19:36
Bonsoir,
Permettez-moi d’ajouter que la princesse Diane, duchesse de Wurtemberg, a également rendu visite au prince Thibaut lors de son incarcération.
Lorraine
Charles
12 mai 2010 @ 20:06
D’autres membres de la Maison de France ont rendu visite a leur frère Thibaut en toute discrétion et sans publicité.
Laure-Marie Sabre
12 mai 2010 @ 20:27
A Charles (20) : le comte de Paris était tuteur légal de Robert ? Pourquoi ? Il n’était pas orphelin, sa mère est toujours en vie. Un tuteur est censé remplacer deux parents décédés, pas juste un.
jean-marie
13 mai 2010 @ 10:35
Laurent D.16
Ce n’est pas le comte de Paris qui a envoyé son fils le prince François se faire tuer en Algérie mais la république Française car à cette période le service militaire était obligatoire pour chaque citoyen Français,personne n’y échappait.
Ce prince avait prolongé son service militaire obligatoire par un contrat de quatre mois.
Il ne faut pas raconter n’importe quoi mais tout le monde sait que vous aimez salir cette Famille de France.
Si don Alphonso de Bourbon avait demandé sa nationalité Française à cette époque,il serait parti lui aussi en Algérie mais il préférait être de nationalité Espagnole en ce temps la.
jean-marie
13 mai 2010 @ 10:44
Audouin.25
Oui j’ai fait une erreur vous avez raison,le prince Thibault a été condamner à un an de prison avec sursis après avoir fait quatorze mois de préventive.
Veuillez m’excuser.
jean-marie
13 mai 2010 @ 10:58
Charles.27
Bonjour.
Bien entendu que les autres membres de la famille du prince Thibault lui ont rendu visite lors de son incarcération sans publicité.
Ce sont les médias qui se sont empressés de faire un scoop pour cette visite du comte de Paris à son fils en prison pour discréditer la Famille de France et non pas le chef de la Maison de France qui aurait convoqué la presse.
Je pense que le comte de Paris devait être peiné de ce fait divers.
Laurent D
14 mai 2010 @ 09:48
jean-marie
Je ne raconte pas n’importe quoi ; le Prince François a poursuivi sa carrière militaire par dépit parce que son père ne tolérait pas la relation qu’il avait avec une jeune fille dont il a eu un enfant naturel.
De plus, je ne me complais pas à salir la famille d’Orléans, j’apprécie beaucoup d’un point de vue amical certains de ses membres.
Bien à vous.
Laurent
A.Lin
14 mai 2010 @ 10:16
Charles msg 20
D’où tenez vous que le comte de Paris ait été le tuteur de Robert ?
Il en a, certes, fait la proposition mais Marion l’a toujours refusé.
Elle a été seule à élever son fils !
Ce qui n’a pas empéché les grands parents d’être présents dans la vie de leur petit fils et réciproquement.
Si Marion et Robert ne se sont pas rendu à Arcangues c’est suite au véto familial décidé par Jean …
jul
14 mai 2010 @ 15:43
Jean Marie, encore une fois vous faites diversion. En quoi le Duc d’Anjou et de Cadix est concerné dans ce sujet?
D’ailleurs le pauvre prince François ne l’est pas non plus.
Quelle horreur cette détention préventive. Je crois aussi en l’innocence du prince Thibaut.
Comme toujours, ce sont les membres discrets de la famille d’Orléansn, qui ne font pas d’activisme, comme la Comtesse douairière de la Marche et le Comte de la Marche qui recueillent la sympathie du public. C’est bien normal.
J’ai bien envie de croire le message de Corentine.
LE REGENT
14 mai 2010 @ 21:54
J’ai été tres interessé par tous vos messages mais je suis étonné que personne ne parle de l’attitude et du chagrin de Madame. Même si Elle n’était pas une Mère démonstrative, et peut-être un peu frivole dans sa jeunesse, Elle était une Mère et tous les ennuis de son fils jusqu’a sa mort ont été sans doute des temps d’épreuves pour Elle.Elle a été par contre une Grand-Mère aimante. En ce qui concerne la tutelle, je vous AFFIRME que juridiquement il est impossible de la donner a qui que ce soit si un des parents est en vie, a moins qu’il ou elle ne soit déchue de ses droits paternels ou maternels.
Th
16 mai 2010 @ 18:19
Charles,
Quelle maison de ventes effectuera la vente aux enchères que vous mentionnez ?
Merci.
Charles
17 mai 2010 @ 14:48
Th,
La vente des quelques souvenirs de famille provenant du prince Robert est assurée par l’étude Coutau-Bégarie à Paris. La vente est prévue à Drouot le 28 mai prochain.
palatine
17 mai 2010 @ 22:17
je sais que cela ne me regarde pas, mais si le prince Robert n’a pas de besoins pressants d ‘argent, c est dommage qu’il vende des souvenirs de famille, qui sont en plus des morceaux d’histoire de France.
Une vente de tels objets se justifie parfois quand il y a conflit entre plusieurs heritiers, mais si ces objets appartiennent personnellement au prince, là je ne comprends pas. Il a sans doute ses raisons, que je ne connais pas. En attendant, je suis d’accord avec le dernier § du post 24 de Charles.
Le prince Robert aura peut-etre des enfants un jour qui lui reprocheront cette vente.
jean-marie
18 mai 2010 @ 16:22
A.Lin.33
Croyez vous vraiment que le prince Jean de France duc de Vendôme soit le seul responsable de l’absence des frères et des soeurs de Monseigneur le comte de Paris pour ce mariage à Arcangues.
En tout cas moi je n’y crois pas trop en sachant que pour le mariage civil de son père à Bordeaux il n’y avait personne non plus.
Personne n’approuvait ce mariage dans la Famille à part le duc d’Anjou,voila tout.
Th
18 mai 2010 @ 20:45
Merci Charles.
vincent meylan
19 mai 2010 @ 20:55
Et me voilà encore une fois à défendre « mon » comte de Paris.
Si certains sont fidèles à la maison de France d’une manière inconditionnelle, je m’honore d’être fidèle à la mémoire du Prince défunt qui, aujourd’hui encore, est trop souvent attaquée.
Loin de moi l’idée d’entrer dans une polémique avec certains d’entre vous. Je comprend parfaitement les commentaires durs que vous pouvez écrire. J’essaie simplement vous dire que les chose ne sont pas aussi simples.
Le Comte de Paris est allé trois fois rendre visite à son fils Thibaut dans sa prison de Pau, et non pas une fois. Et je peux vous dire que la première visite a été un crève coeur pour lui. La presse était là, et il n’ a pu échapper aux objectifs des photographes.
C’est lui qui avait aidé son fils à financer l’installation de la galerie de Nesle qu’il avait créé, comme c’est lui qui a financé en très grande partie l’éducation de son petit-fils Robert. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est la princesse Marion elle même et son fils le prince Robert, qui se souvient très bien des vacances qu’il passait chez son grand-père avec Monique Friesz.
La princesse Marion insistait toujours pour que son fils passe du temps dans sa famille paternelle afin d’apprendre à connaître son histoire et sa famille. En outre, la princesse rendait très souvent visite à son beau-père à Chantilly.
Non seulement, elle n’a jamais dit un mot contre lui, mais elle fait partie, avec son fils, la duchesse de Montpensier et la princesse Béatrice d’Orléans de ceux qui ont le plus défendu la mémoire du Comte de Paris. Je me souviens qu’elle m’avait dit un jour, il n’y a pas si longtemps, qu’elle adorait son beau-père et qu’en outre, elle était très sensible à son charme : « Il était tellement beau et charmant ».
En outre, ce n’est pas trahir un grand secret que de dire que le défunt comte de Paris a du indemniser certains créanciers de son fils Thibaut près de dix ans après la mort de ce dernier et pour des sommes qui n’avaient rien de symbolique, je vous prie de le croire.
Tout comme, il a souvent aidé son fils Henri, tout comme il a financé sa fille Claude. Tout comme, il a organisé l’installation de sa belle fille, la duchesse de Montpensier à Dreux afin qu’elle dispose d’une maison de campagne, tout comme il l’a logé pendant des années dans un immeuble de Neuily.
Le cas du prince François est différent, comme tous les jeunes gens de son âge, mon père y compris, il a fait son service militaire en Algérie. Il y est mort. Le reste ne regarde personne.
Le comte et la comtesse de Paris disaient parfois, je les ai d’ailleurs entendu le dire ensemble, que la plus grande douleur de leur vie avait été la perte de ces deux enfants.
Jusqu’à sa mort, les deux seules photos que le comte de Paris a conservé dans son bureau étaient celles de François et de Thibaut.
Je sais que je suis de parti pris dans ce cas précis, mais il ne faut pas juger trop durement des relations familiales qui ne sont jamais aussi simples qu’on peut le croire.
J’aimais beaucoup le défunt Comte de Paris, et je sais que c’est le cas de la princesse Marion, du prince Robert, et de nombreux autres membre de la famille de France.
L’un des petits-fils m’a dit, il n’y a pas si longtemps. j’aurais du écouter Grand maman et aller voir plus souvent grand papa à Chantilly. Lorsque j’ai fait mon service militaire, je lui ai écrit et il m’a toujours répondu avec beaucoup de gentillesse. Ses lettres sont un souvenir très précieux pour moi ».
S’il vous plaît, ne le jugez pas trop vite, sa vie non plus n’a pas été simple, facile, exempte de moments difficiles et même très durs. Je pense que certains commentaires, un peu à l’emporte pièce, peuvent blesser certains membres de sa famille qui lisent ce site. En tout cas, à mon petit niveau à moi, ils me blessent comme une atteinte à la mémoire d’un homme pour qui j’éprouvais et j’éprouve encore aujourd’hui, affection, respect et admiration.
Je me souviens très bien du dernier jour où je l’ai vu. Il était déjà très malade, et il a pris ma main longuement, sans rien dire, comme pour me dire au revoir et j’ai toujours pensé que son geste signifiait : « adieu, mon cher meylan, vous savez ce n’est pas si dur de mourir ».
Il y avait un témoin à cette scène dont je ne donnerais pas le nom. Et quelques instants plus tard, ce témoin m’a dit, très ému : « Je n’ai pas voulu vous interrompre, car j’ai vu que ce qui était en train de se passer entre vous était tellement fort ».
Ce genre d’adieu, si humain, n’était pas le fait d’un homme cruel, vindicatif. C’était le geste très délicat d’un vieux monsieur à un jeune homme.
Aujourd’hui, rien ne me fait plus plaisir que lorsqu’un de ses petits-enfants me dit : « N’est-ce pas que grand papa était un homme extraordinaire ? » Et bien entendu, je répond : « Oui, c’était un homme extraordinaire. »
D’ailleurs, une fois sur deux, que ce soit avec ses enfants ou avec ses petits-enfants, nous ne parlons que de lui.
Encore une fois, je comprend que certains pensent autrement, mais moi qui ai eu la chance de bien le connaître, je m’en voudrais beaucoup de ne pas témoigner, chaque fois qu’on l’attaque du souvenir ému, chaleureux et très humain que je garde de lui.
Amicalement à tous
VIncent Meylan, toujours fidèle à « son » comte de Paris.
pepita
20 mai 2010 @ 00:10
Oui Monsieur Meylan on se doit de rester fidéle en amitié car c’est un bien qui est précieux.
palatine
20 mai 2010 @ 00:55
C’est tres beau ce que vous ecrivez Monsieur Meylan. Votre fidélité vous honore, vos propos émeuvent et je pense que le Comte de Paris a eu de la chance d’avoir un ami tel que vous, comme vous avez eu de la chance d’avoir eu un ami tel que lui.
Vous avez très bien fait d’écrire ce post pour exprimer votre vérité. Vous savez des choses que les autres ignorent, donc il fallait les dire.
Bien à vous
Palatine.
vincent meylan
20 mai 2010 @ 08:25
Merci Palatine, la lecture de votre message ce matin me met de bonne humeur, et me conforte dans l’idée que l’on peut toujours modifier les opinions des uns et des autres, en parlant, calmement et avec gentillesse.
Shalom comme dirait notre amie Astrid
Bonne journée à tous.
VM
jean-marie
20 mai 2010 @ 11:31
vincent meylan.41
Merci pour cette mise au point concernant notre défunt comte de Paris,chef de la Maison de France qui était un très grand Prince et que beaucoup sur ce site qui ne le connaissait pas continu de colporter pleins de mensonges le concernant.
Même son épouse la défunte comtesse de Paris a reconnu que son époux aimait ses enfants et qu’il les avaient beaucoup aidé.
Brigitte - Anne
20 mai 2010 @ 12:42
Monsieur Meylan , il me semble vous avoir déjà écrit sur ce site que vous étiez un GRAND Monsieur …votre commentaire 41 est d’un grande beauté , émouvant … Merci !
Oui Monsieur vous avez cette vraie Noblesse …celle que l’on emmène en bagage bien au delà de cette vie là !
Vos quartiers de Noblesse vous sont acquis pour l’éternité .
Malgré les transformations successives et les couacs de PDV …je lui reste fidèle . C’est un peu comme dans les familles …on préfère certains membres à d’autres , on se chamaille pour avoir des positions divergentes , on se boude mais ….on se retrouve toujours !
Bien à vous et Belle journée
Renée
20 mai 2010 @ 12:43
Bravo M. MEYLAN, très beau portrait du COMTE DE PARIS
marie louise
20 mai 2010 @ 12:47
Vincent Meylan,votre commentaire sur le comte de Paris est émouvant et touchant!Même si j éprouve peu de sympathie pour cet homme vous l avez dévoilé sous un jour que je ne connaissais pas!Mea culpa!J aimerai beaucoup avoir un ami aussi fidèle que vous!
Denise Alice
20 mai 2010 @ 13:17
Merci à vous, monsieur Meylan pour votre beau témoignage.
Arielle
20 mai 2010 @ 13:39
Merci à tous, amis internautes, pour vos éclairages différents, et très intéressants, sur la famille d’Orléans. Lorsque j’étais enfant et adolescente, le comte de Paris m’effrayait, je le croyais cruel. Ses enfants me semblaient étranges, peu épanouis, à vrai dire assez malheureux, je ne sais pas pourquoi, j’avais une curieuse impression. Puis, à l’âge adulte, la découverte des livres de la duchesse de Wurtemberg et du prince Jacques d’Orléans m’avaient définitivement confortée dans mes intuitions. Sur le site de Régine, mois après mois, les messages de Charles et de Vincent Meylan soulèvent le voile très différemment. Il est sain d’avoir deux écoles de pensée et de laisser les questions ouvertes.
Charles
20 mai 2010 @ 13:55
Merci beaucoup a Vincent Meylan de donner un si beau témoignage a propos du comte de Paris defunt. Cet homme était un grand prince. Il a été trop attaque et critique ces dernières annees sans raison.
Je vous remercie de contribuer a retablir une certaine verite. Tous ceux qui ont connu Monseigneur garde un excellent souvenir de lui.
Le prince defunt reste un modele pour le duc de Vendome.
caillou
20 mai 2010 @ 15:40
Merci monsieur Meylan, votre témoignage est vraiment intéressant et enseigne avec élégance comment on dépasse les conflits: il suffit de laisser parler son coeur! un peu de noblesse après tant de « royauté » ne messiera point…
vraiment merci
ouinou
20 mai 2010 @ 16:44
Cher Vincent Meylan,
Vous avez approché le comte de Paris et vous le présentez comme un homme sensible.
Très bien.
Evoquons l’homme politique qu’il a été ou qu’il aurait voulu être.
Il voulait rétablir la monarchie mais, au fond, il n’a jamais expliqué ce qu’il voulait vraiment. Quel type de régime il voulait.
Son ancêtre louis-Philippe lui-même n’avait pas une conception très claire de son rôle. « Le trône n’est pas un fauteuil vide » ou « Le roi règne mais ne gouverne pas ». Autrement dit : le roi a-t-il un pouvoir politique ou un simple rôle de représentation ? Pendant les dix huit ans de la monarchie de juillet, on ne sait pas trop qui a détenu le pouvoir, le roi ou le premier ministre ? Les premiers ministres de Louis-Philippe se sont quelquefois appuyés sur la Chambre et quelquefois sur le roi. Ce régime brinquebalant, mal défini, s’est effondré comme un château de cartes en 1848. Deux points tout de même à noter : 1°) la légitimité était définitivement passée du roi à la Nation. 2°) après la restauration, la monarchie de juillet a progressivement installé en France un système de démocratie représentative qui perdure encore aujourd’hui dans ses grandes lignes.
Le comte de Paris écrivait des papiers, notamment dans « Le Monde ». Le rôle d’un roi ou d’un prétendant est-il, à notre époque, d’exprimer des opinions ?
Dans une démocratie moderne, la légitimité est dans la Nation qui élit ses représentants qui soutiennent un gouvernement. Le roi incarne le pays et n’a aucun rôle politique.
Un problème grave se pose lorsqu’un souverain fait connaitre son opinion : par exemple quand Beaudouin a refusé de signer la loi qui légalisait l’avortement en Belgique.
Le comte de Paris n’a, me semble-t-il, jamais expliqué son projet. Ne sachant pas lui-même où il allait, il ne pouvait qu’échouer.
La monarchie ne sera jamais rétablie en France, et c’est mieux ainsi.
shandila
20 mai 2010 @ 17:21
Monsieur MEYLAN,
votre commentaire (41) est très émouvant. Vous lire est toujours un plaisir, vous connaître serait un honneur.
Je suis d’accord avec certains internautes : vous êtes un GRAND MONSIEUR.
Un petit Belge
20 mai 2010 @ 17:57
Vincent Meylan, continuez de nous apporter vos témoignages qui nous permettent d’avoir un éclairage nouveau sur la personnalité de membres du Gotha au-delà des photos, des rumeurs, des idées toutes faites. Quelles sont les autres personnalités royales qui ont marqué votre carrière de journaliste?
jul
20 mai 2010 @ 20:18
M. Meylan, comme votre commentaire est beau…
C’est si dommage que les portraits de princes tels que celui que vous avez rédigé n’aient pas plus d’audience et que ce soit toujours sur les polémiques que les médias de masse s’attardent…jusqu’à brouiller les sentiments des descendants…c’est si triste.
Dans notre société les gens doutent de tout (trop), même de leurs ancêtres ou accusent ceux des autres.
Je ne suis pas étonné par les qualités de M. le Comte de Paris, un homme digne, un chef de Maison attentif à secourir les princes et princesses de sa famille en difficulté, prêt à leur venir en aide.
La reconnaissance et le respects de ses belles-filles est admirable.
Grâce à vous, j’ai appris beaucoup de choses et vous avez remis certains de mes a priori à leur place.
Vous pouvez être fier de votre attachement au souvenir de votre prince. C’est magnifique de le défendre.
A.Lin
20 mai 2010 @ 20:30
C’est gentil d’écrire des propos bienveillants sur cet homme que vous connaissiez bien.
Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, ce Monsieur ne laissait pas indifférent de par son grand charisme.
Pour moi,l’histoire des rois de France s’est éteinte avec lui.
vincent meylan
20 mai 2010 @ 21:09
Suite aux recherches que j’ai fait à l’occasion de mon livre contre-enquête sur le comte et la comtesse de Paris, j’ai été amené à lire un certain nombre de documents.
Les premiers qui m’ont frappé étaient ceux qui avaient trait à l’enfance du Comte de Paris, notamment les rapports de surveillance adressés par l’entourage du jeune prince, notamment ses précepteurs, à Charles Maurras et aux autres leaders de l’Action Française.
Il en ressortait très clairement que dés son plus jeune âge, à partir du moment ou il a été acquis que son oncle le duc d’Orléans n »aurait pas d’enfant, l’éducation du jeune prince a été constamment surveillé et parfois même manipulé par ces précepteurs.
Ce sont les premières pressions auxquelles il a été soumis. Par la suite, ces pressions ont continué. Au manoir d’Anjou, la demeure de l’exil des Orléans à Bruxelles, une grande partie des domestiques était à la solde des renseignements généraux français. Même la famille s’en est mêlé. L’une des soeurs du Comte de Paris soudoyait ses secrétaires pour être au courant de ses actions.
Devenu héritier, le comte de Paris, a du résister aux pressions de l’Action Française qui, depuis 1908, avait quasiment annexé l’idée royaliste. Et il a fallu rompre officiellement avec ce mouvement qui confondait allègrement nationalisme et royalisme.
Sa grande erreur historique fut de se tromper en 194O et de ne pas rejoindre de Gaulle et la résistance à Londres comme certains le poussaient à le faire. C’est à ce moment qu’à mon avis, il a raté le côche de l’histoire.
Son retour en France en 1950 n’a été qu’une longue suite de déceptions, en dépit des apparences brillantes.
En outre son couple battait de l’aile depuis 1948. Il avait été très déçu de l’attitude de son épouse qui lorsqu’il avait quitté le Brésil pour rentrer en Europe ne l’avait même pas accompagné au port le matin où il devait prendre le bateau à Rio.
Après l’assassinat de l’amiral Darlan, où il n’a joué qu’un rôle de paravent, il s’est aperçu qu’il avait été manipulé. C’est là qu’il a connu sa première dépression nerveuse. Son épouse, m’a avoué elle même qu’à cette époque elle n’avait « rien compris » et qu’elle l’avait laissé à Larache chez sa mère la duchesse de Guise pendant plusieurs mois car elle était elle même incappable de le soigner.
Au début des années 50, le couple battait déjà largement de l’aile.
La ruine, partielle, mais importante, de la fin des années 1950, suite à l’escroquerie d’un homme d’affaires, n’a pas contribué à arranger les choses. Elle a été suivi, en moins de 4 ans, de la mort de sa mère, la duchesse de Guise, de celle du prince François et de la naissance du petit prince François et de la révélation de son handicap très grave.
C’est à cette époque que le couple a quitté le manoir du coeur volant pour des raisons financières. Installés dans un petit appartement du XVIème, avant l’installation rue de Miromesnil, les princes se sont vite rendus compte qu’ils ne se supportaient plus.
Le retrait de la vie politique du général de Gaulle en qui il avait fondé tant d’espoirs, un peu tard, la mésentente dans son ménage, les revers de fortunes, les douleurs familiales ont fini par causer un double infarctus qui a conduit le comte de Paris à une très longue hospitalisation.
La crise cardiaque étant survenue à la fin de l’année, le comte de Paris a accompli sa convalescence seul au Trianon Palace de Versailles alors que son épouse et leurs enfants étaient partis en Espagne passer les fêtes de noël.
C’est à la suite de cet épisode que le prince s’est installé à Chantilly peu à peu et qu’il a rencontré madame Friesz. Il était seul, en grande partie ruiné, malade et il a alors traversé une seconde dépression nerveuse qui a duré près de deux ans.
Voilà, rapidement, en quelques phrases, ce que je voulais raconter du destin personnel difficile de cet homme.
Encore une fois, je ne nie pas ses erreurs, de jugements, de gestion, certains gestes durs, j’essaie simplement de les expliquer.
Ces explications ne sont pas non plus un témoignage charge contre la comtesse de Paris qui a fait ce qu’elle a pu à une époque ou l’on était pas vraiment familiarisé avec ce genre de problèmes, surtout dans ce milieu.
Elle le disait d’ailleurs elle même « Je n’ai rien compris, je n’ai pas su m’occuper d’Henri comme j’aurais du le faire ». Elle n’était jamais malade, lui était cardiaque et a eu trois cancers. Elle aimait le bruit, la musique, sortir, fumait, voyageait constamment. Lui n’aimait que le calme, vivait comme un moine, appréciait la solitude.
L’un de ses neveux et l’une de ses nièces me l’on dit plus d’une fois : « Lorsque nous étions enfant, Oncle Henri était un père et un oncle merveilleux. C’est lui qui montait nous embrasser tous les soirs dans nos chambres, surveillait nos devoirs, nous parlait, écoutait nos problèmes. Un jour, il s’est coupé de nous et à l’époque nous n’avons pas compris la crise qu’il traversait. »
Heureusement certains de ses enfants, de ses neveux, et de ses petits-enfants, ont réussi à renouer avec lui par la suite. et leur rapports sont redevenus très affectueux.
La comtesse de Paris elle même, après de longues années de crise, reconnaissait volontiers qu’elle n’aurait jamais réussi à le soigner comme le faisait madame Friesz. Durant les dix dernières années de leur vie, Monseigneur et Madame se voyaient d’ailleurs régulièrement et avec une certaine complicité.
Qui sommes nous pour juger ?
Amicalement à tous
VM
R-N
20 mai 2010 @ 21:39
Ce témoignage de Vincent Meylan est très beau. Il correspond à mon avis à la réalité de ce qu’était l’ancien Comte de Paris, ainsi qu’à une époque.
Il correspond aussi à la complexité des sentiments dans une vie familiale, qui ne doit pas être jugée de l’extérieur par ceux qui ne la connaissent pas, comme c’est trop souvent le cas vis-à-vis des familles royales… alors que c’est déjà compliqué de les comprendre de l’intérieur.
vincent meylan
20 mai 2010 @ 22:29
Ouinou (mess 53)
Qui vous dit que je ne suis pas d’accord avec votre analyse ?
Mon commentaire n’avait rien de politique, ni de monarchiste, ce que je ne suis d’ailleurs pas.
Que le Comte de Paris se soit trompé dans ce domaine ne fait à mon avis aucun doute.
C’est l’une des grandes erreurs de sa vie.
Je ne cherchais qu’à expliquer sa personnalité.
VM
vincent meylan
20 mai 2010 @ 22:34
Petit Belge (55)
Je n’aime pas trop raconter mes souvenirs. Sauf lorsque l’on attaque les personnes que j’aimais bien. Je suis toujours journaliste et tout ce que j’ai à dire sur le présent est dans mon journal. D’ailleurs, il y a une petite surprise pour les fidèles de la maison de France dans le numéro de la semaine prochaine.
Amicalement
VM
vincent meylan
20 mai 2010 @ 22:48
Brigitte Anne (46)
Merci pour vos éloges, mais s’il vous plaît pas trop, je vais finir par prendre la grosse tête et devenir imbuvable.
Et surtout, appelez moi Vincent. M. Meylan est une appellation réservée à une seule personne sur ce site.
A tous, merci d’avoir envisagé les choses, et le comte de Paris, sous un autre angle.
Amicalement
Vincent
Brigitte - Anne
20 mai 2010 @ 23:08
Monsieur Vincent Meylan ,
Votre message 58 complète l’intensité et la beauté du précédent …
Je ne peux que vous dire un grand Merci pour votre témoignage .
Je me souviens avoir lu un livre écrit par le prince Michel de Grèce où il était effectivement question de l’anecdote du coucher dont vous parlez .
Je vous souhaite un bon week end de la pentecôte ….A l’évidence ,l’ Esprit Saint est déjà descendu sur vous !
Brigitte – Anne
Aliboron
20 mai 2010 @ 23:32
A Vincent Meylan
Chapeau bas ! et merci pour vos deux messages pleins de mesure et de hauteur d’esprit qui remettent avec infiniment de délicatesse les pendules à l’heure. Vous avez ainsi parfaitement recadré certains propos totalement déplacés et systématiquement tendancieux à propos de la famille d’Orléans dans son ensemble. C’est d’autant plus méritoire de votre part que l’édito de Mme Pringle dans Point de Vue de cette semaine s’inscrit totalement dans cet esprit de dénigrement qui laisse un sentiment de malaise (et je pèse mes mots).
Quelle chance vous avez eue de pouvoir côtoyer des personnalités aussi fascinantes et différentes que celles du Comte et de la Comtesse de Paris. Vous avez totalement raison de ne pas laisser « salir » leur mémoire et c’est une belle preuve de fidélité.J’espère simplement que cela supprimera définitivement les commentaires inutiles qui n’apportent strictement rien à ce site.
Tatami
20 mai 2010 @ 23:49
Enchantée de lire les commentaires éclairants de Vincent Meylan sur Monseigneur le Comte de Paris….
Permettez-moi de vous dire, Mr Meylan, un peu hors sujet, que je suis moi aussi une de vos fans, et ce depuis le jour où vous déclariez sur le plateau de Yves Calvi, votre admiration pour la Duchesse de Cornouailles, ce qui est également mon cas…:-)
Bonne soirée à tous les lecteurs de ce site.
Arielle
21 mai 2010 @ 08:56
Cher Vincent Meylan,
Votre ouvrage « Contre-enquête sur le comte et la comtesse de Paris » est un ouvrage magistral, qui éclaire le propos, soulève des hypothèses, pose des questions, sans prendre parti d’aucune manière. C’est un véritable ouvrage d’historien, rigoureux, clair, admirablement documenté sur un destin et sur une période. Les commentaires que vous ajoutez ici sur le site ouvrent un chapitre plus personnel, qui permet à chacun de nuancer son opinion.
Grand merci pour vos interventions toujours passionnantes.
Brigitte - Anne
21 mai 2010 @ 09:03
Je suis totalement en phase avec Vincent Meylan , c’est à dire autant que faire se peut ….ne pas juger mais toujours essayer de comprendre .
Notre personnalité a plusieurs facettes à nous de polir celles qui sont encore brut pour donner tout l’éclat du diamant qui dort à l’intérieur de nous !
Moi aussi , j’ai appris à apprécier la duchesse de Cornouailles ….
Je vais acheter le livre » contre enquête sur le comte et la comtesse de Paris » couple mythique qui m’a fait rêver !
Bonne journée depuis la touraine bien ensoleillée
Charles
21 mai 2010 @ 09:10
Vincent,
Merci encore une fois. J’espere que certains comprendront le sens de votre message empli de sagesse et d’apaisement.
J’attends mercredi avec impatience…
Bon week-end de Pentecote,
Charles
vincent meylan
21 mai 2010 @ 09:18
Encore merci à tous, et au sujet de ce fameux édito qui déchaîna tant de passions, je vous recommande de lire Point de Vue de la semaine prochaine. Monseigneur le Comte de Paris en parle dans un entretien qu’il m’a accordé.
Amicalement à tous
VM
Padraig
21 mai 2010 @ 11:19
Bonjour Vincent (je me permets bien volontiers cette familiarité puisque vous le demandez)
J’ai rencontré à quelques rares occasion Monseigneur le comte de Paris et en suis resté à chaque fois illuminé.
Aussi vos différents messages et le ton évidemment sincère que vous avez employé m’ont beaucoup ému. Je vous en remercie.
Le prince mettait beaucoup d’espoir dans la nouvelle génération de la Famille de France et en particulier dans ses futurs « aînés » Mgrs les ducs de Vendôme et d’Angoulême, dont la jeunesse n’a pas été facile non plus.
Puisse le souvenir du défunt comte de Paris et son expérience porter leurs fruits auprès de cette génération et sur la suivante qui commence à être nombreuse en petits princes et princesses…
ouinou
21 mai 2010 @ 12:20
Cher Vincent,
Vous avez raison : le comte de Paris aurait dû rejoindre De Gaulle à Londres en 40.
Il aurait pu égaller en Afrique eu en Afrique du nord. Il aurait pu prendre une position claire vis-à-vis du régime de Pétain et notamment vis-à-vis des lois anti juives. Il aurait pu, il aurait pu ….
Il n’avait pas l’habileté de Juan Carlos, qui jouait le benêt, qu’il n’était éveidemment pas
marie louise
21 mai 2010 @ 16:36
Les commentaies de Vincent Meylan élève le débat et l on reconnait sous son excellente plume ,un homme de valeur!Je vais aussi aller acheter le livre…Il ne juge pas et ne se permet aucune comparaison avec les autres royaux,il exprime simplement son soutien fidèle!
Alexis
21 mai 2010 @ 17:23
Je pense que le mieux de regarder dorénavant vers l’avenir (et de ne pas ressasser le passé…).
marie-francois
21 mai 2010 @ 19:27
Vincent Meylan
Vous avez eu raison d’écrire ce que vous avez écrit.
Le Comte de Paris a eu une réelle vie politique et a parfaitement réussi sa vie de prétendant.
Il est regrettable que beaucoup de participants a ce site confondent tout et regardent l’histoire par le petit bout de la lorgnette.
corentine
22 mai 2010 @ 00:24
Vincent Meylan
je vous remercie beaucoup
vos témoignages sont precieux et très touchants
pourtant je n’arrive pas à oublier le livre du prince Jacques, duc d’Orleans. Il etait le fils du comte de Paris, je n’arrive pas à croire que ses écrits ne sont que mensonges
Il a connu le comte de Paris coté « intimité-famille », vous ne l’avez rencontré que du coté « travail »
vincent meylan
22 mai 2010 @ 10:48
Corentine, (75)
Je ne vous citerais qu’une réaction celle de la princesse Claude suite à la scène décrite par le prince Jacques dans son livre où il explique que son père a forcé sa soeur à lui vendre ses bijoux pour éponger ses dettes.
Le commentaire de la princesse est, de mémoire cité dans mon propre livre : « C’est faux non seulement papa a payé mes dettes, mais il ne m’a jamais forcé à vendre quoique ce soit, mes bijoux appartiennent à mes trois enfants qui les possèdent toujours ».
La scène du comte de Paris arrêté à a la douane avec les saphirs de la reine Marie Amélie dissimulés dans « une paire de chaussette » est une invention totale. Pour la bonne et simple raison que rien n’interdit à un citoyen français de vendre ses bijoux officiellement en Suisse. Elle a été démentie officiellement par Sothebys, le comte de Paris lui même…
La Comtesse de Paris elle même avait déclaré combien ce livre était un tissu d’invraisemblance.
Les scènes d’enfance et de jeunesse ont été démenties par TOUS les frères et soeurs du prince Jacques. Lisez le livre du prince MIchel de Grèce élevé au coeur Volant qui évoque longuement la tendresse de son oncle envers tous ses enfants.
Que voulez-vous de plus ?
Je ne sais pas si j’ai vu le Comte de Paris côté travail ou intimité familiale, ce qui est certain c’est qu’au cours des quinze dernières années de sa vie, je l’ai vu beaucoup, chez lui, avec Madame Friesz, au cours de déjeuners, à l’occasion des voeux de nouvel an, de visites à Amboise, à Dreux ou au Nouvion et parfois même en tpete à tête avec la comtesse de Paris…
Bonne journée
VM
Ahmed REDAH BEK
22 mai 2010 @ 13:42
Cher Vincent MEYLAN,
Je viens de lire avec la plus vive émotion vos messages (41 – 58). Ils rejoignent tellement ma pensée et celles de nombre de personnes qui me sont proches !
Je ne connais pas votre ouvrage « Contre-enquête sur le Comte et la Comtesse de Paris ».Pouvez-vous en donner toutes les coordonnées afin que nous puissions nous le procurer, avec nos remerciements. Je vais d’ailleurs tenter de prendre contact avec vous, car j’ai nombre de renseignements personnels et de documents qui vont pleinement dans le sens de votre parfaite analyse de l’esprit et des comportements de Mgr le Comte de Paris.
Ayant approché le Prince et échanger du courrier sur des sujets ignorés de tous, je peux vous assurer d’une autre facette extrêmement révélatrice et intéressante de cet homme qui fût « grand ». Au décès du jeune prince François, j’ai adressé des photos inédites à Mgr et sa réponse était des plus émues. Tout jeune étudiant, j’ai rencontré la première fois le Prince…au Palais Royal de Rabat. Vous serez étonné d’apprendre l’intérêt du Prince pour les gens dans la souffrance, les minorités écrasées; cet Homme était un humaniste oeuvrant !
Comme vous je ne suis pas monarchiste ! La vérité, c’est que le Prince non plus ne l’était pas ! Le drame de ses « rencontres » avec De Gaulle est là. De Gaulle était monarchiste. Le Comte de Paris se contentait d’être royaliste dans ses pensées profondes, malgré certaines apparences qui lui étaient imposées. C’est d’ailleurs depuis toujours le drame du royalisme en France qui veut se confondre avec le monarchisme ! Mais allez expliquer cela à nos concitoyens ! Nous sommes actuellement pratiquement le seul pays européen à être en monarchie ! Mais, on pourrait rêver de voir les jeunes princes t’enter d’ instaurer une véritable démocratie citoyenne et « révolutionnaire » et inventer la République royale ! La Roumanie, l’Albanie, d’autres nous serviront peut-être demain d’exemples !!! L’intéressant commentaire de Ouinou (53) est révélateur d’une piste à découvrir. C’était l’idée « secrète » du défunt Comte de Paris.
Vincent MEYLAN, mille fois merci de vos paroles sur ce Prince se voulant fort et qui resta un Homme au coeur tendre, incompris, calomnié d’ignobles manières par d’indignes personnages. Ce Prince que les Français n’ont pas su faire Roi ! J’attends de vous lire et de pouvoir diffuser votre ouvrage.
rominet09
22 mai 2010 @ 15:44
Merci Monsieur Meylan pour votre témoignage.
vincent meylan
23 mai 2010 @ 13:10
Mon livre contre-enquête sur le Comte et la Comtesse de Paris, éditions Pygmalion, est à l’heure actuelle épuisé. Mais une réédition est prévu à l’automne prochain avec deux nouveaux chapitres pour poursuivre la saga de la famille de France.
Amicalement à tous
VM
jean-marie
23 mai 2010 @ 17:03
Bonjour à tous.
Je recommande la lecture du livre contre-enquête sur le comte et la comtesse de Paris de Vincent Meylan que j’ai beaucoup aimé.
Mais je ne verrais pas ces deux nouveaux chapitres,c’est bien dommage.
palatine
23 mai 2010 @ 23:12
J’ai lu à l’époque le livre du prince Jacques et j’avoue avoir cru ce que j’avais lu. Je fais amende honorable, car j’ai appris, avec indignation, il y a quelques mois que c’était plein de choses inexactes. Et Vincent Meylan explique très bien ce qui s’est passé dans cette rubrique.
Je me sens moralement obligee, par esprit de justice, d’acheter le livre de Vincent Meylan, et puisqu’ il y aura deux nouveaux chapitres quand on le rééditera en automne, je vais attendre cette saison.
Charles
24 mai 2010 @ 00:17
Palatine,
Le prince Jacques, duc d’Orléans ne fréquentait plus beaucoup son père, c’est pourquoi il a raconte des choses fausses sur son père et repris des rumeurs a son compte.
Monseigneur et Madame se méfiaient beaucoup du prince Jacques car celui-ci était contestataire et bougon en permanence.
Dommage que le prince Jacques ait boude son père les dernières années de vie car ils auraient pu converser sereinement et se retrouver.
Clémentine
24 mai 2010 @ 08:13
Merci Vincent M. Vos messages ont mis du baume sur mon coeur. Vous dites à la perfection ce que je ressens mais que je suis bien incapable d’exprimer. Je me réjouis de lire les nouveaux chapitres de « Contre-enquête …. « , je suis sûre qu’ils valent la peine de racheter le livre. Merci aussi à Ahmed REDA BEKH pour son émouvant message.
marie-francois
24 mai 2010 @ 08:56
vincent Meylan ( 79 )
C’est une bonne nouvelle.
palatine
24 mai 2010 @ 19:15
Charles 82
C’est justement parce que, comme vous dites, le prince Jacques ne fréquentait plus son père, et donc ne pouvait rien savoir, que je suis indignée par ce qu’il a écrit. Je m’en veux beaucoup d’avoir cru ces… calomnies, disons le mot.
Tout ce que dit Vincent Meylan sonne juste et je le crois avant d’avoir lu son livre. Mais je l’acheterai tout de meme, par esprit d’équité, et parce que sa démarche est belle. J’ai toujours de l’estime pour les personnes qui défendent ceux qu’ils aiment et respectent.
Donc j’ai apprécié votre post aussi. Vous avez raison quand vous dites que père et fils auraient pu converser à coeur ouvert les dernières années. On voit souvent cela dans les familles où il y a eu des dissensions. Le père est toujours pret à ouvrir les bras au fils qui revient. J’espère que le prince Jacques n’aura pas des regrets dans son vieil age.
Harald
24 mai 2010 @ 23:26
Charles :votre message 82 est bien sévère vis àvis de Monseigneur le duc d’Orléans.
La lecture d' »Une ténébreuse affaire » exprime une certaine souffrance .Un ami fidèle,dévoué…..aurait le droit d’écrire ce qu’il ressent mais pas un fils.
Je crois qu’à un moment précis le Prince Jacques souffrait mais pas seulement pour lui et il l’a exprimé.
Il n’a certainemeent pas relaté que des choses fausses c’ était en tout cas son ressenti.
Vous savez bien que tout est relatif ! Et pour tout le monde!
Bien à vous.
jean-marie
26 mai 2010 @ 12:53
Harald.86
Ce livre du prince Jacques duc d’Orléans a quand même été condamné par son frère l’actuel comte de Paris ainsi que par ses soeurs.
Le comte de Paris actuel reconnaissait qu’il y avait beaucoup de mensonge dans ce livre et il s’est même excusé auprès de personne faisant partie de la Fondation Saint-Louis ayant été mise en cause dans ce livre et dans l’émission Envoyé Spécial de France2.
Harald
26 mai 2010 @ 17:41
Le message 19 semble être une évaluation de la souffrance quotidienne de deux Mamans .Je ne l’ai sûrement pas compris sinon par charité pour celui ou celle qui l’a écrit il vaut mieux l’oublier mais , une commentatrice a souligné dans une autre rubrique que certains ne savent pas distinguer ce qui est « beau » et « intelligent « dans certains messages ;je fais peut être partie de ceux là .Si quelqu’un pouvait m’éclairer concernant ce message 19 je l’en remercie.
Harald
5 juin 2010 @ 20:04
Jean-Marie :Pardonnez-moi je lis seulement ce soir votre message 87 que je comprends mais « une ténébreuse affaire » reste pour moi un livre digne d’intérêt.
De plus on y ressent l’affection réelle du prince pour toute sa famille.
Bien à vous.