L’impératrice Farah d’Iran immortalisée dans l’un des salons du palais du Golestan de Téhéran. L’impératrice porte un imposant diadème de diamants resté en Iran au moment de son départ en exil. (Copyright photo : DR)
L’Impératrice, quand on lui demande d’évoquer cette période de sa vie où elle portait ce genre de joyaux incroyables, dit qu’elle a le sentiment que c’est tellement loin de ce qu’elle est devenue depuis, que ça ne la concerne pratiquement plus.
Elle sait, bien sûr, qu’elle l’a vécue mais elle n’a, du moins c’est ce qu’il semble, aucun désir d’y revenir jamais (je parle de cette vie d’avant, pas de l’Iran).
Ce dont elle rêve, c’est que l’obscurantisme soit chassé d’Iran et que les gens puissent vivre heureux dans ce pays. ce n’est pas demain la veille apparemment.
Mais quand on voit le très beau film qu’est Une Séparation, on a l’impression que rien n’est perdu pour ce pays.
Un jour où, après 1848, on demandait à la reine Marie-Amélie si elle regrettait les joyaux laissés à Paris, elle eut cette formidable réponse « Ce que je regrette le plus, ce sont les couronnes de collège de mes fils ». Ces femmes doivent être de la même trempe !
Comme toujours vous résumez parfaitement les choses. L’Impératrice Farah, comme l’Impératrice Zita, a tout perdu de son ancien pouvoir et des accessoires allant avec. Elle a eu en outre le malheur de perdre deux enfants. Diadème et parures lui semblent bien dérisoires.
Elle a acquis une grande sérénité car elle n’a à rougir de rien dans sa vie. Sur le trône, elle fit ce qu’elle put pour aider son pays – combat en faveur des femmes et contre l’illétrisme, avec le soutien complet de son mari – en exil, elle fait ce qu’elle peut pour soutenir l’espoir des milliers d’Iraniens qui le partagent. Elle est aussi une lumière pour ceux qui restés en Iran espèrent voir les choses s’améliorer un jour.
L’Impératrice aimerait certainement revoir l’Iran, un Iran libre avec ou sans monarchie. Il est probable qu’elle souhaite également y voir son fils régner, ne serait-ce que pour honorer la mémoire de son mari, trahi par ses amis occidentaux.
C’est une grande dame. Peu de souveraines peuvent lui être comparées, à mon avis.
Je vais profiter de votre com pour vous dire que vous commencer à me pomper l’air plus que sérieusement.
Ce site pourrait être magnifique et agréable mais à cause d’interventions et d’autres que je ne citerai pas : c’est un enfer.
Vos affabulations ne reposent sur rien du tout et sachez que je suis une personne très humaine, aussi très malade et que je ne souhaite à personne la vie qui est la mienne.
Alors, si je pouvais m’exprimer librement et poliment car je suis une personne bien élevée et intelligente, vous me feriez un grand plaisir …
MEDITER sur la dureté de vos paroles : excepté Mathilde, je n’ai jamais décrié qui que ce soit et je ne défends pas Deborsu; ma vie est bien trop difficile pour cela
je vous poserai s la même question que baia?
« vous me pompez l’air sérieusement » et vous prétende z être polie? mais vous êtes vous demandée l’ef fet que vous faites aux autres avec vos posts cinglants, vos repri ses de l’orthographe, de la syntax e, les reproches à régine pour l’affaire deborsu,vos excès verbaux sur la famille belge etc…si vous ne voule z pas
être agres sée n’agres sez pas et vos confidences sur votre santé ne peuvent justifie r votre plume
acide! Désolé pour v ous! « ce site est un enfer » mais c’est incroyabl e de lire ça c’est vous qui y contribuez et encore plus pour vou s même!et dans ce cas qu’y faites vou s?
MoniqueDN,
Ne vous laissez pas atteindre par cette attaque.
Elle est inadmissible.
Une agression de ce type n’est infamante que pour celui ( celle) qui l’écrit.
Pas pour vous.
Surtout, restez avec nous, s’il vous plait.
Bien cordialement
Farah pose devant la cheminée d’un des salons du palais de Niavaran, celui du Golestan était réservé aux cérémonies et réceptions officielles, c’est dans ce palais que furent célébrés les mariages du Shah avec ses deux dernières épouses, c’est également dans ce palais qu’étaient reçus les personnalités et chefs d’états lors des voyages officiels
Dommage,elle aurait du emporter les tous bijoux,ils les ont sûrement vendu pour acheter des armes ,triste pays ,tout n’était pas merveilleux du temps du Shah ,la modernité était en marche. Hélas nous voyons que l’Iran revient des siècles en arrière et pas d’issue pour le peuple.
heureusement qu’elle n’est pas partie avec des joyaux qui ne leur appartenaient pas!
ceux ci appartiennent à l’Iran et servent de caution à la banque centrale
en outre ils sont exposés en permanence dans le musée des joyaux et n’ont pas servi à acheter des armes
bien que l’impératrice soit une femme très respectable je ne doute pas qu’elle ait pu avant ce départ précipité mais néanmoins prévisible sortir de ce pays des bijoux personnels
si c’est le cas alors elle les a perdu car elle ne porte jamais de bijoux de prix, même au mariage du prince Albert de Monaco aucune parure de prix n’ornait ses tenues élégantes
Je pense, chère Marie-Françoise, que l’impératrice et ce même si elle possède des bijoux de prix, ne souhaite plus les exhiber et pour cause:Veuve d’un empereur mort en exil, exilée elle même( donc en osmose avec les iraniens en exil) portant le deuil de son époux et de deux de ses enfants (même si elle ne se vêt pas de noir en permanence)
l’impératrice a choisi la sobriété et c’est une noble attitude de sa part.
( Petite anecdote: aux obsèques de Soraya, une somptueuse gerbe fut déposée avec un carton émanant de l’impératrice…C’est cela être une Grande Dame.)
Désolée, chère Véronique, mais l’acheteuse avait, à l’époque, publié un démenti aprés avoir été « approchée » par le secrétariat de l’impératrice qui lui avait confirmé que les bijoux n’émanaient pas de son écrin.
Leonor
30 octobre 2012 @
19:52
Il serait malgré tout étonnant que ces bijoux aient été vendus, Nicole C34, car les joyaux iraniens garantissent la monnaie de l’Iran.
Il est vrai qu’avec un régime pareil, on peut s’attendre à tout.
Mais je suis bien d’accord avec vous sur la situation actuelle de l’Iran.
Je doute qu’il y ait un musée de joyaux de l’ancien empire perse en Iran!
Quelle belle photo d’archives de Farah dans toute sa splendeur royale!Qui l’a réalisée? Un photographe iranien ou un photographe connu?
Je l’ignorais aussi, je viens de trouver ses coordonnées sur Internet :
Musée des Joyaux nationaux d’Iran.
Avenue Ferdowsi, Téhéran.
La Banque centrale d’Iran conservait les joyaux, car ils garantissent la monnaie du pays.
En 1990, l’ancienne Trésorerie de la Banque centrale a été transformée en musée et ouverte au Public.
Leonor,incroyable et magnifique!J’ai été stupéfaite à la lecture de votre lien!
Dans ce musée en plein Téhéran,on se croirait dans la caverne de Ali Baba!!!
Oui, en effet.
J’ai aussi en mémoire des photos prises sous le Shah, lorsque les joailliers chargés de créer les joyaux du sacre ont eu accès – sous bonne garde ! – aux chambres fortes du Trésor.
Ils devaient y effectuer le choix des pierres.
Là, c’était vraiment la caverne d’Ali Baba, parce que les pierres, perles, etc étaient en tas, en vrac dans des coffres, exactement comme dans les bandes dessinées !
j’ai toujours admiré Farah en tant que femme …
elle est sublime quand elle était parée de ses magnifiques diadèmes.. OUI, ce temps est révolu, le pays est devenu un désastre et sa famille parchemée de tragédies… mais elle est toujours, belle, digne et forte. Bravo Madame !
Il faut savoir que les mollahs ont renoncé à vendre les joyaux de la couronne d’Iran… car ce sont eux qui garantissent la valeur de la monnaie nationale…
Je ne suis pas une spécialiste de l’histoire de l’Iran, mais je ne pense pas que cela aurait fait une réelle différence.
L’Iran était travaillé par bien d’autres bouillonnements.
Sur fond de pauvreté et d’ignorance, mais aussi de pactole pétrolier, les extrémismes religieux et leur soif de pouvoir étaient déjà à l’oeuvre.
Ils n’étaient encore pas repérés comme tels en Occident .
La preuve : la France a très gentiment et très naïvement donné asile à l’ayatollah Khomeiny.
Fallait-il être aveugle…
Vous avez parfaitement raison. Le malaise de l’Iran n’était pas la pauvreté du peuple, mais le déséquilibre entre grande richesse et paupérisation de la classe moyenne.
Il y avait en Iran, toutes proportions gardées, la même situation qu’en Espagne singulièrement appauvrie par l’apport de l’or d’Amérique latine.
Trop de richesse en un laps de temps trop court crée plus de problèmes qu’il n’apporte de solution à la pauvreté.
Les religieux, mis au pas par le Shah, guettaient. Il en faut pas oublier que Khomeiny a été envoyé en exil en 1963, pour avoir fomenté une révolte conter le pouvoir qui avait donné le droit de vote aux femmes. Selon l’Ayatollah, admiré par l’Occident, la femme est un « être impur » et donc incapable de participer à la vie publique.
Et les Américains sont allés le chercher à Najdaf, en Irak, pour le mettre au pouvoir à Téhéran après un « blanchissage » en France.
La pauvreté du peuple n’avait rien à voir avec tout cela.
oui Dear Cosmo.
lorsque l’on prend du recul, on s’apperçoit que la pauvreté des peuples sont souvent les pretextes mais rarement les raisons des révolutions. En Iran comme ailleurs.
tous les bijoux de l’imperatrice et ceux du shah sont exposés au musée des joyaux nationaux d’iran.
Si Régine me le permet vous trouverez tous les détails sur le site ci-aprés
J’aimais beaucoup les tenues que portait l’impératrice Farah, robes longues et ensembles habillés.
Elle avait réussi à harmoniser les coupes parfaites de la haute couture parisienne d’alors, avec des décors iraniens, motifs géométriques traditionnels brodés à la main.
Elle rendait ainsi hommage aux artisans et aux femmes de son pays, tout en étant vue comme élégantissime aux yeux des Occidentaux.
Selon les ayatollahs, sans doute aurait-elle dû mettre un tchador…
Les gemmes et les bijoux n’ont jamais appartenu au Shah d’Iran ni à sa famille. Ce trésor s’est constitué au cours des siècles et d’origine, d’influence divers, Inde, Afghanistan, Empire Ottoma, et constitue une collection de joyaux la plus prestigieuse au monde.
Au cours de son règne Reza Shah Pahlavi fit voté une loi par le parlement iranien le 16 Novembre 1937, afin qu’une grande partie du trésor royal soit transféré à la Banque nationale puis plus tard à la Banque centrale d’Iran afin de renforcer la puissance financière de la banque et également être utilisé en tant que support pour le système monétaire.
Depuis la révolution islamique en 1979, la collection royale de la dynastie Pahlavi a été renommé Trésor National des Joyaux iraniens, avec toujours le même usage une garantie bancaire.
Ce trésor existe toujours et se visite sur le site officiel ci-dessous 10 pages d’histoire de certains bijoux.
Pierre Arpels raconte les conditions de travail pour créer la couronne du couronnement
« Tout commença en 1966 quand Pierre Arpels apprit qu’un dessin de Van Cleef & Arpels était sélectionné par le gouvernement Iranien pour la création de la couronne, parmi cinquante projets soumis par les plus grands joailliers.
Suivant la tradition Iranienne, la couronne devait être ornée de pierres appartenant au Trésor National placé à la Banque Centrale d’Iran et qu’il était impossible d’envoyer à Paris.
Pierre Arpels sélectionna chaque pièce avec passion dans les sous-sols de la banque. Avec l’aide de son contremaître et de son dessinateur, il créa un véritable atelier dans la salle du Trésor National afin de donner vie, sous haute protection et après 6 mois de création, à cette commande spéciale historique… » http://www.vancleefarpels.com/fr/fr/article/1900/La%20parure%20de%20l%27Impératrice%20Farah%20Pahlavi?page=1&grid=10
Cette photo représente l’impératrice Farah au sommet de la gloire et de la beauté.
La richesse du décor, la splendeur de la robe et les bijoux ! Fabuleux !
Sic transit gloria mundi.
Les joyaux de l’ancien Trésor iranien appartiennent toujours à l’Etat iranien, et sont exposés (quelques jours par an seulement, et sur rendez-vous) à la Banque Centrale de Téhéran. Ils servent notamment à soutenir le cours en bourse de la devise iranienne.
L’impératrice aucun intéret pour moi comme Impératrice( Elle a profité de tout ss trop se poser de questions à l’époque )par contre elle force mon admiration après le décès des ses enfants -il ne peut rien arriver de pire à une mère-beaucoup de dignité et le chagrin qui s’inscrit et s’imprime sur son visage jour après jour . Courage Madame
Elle a fait beaucoup pour son pays , pour les femmes, les enfants , elle s’occupait de les faire cultiver , et c’est normal qu’elle avait des belles robes , elle devait être toujours bien habillée et parée des bijoux de la Couronne , vraiment elle se préoccupait de son peuple avec coeur.
Vous ignorez manifestement le rôle joué par l’Impératrice Farah quand elle était en Iran.
Elle s’est posé beaucoup de questions et si « elle a profité de tout », ce n’était rien d’autre que les avantages liés à sa position de souveraine, pas très différents de ceux dont bénéficient les souveraines européennes.
Le premier de ses chagrins fut de voir son mari traité de façon aussi injuste, puis de le perdre dans des conditions difficiles. Elle eut aussi le malheur de perdre deux enfants. Plus que de l’admiration, cela force la compassion.
Savez-vous simplement ce qu’était pour Farah le fait d’être impératrice?
Farah vivait dans les palais étroitement gardée et, de ce fait, « surveillée » jalousée par bien des membres de la famille impériale(dont tout d’abord la mère de son mari, extrêmement jalouse de ses prérogatives).
Le salut de l’impératrice fut, bien sûr, l’appui de son époux et le fait qu’elle donna rapidement un héritier mâle, puis d’autres enfants au shah, mais aussi qu’elle fut irréprochable au regard de sa manière d’être (elle y avait plutôt intérêt avec en plus, les mollahs qui « veillaient ».)
Alors, avancer qu’elle a bien profité de tout…Réfléchissez un peu, de grâce!
Véronique Y et Hubert,
Je vous suis en tous points.
L’impératrice Farah a fait tout ce qu’elle a pu dans les domaines que vous citez.
Elle raconte avec sincérité dans ses mémoires la lourdeur de ses journées, et comme chaque minute était précieuse.
Nous devrions bien réaliser, avant de juger, à quel point le fossé était et reste profond entre les critères occidentaux, et les critères de ces régions du monde.
C’est faire le grand écart que d’essayer d’amener éducation, droits des femmes, etc à des niveaux occidentaux, en direct depuis la pauvreté et surtout l’obscurantisme des zones rurales du Moyen-Orient.
Ce grand écart-là, sans nos décennies voire siècles de progression, a aussi été l’une des causes du désastre.
Fallait-il pour autant ne pas y travailler ?
chère limaya vous êtes bien sévèr e! autant que faire se pouvait l’impéra trice a agi pour faire évolue r les droits des femme s et la protectio n des enfants et a beaucoup pro mu l’art et l’artisana t de son pays en autres activités…
S’il y a bien une chose, que l’Impératrice aurait voulu prendre, en quittant son pays, Elle le dit dans son livre, ce sont les albums de photos de ses enfants. Leurs premiers pas, et premiers sourires, les fêtes d’enfants en privé, avec cousins, ou petits des membres de leur personnel. Toutes ces photos privées, la Reine et le Roi prenaient leurs enfants en photos, et c’est cela qui manque à la reine, se pencher sur ses souvenirs très privés, qui sont restés dans ses appartements. extraits de son livre Mémoires, paru en 2003.
Au fait, l’Impératrice avait fait savoir qu’Elle allait ré-écrire un nouveau livre; qu’en est-il ? pour ses amies qui le savent bien merci d’avance.
Comme d’habitude, il manque, ici et ailleurs, la parole de ceux qui étaient favorables au départ du Shah. Ils étaient nombreux, ils sont désormais discrets.
Je suppose que cette parole ressemble à ce que j’ai pu lire ici, cette année, sur le roi d’Espagne.
Une réaction de meute spécialisée dans le harcèlement.
Puis la meute trouve une autre victime en encensant la précédente.
Pour le reste, l’Histoire et les témoignages sans bénéfices attendus racontent.
L’impératrice n’a pas de rancune affichée. Une très grande dame.
En dehors des puissances occidentales, il y eut une fraction de la bourgeoisie, dont les enfants étaient à l’université, souvent aux Etats-Unis, qui était favorable au départ du Shah.
Shapour Bakhtiar, dernier Premier Ministre du Shah, fut un de ceux-là.
Cette bourgeoisie « libérale » paya fort cher cet abadon d’un homme qui somme toute avait pour but premier la modernisation de son pays. Elle regretta par la suite ses prises de position et constitue une grande majorité des exilés iraniens aujourd’hui. Nous pouvons comprendre leur discrétion.
Les vies de la famille impériales, des membres des anciens gouvernement et de la classe dirigeante ont été sérieusement en danger durant des décennies. L’assassinat, avec le mensonge, fut une des armes de gouvernement de l’Ayatollah Khomeiny, et de ses successeurs.
En Occident certains intellectuels de gauche se mirent à encenser l’Ayatollah et sa révolution islamique, avant et après sa prise de pouvoir. Ils ont déchanté et ont encore plus de raisons que les Iraniens de rester discrets.
Je partage votre analyse, cher Cosmo, en restant étonné quand tous les témoins de cette époque sont aujourd’hui favorables à l’impératrice Farah.
Pour le shah celà attendra.
Certaines mémoires défaillantes espèrent encore écrire un avenir radieux. Celà ne rassure pas.
Pierre-Yves
30 octobre 2012 @ 09:34
L’Impératrice, quand on lui demande d’évoquer cette période de sa vie où elle portait ce genre de joyaux incroyables, dit qu’elle a le sentiment que c’est tellement loin de ce qu’elle est devenue depuis, que ça ne la concerne pratiquement plus.
Elle sait, bien sûr, qu’elle l’a vécue mais elle n’a, du moins c’est ce qu’il semble, aucun désir d’y revenir jamais (je parle de cette vie d’avant, pas de l’Iran).
Ce dont elle rêve, c’est que l’obscurantisme soit chassé d’Iran et que les gens puissent vivre heureux dans ce pays. ce n’est pas demain la veille apparemment.
Mais quand on voit le très beau film qu’est Une Séparation, on a l’impression que rien n’est perdu pour ce pays.
Hubert
30 octobre 2012 @ 14:26
pierre-yves votre post est émouvan t…que de triste se que de gâchis pour cette famil le et ce peuple!
Sébastien
30 octobre 2012 @ 15:10
Un jour où, après 1848, on demandait à la reine Marie-Amélie si elle regrettait les joyaux laissés à Paris, elle eut cette formidable réponse « Ce que je regrette le plus, ce sont les couronnes de collège de mes fils ». Ces femmes doivent être de la même trempe !
Cosmo
30 octobre 2012 @ 19:22
Cher Pierre-Yves,
Comme toujours vous résumez parfaitement les choses. L’Impératrice Farah, comme l’Impératrice Zita, a tout perdu de son ancien pouvoir et des accessoires allant avec. Elle a eu en outre le malheur de perdre deux enfants. Diadème et parures lui semblent bien dérisoires.
Elle a acquis une grande sérénité car elle n’a à rougir de rien dans sa vie. Sur le trône, elle fit ce qu’elle put pour aider son pays – combat en faveur des femmes et contre l’illétrisme, avec le soutien complet de son mari – en exil, elle fait ce qu’elle peut pour soutenir l’espoir des milliers d’Iraniens qui le partagent. Elle est aussi une lumière pour ceux qui restés en Iran espèrent voir les choses s’améliorer un jour.
L’Impératrice aimerait certainement revoir l’Iran, un Iran libre avec ou sans monarchie. Il est probable qu’elle souhaite également y voir son fils régner, ne serait-ce que pour honorer la mémoire de son mari, trahi par ses amis occidentaux.
C’est une grande dame. Peu de souveraines peuvent lui être comparées, à mon avis.
Bien à Vous
Cosmo
marie-Françoise
31 octobre 2012 @ 11:45
Cosmo je suis Ok avec votre commentaire, Farah ets un modèle de courage et de dignité
MoniqueDN
30 octobre 2012 @ 10:28
Dans le faste ou dans l’adversité, elle était et demeure une grande dame qui a toute mon admiration !
ROSE2
30 octobre 2012 @ 14:50
Monique Dn,
Je vais profiter de votre com pour vous dire que vous commencer à me pomper l’air plus que sérieusement.
Ce site pourrait être magnifique et agréable mais à cause d’interventions et d’autres que je ne citerai pas : c’est un enfer.
Vos affabulations ne reposent sur rien du tout et sachez que je suis une personne très humaine, aussi très malade et que je ne souhaite à personne la vie qui est la mienne.
Alors, si je pouvais m’exprimer librement et poliment car je suis une personne bien élevée et intelligente, vous me feriez un grand plaisir …
MEDITER sur la dureté de vos paroles : excepté Mathilde, je n’ai jamais décrié qui que ce soit et je ne défends pas Deborsu; ma vie est bien trop difficile pour cela
A vous lire
Baia
31 octobre 2012 @ 09:17
Mais Rose2, que viens faire ici ce règlement de compte ?
ROSE2
31 octobre 2012 @ 15:02
Baia,
Il faut bien que je trouve un « créneau » pour répondre aux violentes attaques dont je suis victime …
BAV
ROSE2
31 octobre 2012 @ 15:06
Baia,
Il paraît que je suis « agressive ».
NON, j’ai un tempérament franc et d’énormes problèmes de santé mais je n’ai jamais insulté personne sur ce site …
Je le redis, je n’apprécie pas Mathilde ni Maxima d’ailleurs mais n’est-ce pas mon plus strict droit ?
Il y a beaucoup d’autres « royaux » que j’apprécie …
Hubert
1 novembre 2012 @ 00:46
je vous poserai s la même question que baia?
« vous me pompez l’air sérieusement » et vous prétende z être polie? mais vous êtes vous demandée l’ef fet que vous faites aux autres avec vos posts cinglants, vos repri ses de l’orthographe, de la syntax e, les reproches à régine pour l’affaire deborsu,vos excès verbaux sur la famille belge etc…si vous ne voule z pas
être agres sée n’agres sez pas et vos confidences sur votre santé ne peuvent justifie r votre plume
acide! Désolé pour v ous! « ce site est un enfer » mais c’est incroyabl e de lire ça c’est vous qui y contribuez et encore plus pour vou s même!et dans ce cas qu’y faites vou s?
Leonor
31 octobre 2012 @ 21:45
Rose2,
Mais quel langage ! Quelle agressivité !
MoniqueDN
Leonor
31 octobre 2012 @ 21:48
Suite
MoniqueDN aurait toutes les raisons d’exiger des excuses de votre part.
Nous aussi, les autres participants.
Des criailleries pareilles, des acidités pareilles ne sont pas de mise ici.
Etre » très malade » n’excuse rien et surtout, n’autorise rien.
» Bien élevée », Rose2 ? Vous êtes bien la seule à le croire.
Veuillez vous reprendre, et de ne pas réitérer.
christine
1 novembre 2012 @ 10:35
Un peu hors sujet, non ?
Leonor
31 octobre 2012 @ 22:27
MoniqueDN,
Ne vous laissez pas atteindre par cette attaque.
Elle est inadmissible.
Une agression de ce type n’est infamante que pour celui ( celle) qui l’écrit.
Pas pour vous.
Surtout, restez avec nous, s’il vous plait.
Bien cordialement
Hubert
1 novembre 2012 @ 12:21
léonor encore une foi s tout à fait d’ac cord avec chacun de vos mots mais c’est incroyable de lire des choses pareil les!
bonjour à Moniqu e DN!
MoniqueDN
1 novembre 2012 @ 21:04
Bonsoir et merci à vous Baia, Hubert et Leonor. Ne vous inquiétez pas, je reste ! BAV
marie-Françoise
30 octobre 2012 @ 10:31
Farah pose devant la cheminée d’un des salons du palais de Niavaran, celui du Golestan était réservé aux cérémonies et réceptions officielles, c’est dans ce palais que furent célébrés les mariages du Shah avec ses deux dernières épouses, c’est également dans ce palais qu’étaient reçus les personnalités et chefs d’états lors des voyages officiels
Nicole C34
30 octobre 2012 @ 11:03
Dommage,elle aurait du emporter les tous bijoux,ils les ont sûrement vendu pour acheter des armes ,triste pays ,tout n’était pas merveilleux du temps du Shah ,la modernité était en marche. Hélas nous voyons que l’Iran revient des siècles en arrière et pas d’issue pour le peuple.
nour
30 octobre 2012 @ 14:30
heureusement qu’elle n’est pas partie avec des joyaux qui ne leur appartenaient pas!
ceux ci appartiennent à l’Iran et servent de caution à la banque centrale
en outre ils sont exposés en permanence dans le musée des joyaux et n’ont pas servi à acheter des armes
bien que l’impératrice soit une femme très respectable je ne doute pas qu’elle ait pu avant ce départ précipité mais néanmoins prévisible sortir de ce pays des bijoux personnels
marie-Françoise
31 octobre 2012 @ 11:47
si c’est le cas alors elle les a perdu car elle ne porte jamais de bijoux de prix, même au mariage du prince Albert de Monaco aucune parure de prix n’ornait ses tenues élégantes
Stella
31 octobre 2012 @ 15:57
Je pense, chère Marie-Françoise, que l’impératrice et ce même si elle possède des bijoux de prix, ne souhaite plus les exhiber et pour cause:Veuve d’un empereur mort en exil, exilée elle même( donc en osmose avec les iraniens en exil) portant le deuil de son époux et de deux de ses enfants (même si elle ne se vêt pas de noir en permanence)
l’impératrice a choisi la sobriété et c’est une noble attitude de sa part.
( Petite anecdote: aux obsèques de Soraya, une somptueuse gerbe fut déposée avec un carton émanant de l’impératrice…C’est cela être une Grande Dame.)
Véronique Y
1 novembre 2012 @ 15:19
Je sais par les articles de journaux qu’elle a vendu une paire de boucles d’oreilles, et elle n’a que quelques bijoux offerts par le Shah.
Stella
2 novembre 2012 @ 10:17
Désolée, chère Véronique, mais l’acheteuse avait, à l’époque, publié un démenti aprés avoir été « approchée » par le secrétariat de l’impératrice qui lui avait confirmé que les bijoux n’émanaient pas de son écrin.
Leonor
30 octobre 2012 @ 19:52
Il serait malgré tout étonnant que ces bijoux aient été vendus, Nicole C34, car les joyaux iraniens garantissent la monnaie de l’Iran.
Il est vrai qu’avec un régime pareil, on peut s’attendre à tout.
Mais je suis bien d’accord avec vous sur la situation actuelle de l’Iran.
Caroline
30 octobre 2012 @ 12:39
Je doute qu’il y ait un musée de joyaux de l’ancien empire perse en Iran!
Quelle belle photo d’archives de Farah dans toute sa splendeur royale!Qui l’a réalisée? Un photographe iranien ou un photographe connu?
Leonor
30 octobre 2012 @ 20:02
Eh bien si, Caroline.Il y a un tel musée.
Je l’ignorais aussi, je viens de trouver ses coordonnées sur Internet :
Musée des Joyaux nationaux d’Iran.
Avenue Ferdowsi, Téhéran.
La Banque centrale d’Iran conservait les joyaux, car ils garantissent la monnaie du pays.
En 1990, l’ancienne Trésorerie de la Banque centrale a été transformée en musée et ouverte au Public.
Le lien ci-dessous comporte photos, descriptions, historiques:
http://www.teheran.ir/spip.php?article1434
marcellineg
31 octobre 2012 @ 08:38
merci pour le lien. je suis soufflée devant ces joyaux !!
Caroline
31 octobre 2012 @ 12:11
Leonor,incroyable et magnifique!J’ai été stupéfaite à la lecture de votre lien!
Dans ce musée en plein Téhéran,on se croirait dans la caverne de Ali Baba!!!
Leonor
31 octobre 2012 @ 21:51
Oui, en effet.
J’ai aussi en mémoire des photos prises sous le Shah, lorsque les joailliers chargés de créer les joyaux du sacre ont eu accès – sous bonne garde ! – aux chambres fortes du Trésor.
Ils devaient y effectuer le choix des pierres.
Là, c’était vraiment la caverne d’Ali Baba, parce que les pierres, perles, etc étaient en tas, en vrac dans des coffres, exactement comme dans les bandes dessinées !
Bianca
2 novembre 2012 @ 16:05
Merci à vous Leonor pour ce lien qui nous permet d’admirer toutes ces splendeurs !
adriana
30 octobre 2012 @ 13:55
quelle jolie photo !!!
que de faste.. et de richesses…
JOSEPHINE
30 octobre 2012 @ 18:02
… un peu trop de faste et de richesses je pense ! Ils l’ont payé très cher !
Gabrielle
30 octobre 2012 @ 14:14
Et le peuple ?
aubert
31 octobre 2012 @ 18:20
C’est toujours et ce sera toujours le peuple.
J’espère que vous êtes consciente depuis longtemps de cette réalité.
prado 74
30 octobre 2012 @ 15:01
j’ai toujours admiré Farah en tant que femme …
elle est sublime quand elle était parée de ses magnifiques diadèmes.. OUI, ce temps est révolu, le pays est devenu un désastre et sa famille parchemée de tragédies… mais elle est toujours, belle, digne et forte. Bravo Madame !
Sébastien
30 octobre 2012 @ 15:11
Il faut savoir que les mollahs ont renoncé à vendre les joyaux de la couronne d’Iran… car ce sont eux qui garantissent la valeur de la monnaie nationale…
erwan
31 octobre 2012 @ 22:35
…pas seulement.
Juliette
30 octobre 2012 @ 15:32
Que de faste comme vous dites. Un peu moins de faste, un peu pour le peuple, ferait que la famille du shah serait peut-être encore en Iran.
Leonor
30 octobre 2012 @ 23:45
Je ne suis pas une spécialiste de l’histoire de l’Iran, mais je ne pense pas que cela aurait fait une réelle différence.
L’Iran était travaillé par bien d’autres bouillonnements.
Sur fond de pauvreté et d’ignorance, mais aussi de pactole pétrolier, les extrémismes religieux et leur soif de pouvoir étaient déjà à l’oeuvre.
Ils n’étaient encore pas repérés comme tels en Occident .
La preuve : la France a très gentiment et très naïvement donné asile à l’ayatollah Khomeiny.
Fallait-il être aveugle…
Cosmo
31 octobre 2012 @ 13:23
Chère Léonor,
Vous avez parfaitement raison. Le malaise de l’Iran n’était pas la pauvreté du peuple, mais le déséquilibre entre grande richesse et paupérisation de la classe moyenne.
Il y avait en Iran, toutes proportions gardées, la même situation qu’en Espagne singulièrement appauvrie par l’apport de l’or d’Amérique latine.
Trop de richesse en un laps de temps trop court crée plus de problèmes qu’il n’apporte de solution à la pauvreté.
Les religieux, mis au pas par le Shah, guettaient. Il en faut pas oublier que Khomeiny a été envoyé en exil en 1963, pour avoir fomenté une révolte conter le pouvoir qui avait donné le droit de vote aux femmes. Selon l’Ayatollah, admiré par l’Occident, la femme est un « être impur » et donc incapable de participer à la vie publique.
Et les Américains sont allés le chercher à Najdaf, en Irak, pour le mettre au pouvoir à Téhéran après un « blanchissage » en France.
La pauvreté du peuple n’avait rien à voir avec tout cela.
Cordialement
Cosmo
Leonor
31 octobre 2012 @ 21:53
Merci de votre approbation, et des précisions que vous apportez, cher Cosmo.
A bientôt
JAusten
1 novembre 2012 @ 10:29
oui Dear Cosmo.
lorsque l’on prend du recul, on s’apperçoit que la pauvreté des peuples sont souvent les pretextes mais rarement les raisons des révolutions. En Iran comme ailleurs.
Guizmo
30 octobre 2012 @ 16:15
tous les bijoux de l’imperatrice et ceux du shah sont exposés au musée des joyaux nationaux d’iran.
Si Régine me le permet vous trouverez tous les détails sur le site ci-aprés
http://www.teheran.ir/spip.php?article1434
Maryline
30 octobre 2012 @ 16:48
Farah dans toute sa splendeur!
Leonor
30 octobre 2012 @ 20:07
J’aimais beaucoup les tenues que portait l’impératrice Farah, robes longues et ensembles habillés.
Elle avait réussi à harmoniser les coupes parfaites de la haute couture parisienne d’alors, avec des décors iraniens, motifs géométriques traditionnels brodés à la main.
Elle rendait ainsi hommage aux artisans et aux femmes de son pays, tout en étant vue comme élégantissime aux yeux des Occidentaux.
Selon les ayatollahs, sans doute aurait-elle dû mettre un tchador…
Maridje
30 octobre 2012 @ 21:18
Les gemmes et les bijoux n’ont jamais appartenu au Shah d’Iran ni à sa famille. Ce trésor s’est constitué au cours des siècles et d’origine, d’influence divers, Inde, Afghanistan, Empire Ottoma, et constitue une collection de joyaux la plus prestigieuse au monde.
Au cours de son règne Reza Shah Pahlavi fit voté une loi par le parlement iranien le 16 Novembre 1937, afin qu’une grande partie du trésor royal soit transféré à la Banque nationale puis plus tard à la Banque centrale d’Iran afin de renforcer la puissance financière de la banque et également être utilisé en tant que support pour le système monétaire.
Depuis la révolution islamique en 1979, la collection royale de la dynastie Pahlavi a été renommé Trésor National des Joyaux iraniens, avec toujours le même usage une garantie bancaire.
Ce trésor existe toujours et se visite sur le site officiel ci-dessous 10 pages d’histoire de certains bijoux.
http://www.iranchamber.com/museum/royal_jewels/national_iranian_jewels01.php
sur ce site photos extraordinaires de bijoux, objets, certains bijoux du couronnement.
http://www.cigem.ca/treasure/index.html
Pierre Arpels raconte les conditions de travail pour créer la couronne du couronnement
« Tout commença en 1966 quand Pierre Arpels apprit qu’un dessin de Van Cleef & Arpels était sélectionné par le gouvernement Iranien pour la création de la couronne, parmi cinquante projets soumis par les plus grands joailliers.
Suivant la tradition Iranienne, la couronne devait être ornée de pierres appartenant au Trésor National placé à la Banque Centrale d’Iran et qu’il était impossible d’envoyer à Paris.
Pierre Arpels sélectionna chaque pièce avec passion dans les sous-sols de la banque. Avec l’aide de son contremaître et de son dessinateur, il créa un véritable atelier dans la salle du Trésor National afin de donner vie, sous haute protection et après 6 mois de création, à cette commande spéciale historique… »
http://www.vancleefarpels.com/fr/fr/article/1900/La%20parure%20de%20l%27Impératrice%20Farah%20Pahlavi?page=1&grid=10
Quinquin2000
30 octobre 2012 @ 21:20
Qu’elle est belle, majestueuse Farah Diba !
l'Alsacienne
30 octobre 2012 @ 21:22
Cette photo représente l’impératrice Farah au sommet de la gloire et de la beauté.
La richesse du décor, la splendeur de la robe et les bijoux ! Fabuleux !
Sic transit gloria mundi.
KALIGULA
30 octobre 2012 @ 21:35
Les joyaux de l’ancien Trésor iranien appartiennent toujours à l’Etat iranien, et sont exposés (quelques jours par an seulement, et sur rendez-vous) à la Banque Centrale de Téhéran. Ils servent notamment à soutenir le cours en bourse de la devise iranienne.
Nemausus
31 octobre 2012 @ 00:59
je pense que les plus beaux joyaux de l’impératrice Farah sont ceux d’une mère, c’est à dire ses enfants et maintenant égalements ses petis enfants…
Bianca
2 novembre 2012 @ 16:09
Comme vous le dites si bien Nemausus, rien n’est plus précieux dans une vie !
Aristophane
31 octobre 2012 @ 04:22
Comment l’impératrice Farah a-t-elle financé son train de vie ainsi que celui de sa famille ?
limaya
31 octobre 2012 @ 07:38
L’impératrice aucun intéret pour moi comme Impératrice( Elle a profité de tout ss trop se poser de questions à l’époque )par contre elle force mon admiration après le décès des ses enfants -il ne peut rien arriver de pire à une mère-beaucoup de dignité et le chagrin qui s’inscrit et s’imprime sur son visage jour après jour . Courage Madame
Véronique Y
31 octobre 2012 @ 12:07
Elle a fait beaucoup pour son pays , pour les femmes, les enfants , elle s’occupait de les faire cultiver , et c’est normal qu’elle avait des belles robes , elle devait être toujours bien habillée et parée des bijoux de la Couronne , vraiment elle se préoccupait de son peuple avec coeur.
Cosmo
31 octobre 2012 @ 13:29
Limaya,
Vous ignorez manifestement le rôle joué par l’Impératrice Farah quand elle était en Iran.
Elle s’est posé beaucoup de questions et si « elle a profité de tout », ce n’était rien d’autre que les avantages liés à sa position de souveraine, pas très différents de ceux dont bénéficient les souveraines européennes.
Le premier de ses chagrins fut de voir son mari traité de façon aussi injuste, puis de le perdre dans des conditions difficiles. Elle eut aussi le malheur de perdre deux enfants. Plus que de l’admiration, cela force la compassion.
Bien à Vous
Cosmo
Stella
31 octobre 2012 @ 16:14
Limaya, vous raisonnez comme un tambour!
Savez-vous simplement ce qu’était pour Farah le fait d’être impératrice?
Farah vivait dans les palais étroitement gardée et, de ce fait, « surveillée » jalousée par bien des membres de la famille impériale(dont tout d’abord la mère de son mari, extrêmement jalouse de ses prérogatives).
Le salut de l’impératrice fut, bien sûr, l’appui de son époux et le fait qu’elle donna rapidement un héritier mâle, puis d’autres enfants au shah, mais aussi qu’elle fut irréprochable au regard de sa manière d’être (elle y avait plutôt intérêt avec en plus, les mollahs qui « veillaient ».)
Alors, avancer qu’elle a bien profité de tout…Réfléchissez un peu, de grâce!
Leonor
31 octobre 2012 @ 22:00
Véronique Y et Hubert,
Je vous suis en tous points.
L’impératrice Farah a fait tout ce qu’elle a pu dans les domaines que vous citez.
Elle raconte avec sincérité dans ses mémoires la lourdeur de ses journées, et comme chaque minute était précieuse.
Nous devrions bien réaliser, avant de juger, à quel point le fossé était et reste profond entre les critères occidentaux, et les critères de ces régions du monde.
C’est faire le grand écart que d’essayer d’amener éducation, droits des femmes, etc à des niveaux occidentaux, en direct depuis la pauvreté et surtout l’obscurantisme des zones rurales du Moyen-Orient.
Ce grand écart-là, sans nos décennies voire siècles de progression, a aussi été l’une des causes du désastre.
Fallait-il pour autant ne pas y travailler ?
Hubert
31 octobre 2012 @ 09:16
chère limaya vous êtes bien sévèr e! autant que faire se pouvait l’impéra trice a agi pour faire évolue r les droits des femme s et la protectio n des enfants et a beaucoup pro mu l’art et l’artisana t de son pays en autres activités…
Sylvie-Laure
31 octobre 2012 @ 20:27
S’il y a bien une chose, que l’Impératrice aurait voulu prendre, en quittant son pays, Elle le dit dans son livre, ce sont les albums de photos de ses enfants. Leurs premiers pas, et premiers sourires, les fêtes d’enfants en privé, avec cousins, ou petits des membres de leur personnel. Toutes ces photos privées, la Reine et le Roi prenaient leurs enfants en photos, et c’est cela qui manque à la reine, se pencher sur ses souvenirs très privés, qui sont restés dans ses appartements. extraits de son livre Mémoires, paru en 2003.
Au fait, l’Impératrice avait fait savoir qu’Elle allait ré-écrire un nouveau livre; qu’en est-il ? pour ses amies qui le savent bien merci d’avance.
florence L
2 novembre 2012 @ 19:55
le livre est ici mais il est écrit en anglais ; dommage, j’aurais bien aimé le lire en français !
http://www.amazon.fr/Farah-Pahlavi-Frederic-P-Miller/dp/6134321273/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1351878606&sr=8-2
erwan
31 octobre 2012 @ 23:11
Comme d’habitude, il manque, ici et ailleurs, la parole de ceux qui étaient favorables au départ du Shah. Ils étaient nombreux, ils sont désormais discrets.
Je suppose que cette parole ressemble à ce que j’ai pu lire ici, cette année, sur le roi d’Espagne.
Une réaction de meute spécialisée dans le harcèlement.
Puis la meute trouve une autre victime en encensant la précédente.
Pour le reste, l’Histoire et les témoignages sans bénéfices attendus racontent.
L’impératrice n’a pas de rancune affichée. Une très grande dame.
Cosmo
1 novembre 2012 @ 15:52
Cher Erwan,
En dehors des puissances occidentales, il y eut une fraction de la bourgeoisie, dont les enfants étaient à l’université, souvent aux Etats-Unis, qui était favorable au départ du Shah.
Shapour Bakhtiar, dernier Premier Ministre du Shah, fut un de ceux-là.
Cette bourgeoisie « libérale » paya fort cher cet abadon d’un homme qui somme toute avait pour but premier la modernisation de son pays. Elle regretta par la suite ses prises de position et constitue une grande majorité des exilés iraniens aujourd’hui. Nous pouvons comprendre leur discrétion.
Les vies de la famille impériales, des membres des anciens gouvernement et de la classe dirigeante ont été sérieusement en danger durant des décennies. L’assassinat, avec le mensonge, fut une des armes de gouvernement de l’Ayatollah Khomeiny, et de ses successeurs.
En Occident certains intellectuels de gauche se mirent à encenser l’Ayatollah et sa révolution islamique, avant et après sa prise de pouvoir. Ils ont déchanté et ont encore plus de raisons que les Iraniens de rester discrets.
Cordialement
Cosmo
erwan
2 novembre 2012 @ 23:14
Je partage votre analyse, cher Cosmo, en restant étonné quand tous les témoins de cette époque sont aujourd’hui favorables à l’impératrice Farah.
Pour le shah celà attendra.
Certaines mémoires défaillantes espèrent encore écrire un avenir radieux. Celà ne rassure pas.
Cosmo
3 novembre 2012 @ 13:13
Cher Erwan,
Les promesses d’avenir radieux sont, en effet, bien effrayantes, au vu de ce qui est arrivé aux pays qui y ont cru.
Après les lendemains qui chantent, combien déchantent ?
Amicalement
Cosmo