Elle fut considérée comme l’une des plus belles femmes de son époque. La princesse Fawzia d’Egypte, fille du roi Fouad et de la reine Nazli, sœur du roi Farouk, fut la première épouse du Shah d’Iran. Une union qui vit la naissance d’une fille et qui dura de 1941 à 1948. Fawzia avait cependant déjà quitté la Cour de Téhéran depuis 1945. Remariée, elle eut encore eux enfants. Elle vécut discrètement en Egypte où elle s’éteignit à Alexandrie en 2013.
adriana
9 septembre 2016 @ 07:26
une princesse superbe !!!
olivier Kell
9 septembre 2016 @ 07:35
Elle ne s est jamais plus en Iran et en est partie dès 1945 Raison officielle : des problèmes de santé.
Par la suite remariée à un militaire avec lequel elle a eu deux autres enfants.
Laurent F
9 septembre 2016 @ 10:57
Le militaire Ismaïl Bey Shirine, était fils de la princesse Emineh Fazil Bahrouz d’Egypte, arrière petite-fille d’Ibrahim Pacha et aussi le frère de la princesse Fatima Toussoun, princesse Joao d’Orléans et Brangance. C’est un des rares lien qui unit les dynasties européennes chrétiennes et les dynasties musulmanes
Laurent F
9 septembre 2016 @ 10:57
Le militaire Ismaïl Bey Shirine, était fils de la princesse Emineh Fazil Bahrouz d’Egypte, arrière petite-fille d’Ibrahim Pacha et aussi le frère de la princesse Fatima Toussoun, princesse Joao d’Orléans et Bragance. C’est un des rares lien qui unit les dynasties européennes chrétiennes et les dynasties musulmanes
Limaya
9 septembre 2016 @ 07:39
Un bien joli regard entre autre .
Véronick
9 septembre 2016 @ 07:49
Quelle beauté ……!
La Princesse Fawzia d’Égypte, sœur et fille de rois fut au sommet de sa gloire en étant l’épouse du Shah d’Iran, puis elle mena une vie tranquille et discrète……!
Mais quelle était belle, il n’y a rien d’étonnant qu’elle fut considérée comme l’une des plus belles femmes de son époque. …..!
Bon vendredi.
Véronick
Véronick
9 septembre 2016 @ 07:51
Mais QU’ ELLE était belle…….
Marina Pareschi
9 septembre 2016 @ 12:31
absolument splendide!!
Pierre-Yves
9 septembre 2016 @ 10:45
Une beauté hollywoodienne qui rappelle Gene Tierney.
MIKA
9 septembre 2016 @ 21:48
Exact Pierre Yves !
Kalistéa
10 septembre 2016 @ 14:55
Elle ressemblait à Eddy lamar (ou Heddy).
Denis
10 septembre 2016 @ 13:30
Personnellement je trouve qu’elle ressemblait davantage à Joan Bennett…
Ami des Bataves
9 septembre 2016 @ 10:50
Un des problèmes de Fawzia à Téhéran était qu’elle prenait sa belle-famille pour une bande de ploucs. Elle se sentait d’une naissance supérieure, et d’une plus ancienne famille. Peut-être est-ce la raison pour laquelle le Shah a vite jeté l’éponge. Il aurait pu attendre et avoir le fils désiré. Si ça se trouve, mais je n’en sais rien, dans les deux autres enfants qu’elle a eus, il y avait peut-être un garçon.
Gérard
9 septembre 2016 @ 18:31
La cour égyptienne était également beaucoup plus agréable que la cour iranienne, moins guindée, plus cultivée sans doute, plus européenne en quelque sorte, moins enrégimentée et pour cette princesse habituée à la liberté dans l’Égypte royale et cosmopolite c’était difficile. On peut penser aussi que la mère du souverain n’était pas facile et que toutes les sœurs du shah réunies devaient être impressionnantes.
Dominique Charenton
9 septembre 2016 @ 21:34
Bonsoir Ami des Bataves
La cour d’Iran décrite quelques années plus tôt :
Extraits d’une longue lettre de Vita Sackville-West (1892-1962) épouse d’Harold Nicolson (1886-1968) , alors diplomate à Téhéran, à son amie Virginia Woolf, pages 150,151,152 et 154 tirés de Vita Sackville-West/ Virginia Woolf, Correspondance, 1985
» Téhéran
15 mars 1926
Aujourd’hui se trouvant être l’anniversaire du Shah ( bien que la rumeur prétende
qu’il ne connaît ni le jour de sa naissance ni son âge, étant de basse extraction ) le
ministère des Affaires étrangères a donné hier soir un dîner en son honneur. Donc à
8 h 15, une immense automobile jaune vient se ranger devant notre porte : Harold
en uniforme, à broderies d’or, une petite épée entre les jambes : Vita moqueuse
mais parée d’émeraudes, l’escorte en écarlate et blanc ( le Ministre en tient pour
l’épate, – il pense que cela impressionne les Persans ): l’automobile jaune se
propulse dans la rue, s’arrête devant le Ministère. Les sentinelles présentes les
armes.
L’escorte écarlate escorte. Les bottes des sentinelles sont toutes boueuses; à peu
près tout, ici, est vraiment de la pacotille. Soixante-dix personnes à table : la
porcelaine n’est pas assortie, – il en manque trop pour que cela suffise aux besoins, – les ministres persans ont revêtu leurs habits d’apparat : de vieilles robes de chambre
crasseuses en cachemire, avec des chemises de soirée sans col; le dîner froid,
j’échappe au sort peu enviable de me trouver entre deux Persans incapables
de parler autre chose que leur propre langue; à la place j’ai sir Percy [ Sir Percy
Loraine, ministre de Grande Bretagne à Téhéran de 1921 à 1926 ], qui est aimable,
et le ministre Belge, qui me raconte des histoires sur l’empereur de Corée (
J’ignorais jusqu’à l’existence de ce personnage; il a l’air incroyablement romantique;
les voyages de Halkuyt, tu vois le genre ) Tout à coup, une solennelle pause, et nous
voici debout pour boire à la santé des onze états représentés. Mais il faut d’abord
que l’on joue leurs hymnes nationaux; et verre en main, nous endurons le Dieu garde
le roi, la Brabançonne ( je me rends compte que le ministre belge, à côté de moi,
s’est figé au garde à vous ) , l’Internationale soviétique, la Marseillaise, le Wacht am
Rhein, et les hymnes non identifiables de six puissances de moindre envergure. La
cérémonie va être le théâtre d’un incident regrettable : toutes les assiettes sales ont
été entassées sous le siège de sir Percy, tous les couteaux et toutes les fourchettes
sales sous le mien, de telle sorte que, lorsque nous nous levons et repoussons en
arrière nos chaises, il y a un fracas retentissant de vaisselle entrechoquée….Ayant
bu à la santé de nos souverains et présidents respectifs, nous buvons
à celle du Shah. Nous levons la séance. Il y a un feu d’artifice. Il faut reconnaître que
les Persans sont très forts pour les feux d’artifices. Le jardin, vu des balcons, scintille
de pièces montées de jeunes lutteurs promettant de devenir des Hercules, de taxis
dont les roues tournent, d’aéroplanes dont les hélices tournent, de soleils crachant le
feu, avec l’inscription VIVE SA MAJESTE IMPERIALE PAHLEVI en lettres d’or se
reflétant dans le réservoir central, – tout cela, vraiment, très joli et fantastique, vu
d’en haut à travers les nuages de fumée; cependant que Tamur Tasch, officiellement
ministre du travail, mais en fait l’Eminence Grise du Souverain, s’enquiert auprès de
moi des mérites de Thomas Goode and Son, de South Audley Street et des Army
and Navy Stores.
Telle est la vie diplomatique.
Ce matin, de nouveau, la grosse automobile jaune, et sir Percy et Harold en
uniforme encore tous deux, le chapeau orné de plumes voletant sous la brise ( sir
Percy visiblement enchanté , et Harold malheureux comme les pierres) se rendant à
la réception du Shah, les domestiques en écarlate et blanc et les lanciers hindous
trottant devant et derrière la voiture.
…..
Le 25 mars. Sais-tu à quelle charmante petite occupation je me livre maintenant ?
J’arrange le Palais pour le couronnement. Je m’y rends, je passe un tablier et je
mélange des peintures dans des pots, tout cela dans un immense hall, et je me
demande quel est le mot persan pour « pointillage » A une extrémité du hall se dresse
le Trône du Paon, et tout le long des murs c’est une profusion de vitrines bien
alignées contenant toutes sortes d’objets depuis des vases de Sèvres jusqu’à la
brosse à dents du dernier souverain. On appelle cela le Musée. Lady Loraine est en
voyage, c’est donc moi la responsable. Il m’incombe de réorganiser le Musée la semaine prochaine, et j’aurai besoin du concours de Raymond [Mortimer ]. Il trottera de-ci de-là sous des échafaudages gigantesques, portant des récipients d’albâtre, cependant que la peinture lui dégoulinera dessus, tombant des pinceaux des hommes haut juchés contre le plafond. Je suis sûre que le Shah viendra au couronnement chaussé d’espadrilles de tennis, avec le frère jumeau
du Koh-i-Noor étincelant sur son turban. C’est le principe en fonction duquel tout marche ici.
….
Cette lettre prend des proportions démesurées…
….
………Si tu savais ce que tu représentes pour moi, tu serais sûrement contente.
Ta Vita. « »
Vita Sackville-West était la fille de Lionel Edward 3ème Lord Sackville (1867-1928) et de sa cousine Josephine Victoria Sackville-West, fille naturelle de Lionel 2ème lord Sackville (1827-1908), ce dernier 5 ème fils du 5ème comte De La Warr et de lady Elizabeth Sackville -fille du 3ème duc de Dorset- dont le 4ème fils fut Mortimer 1er lord Sackville (1820-1888) et le 6ème William Edward (1830-1905) père de Lionel Edward 3ème lord Sackville
Vita Sackville-West fut un temps fiancé avec le futur 6ème comte de Harewood (1882-1947) qui allait épousé en 1922 la Princesse Royale Mary (1897-1965) fille du roi-empereur George V
Gérard
11 septembre 2016 @ 16:52
Il me semble que c’est le père qui détermine le sexe de l’enfant.
JAY
9 septembre 2016 @ 11:09
Une vie hors du commun pour cette belle femme!
Elle fut une des premières princesses musulmanes libres (ca ne dura qu un temps)
Severina
9 septembre 2016 @ 13:13
Une ressemblance avec Ava Gardner: vraiment une très belle femme.
Kalistéa
10 septembre 2016 @ 14:58
C’est Soraya qui ressemblait à Ava Gardner .Il semble qu’avant Farah , le shah était fasciné par Hollywood !
bianca
9 septembre 2016 @ 13:28
Quelle femme magnifique, il n’y en pas beaucoup de nos jours…Je lui trouve une certaine ressemblance avec l’actrice Vivien Leigh
Gérard
9 septembre 2016 @ 14:11
Sa mère, la reine Nazli avait pour trisaïeul le français Anthelme Seve ou Sevoz qui naquit à Lhuis, village du Bugey, le 26 juillet 1754, fils d’un marchand vigneron et tondeur de draps prénommé François. Il épousa Antoinette Juillet qui était de Villefranche (-sur-Saône) et fille d’un meunier. La famille paternelle venait des environs de Nantua.
Le premier fils du couple, Joseph est né à Lyon, paroisse de Saint-Clair, le 17 mai 1788. Au milieu des difficultés de l’année 93 la famille se réfugia dans le village natal d’Anthelme. Le jeune Joseph, travailleur, intelligent et généreux, réussit le concours d’entrée aux écoles de la marine en 1798 et embarqua à Toulon. Il sera valet du général Bonaparte au retour d’Égypte avec Reza Roustam. Il participe par la suite à l’expédition de Saint-Domingue avec le général Leclerc. Blessé à Trafalgar il revient d’Espagne et par la suite est affecté sous le nom d’Anthelme au service du renseignement car il a la pratique de cinq langues. Il a pour camarade alors dans ce domaine Octave Pontchapt, pseudonyme d’Octave de Ségur, le fils aîné du grand maître des cérémonies de l’empereur.
Placé en demi-solde après l’Empire et s’être essayé sans grand succès au commerce de chevaux, il se rend en Égypte avec une lettre d’introduction du comte de Ségur pour Mehemet Ali, s’engage dans l’armée qu’il désire comme lui réformer à l’européenne, se convertit à l’Islam et deviendra major général en 1833 et pacha, après avoir été successivement agha puis bey. Entre-temps il a été envoyé à la rescousse du sultan pour combattre les Grecs révoltés. Il épouse une grecque Myriam Hanem qu’il avait enlevée à un commerçant du Péloponnèse, qui lui donne quatre enfants dont Nazli qui épousera Muhammad Charif Pacha, premier ministre égyptien, leur fille Tewfika Charif épousa Abdul Rahim Pacha Sabri, gouverneur du Caire, et fut la mère de la reine Nazli, épouse du roi Fouad Ier et mère du roi Farouk et de la princesse Fawzia.
Retourné en France en 1845 avec Ibrahim Pacha, Anthelme est fait grand officier de la Légion d’honneur par Louis-Philippe le 27 juillet 1846. La ville du Caire conserve la statue de celui qu’on y appelle Soliman Pacha Al Françaoui, en uniforme français de zouave. Il repose ainsi que sa femme dans un mausolée cairote de l’île de Roda qui fut bâti dans le jardin de son palais. Il est mort au Caire le 12 mars 1860.
On se souvient également que la princesse Fawzia après son divorce d’avec le shah se remaria au colonel Ismaïl Chirine (1919-1994), ancien ministre de la Guerre et de la Marine – d’une famille issue d’un compagnon de Gengis Khan – dont la cousine Fatima Chirine, veuve du prince Hassan Omar Toussoun d’Égypte (et donc mère de la princesse – ou nabila – Melekper Toussoun), fut la première épouse du prince Jean d’Orléans et Bragance et la mère par ce mariage du prince Joãozinho.
clementine1
9 septembre 2016 @ 18:01
très intéressant ce complément d’information, merci Gérard.
Marie1
10 septembre 2016 @ 06:40
Merci Gérard pour ces précisions.
Gérard
12 septembre 2016 @ 11:29
Merci à vous Clémentine et Marie.
Limaya
9 septembre 2016 @ 14:43
Un peu les pommettes de Soraya ,elles étaient belles toutes deux .
Claude MARON
9 septembre 2016 @ 14:58
Tous les membres issus de la Famille royale d’Egypte portent un prénom commençant par F…
Gérard
9 septembre 2016 @ 18:32
C’était la tradition du temps du roi Fouad Ier et du roi Farouk.
Gérard
9 septembre 2016 @ 15:09
La fille issue du deuxième lit de la princesse, Nadia Khanum Emineh Ismail Chirine (1950- octobre 2009) épousa en premières noces l’acteur et réalisateur égyptien Youssef Chabaane, né le 20 mai 1936 au Caire, et en deuxièmes noces Mustafa Ali Rachid, mort le 23 décembre 2004, fils d’Ali Pacha Ibrahim Rachid et de Gulsun Sabrya Elmi,
et elle a eu une fille de chacun d’eux :
Sinai Chabaane, née en octobre 1973, marié d’abord à Muhammad Metwali puis à Muhammad Faramawi (et mère d’Omar Metwali, Ismail et Lina Faramawi)
et Fawzia Rachid.
Youssef Chaabane a épousé en premières noces l’actrice Leila Tahir dont il a divorcé trois fois et la troisième fois définitivement en 1973. Peu après il épousa donc Nadia Chirine contre toute la famille de celle-ci qui ne pouvait admettre un tel mariage avec un roturier de surcroît acteur divorcé et plus âgé. Après divorce il se remaria et eut plusieurs enfants.
Nadia avait pour frère cadet Hussein Ismail Chirine Effendi, né en 1955, mort subitement à Montreux, canton de Vaud, en janvier 2016.
La princesse repose avec son mari dans le mausolée des Chirine au Caire.
Le site Royalark nous apprend que la princesse naquit altesse sultanique, devint altesse royale en 1922, puis princesse et altesse impériale en Iran en 1939 et reine et majesté en 1941.
clementine1
9 septembre 2016 @ 18:03
merci pour toutes ces recherches.
Gérard
10 septembre 2016 @ 10:11
Merci à vous. Hussein qui était resté célibataire était très proche de sa mère et de la famille impériale.
Lorenz
9 septembre 2016 @ 15:33
Quelle beauté!
Et quelle différence avec les vêtements de femmes qu’on voit aujourd’hui en Egypte et en Iran.
Limaya
10 septembre 2016 @ 05:52
En effet Lorenz , quel bond en arrière , quelle régression de la condition féminine j’en suis écoeurée pour les femmes qui tout de même l’ont acceptés Pourquoi ? ? ?
Jean Pierre
9 septembre 2016 @ 15:44
J’ai pensé en voyant la photo à Lawrence Durell et à Justine du Quatuor.
Peut-être en arrière plan est ce le beau (et riche) Nissim.
clementine1
9 septembre 2016 @ 18:07
Jean Pierre, j’ai adoré « le quatuor d’Alexandrie ». Grâce à vous je vais l’acheter à nouveau et me régaler, merci à vous.
l'Alsacienne
9 septembre 2016 @ 19:41
Je pense que l’homme en arrière plan est le shah d’Iran, son premier époux.
Non ?
Gérard
10 septembre 2016 @ 10:09
Oui.
Kalistéa
10 septembre 2016 @ 15:02
Mais non, jean-Pierre ; à l’arrière-plan c’est Mohamed Reza le shah , il était jeune et beau alors.
Corsica
11 septembre 2016 @ 17:17
Un magnifique livre pour une femme splendide.
ciboulette
9 septembre 2016 @ 16:30
Une très belle femme , en effet .
COLETTE C.
9 septembre 2016 @ 17:39
Quelle belle femme !
Philippe Gain d'Enquin
9 septembre 2016 @ 17:54
Enfin, justice est rendue à la vraie beauté ! Quand, à l’occasion d’un nième dithyrambe consacré à feue Diana Spencer icône de… et de… et de… Outre-Atlantique, j’ai mentionné – et manifestement à raison – les princesses d’Egypte, personne n’a suivi… Que l’humain (e) est donc versatile…
Mary
9 septembre 2016 @ 19:46
Ravissante ! La plus belle des trois femmes du Shah. En divorçant,elle s’est épargnée bien des amertumes .
Ladybird
10 septembre 2016 @ 01:37
Oh, qu’elle est belle!
Lili.M
10 septembre 2016 @ 04:50
Pour moi c’est la plus belle des épouses du Shah d’Iran !???
J’ai vu d’autres photos où elle est véritablement sublime .
C’est mon opinion …
Limaya
10 septembre 2016 @ 09:17
Mon opinion également Lili.M
Philippe Gain d'Enquin
10 septembre 2016 @ 21:35
Et comme l’on dit : « vous la partagez… »
Marie1
10 septembre 2016 @ 06:42
Très belle femme.
LISA
10 septembre 2016 @ 17:01
Quelqu’un sait il ce qu’est devenue la fille qu’elle a eue avec le shah ?
Je crois que l’enfant est restée en Iran après le départ de sa mère
Mary
11 septembre 2016 @ 11:30
Elle est toujours restée à la cour et a dû s’enfuir à la révolution,comme les autres.
Antinéa
11 septembre 2016 @ 10:42
Quelle beauté,!
Gérard
11 septembre 2016 @ 13:19
Rappelons bien sûr que la première fille de la reine Fawzia, la princesse Shahnaz Pahlavi épousa à 17 ans l’ambassadeur Ardeshir Zahedi au palais du Golestan à Téhéran. Son mari fut plusieurs fois ministre et le père de celui-ci, son excellence le général Fazlollah Zahedi, avait été premier ministre. La mère d’Ardeshir était Khadijah, fille de son excellence Mirza Husain Khan Pirnia, Mo’tamin ul Molouk, ancien président du Parlement, d’origine Qadjar.
La princesse et son époux divorcèrent en 1964. En deuxièmes noces la princesse Shahnaz épousa Khosrow Jahanbani à l’ambassade d’Iran à Paris en 1971. Son deuxième époux, né en 1941, est mort à Genève le 16 avril 2014 d’un cancer. Son altesse Shahzada Khosrow Khoban Mirza Djahanbani appartenait à la dynastie Qadjar, son père son altesse le lieutenant général Aminollah Mirza Djahanbani qui fut gouverneur général de l’Azerbaïdjan oriental (1895-1974) était l’arrière-petit-fils de l’empereur Fath Ali (1771-1834). Sa mère, Helen (Khanum) Kasminsky, fille du docteur Alexander Kasminsky, était russe. Un frère aîné de Khosrow, le général Nader Djahanbani, a été exécuté par les révolutionnaires le 13 mars 1979 à la prison de Qasr à Téhéran. Khosrow s’était marié une première fois en 1962 avec Sandra Gail Dennis, née en 1941, laquelle s’était remariée en 1971 avec Gary G. Schonwasser.
La princesse Shahnaz qui avait divorcé, avait épousé en troisièmes noces à Reno, Nevada, le 11 octobre 1992 Roman Mestur Lebedowicz, né le 18 mai 1952, d’origine polonaise, dont elle n’a pas eu d’enfant et dont elle a divorcé le 21 octobre 1993.
De son premier mariage la princesse Shahnaz a eu une fille Zahra Manaz Zahedi, née à Téhéran en 1958 et qui porte le titre de Vala Gohari, c’est-à-dire de princesse, qui est donné avec la qualification d’altesse aux filles des filles du souverain iranien tandis que leurs frères sont appelés Vala Gohar.
De son deuxième mariage la princesse Shahnaz a eu deux enfants :
un fils, Keykhosrow (ou Keykhosro) Djahanbani, et une fille, Fawzia, née en 1973. Keykhosrow, né en 1971, titré prince (Vala Gohar) et altesse, cadre supérieur à Lausanne, qui a épousé Bénédicte Lambard, psychomotricienne à l’école Fleur de Lys à Écublens, canton de Vaud, fille de Michael Lambard et de Liliane Berthelot, et ils ont deux enfants qui auraient théoriquement les qualificatifs d’altesse et de prince ou princesse (Vala Gohar ou Vala Gohari) : Zachary et Sherazade.
Fawzia Djahanbani, titrée princesse (Vala Gohari) et altesse, a épousé en 2005 à Nyon, canton de Vaud, David Edward Norwell, architecte, fils de Robert Mackie Runciman Norwell, et de son épouse Edith Margaret N… Ils ont deux filles.
Pour quelques images de la princesse Fawzia d’Égypte dont sir Cecil Beaton vantait les yeux bleus étrangement pâles mais perçants :
https://m.youtube.com/watch?v=pMuDKtJjcy4
https://m.youtube.com/watch?v=02wcOjZnL1s
Les alliances entre les familles royales européennes et les familles royales musulmanes sont rares en effet. Dans le Burke’s Royal Families of the World, volume II, Africa & The Middle East, Londres, 1980, Hugh Montgomery-Massingberd, donnait cependant la généalogie de la comtesse suédoise Blanche Posse, née en 1918, décédée le 28 juin 2006, qui descendait du roi Christian IV de Danemark et du roi Gustave Ier Vasa de Suède. La comtesse avait épousé en 1937 civilement et 1945 religieusement (divorce en 1951) le prince Saïd Halim d’Égypte (1896-1970) dont elle fut la troisième épouse, et auquel elle donna deux fils le nabil (prince) Tarek Saïd Halim, né en 1945, et le nabil Omar Saïd Halim, musicien, né en 1947, qui vit à Stockholm.
Blanche avait été titrée son altesse la princesse Ni’matu’llah Halim. Elle épousa en deuxièmes noces Jens Lassen.
Le prince Saïd se maria six fois, la première fois avec donna Albina Maria Caracciolo, des ducs de Brienza et des princes de Spinoso, la deuxième avec Marjorie Morwenna Bird, la troisième avec Blanche, la quatrième avec son altesse impériale la princesse Fatima Najla Sultane, de la maison impériale ottomane, la cinquième avec la princesse Elena Vadimovna Wolkonsky, appelée son altesse la princesse Elena Halim, et la sixième avec Birgit Margareta Halim née Andersson.
Corsica
11 septembre 2016 @ 17:28
Gérard, merci pour vos explications et les vidéos où l’on peut effectivement constater que son regard clair était magnifique. Elle aurait fait une très belle Scarlett.
Gérard
12 septembre 2016 @ 11:30
Tout à fait Corsica.
Gérard
11 septembre 2016 @ 13:30
La princesse Shahnaz vit peu son père durant son enfance, elle alla d’abord dans un pensionnat suisse à l’âge de 10 ans, puis dès 1952 à l’Athénée Léonie de Waha à Liège. Elle était passionnée d’équitation. Retournée en Iran elle vécut un peu chez sa tante la princesse Ashraf. Elle vit aujourd’hui en Suisse.
Gérard
13 septembre 2016 @ 16:14
Il y eut d’abord un projet de mariage entre la princesse Shahnaz avec le roi Fayçal II d’Irak mais elle s’y refusa.
Fayçal se fiança ensuite, en janvier 1958 à la princesse Kiymet Hanım, de la dernière dynastie mamelouke d’Irak. Les fiançailles furent rompues trois mois plus tard.
Au moment de la révolution et de son assassinat en juillet le roi Fayçal était fiancé à son altesse la princesse Sabiha Fazila Hanim Sultan, fille unique de son altesse le prince (damad) Mohammad’Ali Ibrahim Bey Effendi d’Égypte et de son altesse la princesse ottomane Zahra Hanzadé Sultane.
Cette jolie princesse qui ne fut donc pas reine d’Irak devait épouser à Paris en 1965 (divorce en 1980) le docteur Hayri Suat Ürgüplü, né en 1936, fils d’un ancien premier ministre turc, et dont elle eut deux fils ; elle se remaria à Saint-Félix (Allier) en 1983 avec Jean-Alphonse Bernard (1922-2015), président de chantiers navals, membre de l’Académie des inscriptions et belles lettres.
clementine1
15 septembre 2016 @ 08:16
Gérard, votre présence sur N & R est un enrichissement pour moi. Merci.
Gérard
15 septembre 2016 @ 20:37
Merci infiniment Clémentine et bonne soirée.