En 1905, le prince Eitel Friedrich de Prusse pose en compagnie de sa fiancée la duchesse Sophie-Charlotte d’Oldenburg et son futur beau-père le grand-duc Friedrich August d’Oldenburg (1852-1931).
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Val
22 janvier 2021 @ 07:45
Cetait ambiance joie gaité !!!
luigi
22 janvier 2021 @ 16:03
@ Val, épouser la « folle du régiment », c’est pourtant gai/gay ?
Lionel
24 janvier 2021 @ 00:25
Merci pour l’imbécilité profonde de votre post.
Baboula
22 janvier 2021 @ 19:03
Le temps de pause pour prendre un cliché n’incitait pas à sourire .
Karabakh
23 janvier 2021 @ 13:21
Cela a été répété maintes fois : il n’était pas d’usage de sourire à pleine dents sur les photos, au XIXe siècle et durant la première moitié du XXe.
Rose
22 janvier 2021 @ 08:20
A 27 ans, la princesse a sûrement préféré se marier à un homosexuel plutôt que de rester vieille fille… à moins qu’elle n’ait pas eu le choix. Mariage voué à l’échec.
Actarus
22 janvier 2021 @ 14:22
Un mariage de convenances, mais égal… tout ceci pour dire que la série Bridgerton délire en imaginant qu’en 1813 un prince de Prusse aurait pu épouser tout à loisir la fille d’un simple vicomte anglais et en faire une princesse. ;-)
Robespierre
23 janvier 2021 @ 14:16
oui Actarus, mais c’est » the tip of the iceberg » que vous mentionnez. La société mixte que nous montre la série n’existe que dans l’imagination de la réalisatrice.
Actarus
23 janvier 2021 @ 20:02
Ou/et du créateur Chris Van Busen… cette série est américaine, pas britannique même si elle met en scène des comédiens et des comédiennes avec l’accent british. Julian Fellowes n’aurait jamais fait une chose pareille, et j’aimerais bien soumettre une critique si Régine le permet. J’ai envie de créer une nouvelle rubrique « cinéma » (qui inclurait les séries télévisées). Qu’en pensez-vous ?
Robespierre
24 janvier 2021 @ 13:23
Nous parlons souvent sur ce site de séries télévisées, quand cela se trouve. Très souvent. Nous nous donnons des conseils. Personnellement j’ai souvent dit que je n’aimais pas les séries américaines. Et c’est vrai que Julian Fellowes n’aurait jamais commis un truc pareil. Les séries qui montrent une histoire qui se passe à une certaine époque doivent respecter en plus de vêtements et des décors les codes sociaux de l’époque.
Anne-Cécile
24 janvier 2021 @ 07:33
Je crois que cette série est une fiction volontairement axée sur la fantaisie. Elle ne se revendique pas du style histoire romancée.
Karabakh
23 janvier 2021 @ 13:24
Oui, c’est plus cela (l’homosexualité du mari) qui m’interpelle que la mine des fiancés. Les choix individuels ne me dérangent pas, en revanche se forcer à se marier à une femme lorsqu’on ne les aime pas… Okay, c’est l’époque qui veut ça mais c’est triste quand même et ça l’est encore plus de se dire que dans certaines sociétés, cette mascarade continue.
ciboulette
23 janvier 2021 @ 15:30
C’est triste pour l’homme qui aime ailleurs , mais aussi pour la femme ( connaissait-elle l’homosexualité de son fiancé ? ) . Bien des princesses ont ainsi été » sacrifiées » au nom du mariage » égal » .
Actarus
24 janvier 2021 @ 19:21
Je ne pense pas que l’on ait demandé son avis au fiancé. Souvenez-vous qu’à cette époque les parents faisaient la loi. Même l’acte de 2e mariage d’un veuf dans la quarantaine stipule que sa mère a donné son consentement ! J’ai lu un autre acte de mariage dans lequel le consentement avait été refusé (ce qui n’a pourtant pas empêché la noce). Alors, que dire des familles royales ? Dans toutes les couches de la société, il fallait paraître et donner le change. Sur ce plan-là, au moins, il est indéniable qu’il y a eu du progrès.
Karabakh
26 janvier 2021 @ 19:40
Les fiancés n’ont pas eu leurs mots à dire.
Vasco2
22 janvier 2021 @ 08:29
Ca transpire la joie chez le jeune couple (qui paraît déjà vieux)
JAY
22 janvier 2021 @ 09:07
Son époux n’aimait pas les femmes ….
Caroline
22 janvier 2021 @ 10:03
La duchesse Sophie- Charlotte d’ Oldenburg a- t- elle une descendance avec son second mari ?
Merci d’ avance !
Gérard
23 janvier 2021 @ 15:59
Non. Pas d’enfant non plus.
Menthe
22 janvier 2021 @ 13:51
Et il l’a assumé en ne faisant pas l’obligatoire enfant à son épouse, bravo !
Menthe
22 janvier 2021 @ 13:56
Je me rend compte que j’ai écrit trop vite et mon bravo n’est pas vraiment bienvenu ! Il l’aurait encore mieux assumé s’il avait refusé de se marier.
Robespierre
23 janvier 2021 @ 14:17
Fallait encore pouvoir le faire, l’enfant. Pour répondre à Caroline, la mariée avait 47 ans lors de son second mariage.
Actarus
22 janvier 2021 @ 14:23
Quand on prénomme un garçon Ethel, il faut s’attendre à ce qu’il y ait des conséquences. ;-)
Mayg
22 janvier 2021 @ 16:42
Pourquoi ce marier alors ?
Mayg
22 janvier 2021 @ 16:43
* se
Muscate-Valeska de Lisabé
22 janvier 2021 @ 17:01
Super.🤢
Dégoûtant et désolant pour la jeune femme,qui semblait déjà malheureuse ce jour-là,à la perspective d’épouser ce splendide séducteur qui ne craquait que pour le sexe fort.
On dira ce qu’on voudra,il est plus net et plus honnête que les homosexuels d’aujourd’hui s’affirment et assument leur préférence clairement.
Ça évite bien du tourment.
Gérard
23 janvier 2021 @ 13:33
Le prince Eitel Fritz était dit-on bisexuel. Mais les historiens sont partagés sur cette question.
Il était le fils préféré de son père l’empereur Guillaume II.
Il était aussi un homme d’une grande bravoure qui reçut deux fois la Croix de fer et l’ordre pour le Mérite aux feuilles de chêne, notamment. Il dirigea de 1915 à 1918 la première division de la Garde sur le front occidental puis sur le front de l’Est et à nouveau sur le front occidental et ainsi de suite et le 27 juin 1918 il reprit le Chemin des Dames. Par la suite il fut un adversaire déclaré d’Hitler et à sa mort en 1942 le régime lui refusa les honneurs militaires et interdit la participation aux obsèques de militaires en uniforme. Il était aussi le maître de l’ordre de Saint-Jean.
C’était un homme bon et simple, très aimé de ses officiers et de ses soldats, populaire, et qui fut un temps aussi le représentant de son père en Poméranie, le statthalter.
Son épouse avait souhaité ce mariage qui lui permettait de quitter sa famille dans laquelle elle ne se sentait pas heureuse. Elle était riche mais elle ne s’entendait pas avec la deuxième épouse de son père. Celui-ci le grand-duc Frédéric d’Oldenbourg avait épousé d’abord Élisabeth de Prusse qui mourut en 1895 et qui fut donc la mère de Sophie, et en deuxièmes noces l’année suivante il épousa la duchesse Élisabeth de Mecklembourg-Schwerin.
Les parents de son fiancé eux voulaient faire taire des rumeurs. Sophie aurait été ensuite mise au courant des infidélités de son mari. Elle le quitta mais elle revint sous la pression familiale.
Il semble qu’ils aient divorcé surtout parce qu’ils n’avaient pas d’enfant.
Le prince repose dans l’un des mausolées du parc de Sanssouci, le temple antique.
Le prince après son divorce aurait souhaité se marier avec la comtesse Madeleine von Mellin (1891-1958) qui était veuve mais que l’empereur jugea de trop petite noblesse. Néanmoins ils vécurent ensemble jusqu’à la mort d’Eitel. Elle était officiellement sa gouvernante. Le prince à l’époque vivait modestement dans sa maison de Potsdam.
La princesse d’Oldenbourg avait été calomniée par des journaux allemands en 1922 et le prince intenta une action judiciaire contre quatre organes de presse même si l’amitié de la duchesse avec le baron Harald von Plettenberg était platonique.
Un an après le divorce du 20 octobre 1926 la princesse Sofia Sarolta épousa un capitaine de police ou de cavalerie Harald von Hedemann (1887-1951).
La famille von Hedemann se trouve à partir du XVIe siècle dans le comté de Diephoz, elle reçoit la noblesse du Saint-Empire comme chevalier en 1653 et 1689. Ils ont été ensuite introduits dans la noblesse d’Estonie et dans la noblesse du Danemark. Harald fut blessé à Stalingrad. Il était fils de Georges von Hedemann et d’Hedwig Lehman et ils vécurent heureux à Berlin puis à Bad Zwischenhahn près d’Oldenbourg. Ils n’eurent pas d’enfant. Le capitaine mourut d’un problème cardiaque.
Jual
22 janvier 2021 @ 09:40
Je ne sais pas si le mari était homosexuel ou pas, mais, en tout cas, ils sont restés mariés pendant 20 ans.
Olivier Kell
22 janvier 2021 @ 10:01
Le couple a divorcé quelques années plus tard et n’a pas eu de descendance
Robespierre
22 janvier 2021 @ 10:03
Curieux, l’air (déjà) résigné de la fiancée.
Antoine
22 janvier 2021 @ 12:38
Cette pauvre fiancée avait l’air bien godiche. J’espère que son second époux lui aura fait rattraper le temps perdu. Attendre vingt ans pour voir le loup..!
JACQUES
22 janvier 2021 @ 13:32
Glané sur le Wikipédia allemand « Au déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914, Eitel Friedrich devient le commandant du 1er régiment de la Garde. Il a été considéré par ses troupes comme un modèle de bravoure personnelle et a reçu les deux classes de la Croix de fer et le plus haut prix de la bravoure prussienne, l’ordre Pour le Mérite aux feuilles de chêne. (…). Le 27 juin 1918, Eitel Friedrich et ses troupes parviennent à reprendre le chemin des Dames. Après le retrait allemand, il combattit toujours dans la bataille défensive entre la Marne et Vesle. À la fin de la guerre, il était entre l’Aisne et Aire.
Après la guerre, il fut actif dans le «Stahlhelm» et dans le Semper talis Bund (StB). Il était membre de la Ligue monarchiste des droits. (…) Il était un co-fondateur du Front de Harzburg, mais un adversaire d’Hitler. Après sa mort en décembre 1942, le régime nazi a donc refusé à l’officier hautement décoré de la Première Guerre mondiale l’enterrement habituel avec les honneurs militaires et a également interdit aux militaires actifs et anciens de participer en uniforme. Ses anciens camarades ont alors pris part en civil. Eitel Friedrich a été enterré dans le temple des antiquités du parc de Sanssouci. »
Vitabel
22 janvier 2021 @ 15:41
J’espère que son second mariage a été heureux.
COLETTE C.
22 janvier 2021 @ 16:04
Merci de nous faire connaître ces personnes.
particule
22 janvier 2021 @ 16:09
Ils respirent la joie de vivre .. ça promet.
framboiz 07
22 janvier 2021 @ 17:38
Le père est ravi, « ma fille est casée chez l’empereur ! »
Les fiancés sont pensifs !
Mais , à voir les commentaires éclairés de Rose et de Jay ,on comprend mieux pourquoi …
Tous ces mariages ,promis à l’échec ,entre cousins , parfois , entre nobles, toujours ,avec des parents qui ont tout tramé , c’est incroyable !
Il y a juste 100 ans, en gros …
Gérard
22 janvier 2021 @ 20:13
Le prince Eitel Fritz était dit-on bisexuel. Mais les historiens sont partagés sur cette question.
Il était le fils préféré de son père l’empereur Guillaume II.
Il était aussi un homme d’une grande bravoure qui reçut deux fois la Croix de fer et l’ordre pour le Mérite aux feuilles de chêne, notamment. Il dirigea de 1915 à 1918 la première division de la Garde sur le front occidental puis sur le front de l’Est et à nouveau sur le front occidental et ainsi de suite et le 27 juin 1918 il reprit le Chemin des Dames.
Par la suite il fut un adversaire déclaré d’Hitler et à sa mort en 1942 le régime lui refusa les honneurs militaires et interdit la participation aux obsèques de militaires en uniforme. Il était aussi le maître de l’ordre de Saint-Jean.
C’était un homme bon et simple, très aimé de ses officiers et de ses soldats, populaire, et qui fut un temps aussi le représentant de son père en Poméranie, le statthalter.
Son épouse avait souhaité ce mariage qui lui permettait de quitter sa famille dans laquelle elle ne se sentait pas heureuse. Elle était riche mais elle ne s’entendait pas avec la deuxième épouse de son père. Celui-ci le grand-duc Frédéric d’Oldenbourg avait épousé d’abord Élisabeth de Prusse qui mourut en 1895 et qui fut donc la mère de Sophie, et en deuxièmes noces l’année suivante il épousa la duchesse Élisabeth de Mecklembourg-Schwerin.
Les parents de son fiancé eux voulaient faire taire des rumeurs. Sophie aurait été ensuite mise au courant des infidélités de son mari. Elle le quitta mais elle revint sous la pression familiale.
Il semble qu’ils aient divorcé surtout parce qu’ils n’avaient pas d’enfant.
Le prince repose dans l’un des mausolées du parc de Sanssouci, le temple antique.
Le prince après son divorce aurait souhaité se marier avec la comtesse Madeleine von Mellin (1891-1958) qui était veuve mais que l’empereur jugea de trop petite noblesse. Néanmoins ils vécurent ensemble jusqu’à la mort d’Eitel. Elle était officiellement sa gouvernante. Le prince à l’époque vivait modestement dans sa maison de Potsdam.
La princesse d’Oldenbourg avait été calomniée par des journaux allemands en 1922 et le prince intenta une action judiciaire contre quatre organes de presse même si l’amitié de la duchesse avec le baron Harald von Plettenberg était platonique.
Un an après le divorce du 20 octobre 1926 la princesse Sofia Sarolta épousa un capitaine de police ou de cavalerie Harald von Hedemann (1887-1951).
La famille von Hedemann se trouve à partir du XVIe siècle dans le comté de Diephoz, elle reçoit la noblesse du Saint-Empire comme chevalier en 1653 et 1689. Ils ont été ensuite introduits dans la noblesse d’Estonie et dans la noblesse du Danemark. Harald fut blessé à Stalingrad. Il était fils de Georges von Hedemann et d’Hedwig Lehman et ils vécurent heureux à Berlin puis à Bad Zwischenhahn près d’Oldenbourg. Ils n’eurent pas d’enfant. Le capitaine mourut d’un problème cardiaque.
Leonor
22 janvier 2021 @ 22:10
Le prince Eitel-Friedrich était peut-être homosexuel, mais cela ne l’a pas empêché d’avoir une conduite remarquable pendant la Première Guerre, côté allemand bien sûr, autant sur le front de l’est que sur celui de l’ouest .
Tellement remarquable que l’un de mes grands-pères en est mort. Lors de la 3e bataille du Chemin des Dames , juin 1918.
Le prince portait moult décorations, et ce n’étaient pas des médailles en chocolat.
Il est mort en 1942. Il avait réussi à se tenir à l’écart des Nazis, au point que les honneurs militaires lui ont été refusés malgré ses états de service réels pendant 14-18.
Gérard
23 janvier 2021 @ 16:08
Le courage n’est pas lié je pense Léonor au goût qu’on peut avoir pour les hommes ou pour les femmes. Songez à Alexandre de Macédoine qui aimait bien les deux sexes ou peut-être au roi David qui aimait son Jonathan plus que les femmes et qui au surplus aurait pu être son rival pour le trône.
aubert
24 janvier 2021 @ 14:05
Pourquoi ne pas nous rappeler, vous l’orléaniste, que Monsieur, dont descendent vos princes, ne manquait pas de qualités militaires faisant tiquer son frère.
Philppe Gain d'Enquin
24 janvier 2021 @ 19:46
Ce qui vous embête fichtrement… Las !
Leonor
24 janvier 2021 @ 19:38
à Gérard :
C’est bien ce que j’ai voulu dire, Gérard. Je ne l’ai peut-être pas formulé assez explicitement, ou alors mal. Et vous avez parfaitement détaillé les qualités militaires de ce prince, et ses commandements.
à Aubert :
D’accord avec vous aussi. Monsieur était un grand soldat, et bon tacticien.
Gérard
25 janvier 2021 @ 20:41
Oui c’est vrai Monsieur était un homme courageux et intelligent.
Ludovina
22 janvier 2021 @ 22:44
La mère de la duchesse Sophie-Charlotte d’Oldenbourg, la princesse Elisabeth de Prusse (1857-1895) et l’empereur Wilhelm II d’Allemagne (1859-1941), père d’Eitel Friedrich (son fils cadet : 1883-1942) étaient cousins au 2ème degré : leur ancêtre commun était le roi Friedrich Wilhelm III de Prusse (1770-1840).
Sophie-Charlotte (1879-1964) était la fille aînée issue du 1er mariage du grand-duc Friedrich August d’Oldenbourg (1852-1931), elle avait un frère mort-né et une sœur décédé à l’âge de 5 mois.
Son père s’est remarié en 1896 avec la princesse Elisabeth de Mecklembourg-Schwerin (1869-1955), le couple a eu 5 enfants dont des jumeaux : mort-née pour la fille et mort le lendemain de sa naissance pour le garçon.
Ils étaient les arrière-grands-parents de l’actuel chef de leur maison Christian, né le 01/02/1955, les arrière-grands-parents maternels d’Andreas, né le 27/11/1955, chef actuel de la maison de Leiningen et les grands-parents maternels de Wittekind, né le 09/03/1936, chef actuel de la maison de Waldeck et Pyrmont.
Robespierre
22 janvier 2021 @ 23:31
Elle épouse deux hommes plus jeunes qu’elle et survit à tous les deux.
Leonor
25 janvier 2021 @ 15:16
Elle les a épuisés ? Ca, c’est d’la bonne femme !