A l’occasion du Millénaire capétien, le 27 septembre 1987 au château d’Amboise, le défunt comte de Paris a octroyé le titre de duc de Vendôme à son petit-fils le prince Jean de France. Dans son discours, le prince rappela au prince Jean que le titre de duc de Vendôme remonte à 1364 et qu’il fut porté, avant leur accession au trône, par Henri IV et Louis XVIII deux souverains qui surent, après des périodes difficiles, réconcilier les Français. Le prince Jean, très ému, a ensuite pris la parole pour faire part de son engagement dans le droit fil de la tradition capétienne. Sur ce document, on reconnaît de gauche à droite la duchesse de Montpensier, le prince Jean lors de son discours, le prince Eudes qui a aussi reçu ce jour-là le titre de duc d’Angoulême et la princesse Marie. (Merci à Charles – Copyright photo : DR)
Damien B.
27 septembre 2012 @ 07:45
Merci Charles de nous communiquer ce joli document où l’on voit trois des enfants de la duchesse de Montpensier.
Je dois dire qu’ils m’inspirent la plus grande sympathie.
Plus proche de nous ce titre de duc de Vendôme rappelle aussi Emmanuel d’Orléans.
Hélène
27 septembre 2012 @ 12:25
Moi aussi Damien j’ai beaucoup d’estime pour la duchesse de Montpensier, la princesse Marie et les ducs de Vendôme et d’Angoulême. Ils m’inspirent aussi la plus grande sympathie.
aubert
27 septembre 2012 @ 12:32
Les plus jeunes et plus monarchistes d’entre nous peuvent seuls s’extasier devant cet évènement qui ne fût qu’un psychodrame familial mis en scène par un spécialiste le précédent comte de Paris.
Nota: de plus,la distribution de titres lorsqu’on ne règne pas est discutable.
erwan
27 septembre 2012 @ 23:30
Mise en scène regrettée ensuite par feu le comte de Paris très déçu par le comportement de son petit-fils.
Gérard
28 septembre 2012 @ 15:17
Feu Monseigneur eut une vieillesse un peu difficile comme chacun sait. Pour autant je doute que le prince Jean, qu’il aimait, lui ai fait beaucoup de peine, cependant les grands-parents parfois n’ont pas les idées de leurs petits-enfants. Il reste que le Prince était fier de ses petits-fils.
erwan
30 septembre 2012 @ 21:23
Un post langue de bois.
Harald
30 septembre 2012 @ 16:23
Pourquoi écrivez-vous cela Erwan ? En quoi le comportement de son Petit-Fils aurait il déçu le Comte de Paris?
aubert
2 octobre 2012 @ 14:18
Harald, je crains qu’Erwan ait raison.
Toute sa vie, dès que son père l’a chargé de responsabilités le défunt Comte de Paris s’est agité auprès des pouvoirs qui se sont succédés dans notre pays.
Si l’on considère la période qui suivit l’exil n’a-t-il pas reçu toute la classe politique, n’a-t-il pas publié un bulletin ne s’est-il pas servi de l’attrait que sa femme et ses enfants pouvaient avoir sur la presse et l’opinion.
N’a-t-il pas porté au Général de Gaulle et à son action un grand intérêt.
Nous savons aujourd’hui que ce fût une agitation utopique dont l’homme, qui n’était pas bête, ne s’est pas relevé.
Le duc de Vendôme est bon chrétien, bon mari, bon père, celà fait-il un bon prince ? a-t-il trouvé la voie qui, sans illusion quant à une restauration, lui permettrait de rappeler sans cesse sa personne, son principe, l’histoire de sa famille qui se confond avec celle de la royauté. Son action, moins risquée, n’est en rien comparable à celle de son grand-père et celui-ci, oubliant ses revers, pourrait être déçu. Les messes, les conférences, le château d’Eu n’ont jamais représenté à ses yeux des activités d’importance.
La comtesse de Paris trouvait les Orléans plutôt Valois. La flamboyance brouillonne de François I°, les tiraillements d’Henri II entre épouse et maîtresse, la vacuité des trois derniers, souhaitons que cette ressemblance ne finisse pas dans l’anonymat ce qui pour des princes équivaut au désastre.
Harald
8 octobre 2012 @ 22:32
Désolé Aubert de répondre si tard. Je découvre, à l’instant, votre message.
Je ne considère pas que le défunt Comte de Paris se soit « agité auprès des pouvoirs qui se sont succédés « . Un homme agité ,fût il descendant des Rois de France , n’aurait certainement pas eu l’oreille attentive du Général de Gaulle, comme ce fut le cas vous me le concèderez.
Je ne partage pas du tout votre analyse :
On ne peut pas comparer l’action du Prince Jean avec celle de son Grand- Père quand les periodes sont vraiment différentes.
Il faudrait comparer, peut être , l’action du Prince Jean d’Orléans avec celles d’autres Princes aujourd’hui .
Il y aura toujours des esprits chagrins qui estimeront que celui-ci ne fait rien sans rien connaitre de son agenda, sans même savoir s’il est réaliste de le penser.
Pour moi le Duc de Vendôme aime son Pays , est au fait de tout ce qui préoccupe TOUS les Français. Interrogez-le vous verrez.
Ce Prince a des Principes ,il s’y tient depuis bon nombre d’années et montre beaucoup de détermination et d’intelligence dans ses actions , avec ses moyens.
Rien qui ne puisse décevoir son Grand-Père , feu le Comte de Paris .
R-N
1 octobre 2012 @ 07:22
La distribution de titres par le chef d’une famille royale n’est pas discutable par un lecteur du site de Régine, ou alors, il faut que ce lecteur explique qu’il possède lui-même une qualité bien supérieure.
Une fois de plus nous nageons dans le délire le plus total.
aubert
1 octobre 2012 @ 12:59
RN – Puisque j’ai écrit le mot discutable je relève votre commentaire. Je pense, qu’un chef de Maison n’exerçant plus le pouvoir souverain n’a pas à donner de titres.
Les spécialistes, en France, s’accordent pour reconnaître que des titres donnés à de simples particuliers, sans l’exercice du pouvoir souverain, ne sont pas réguliers. Certaines familles s’y seraient essayées à la fin du 19° siècle, elles semblent avoir rencontré une fin de non-recevoir.
L’attribution d’un titre évoquant une ville ou une province disparue apporte-t-elle à la Maison et au Prince concerné un surcroît de prestige ou de reconnaissance ? d’ailleurs qu’ont à faire les concitoyens de ces princes des apanages de la Maison capétienne ?
Quand on a l’honneur de porter des noms devenus patronymes à l’Etat-Civil, aussi beaux et prestigieux que Bourbon et Orléans qu’a-t-on besoin d’y ajouter un titre désuet.
Rassurez-vous, Monsieur, je ne me prends ni pour un roi, ni pour un prince et ne me crois pas fou, j’exprime seulement sur un site ouvert à tous un avis que rien ne vous oblige à partager.
Si tout acte d’un chef de Maison anciennement souveraine est pour vous indiscutable vous devez être très mal à l’aise dans un pays qui a décidé de se passer de ce Prince.
Bien à vous.
R-N
2 octobre 2012 @ 10:50
Aubert – Merci de votre réponse bien argumentée. Il est vrai qu’on pense trouver sur ce présent site, des sympathisants (hors préférence de branche) de la famille royale française, même s’ils ne sont pas des royalistes avoués ou militants. D’où ma surprise, mais le fait de discuter en soi est tout-à-fait légitime.
Je ne reconnais pas du tout la notion de régularité des titres. Mais je ne suis pas tout-à-fait le seul. Parmi ceux que l’on appelle les spécialistes reconnus (catégorie bien aléatoire d’ailleurs, surtout depuis en gros deux décennies) certains, du moins, considèrent cette notion avec recul. Pour moi il n’existe, valable, que ce qui provient de la tradition.
Il existe deux bulles séparées : l’ancien monde, et le nouveau. Le nouveau monde admet l’existence des traces de l’ancien, et les reconnaît volontiers dans sa propre bulle. D’ailleurs l’état reconnaît en tant que tels les chefs des deux branches, et leur donne leurs titres, et à leur famille, dans les contacts ou dans les cérémonies. La question des passeports ou autres papiers étant assez différente, j’en parlerai peut-être plus loin.
Si le Comte de Paris attribuait un titre à un particulier, je serais plus circonspect, mais dans l’essence, pour moi ce titre serait valable et valide. Il l’a d’ailleurs fait dans deux cas, et j’ignore s’il y en a eu d’autres, alors que jamais son père ne l’avait fait. Mais dans le cas du présent article, il ne s’agit que de titres appartenant à la famille royale et distribués à ses membres. C’est fondamentalement différent et même du point de vue des législations actuelles, ne les enfreint pas.
Les concitoyens ont je crois une sympathie naturelle pour les descendants de la famille royale, et aiment beaucoup au contraire tout ce qui rappelle les racines dont le monde nouveau (la république ultra) les a privés. Vous avez raison de dire que ces noms de Bourbon et d’Orléans sont très beaux, mais les autres titres le sont aussi et les complètent, donnent une incarnation de l’Histoire et permettent le lien avec elle.
Je trouve exagéré d’avoir attribué des titres prestigieux à des princes très jeunes, notamment les fils de Jacques. Mais c’est un sentiment mêlé de subjectivité. En y pensant la seconde d’après, je me dis que c’est pourtant logique, si l’on se applique la tradition, de transmettre des titres placés sur le piédestal de l’Histoire (Aumale, Eu…) à des jeunes princes qui ne se sont pas encore réalisés.
Pour la dernière partie de votre mot, je ne reconnais que les actes d’un chef de maison royale qui sont à sa portée, comme l’octroi de titres qui ne dépendent que de lui : ceux de sa famille, ce qui somme toute est assez limité, mais, vous le savez sans doute, je ne suis pas royaliste… Espérant avoir répondu avec substance, je vous invite à lire en complément la réponse pour Cosmo à venir plus bas.
Bien à vous.
Cosmo
2 octobre 2012 @ 14:40
R-N,
Comme Aubert, j’ai du mal à comprendre cette inflation de titre quand on porte des patronymes aussi prestiguex que Bourbon ou Orléans.
Mais je comprends votre argumentation sur l’attribution de ces titres par les chefs de Maisons. Cela ne nuit à personne et contribue à entretenir le lustre de ces anciens fiefs. Le public y adhère volontiers. Tout le monde y trouve son compte.
Je ne suis pas d’accord pour le titre de duc d’Anjou, qui n’appartient pas plus aux Bourbons qu’aux Orléans, n’ayant été dans l’apanage d’aucune de ces Maisons. Ce titre pourrait être attribué uniquement par un souverain régnant, comme il l’a été attribué la dernière fois par Louis XV. Or ni Louis de Bourbon, ni Henri d’Orléans n’exercent la souveraineté. Tout au plus sont-ils des prétendants, et de surcroit contestés par les partisans de l’autre. La seule réalité de ces princes est que Louis est avant tout Bourbon d’Espagne et Henri d’Orléans. Et comme vous le dites justement, ils ne peuvent attribuer de titres à des particuliers.
Les titres ne résolvent pas le fond du problème, sur lequel nous ne sommes pas d’accord.
Cela n’empêche en rien la courtoisie de l’échange.
Bien à Vous
Cosmo
Hélène
27 septembre 2012 @ 09:03
C’est très agréable de découvrir cette photo 25 ans après l’événement.
Le prince Jean assume son héritage familial et cela devait être un grand moment pour lui et les royalistes.
Rose
27 septembre 2012 @ 09:10
Même s’il s’agit d’un titre d’attente, on peut regretter que le compte de Paris ait choisi un titre de cadet pour le futur chef de la maison de France. Compte tenu des querelles dynastiques, cela ne facilite pas la lecture de la situation.
Le prince Louis-Alphonse de Bourbon s’est engouffré dans la brèche en récupérant des titres traditionnellement attribués aux aînés.
Cela n’empêche pas le duc et la duchesse de Vendôme de sembler un couple charmant bien que très (trop?) discret dans leur rôle de représentation.
Audouin
27 septembre 2012 @ 16:53
Rose
Le Prince Louis de Bourbon ne s’est pas engouffré (sic) et n’a pas récupéré (resic) des titres (?)traditionnellement attribués aux aînés.
Je vous rappelle que la branche d’Espagne est devenue l’aînée de la Maison de Bourbon en 1883, à la mort du Comte de Chambord.
En 1909, le nouveau chef de Maison, le prince Jacques (Don Jaime, mort en 1931)décida de prendre le titre de duc d’Anjou en mémoire de son ancêtre, Philippe de France, devenu roi d’Espagne.
Dès lors la tradition était née: à part le prince Alphonse Charles (+ en 1936), les chefs successifs de la Maison de Bourbon ont tous eu à coeur de relever ce titre qui les rattache à la France et qui est bien, comme vous le dites, un titre appartenant à la branche aînée : le Prince Jacques (+ en 1975), son fils, le Prince Alphonse (+ en 1989)et aujourd’hui, son petit-fils, le Prince Louis.
Ce fait a été noté par la Justice française qui, je vous le rappelle, a débouté Henri d’Orléans, comte de Clermont, lequel lui demandait d’interdire à l’aîné des Bourbons le port de ce titre. L’arrêt de la Cour d’appel de Paris, validé par la Cour de Cassation, avait souligné que « ni Henri d’Orléans, ni sa famille, ne rapportait la preuve qu’ils avaient des droits sur ce titre ».
Audouin
Audouin
28 septembre 2012 @ 05:09
Il convient bien sûr d’ajouter à la liste des chefs de Maison entre 1936 et 1941, le nom du Roi Alphonse XIII. En exil à Rome, celui-ci ne prit pas de titre français, la période troublée que l’Europe traversait alors ne se prêtant pas à une telle revendication. Toutefois, l’ex-souverain prit les pleines armes de France pour bien marquer sa position.
Audouin
l'ecossais
29 septembre 2012 @ 11:37
n’importe quoi. plus la supercherie est grosse plus ses défenseurs sont frétillant à nous la faire avaler
Cosmo
29 septembre 2012 @ 11:43
Audoin,
Vous savez parfaitement que nul ne peut se prétendre duc d’Anjou et que l’utilisation de ce titre par le duc de Madrid fut abusive. Il en s’agit donc pas d’une tradition mais d’une usurpation de titre.
De plus c’est un titre de cadet dont il semble étrange que le chef de la Maison de Bourbon se pare, titre que perdit Philippe de Bourbon en devenant roi d’Espagne et qui de ce fait revint à la couronne et dont seul un souverain peut disposer.
Mais il est vrai que le duc de Madrid aimait les colifichets et que son uniforme rutilant d’officier de l’armée impériale russe, qu’il portait le jour du mariage de sa cousine Zita, lui plaisait particulièrement. Cette dernière se moqua gentiment de son allure martiale.
Nul d’ailleurs lorsqu’il mena sa cousine à l’autel ne le qualifia de duc d’Anjou, mais de duc de Madrid. Cela eût été inconvenant.
La notice nécrologique qui lui est consacrée dans le Times du 5 octobre 1931 ne fait nullement allusion au titre de duc d’Anjou. Cette notice rend hommage à son intelligence, son savoir et sa bravoure. Mais de ses prétentions au trône de France , rien, pas un mot!
Cosmo
Audouin
30 septembre 2012 @ 19:23
Le registre de l’état Civil de la Mairie du 8ème arrondissement de Paris contient au n°1628 l’acte de décès du Prince Jacques. Il le mentionne comme « Jaime Charles Alphonse Philippe de Bourbon, Duc d’Anjou et de Madrid ». Cela vaut bien un articulet du Times… A peu près toutes les encyclopédies, même en langue anglaise, font état du titre de duc d’Anjou porté par le prince Jacques, aîné des descendants de Philippe de France, Duc d’Anjou, devenu roi d’Espagne.
Audouin
Cosmo
1 octobre 2012 @ 10:34
On peut se demander par quelle complaisance administrative cela a été possible car l’auto-attribution d’un titre n’a jamais valu reconnaissance.
Cosmo
Audouin
1 octobre 2012 @ 14:03
« Don Jaime duc d’Anjou et de Madrid, dont il avait été question de le fiancer à sa cousine Zita de Bourbon-Parme, future Impératrice d’Autriche, fut bien inconséquent. »
Cette phrase bancale – il eût été plus correct d’écrire Don Jaime de Bourbon, Duc d’Anjou et de Madrid QU’IL AVAIT ETE QUESTION DE FIANCER à sa cousine etc.. – est signée Cosmo le 8 mars 2011 à 11heures 11 dans un commentaire relatif à un reportage sur le château de Frohsdorf. Elle montre que même ce bourbonophobe patenté donne complaisamment du duc d’Anjou et du duc de Madrid, sans guillemet, à Jacques de Bourbon, héritier du Comte de Chambord.
Le Droit, en l’espèce, faut-il le rappeler, n’interdit pas l’usage du titre de duc d’Anjou par le chef de la Maison de Bourbon, dans la mesure où cet usage ne crée pas de confusion. N’importe quel étudiant en Droit sait que l’usage est une règle non écrite qui tire sa force obligatoire dans le fait qu’elle résulte d’une pratique d’application.
Depuis plus de 100 ans, il est constant que les aînés de la Maison de Bourbon utilisent sentimentalement le titre de duc d’Anjou en souvenir e leur ancêtre. Il ne peut y avoir de confusion, d’autant moins que la branche aînée bénéficie, en l’occurrence, d’un droit d’antériorité, applicable entre autres pour les marques ou les pseudonymes auxquels on peut assimiler les titres dits de courtoisie.
Audouin
Cosmo
2 octobre 2012 @ 14:20
Vous jouez les Nemausus, maintenant, en corrigeant des erreurs de grammaire. A qaund l’analyse des virgules ou une attaque en règle contre les mouches?
Je tiens à vous signaler que je ne suis pas bourbonophobe patenté mais stupidophobe et cela s’applique non à la Maison de Bourbon, dans aucune de ses branches, mais à ceux qui font croire à la réalité de leurs droits au trône de France.
Quant à se titrer duc d’Anjou, pourquoi pas, si cela fait plaisir à tous ses partisans. Cela ne le rend pas plus dynaste en France que s’il se proclamait roi de France de jure, ou en Chine s’il se déclarait empereur de Chine.
Tout ceci est la plus haute fantaisie.
Comso
Kalistéa
3 octobre 2012 @ 13:32
Mon cher Cosmo je vous suis redevable de mon premier rire de la journée avec votre « stupidophobe »…Le roi d’espagne n’a renoncé que tout récemment au titre de « roi de corse » qu’avant lui ses ancêtres arboraient traditionnellement l’ayant hérité de la prétention des rois d’Aragon…
De même la reine d’Angleterre doit être « duchesse de Normandie » à cause de Guillaume le conquérant…tout cela n’est pas trop sérieux seulement cela participe d’une certaine poésie de la royauté à travers les siècles…
Quant aux magisters qui veulent humilier en relevant des fautes d’impression comme tout le monde en fait sur ces claviers,à commencer par eux,on sait ce qu’il faut en penser :cuistrerie et compagnie!!!
Bonne après midi ,cher ami. K.
jul
28 septembre 2012 @ 12:42
de plus, Louis XV, dans sa sagesse, n’a pas autorisé son petit-fils Louis Stanislas Xavier a se faire appeler Duc d’Anjou pour ne pas induire une confusion avec les Bourbons-Anjou établis en Espagne, en Sicile et à Parme. Le Roi ne lui donna pas non plus la bordure correspondant à celle d’Anjou.
Il restait Provence et le nom de ses enfants aurait été « de Provence ».
Gérard
28 septembre 2012 @ 15:12
On va pas recommencer ! Henri d’Orléans et ses cousins ont sûrement eu tort de croire que la justice de la République allait se pencher sur un problème de droit héraldique sous-tendu par le droit dynastique. Ce fut mal jugé et le fond ne fut pas abordé, mais c’était prévisible. prévisiblearriverions
Harald
30 septembre 2012 @ 16:38
Oui Gérard mais quand il a été fait appel à la Justice française et que celle – ci a pris la peine de trancher, le Prince doit s’incliner. Les Cousins du prince Henri se sont inclinés et ne sont pas allés en appel eux.
Audouin
1 octobre 2012 @ 11:34
Harald
Seul,le Duc de Castro s’est ravisé et n’a pas interjeté appel. En revanche, l’autre intervenant, Sixte-Henri de Bourbon-Parme, ne s’est pas incliné devant le jugement de première instance. Il faut d’ailleurs observer que ses conclusions étaient différentes de celles de l’appelant, Henri d’Orléans. Alors que celui-ci demandait que la disposition du titre de duc d’Anjou soit reconnue au seul chef de sa Maison, Sixte-Henri, lui, voulait « que le titre de duc d’Anjou soit déclaré indisponible par la Cour aussi longtemps que les circonstances et la Providence n’auront pas pourvu à la représentation héréditaire de la nation française » (!!!)
Le Prince Sixte-Henri s’attira cette réplique cinglante de Me Jean Foyer: « Il eût été plus convenable de mentionner la Providence avant les circonstances » …
Audouin
R-N
2 octobre 2012 @ 11:05
Beaucoup de Pathos, souvent chez certains légitimistes,
Sixte-Henri a eu le bon sens de mettre en second, ce qui, en Langue Française, sert aussi bien que la première place, pour ce qui vient en premier…, évitant de raccrocher une question qui se voulait de Droit, à des concepts qui n’auraient pas manqué d’être farfelus, le cadre lui-même de l’audience étant suffisamment surréaliste…
Ceci étant, la position de Sixte-Henri se défendait beaucoup !
Audouin
3 octobre 2012 @ 10:24
« Sixte-Henri a eu le bon sens de mettre en second, ce qui, en Langue Française, sert aussi bien que la première place, pour ce qui vient en premier…, évitant de raccrocher une question qui se voulait de Droit, à des concepts qui n’auraient pas manqué d’être farfelus, le cadre lui-même de l’audience étant suffisamment surréaliste… »
J’ai beau relire ces lignes signées R-N, je ne parviens toujours pas à saisir le sens de cet amphigouri qui fait irrésistiblement penser au discours de Sganarelle dans « Le médecin malgré lui »! Sans l’humour que Molière y mettait.
Et c’est vous R-N qui nous parlez de pathos!
Audouin
Sganarelle
5 octobre 2012 @ 11:57
Il était judicieux de la part de Sixte-Henri, de mettre en seconde position la Providence. En Français, on peut aussi bien mettre en valeur une citation en première place ou à la dernière.
Pour dire que la remarque de l’excellent Jean Foyer tombait d’autant plus à plat que malgré un discours certes de belle facture, publié je crois ensuite, la défense, proprement dite, n’était pas adaptée et pour cause, Jean Foyer n’étant pas un spécialiste des questions dynastiques…
Réponse pour les lecteurs, car vous, vous aviez compris…
R-N
Harald
2 octobre 2012 @ 15:57
Autant pour moi Audouin. La mémoire me fait donc parfois défaut .
Il n’en reste pas moins que la Justice française ayant répondu par deux fois à la requête du Prince Henri d’Orléans l’obstination de celui-ci concernant le titre de Duc d’Anjou ,reste pour le moins choquante.
Bien à vous.
H.
R-N
1 octobre 2012 @ 08:10
Répétons (une nouvelle fois) que les tribunaux français n’ont aucune autorité sur les titres de la famille royale, et cette vérité évidente que j’ai énoncée le premier, se trouve aussi comprise dans une conclusion précisée par le tribunal. S’y appuyer, traduit l’ignorance des questions dynastiques et aussi de l’élémentaire bon sens.
Cet épisode du tribunal est peu reluisant pour les princes qui s’y sont prêtés.
L’invoquer, rend inepte la tentative par ailleurs méritante de certains royalistes pour défendre leur prince.
Cosmo
2 octobre 2012 @ 14:51
R-N,
Je partage votre avis. Ce jugement reconnaissant l’incapacité des tribunaux de la République à juger de l’attribution ou la défense de titres, est conforme à la législation actuelle.
Henri d’Orléans, comme Ferdinand de Bourbon-Siciles et Sixte-Henri de Bourbon-Parme auraient pu éviter d’encombrer les tribunaux. Quant à Alphonse, puis Louis de Bourbon, le titre ne fut pas confirmé en leur faveur. Les parties furent renvoyées dos-à-dos.
Nous en restons au statu quo. Chacun fait comme il veut et la République tolère l’usage des titres de courtoisie pour les familles princières comme pour les familles nobles. En Autriche, cela serait différent car l’usage des titres, authentiques ou de courtoisie, y est absolument prohibé et peut être soumis à sanction.
Bien à Vous
Cosmo
Audouin
3 octobre 2012 @ 10:04
Cosmo
Une fois de plus, Cosmo cède à son travers bien connu qui consiste à faire dire à un texte ce que lui même souhaiterait y lire.
1)Une fois encore, il faut rappeler que la Justice française n’était pas appelée « à juger de l’attribution ou de la défense de titres ». Ce n’était pas le sujet du procès. Elle était seulement saisie d’une ACTION EN USURPATION de titre introduite par Henri d’Orléans contre Louis de Bourbon.
2) C’est encore mettre à mal les conclusions de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris que d’écrire « Quant à Alphonse de Bourbon, puis Louis de Bourbon, le tire (de duc d’Anjou) ne fut pas confirmé en leur faveur ». Les aînés ne demandaient rien de tel! Les juges n’avaient pas à se prononcer sur un point qui ne leur était pas soumis.C’est donc pure affabulation que laisser croire aux lecteurs peu férus de droit civil que « les parties furent renvoyées dos à dos »
Seuls le demandeur et les deux autres intervenants furent déclarés irrecevables, déboutés de leur action et condamnés aux dépens.
Pour permettre à Cosmo de savoir de quoi il parle, je l’invite à étudier les conclusions de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 22 novembre 1989, validé par la Cour de cassation. Les voici:
« Les titres nobiliaires, s’ils suivent en général les règles applicables au nom patronymique, ne peuvent s’acquérir par le simple usage même prolongé et doivent faire l’objet d’un arrêté d’investiture pris par le Garde des Sceaux en application de l’acte qui les a conférés à l’origine ; en l’espèce le titre de Duc d’Anjou porté par Philippe V jusqu’à son accession au trône d’Espagne en 1700, concédé pour la dernière fois par Louis XV à son deuxième petit-fils, Louis Stanislas Xavier, futur Louis XVIII, puis aboli par le décret du 19 juin 1790 de la Constituante, n’a jamais fait l’objet, depuis cette date, d’une collation ; en conséquence Henri d’Orléans, fils aîné du Comte de Paris, lequel n’a pas cru devoir intervenir à l’instance, ne détient ni ne revendique le titre de Duc d’Anjou et ne peut introduire, faute d’intérêt, une action en justice pour s’opposer à toute usurpation d’un titre sur lequel il n’établit pas ses droits ; il n’y a pas lieu, dans ces conditions, de rechercher si l’usage de ce titre par l’intimé était légitime et constant, au risque de créer une confusion, inexistante en l’espèce, puisque Henri d’Orléans n’a jamais porté ce titre ; pour les mêmes motifs, l’intervention de Sixte Henri de Bourbon Parme doit être également déclarée irrecevable.
Les armes pleines constituées « de trois fleurs de lis d’or en position deux et un sur champ d’azur», ont été celles de la France jusqu’à l’avènement du roi Louis Philippe, qui les a remplacées, par une ordonnance du 14 août 1830, par les armes brisées d’Orléans ; les armes pleines de France, devenues ainsi des emblèmes privés constituent des accessoires du nom, auquel elles se rattachent et doivent être considérées comme un attribut de famille et soumises à la même protection que le nom lui-même ; dès lors Henri d’Orléans, qui ne peut soutenir avec pertinence que Louis Alphonse de Bourbon utiliserait le symbole de la France, ne peut se prévaloir d’une usurpation abusive dès lors qu’il n’allègue ni ne démontre que le port de ces armes sans brisures, qui résulte d’un usage manifeste et constant par les Bourbon d’Espagne depuis plus d’un siècle, puisse être à l’origine pour lui et sa famille d’un préjudice actuel et certain ; il s’ensuit que son action est irrecevable(…) »
Auddouin
Cosmo
3 octobre 2012 @ 17:30
Décidément, vous faites dans le cuistre et le donneur de leçons!
L’essentiel de cet arrêt est que la République française s’en est tenue à l’application de la loi. Henri d’Orléans a été débouté car n’ayant aucun intérêt à la cause. Mais l’usage du titre de duc d’Anjou et port des armes pleines par le prince Louis de Bourbon ne valait en rien reconnaissance à son profit.
Voilà tout simplement ce que je voulais exprimer, en écrivant que les parties furent renvoyées dos à dos.
Henri d’Orléans n’avait aucune qualité pour contester un titre sur lequel il n’avait aucun droit. Cela n’en a pas pour autant créé un au profit de Louis de Bourbon.
La République laisse donc libre cours aux fantaisies du prince et de ses partisans. Elle a bien d’autres chats à fouetter.
Cosmo
R-N
1 octobre 2012 @ 07:30
Rose : la notion de titre d’attente existe du côté du Légitimisme et de la branche d’Espagne, pas du côté de la branche d’Orléans.
Vous avez raison au sujet de ce choix de titre par le Comte de Paris.
Mais Louis de Bourbon a hérité des titres de sa famille, d’abord celui de son père, le titre de Duc d’Anjou.
Rose
1 octobre 2012 @ 08:35
Je faisais également allusion aux titres de duc de Berry et de Bourgogne que Louis-Alphonse a attribué à ses fils.
Le fonds de mon message est de déplorer quel la famille de France ait par le passé avec le duc de Guise et aujourd’hui avec le duc de Vendôme attribué à de chefs ou futurs chefs de famille des titres qui revenaient à de branches cadettes.
Concernant le duc de Vendôme, en terme de communication et de lisibilité, cela n’est pas parfait.
La décision d’attribuer dorénavant systématiquement le titre de comte de Paris au chef de famille est selon moi une bonne décision.
R-N
3 octobre 2012 @ 18:16
Bonsoir Rose, je partage votre avis sur tous ces points.
Pour ces titres de Duc de Berry et de Bourgogne, ils me paraissent mal choisis du point de vue de l’image. Mais je respecte la pensée des Légimistes à ce sujet.
Quant à Louis de Bourbon, il n’a pas innové, car son grand-père déjà avait utilisé le titre de Duc de Bourgogne, pour son fils aîné, donnant celui de Duc d’Aquitaine à son second fils.
Pour les Orléans, j’ai du mal à saisir la logique de ces choix. On peut les discerner : le titre de Duc de Vendôme rappelle la branche de Bourbon-Vendôme bien plus je crois que l’utilisation secondaire de Louis XVIII par exemple, ce qui confirme le choix de titre de Comte de Paris qui fait appel aux origines de la famille. Pour son frère, le Duc d’Angoulême, la logique est différente, avec ce titre qui était celui de l’aîné de Charles X. Pour la branche de Jacques bénéficie de tous les titres de la branche d’Orléans, c’est logique.
Sur les trois raisons du choix du titre de Duc de Guise porté chez les Orléans, une, que je suppose, est de se placer dans la continuité des Condé ce qui permettait de resserrer la famille avec les autres branches. Une autre est que cela renouvelait l’éventail des titres, assez peu étendu chez les Orléans proprement dits, avec un titre prestigieux. Il faut voir ce titre de Duc de Guise, pour cet aspect, dans sa notoriété historique plus que dans sa possession par les Condé.
Je pense aussi que cette décision pour le titre de Comte de Paris est très bonne.
Cosmo
1 octobre 2012 @ 10:50
R-N,
On ne peut léguer que ce que l’on possède. Et on ne peut hériter que par le droit.
Le titre de duc d’Anjou n’appartient à personne. Il n’existe plus. Et son usage est abusif, même s’il eut par deux fois la complaisance des autorités administratives.
Le prince Louis de Bourbon se l’est vu refuser lors du renouvellement de son dernier passeport.
Bien à Vous
Cosmo
Audouin
1 octobre 2012 @ 14:50
Rien d’étonnant à cela! La législation actuelle stipule que les titres de noblesse ne peuvent figurer, à condition d’être réguliers ou vérifiés par le Garde des Sceaux, que sur les actes d’état civil ou notariés, les jugements etc… mais en aucun cas sur les cartes nationales d’identité et les passeports.
Cette réglementation s’applique aussi bien aux Bourbons qu’aux d’Orléans.
Audouin
Cosmo
2 octobre 2012 @ 14:22
Qui vous dit le contraire?
Cosmo
R-N
5 octobre 2012 @ 13:13
Cosmo,
l’affirmation que l’on ne peut hériter que par le droit est contestable, mais ouvrir le débat est trop vaste et déplacerait le sujet. Disons seulement que le droit découle de la coutume, premier fondement du Droit sous l’ancienne monarchie française. Tout l’inverse de la conception républicaine française.
Si elle n’est pas ma position, la vôtre se conçoit d’un point de vue logique, que le titre de Duc d’Anjou n’appartient à personne, et c’est celle de Sixte-Henri. Si l’on voit l’effet d’un titre, il n’existe plus, bien sûr, sauf d’un point de vue honorifique.
En tant qu’héritier dynastique, le chef de maison (Bourbon ou Orléans) dispose de ce qui ne relève que de lui : les titres, surtout.
Il est vrai que du point de vue de la République le titre de Duc d’Anjou n’existe plus.
Alphonse de Bourbon, et peut-être Louis, ont bien bénéficié du titre de Duc d’Anjou pour l’usage officiel français, même si ça ne leur apporte rien de plus.
J’ignore le détail des rapports récents entre Louis de Bourbon et les autorités françaises, et sur la question du passeport, d’ailleurs très secondaire, sinon pour souligner l’incapacité dans les contacts de haut niveau, et dans certaines affaires importantes, du nouvel institut et en particulier, du secrétariat non-officiel du Prince qui prétend régenter, et avec quelle diplomatie ! tout et le reste.
Le peu que je sais des relations antérieures entre Alphonse, puis Louis de Bourbon, et les autorités françaises, et conduites par des représentants légitimes, ont toujours été bonnes.
Certaines démarches autrefois pour Alphonse, ont été conclues avec succès avec de hauts personnages de l’Etat disposant de la pleine capacité légale, il ne s’agissait pas, alors, de complaisance administrative.
Bien à vous.
Cosmo
6 octobre 2012 @ 17:18
R-N,
Nous sommes tout à fait d’accord.
Les autorités de la République entretiennent d’excellents rapports tant avec la Maison d’Orléans qu’avec la Maison de Bourbon, et en particulier avec les chefs de Maison. Ils sont les seuls à pourvoir utiliser titres et prédicats dans l’enceinte du palais présidentiel.
En ce qui concerne les démarches relatives au prince Alphonse, il s’est bien agi de complaisance par les instances les plus hautes de l’Etat, et ce avant la célébration du Millénaire. Et je peux vous en parler en connaissance de cause. Je ne peux citer qu’un seul nom ici, car son intervention a été rendue publique, François de Grossouvre. Mais ce n’est pas de lui qu’est venue l’initiative même si elle a eu son aval total.
En résumé, le Prince Alphonse, prince français et espagnol, et chef de la Maison de Bourbon a pu bénéficier de tous les avantages dont bénéficient les citoyens français, y compris la sécurité sociale. Les autorités n’ont pas reconnu le titre de duc d’Anjou, car d’une part cela était impossible juridiquement et je pense d’autre part que le comte de Paris, au mieux avec François Mitterand qui le considérait comme chef de la Maison de France, aurait sans doute « fait la gueule. » Son passeport, toutefois, portait le titre d’Anjou avec le prédicat d’Altesse Royale, là aussi avec la complaisance d’un préfet qui a sans doute obéi aux ordres venu du cabinet du Château.
Le prince Alphonse était toutefois extrêmement distancié par rapport à la prétention au trône de France. Il a dit clairement qu’il n’y croyait pas. Il n’assistait aux cérémonies qu’en sa qualité de Chef de Maison. J’apporterai la preuve de ce que j’avance par ailleurs.
Son fils, le prince Louis, semble un peu plus concerné par la prétention dynastique mais ne remplit en France que le service minimum. A ne rien y comprendre!
Ces titres n’ont pas grande importance et les chefs de Maison les attribuent justement ou faussement, peu importe!
L’action des princes me semblerait être plus importante. Mais là, on est aux abonnés absents, d’un côté comme de l’autre. Une messe par ci par là, une réunion d’association, tout cela n’est ni une présence effective, ni un engagement. Tout au plus de la représentation!
Bien à Vous
Cosmo
HRC
1 octobre 2012 @ 11:21
et le titre de duc de Chartres ?
pour votre assertion sur l’héritage du titre de duc d’Anjou, je laisse d’autres répondre, ou plutôt se répéter, s’ils le souhaitent. ( perso, je suis en vacances de Querelle )
R-N
5 octobre 2012 @ 13:18
Bonjour HRC, le titre de Duc de Chartres, titre Orléans, a logiquement été donné à l’un des fils de Jacques, dont la branche a pour destin d’être la branche d’Orléans de la maison de France.
Charles
27 septembre 2012 @ 10:11
Le défunt Comte de Paris a octroyé ce jour-là les titres de duc de Vendôme et de duc d’Angoulême à ses petits-fils Jean et Eudes devant une importante assemblée.
Après les discours d’usage et la messe, les 3500 invités ont pu féliciter les jeunes princes lors du lynch servi sur la terrasse du château d’Amboise.
J’ai même vu un très vieux Monsieur pleurer en retrouvant le Comte de Paris, son ancien compagnon de la Légion à l’épopque de la seconde guerre mondiale. Ce monsieur avait entre les mains une vieille photo le représentant au coté du comte de Paris à cette époque.
*gustave
27 septembre 2012 @ 12:31
quelqu’un avait été lynché lors de cette cérémonie?
Charles
27 septembre 2012 @ 20:20
Je suis navré pour la faute d’orthographe.
Vous avez beaucoup d’humour.
Hugo
27 septembre 2012 @ 14:12
Merci Charles pour cette anecdote émouvante.
J’ai aussi beaucoup de respect pour le duc de Vendôme.
Clémentine1
28 septembre 2012 @ 18:38
25 ans déjà, je me souviens avec beaucoup de nostalgie de cette journée.
Clémentine 1
28 septembre 2012 @ 18:47
25 ans déjà ! C’était une belle et mémorable journée.
aggie
29 septembre 2012 @ 09:47
Merci Charles et Régine de nous parler de la maison de France ; il n’y a plus beaucoup d’endroits où ça se fait ; cette année encore, au mois d’avril, je participerai au Festival des Jeux de l’esprit au sein du domaine royal de Dreux ; peut être aurais-je le plaisir de croiser à nouveau le Prince Jean et sa famille.
Padraig
29 septembre 2012 @ 18:44
Journée très émouvante, je me souviens qu’elle réunissait autour de nos princes de la Maison de France l’ensemble des divers mouvements royalistes de tout l’éventail politique, ils étaient unis dans l’émotion de vivre cette journée initiée et présidée par Monseigneur le comte de Paris.
Etienne
27 septembre 2012 @ 10:47
Je suis étonné de constater que cette cérémonie a déjà 25 ans. Que le temps passe !
Merci Régine et Charles pour ce sujet qui me fait grand plaisir. J’ai beaucoup d’estime pour le duc de Vendôme, un prince qui redonne espoir aux royalistes.
Marc
27 septembre 2012 @ 10:58
Merci Charles de rafraichir ma mémoire . Ce fut une belle journée royale en France, malgres la discorde avec le Prince Henri. Depuis, Jean est devenu le vrai représentant de la Famille Royale en France, même si nous sommes de moins en moins a nous y interesser…Ou est le temps ou Madame, était reçue comme une Reine dans toutes les soirées ou mondanitées….
Personnel Charles, je suppose que nous étions au même endroit de vendredi a dimanche dernier, mais comment se reconnaitre…j’ai regretté ! Mais quel spectacle ! et quel succes….Magnifique . Bonne journée .
Gilles
27 septembre 2012 @ 11:02
Ce fut une belle journee , importante dans la vie du Prince Jean…Ca aurait pu etre une ceremonie grandiose…mais l’ambiance n’y etait pas et le contexte familiale etait pire que tout.
Le Prince Jean a cependant merveilleusement bien relevé le « defit ». C’est un Prince federateur et avec lui, l’image de la Maison Royale semble petit à petit retrouver une certaine sereinité et un minimum de prestige.
Anna
27 septembre 2012 @ 13:15
Le prince Jean et la princesse Philoména assument leur position avec dignité et sens du devoir. Et c’est exactement ce que l’on attend d’eux.
Gérard
27 septembre 2012 @ 22:28
Cependant j’en garde le souvenir d’une merveilleuse journée de joie et d’enthousiasme,d’une ferveur inégalée pendant la messe, les discours, le lunch, le spectacle, avec tant de monde, ducs, académiciens,militants, philosophes, militaires, et toute cette jeunesse et tous ces québécois, ces français venus de toutes les provinces… Ce fut un jour inoubliable. L’arrivée du Prince, de la duchesse de Montpensier et de ses enfants sortant du château devant toute cette foule émue et ne pouvant crier (consignes ayant été données)…
philippe gain d'enquuin
27 septembre 2012 @ 11:16
Souvenirs, souvenirs…
jul
27 septembre 2012 @ 11:41
Oula si ma mémoire est bonne le Roi Louis XVIII n’a jamais porté le titre de Duc de Vendôme et n’a pas reçu ce duché en apanage.
Il a pu conserver son nom de Provence qu’il ne possédait pas en apanage pas après avoir reçu les Duchés d’Anjou, d’Alençon etc…
Il se faisait appeler incognito le Comte de L’Isle (d’après le Comté de l’Isle-Jourdain qu’il avait acheté) mais je n’ai jamais entendu Vendôme.
jul
27 septembre 2012 @ 12:53
Eh bien je crois que feu le Comte de Paris m’aura appris quelque chose :D
effectivement le Vendômois figurait dans l’apanage du Comte de Provence.
Pour ceux que cela intéresse : voici un lien passionnant
http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/fonds/EGF/SA/SAPDF/Egfn-r.pdf
Thierry
3 octobre 2012 @ 12:04
Merci , en effet super passionnant .
En echange, site aussi passionnant de l’europe qui se met à table depuis la nuit des temps » 124 pages »
http://www.oldcook.com/doc/plouvier_europe_table.pdf
Charles
27 septembre 2012 @ 14:49
Jul
Le titre de duc de Vendôme était bien inclus dans l’apanage du comte de Provence, futur Louis XVIII.
Le Comte de Paris avait tenu à dire publiquement à son petit-fils que ce titre avait été porté avant leur accession au trône par Henri IV et Louis XVIII, deux souverains qui surent réconcilier les français.
Le prince avait même lancé à son petit-fils « Jean, ce sera pour toi un symbole »
jul
27 septembre 2012 @ 19:45
Merci Charles
Le Comte de Paris a fait un très bon choix, j’aime beaucoup la symbolique que vous rappelez. Son intention était noble.
Son petit-fils s’en est montré digne cette année encore.
Pour toutes ces raisons, j’ai de moins en moins de mal à l’appeler Duc de Vendôme.
P.S. Même si le Duché de Vendôme était un des fiefs donnés en apanage au Comte de Provence, celui-ci n’en porta jamais les noms, préférant resté connu comme Provence, quoique, dans le cas de cette province, il ne la posséda pas en apanage. Idem pour le Comte d’Artois, ou M. le Duc du Maine, le Comte de Toulouse avant eux qui portaient des titres dont ils ne possédaient pas le fonds tandis qu’ils possédaient des fonds dont ils ne portaient pas les titres.
Kalistéa
27 septembre 2012 @ 11:45
Depuis ce temps-là le prince Jean s’est montré digne et irréprochable dans une actualité parfois provoquante et face au comportement souvent hillarant de princes européens ses cousins.
Bravo à notre duc de Vendôme!
aubert
27 septembre 2012 @ 12:26
Quand l’action d’un prétendant se résume à une petite messe par-çi une petite conférence par- là il ne risque pas d’être indigne mais oublié voir inconnu.
erwan
27 septembre 2012 @ 23:26
Aubert, votre résumé est malheureusement parfait.
ARAMIS
28 septembre 2012 @ 10:07
Evidence, cher Aubert, que vous faîtes bien de rappeler.
Le problème est de savoir s’il a les capacités de toute nature pour faire plus et mieux. Pour une restauration, il faudrait des capacités personnelles surhumaines, une situation de la France si catastrophique qu’il nous est interdit de la souhaiter si nous aimons notre pays, une modification de l’état d’esprit de notre peuple que nul ne peut présumer de manière raisonnable, etc.
Dès lors, sa seule mission raisonnable est de faire vivre sa famille, de maintenir au sein de celle-ci les traditions de la monarchie française compatibles avec la République (distribution de titres de courtoisie aux membres de la famille ; obtenir que l’on fasse des révérences à sa chère épouse ; se faire appeler Monseigneur ; frotter les lèvres de ses enfants à l’ail et au jurançon ; faire qq cérémonies à Dreux ; entretenir et transmettre ses parts dans la forêt du Nouvion ; conserver les souvenirs de famille ; etc.), de défendre et illustrer l’histoire de sa famille, en particulier celle glorieuse des Orléans, notamment le règne de Louis Philippe, tout cela pour les quelques centaines ou au plus milliers de personnes, qui ont encore pour lui et sa famille le respect qu’implique la participation de ses ancêtres à la construction de la France. Ce sera déjà bien.
Pierre-Yves
28 septembre 2012 @ 12:09
Ce que vous dîtes est le pragmatisme même, cher Aramis.
aubert
28 septembre 2012 @ 14:55
A mon tour Aramis de vous dire excellente analyse. Surtout le 1° §.
Gérard
28 septembre 2012 @ 15:39
Oui nous sommes en France, pays magnifique mais difficile à gouverner et qui a maintenant une tradition républicaine assez ancrée malgré le désamour qu’il a pour ses présidents de la République successifs. À chaque grand événement de la Cour d’Angleterre on regrette la monarchie en France mais, empêtré qu’on est dans le quotidien, on progresse lentement dans cette voie. S’il y avait une recette miracle pour remonter sur le trône elle aurait été utilisée et ce serait en effet sans doute dans une période de profond désarroi. Alors le prince Jean se voit contraint de suivre avec conscience et intelligence la voie qui fut celle de son grand-père même si la France d’alors était certainement plus réceptive et cultivée. Nous ne sommes pas dans un pays non plus où les dirigeants veulent donner un statut officiel à une famille royale (je ne sais pas si c’est bénéfique à la cause royale, quoique ça soit vraisemblable, et ça l’est sûrement pour la cause nationale). On se souvient que le général de Gaulle avait utilisé les services en quelque sorte diplomatiques du comte de Paris et il faudrait sûrement développer encore cette possibilité qui a déjà été utilisée pour le prince Jean. On progresserait déjà aussi si l’on évitait le dénigrement systématique et totalement injustifié à l’égard d’un prince qui remplit fort bien ses devoirs et pour lequel ce qu’ils connaissent nourrissent des sentiments de profonde affection.
ARAMIS
29 septembre 2012 @ 13:51
Gérard, je n’ai nullement eu l’intention de dénigrer le prince Jean (mon coeur s’est physiquement affolé le jour où je l’ai croisé dans une rue de PARIS où je me trouvais). Simplement, on peut constater que ses évidentes qualités ne sont pas à la hauteur surhumaine où il faudrait qu’elles soient pour restaurer la monarchie en France. Disons tout net qu’il n’est ni Alexandre, ni Napoléon. Cela laisse une bonne marge pour lui attribuer une foule de qualités…
HRC
29 septembre 2012 @ 19:27
effectivement, il y a large marge.
tolérance religieuse (partagée par la grande majorité des catholiques), et sens de l’histoire nationale dans sa complexité (je rêve que le Prince Gaston fasse plus tard des études d’histoire)….
les Orléans ont leur place partout dans les épisodes complexes de notre passé, or les crises surmontées sont plus importantes que les rêves d’âges d’or des uns qui ne sont parfois pas les âges d’or des autres.
bon j’enfonce là quelques portes ouvertes… en cuisine, il est temps.
HRC
29 septembre 2012 @ 22:58
ce post répond à celui d’Aramis
erwan
30 septembre 2012 @ 20:01
ouah, HRC en cuisine, j’arrive!
aubert
1 octobre 2012 @ 13:37
Vous voilà chère HRC, fondateurE d’un nouveau cercle. Quelle appelation aller vous lui donner qui s’harmonise avec le scotch ? Panse farcie ? à moins qu’étant entre intellectuels distingués vous choisissiez les Farçis de pensée.
aubert
1 octobre 2012 @ 13:39
…un intellectuel distingué aurait écrit… »appellation allez-vous… »
HRC
2 octobre 2012 @ 08:39
… il n’y aurait que fumet alors, les vapeurs de scotch me suffisant depuis quelques années déjà.
bonne journée, Aubert !
erwan
30 septembre 2012 @ 20:13
Gérard,
Je n’ai rien compris à votre message.
Je pense en vous lisant à ce que disait l’archiduc Otto « ni restauration, ni restitution ».
Vous en êtes là.
Comme par hasard vous oubliez les nouveaux moyens de communication que vous utilisez ici.
Le site du prince Jean est aussi réactif qu’un suppositoire contre la migraine.
Vous ignorez le comte de Paris dont le site est plus vivant que celui de son fils. Une performance que j’apprécie.
Charles nous raconte ici la reconquête des aristos par le prince Jean. C’est à peu-près son thème qui ne souffre aucune dérive.
Et nous, gens de France, dans tout celà?
aubert
1 octobre 2012 @ 13:23
Erwan, une fois de plus d’accord avec vous.(avec une mention spéciale pour vos 2 derniers §)
Certains sur le site laissent croire qu’ils savent beaucoup du Prince Jean d’Orléans et que celui-ci travaille activement et avec distinction à sa cause.
Tant mieux pour eux s’ils sont proches du Prince. Mais se sont-ils comptés et se demandent-ils de temps en temps ce que sait du prince le français moyen qu’il faudra bien convaincre un jour.
Cosmo
29 septembre 2012 @ 11:12
Cher Aramis,
Votre constat est juste quoique semblant un peu amer.
Il y a, à mon avis, une mission qu’un prince prétendant au trône sans trop prétendre peut rempli parfaitement, la revalorisation de la monarchie dans la mémoire du peuple français. L’histoire de la famille d’Orléans se confond avec l’histoire de la France. La relation des Français avec leur passé monarchique n’est pas encore apaisée. Malet& Isaac continuent d’envahir l’inconscient collectif français avec leur réécriture de l’Histoire de France.
Le prince Louis de Bourbon pourrait aussi participer à ce travail sur les racines politiques de notre société, bien qu’il semble que ses intérêts profonds soient hispaniques.
Nous savons tous que la monarchie ne sera jamais rétablie en France, à moins de troubles tels que nul de sensé ne saurait les souhaiter. Mais les princes ont leur place comme témoins d’une histoire qui nosu a tous façonnés. Encore faut-il qu’ils veuillent ou qu’ils sachent remplir ce rôle!
Amicalement
Cosmo
ARAMIS
29 septembre 2012 @ 22:44
Votre message, cher Cosmo, complete mon message en lui garantssanti une connotation moins amère qu’il n’a pu paraître.Je voulais marquer les limites de l’espérance, non remettre en cause l’action du prince Jean ou sa personne. Vous lui assignez une mission digne et utile. Et qui n’est pas exclusive de celle de Louis. Formidable !
erwan
30 septembre 2012 @ 20:27
Cher Cosmo,
La monarchie en France peut être rétablie sans troubles. Elle me semble une issue naturelle à la constitution de l’Union Européenne qui prive les exécutifs élus de l’essentiel de leurs responsabilités. L’honnêteté, en conséquence, privilégie le maintien ou l’instauration dans chacun des Etats constitutifs de l’UE d’une monarchie protocolaire épargnée par les disputes stériles quand tout se décide ailleurs même à la marge.
Les Orléans ne sont pas au rendez-vous de ce carrefour de l’Histoire. Quelqu’un va-t-il les réveiller?
Bien à vous.
ARAMIS
1 octobre 2012 @ 09:41
Les deux comtes de paris successifs ont, si j’ai bon souvenir, pris des positions très fermes contre les traités européens tels qu’ils ont constitué l’Europe d’aujourd’hui, contrairement à l’attitude d’Otto de Habsbourg. Des occasions manquées en effet,
Cosmo
1 octobre 2012 @ 10:44
Cher Erwan,
J’admire votre optimisme.
Il est évident que la monarchie pourrait être rétablie sans troubles mais le problème réside dans la structure mentale de notre pays et de ses élites. Les Français ne sont pas prêts pour une restauration car il leur a tellement été dit que la monarchie était l’oscurantisme doublé de tyrannie qu’ils ont fini par le croire.
Nous savons que cela n’est pas vrai. Mais allez le faire comprendre!
Et quand vous y ajoutez le trouble semé par les partisans des princes espagnols, dont l’action dès l’origine n’a pour but que de nuire aux Orléans dans la satisfaction d’une rancune tenace et rancie, la partie est loin d’être gagnée.
Je suis d’accord avec vous pour le réveil nécessaire des Orléans, premier pas indispensable mais qui ne semble pas d’actualité.
Cordialement
Cosmo
aubert
1 octobre 2012 @ 13:28
Les échanges Aramis, Cosmo, Erwan sont intéressants et réalistes…même si l’optimisme d’Erwan sur une restauration dans un cadre européen paraît lui,plus hypothétique.
Louise-Marie
27 septembre 2012 @ 11:56
Ravie de voir le prince Jean si jeune avec son frère et la princesse Marie.
Anna
27 septembre 2012 @ 13:11
Merci Charles pour ce document historique.
Depuis ce jour, le prince Jean a tenu ses promesses et je suis toujours heureuse de le voir ainsi que son épouse Philoména.
emporio
27 septembre 2012 @ 13:55
Cela ne nous rajeunis Point, Duc de Vendôme titre qui fût porté par son Aïeul Henri IV le Vert-Galant comme l’a écrit son Grand-père le Comte De Paris « L’Avenir dur Longtemps ».
Jean Pierre
27 septembre 2012 @ 14:01
L’ambiance n’avait pas l’air d’être à la fête.
Charles
27 septembre 2012 @ 20:33
Jean-Pierre
Cette photo a été prise lorsque le prince Jean prononçait son allocution. Le moment était particulièrement solennel. Il s’agissait du premier discours du jeune prince.
Voici un extrait :
» En ce jour exceptionnel, c’est un engagement solennel que nous devons prendre, Eudes et moi. Nous l’acceptons avec détermination et confiance.
Pour ma part, je m’efforcerai d’être digne de la haute charge à laquelle m’invitent le destin et les lois traditionnelles de la France et à laquelle je me prépare avec ferveur. »
Gilles
29 septembre 2012 @ 14:45
C’est un peu la verité.
Ce jour là, le Comte de Clermont, bien decidé à faire de la resistance; se rendit au chateau d’Amboise et parvint à entrer malgré l’interdiction « generale ».
Ayant appris ceci, le Comte de Paris fut à deux doigts d’accepter la presence de son fils à la ceremonie.La Duchesse de Montpensier menaça alors son beau pere de quitter la cérémonie sur l’instant avec ses enfants. On vit le Comte de Paris, tres eprouvé, devoir prendre un temps d’arret pendant la ceremonie et avaler discretement une pilule afin d’eviter un malaise. Il faut rappeller que le Prince avait deja fait trois infarctus.
Milena
30 septembre 2012 @ 01:24
…et c’est cette(soi-disant) grande Dame que certains vénèrent tant???!!!
Gilles
30 septembre 2012 @ 15:18
La Duchesse de Montpensier est une grande Dame! Ona beau faire preuve de charité chrétienne, il y a des humiliations qu’on ne pardonne pas. C’est humain et prétendre le contraire n’est que pure hypocrisie.
Hugo
27 septembre 2012 @ 14:15
Merci beaucoup pour ce document relatant un grand événement.
Je suis certain que cette journée a du être marquante pour le jeune duc de Vendôme.
Caroline
27 septembre 2012 @ 16:00
Le prince Jean n’était pas encore chauve,il y a 25ans!Je ne l’ai pas reconnu!
Le nouveau duc d’Angouleme n’a-t-il pas prononcé son ‘speech’ comme son frère,le duc de Vendome?
Comment se porte la charmante duchesse de Montpensier?
Charles
27 septembre 2012 @ 22:30
Caroline
Le duc de Vendôme est loin d’être chauve. Êtes-vous sur de ne pas confondre de personne?
Le prince Jean s’est exprimé en son nom et au nom de son frère cadet, c’est pourquoi le prince Eudes n’a pas pris la parole.
Le duc de Vendôme a fait un discours remarqué axé sur la notion de service. Il a dit notamment « Servir, ce beau mot de la langue française, a toujours été mis en honneur dans notre Maison qui a partagé, dans les épreuves comme dans les heures de paix et de faste, l’existence de ce peuple de France auquel, depuis mille ans, nous n’avons cessé d’appartenir.
Mesdames, Messieurs, amis et chers compatriotes, aidez-moi à être, le moment venu, un digne chef de la Maison de France. »
Quant à la duchesse de Montpensier, sa santé semble s’améliorer.
Caroline
28 septembre 2012 @ 12:12
Charles,
Je suis bien honorée par votre réponse avec vos explications!
Continuez à etre le ‘chevalier preux’de votre famille préférée!
Je suis rassurée par la meilleure santé de la duchesse de Montpensier que j’admire beaucoup pour des raisons évidentes!
Bon week-end!
jul
28 septembre 2012 @ 13:14
Heureuse perspective, merci Charles. Je souhaite un bon rétablissement à la Duchesse de Montpensier.
Danielle
27 septembre 2012 @ 18:39
Je me souviens très bien de cette cérémonie relatée sur PDV, que d’émotion !!
MoniqueDN
27 septembre 2012 @ 19:34
Merci Charles pour cette belle photo du duc de Vendôme et de sa famille !
COLETTE C.
27 septembre 2012 @ 19:38
Merci de nous faire souvenir de cette belle cérémonie. J’en profite pour demander des nouvelles de la santé de la Duchesse de Montpensier.
HRC
27 septembre 2012 @ 20:14
à l’époque, je donnais entièrement raison à Monseigneur.
Maintenant, je reconnais que la charge est lourde… les relations père-fils étant stabilisées, le Comte de Paris qui a d’autres centres d’intérêt, respectables, il reste au Duc de Vendôme a regrouper et les soutiens traditionnels et un cercle qui réfléchisse sur le rôle d’une famille royale aujourd’hui.
facile de dire cela du fond de sa bibliothèque, je sais. Et le meilleur conseiller possible serait le Roi d’Espagne, à mon humble avis.
erwan
30 septembre 2012 @ 20:42
Ohlala, « traditionnels », risque de nous emmener au rebours de nos espoirs.
Le prince Jean est-il devenu, l’homme du passé?
HRC
1 octobre 2012 @ 13:28
cher Erwan, je voulais insister sur la fin de la phrase ! raté.
l’histoire telle que je l’ai pratiquée apprend aussi l’adaptation, c’est mon souhait, vous le savez.
Gérard
27 septembre 2012 @ 22:55
Mais le prince Jean n’est pas chauve ! Bien sûr nous sommes tous plus vieux. Mais l’âme et le cœur n’ont pas vieilli. Le prince est toujours aussi charmant. Le nouveau duc d’Angoulême ne fit pas à Amboise de discours public.
Son frère parlait aussi pour lui et leur amitié sans faille est une bénédiction pour eux et pour tous.
Fan_de_Chantilly
28 septembre 2012 @ 09:31
Ce qui m’attriste c’est que Marie, si belle sur cette photo, n’ait pas eu la chance de sa mère en avançant en âge.
Ils sont bien nos petits héritiers de prétendant, mais qu’ils se montrent dans notre société de l’image ils ne font pas plus de bruit que les collection des réserves du Louvres.
Gérard
28 septembre 2012 @ 15:42
Les images sont fugitives et vite oubliées; la maison de France a plus de mille ans d’âge et une certaine expérience.
HRC
28 septembre 2012 @ 12:05
tellement raisonnable, Aramis.
Harald
30 septembre 2012 @ 17:04
Si j’ai bien compris son message ,Aramis souhaite pour la France un nouvel Alexandre ou un autre Napoléon (Bonaparte) . HRC c’est bien le qualificatif « raisonnable » que vous choisissez?
ARAMIS
1 octobre 2012 @ 08:38
Eh non, vous ne m’avez pas bien compris, cher Harald.. je n’ai pas souhaité un nouveau Napoléon ou Alexandre. J’ai seulement dit qu’il faudrait des qualités surhumaines, comme celles de ces deux personnages, pour rétablir la monarchie
Harald
2 octobre 2012 @ 15:30
N’ayant pas compris votre message sous cet angle, je vous remercie pour votre éclairage.
ien à vous.
H.
HRC
1 octobre 2012 @ 13:30
voir le commentaire d’Aramis, Harald.
j’avais interprêté son post précedent comme il le précise. Oui, la charge du Prince est lourde.
Louise-Marie
28 septembre 2012 @ 12:07
Cette cérémonie d’Amboise était certainement un moment fort pour les princes Jean et Eudes de France.
La duchesse de Montpensier a parfaitement élevé ses fils.
Julien
28 septembre 2012 @ 14:26
Un très beau souvenir, si symbolique pour la Famille de France!
Une fois encore, merci Charles!
aubert
28 septembre 2012 @ 15:03
Dans le dernier PDV un courrier du 17 Août 2012 d’ Henri, Comte de Paris, duc de France qui en remet une couche sur la nationalité et les prétentions du Prince Luis de Bourbon.
….Intéressant pour repartir vers un record de commentaires.
HRC
28 septembre 2012 @ 17:30
…pas malin !
ceci ne s’adresse en aucun cas à votre message, Aubert !
JAusten
28 septembre 2012 @ 18:42
oh Seigneur … nouvelle scéance du club de Scotch en perspective, je file chercher les verres, ils prennaient la poussière :)
HRC
29 septembre 2012 @ 09:26
bonjour Jane.
prévoyons plusieurs types de parfums, qu’aucun gentleman ne se sente ostracisé par ses goùts, n’est-ce pas ?
JAusten
29 septembre 2012 @ 13:13
bonjour HRC, vous avez raison bien sûr, plusieurs types de parfums : gouter à la diversités tout en ayant ses préférences ne peut pas faire de mal, loin de là si l’on respecte la modération.
ARAMIS
28 septembre 2012 @ 23:20
Rien oublié, rien appris : ce que l’on dit des légitimistes historiques va-t-il être valable pour le chef de la famille d’Orléans qui est la Maison de France ?
Nemausus
29 septembre 2012 @ 10:38
commenter le texte d’Henri d’Orléans qui agresse une fois de plus le chef de la maison de Bourbon, par magasine interposé, ne sert à rien tellement c’est devenu une habitude du chef des Orléans… cela montre à tous la petitesse de cet individu tout simplement et surtout la désinformation qu’il distille. rien de nouveau chez les Orléans …
ARAMIS
29 septembre 2012 @ 22:46
Quand on lit le texte en question, on ne peut qu’y souscrire, non ?
erwan
30 septembre 2012 @ 21:12
Je lis, j’approuve.
Le comte de Paris nous raconte la France.
Libre au prince Luis Alfonso ( c’est plus joli que Louis Alphonse ) de briguer une placeà l’ONU en oubliant les Couleurs, celles qu’il a servi, celles de l’Espagne.
Les non-alignés c’était hier. Place aux indifférents, si nombreux. Le prince va sombrer dans l’anonymat.
Le comte de Paris a raison de rester fidèle au passé, au présent, à l’avenir. Voilà un attachement constant à la France.
Hélène
28 septembre 2012 @ 16:52
Voilà une belle cérémonie qui aura permis de mettre à l’honneur deux jeunes princes dignes héritiers des rois de France.
Kalistéa
28 septembre 2012 @ 19:44
Bonsoir mon cher Aubert.
Et voici le premier commentaire que vous sembler appeler de vos voeux:
C’est tout à l’honneur du prince Luis Alfonso Borbon Martinez,d’avoir fait son service militaire en Espagne et servi ainsi son pays,un pays dont son arrière grand-père a été chef d’etat respecté et honoré durant 40 ans et qui a mis le cousin germain de son père sur le trône.Il a juré fidélité au drapeau espagnol « la bandera roja y oro ».
il y a tout lieu de penser qu’il se montrera toujours sur le chemin de l’honneur et volera au secours de son pays si celui-ci était menacé.
Ce commentaire vous convient-il ?
Amicalement K.
emporio
29 septembre 2012 @ 13:14
Luis Alfonso Borbon Martinez et aussi un Loyal Sujet de son Cousin Sa Majesté Juan-Carlos 1er D’Espagne qui lui montre Bien toute son affection »qui a envers Luis……
Kalistéa
30 septembre 2012 @ 14:15
Bonjour cher Emporio.
Je ne suis pas dans le coeur du roi Juan Carlos pour savoir qui il affectionne ou qui il critique secrètement .Nous pouvons seulement voir ses actions.
Or nous avons pu constater que non seulement ,il n’a pas honoré de sa présence le mariage( pourtant fastueux et non pas dans l’intimité!) de son cousin mais n’y a même pas envoyé quelqu’un de sa famille pour le représenter…Pourtant il a 3 enfants et 7 neveux!!!
Avez-vous une explication, car cela nous interpelle?
Bien à vous. K.
HRC
1 octobre 2012 @ 19:35
une question, genre bouteille à la mer : a t on la date du baptème d’Isabelle d’Orléans, fille de Charles-Philippe ?
Julien
2 octobre 2012 @ 15:01
Je cherche également, et je continue à chercher…