Photo de la défunte comtesse de Paris, alors Dauphine, réalisée le 15 novembre 1933 au Manoir d’Anjou en Belgique, résidence d’exil de la famille de France à cette époque.
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Ami des Bataves
23 mars 2020 @ 08:38
On pourrait croire qu’un couple qui fait onze enfants s’entend à merveille et que la mère est une mère attentionnée. Même pas. La comtesse estimait que l’éducation des enfants c’était l’affaire du personnel, et le mari disait dans une interview dans les années 80 « nous n’avons jamais eu grand chose à nous dire ». Tout ce qui brille n’est pas d’or. Désolé Charles, le conte de fées Orléans, je ne vais pas y souscrire, n’ayant pas de lunettes roses
Dans un de ses deux livres de souvenirs, la duchesse de Wurtemberg ne dit pas de bien de sa mère, et écrit qu’elle mettait la zizanie. Elle semblait avoir plus d’estime pour son père.
On nous bassine avec la « grande dame » qu’était la comtesse. Elle voulait aussi porter des lunettes roses et faire croire avant la séparation de fait que tout lui était bonheur. Mais c’est peut-être ça être une grande dame : être dans le déni et faire comme si jusqu’au bout.
Cosmo
23 mars 2020 @ 13:23
Analyse cinglante mais juste! Il est difficile de parler d’esprit de famille avec les Orléans actuels. On est loin de Louis-Philippe, de Marie-Amelie, de Madame Adélaide et de la tribu des princes et princesses au XIXe.
Aramis
23 mars 2020 @ 14:39
Eh oui … mais ces images rassurantes rassuraient… et ce n’est que longtemps après qu’on a su … qu’en est il vraiment de ces couples royaux de carte postale d’aujourd’´hui ?
Ceux d’hier : Juan Carlos et Sofia, la grande mascarade….
des liaisons chez beaucoup, des enfants non reconnus contre des évidences qu’ils contestent, des fortunes étrangement faites…
de quoi nous prémunir contre l’admiration béate de toutes ces têtes couronnées .ils sont une part de rêve, certes, mais il faut aussi être conscient qu’ils ne sont pas tous dignes des frémissements de cœur, de l’d’admiration, de l’adulation que beaucoup expriment ici face à ces hommes et ces femmes qui nous snoberaient sans doute si leur survie ne les obligeait pas à venir faire des risettes aux personnes âgées et aux enfants malheureux avant de regagner leurs palais.
Ils sont utiles néanmoins lorsqu’ils patronnent des œuvres et permettent de leur apporter des fonds, qui sans cela ne leur seraient pas donnés. Mais pas besoin d’être roi pour cela…une vedette de cinéma ou de chanson fait aussi très bien l’affaire pour ça.
Mais je ne parle évidemment pas pour vous cher Cosmo, que je sais prémuni contre tout sentiment déraisonnable vis à vis des royaux !
ciboulette
23 mars 2020 @ 18:15
Stéphane Bern a dit récemment que la comtesse , le trouvant trop bien placé à table , l’avait prié de changer de place et d’aller s’installer ailleurs . ..
Jamais je ne me serais remise d’un affront pareil , et comtesse de Paris ou pas , Madame ou pas , » reine de France » ou pas , elle ne m’aurait jamais revue !
Quand son livre est sorti , elle a été invitée dans une émission de tv pour en parler .
Je l’ai trouvée suffisante et stupide .Au journaliste qui lui demandait si elle avait eu recours à des » nègres » ( personnes qui sont les vrais auteurs pour le compte et sous le nom d’une célébrité ), elle a répondu : mais ils n’étaient pas nègres !
Robespierre
24 mars 2020 @ 12:10
J’ai lu quelque part qu’un jour Stephane Bern a complètement tourné le dos à la famille d’Orléans. Il y a toujours une raison aux volte-face.
Naucratis
24 mars 2020 @ 13:03
Si ces anecdotes sont vraies, cette dame que les courtisans orléanistes parent de toutes les vertus, ne mérite que du mépris.
ciboulette
25 mars 2020 @ 19:17
Pour Stéphane Bern , j’ai vu l’émission où il le disait , je ne vois pas pourquoi il aurait menti .
Pour l’émission de télé , je l’ai vue moi-même .
Cette femme était belle et élégante , mais pas intelligente .
aubert
26 mars 2020 @ 13:52
Ciboulette croire nécessaire de nous indiquer entre parenthèse la définition du nègre, je me demande si c’est de l’humour et à quel degré ?
PierreO
8 avril 2020 @ 08:18
C est certainement parceque vous ne l’avez pas connue et que vous préférer la multidivocee repudiee dampierre! Magnifique personnage digne et irréprochable!
aubert
24 mars 2020 @ 14:42
l’humour est d’autant plus drôle que tout le monde ne le regarde dans le même sens
ciboulette
25 mars 2020 @ 19:22
Ce n’était pas de l’humour . . .puisque dans les minutes qui ont suivi , le secrétariat du comte de Paris ( Henri l’Ancien ) a fait savoir au journaliste qu’il interrogeait » Madame » et que le respect à son égard s’imposait .
Gérard
24 mars 2020 @ 14:58
Stéphane aurait pu être son petit-fils et Madame ne se gênait pas avec lui. Il faut toujours attendre d’être placé de peur d’être déclassé ou bien sûr prendre la dernière place pour que le maître ou la maîtresse de maison nous invite à prendre une place meilleure (Luc 14.7-11)…
Anne-Cécile
24 mars 2020 @ 00:59
Les filles de la comtesse de Paris sont souvent prises à raconter leur mère de la même façon : une très belle dame s’apprêtant pour le soir, ses filles à ses pieds au sol tels des loulous de Poméranie.
A l’exception du comte de Paris qui fit preuve de compréhension durant l’enfance de sa tribu, acceptant le fait que les enfants aient besoin de s’ébrouer au grand air quitte à revenir crottés à la maison, fut attentif tel un chef de bureau aimable de faire la tournée des chambres pour embrasser ses têtes blondes, la mère fut comme toujours intimement en retrait, tout occupée à jouer le rôle de sa vie.
L’époque ne voulait pas que les parents de la haute société et même de la moyenne s’occupassent de leurs enfants façon hands on parents, mais nous sommes frappés par la superficialité et l’insuffisance avec lesquels les comtes de Paris ont abordé leurs devoirs parentaux alors même qu’ils se sont octroyés une pléthorique fécondité.
Plus tard, les adolescents et jeunes adultes furent livrés sans base solide aux espérances de leurs parents, et même les plus doués furent broyés par l’irréalité dans laquelle le couple s’empêtra.
Aimer de loin, mal ses enfants qui n’étaient que des idées désincarnées de l’orgueil social.
J’aime bien la subtile esquisse du couple qui en ait fait par le Prince Michel dans ses mémoires.
Malheureusement souvent lorsque l’on parle des Orléans, nous versons dans la propagande.
kalistéa
24 mars 2020 @ 10:30
Elle n’était pas la seule dans ce cas… Il n’y a qu’à voir la famille royale d’Espagne en ce moment !
Laurent
24 mars 2020 @ 12:51
Un petit coup de griffe habituel pour la famille royale d’Espagne
kalistéa
26 mars 2020 @ 18:52
Pourquoi ça vous dérange tant Laurent? Vous êtes de la famille peut-être?
Aramis
23 mars 2020 @ 14:51
Par ailleurs je pense qu’il Ne faut pas comparer la manière dont on élevait les enfants dans les années 30 et celle dont on les élève aujourd’hui. En particulier dans des grandes familles pouvant avoir autant de serviteurs qu’ils en voulaient et qui étaient sans doute marquées par toute une éducation elle-même héritée des siècles précédents.
Il est vrai toutefois que la famille de Louis-Philippe pouvait semble-t-il faire exception. Mais c’était sans doute précisément une exception ce qui fait que l’on insiste particulièrement sur la proximité qui existait alors entre ses membres.
Par ailleurs, l’image que l’on donne de soi est importante. Elle vaut toujours mieux que ce que nous sommes vraiment. De ce point de vue, l’image que donnait la comtesse de Paris demeure inégalable. À travers son luxe, son élégance, sa bonne humeur, sa vitalité, son sens dynastique, le souci de tenir son rang, elle donnait une belle image, la dernière possible, d’une royauté à jamais disparue en France.
Gérard
24 mars 2020 @ 11:09
Mais oui Aramis et il faut que je crois qu’il faut cesser de faire passer pour une idiote la comtesse de Paris, j’ai eu l’occasion de discuter en privé plusieurs fois avec elle et nous avons correspondu, et elle était très intelligente et finalement assez anticonformiste. Elle pouvait s’exprimer sur un sujet sans notes pendant des heures. Elle aimait profondément son mari malgré les épreuves et elle était très attachée à toute sa descendance, elle ne se plaignait jamais mais elle était très sensible malgré son humour. Et elle avait surtout une foi profonde qui l’aidait à considérer avec philosophie les difficultés éventuelles.
Cosmo
24 mars 2020 @ 18:34
Cher Gérard,
Il est en effet difficile de dire que la comtesse de Paris était idiote. Comme Louise de Vilmorin et d’autres grandes dames de l’époque elle jouait à merveille son rôle. Et ce avec beaucoup d’élégance !
Elle n’a peut-être pas été une mère parfaite mais, dans quelque milieu que ce soit, laquelle l’est ? Les enfants ont presque toujours quelque chose à reprocher à leurs parents, parfois à raison, souvent à tort.
Bien amicalement
Cosmo
ciboulette
26 mars 2020 @ 15:17
Cher Cosmo , vous savez combien je vous apprécie , mais là , permettez-moi de ne pas vous suivre .
Diane
24 mars 2020 @ 23:37
C’était en 50 ,les enfants naissent en 32 à 48, Diane est de 1940, il ne devait pas y avoir beaucoup de consignes aux nounous , donner une image d’amour et n’aimer que sa propre image de frivolité, c’est inadmissible,elle fut meilleure grand-mère !
Triste , car ils ont souffert , ça m’a toujours frappée , (Diane n’a t-elle pas été placée en « asile « ?) =dès que les enfants parlent à la TV ,on sent la rancoeur et la division,ils feraient mieux de se taire ou d’aller voir un psy …
Si on fait le bilan, divorceS, Henri, Claude , Michel ,mort de Thibaud , prison ,Diane, vie à part,deux groupes dans les affaires judiciaires , faillite de certains …
Et après Tout m’est bonheur …ou déni, indifférence ?
Quand la Famille -exemple-type est déchirée , qui y croit encore ?
Arielle
23 mars 2020 @ 15:32
Ami des Bataves : merci pour votre franchise. Je aprtge votre analyse. J’ai toujours trouvé le comte et la comtesse de Paris très antipathiques et, en tant que parents, ils m’ont toujours semblé peu affectueux, peu attentionnés et fort égoïstes.
particule
23 mars 2020 @ 15:59
Ami des Bataves …. commentaire lumineux ! Une mère de 11 enfants qui dit elle-même qu’elle n’avait pas un esprit maternel très développé ( un euphémisme) et son mari qui ajoute « qu’ils avaient très peu de chose à se dire « . Il y a donc un monde du silence ……
Ami des Bataves
24 mars 2020 @ 11:08
Il y a de nombreuses années, très nombreuses, je me trouvais dans un train en France et une dame dans mon compartiment nous dit qu’elle avait travaillé pour le comte et la comtesse de Paris, je crois qu’elle s’occupait des enfants. Elle disait qu’un des problèmes dans la vie de la comtesse était que son mari disparaissait pendant de longues périodes et elle ne savait pas où il était. Le fait était récurrent. Je n’ai pas osé interroger la dame, par politesse, mais cette réflexion m’est souvent revenue à l’esprit..
Benoite
26 mars 2020 @ 10:04
je me surprends à penser : « Heureusement, que le comte de Paris prenait la tangente assez longtemps », sinon la descendante aurait pû être plus nombreuse. Le père de l’impératrice Zita, Robert 1er duc de Parme, neveu du comte de Chambord, dont il hérita de sa fortune, fit deux mariages oû il épuisa ses épouses : 12 enfants de chacune de ces dames. Triste époque.
ciboulette
23 mars 2020 @ 09:56
Je n’ai jamais ressenti la fibre maternelle chez la comtesse de Paris .
Daniel D
23 mars 2020 @ 15:25
Tout comme la Reine Elisabeth II.
Vitabel
24 mars 2020 @ 17:52
Oui mais Elisabeth II n’en a pas fait 11 avant de s’en rendre compte !
aude
23 mars 2020 @ 11:37
Belle photo d’une mère de famille comblée
Gatienne
23 mars 2020 @ 14:29
Comblée, elle le fut par la suite avec la naissance de 11 enfants. Peut-être le fut-elle d’ailleurs bien au-delà de ses espérances vu le peu de présence maternelle qu’elle dispensa à ses enfants.
Tout le monde sait que Madame privilégiait la lumière des salons parisiens et l’art de la conversation mondaine à l’atmosphère paillante de la nursery, là où se racontent en petit comité les contes de fées…
Charles
23 mars 2020 @ 11:40
Émouvante photo de la Comtesse de Paris, de la Princesse Isabelle et du Petit Dauphin Henri.
Naucratis
23 mars 2020 @ 13:16
Il n’y a qu’un seul Dauphin sur ce site : Actarus (ou Albator).
ciboulette
23 mars 2020 @ 18:17
Je suis désolée , ni émouvante , ni mère comblée !
Iago
24 mars 2020 @ 09:17
Dauphin ne s’emploie Que pour le 1er fils d’un roi régnant et pas d’un prétendant .
Gérard
24 mars 2020 @ 11:11
Le terme dauphin est employé constamment en politique, dans le sport, au barreau… alors il est peut-être bon que de temps en temps on en revienne à l’origine.
Gatienne
24 mars 2020 @ 11:32
Pas au barreau, je vous assure : on parle de « fils et filles » de « pères et mères » pour tous ceux qui font partie de la « Conférence du Stage » en aucun cas de « dauphin » qui est un terme employé par les journalistes, pas entre confrères.
Baia
24 mars 2020 @ 15:07
Erreur Gatienne, un Bâtonnier de l’Ordre des Avocats a toujours eu un « Dauphin » …et rien à voir avec la « conférence du stage » qui n’est qu’un concours d’éloquence pour de jeunes avocats.
Gérard
25 mars 2020 @ 22:33
Alors c’est vrai qu’aujourd’hui on ne dit plus aussi souvent dauphin parce que la loi a été récemment modifiée et que désormais on parle de bâtonnier élu. Ce qui signifie qu’il n’y a plus qu’une seule élection en vue du bâtonnat, le bâtonnier est élu et l’année suivante il prend sa fonction. Pendant une année il siège au conseil de l’ordre avec le bâtonnier et il se prépare.
Jusqu’à il y a quelques années le futur bâtonnier devait donc être d’abord élu comme dauphin et l’année suivante être élu comme bâtonnier. Ce n’est un peu inutile et ça pouvait être catastrophique pour celui qui avait été élu une première fois et qui risquait de ne pas être élu et d’être rejeté au profit d’un nouveau venu. Aujourd’hui l’élu est presque un bâtonnier mais on dit encore couramment le dauphin.
Gatienne
26 mars 2020 @ 13:39
Voulà, c’est exactement cela, Gérard : parmi la jeune garde des avocats que je connais bien et fréquente de près, ce terme n’a plus aucune valeur et ne s’emploie plus car il a une connotation désuète qu’ils n’apprécient guère dans le cadre d’une défense en phase avec la société actuelle.
Prenez soin de vous.
Caroline
23 mars 2020 @ 11:40
Que devient la princesse Isabelle ? En bonne santé ou confinée chez elle par prudence ?
Mary
23 mars 2020 @ 12:03
Un fils qu’elle n’a peut-être pas su aimer ou défendre ?
Le comte de Paris n’est plus là…lui n’aurait pas vu de différence pas rapport à sa famille dans cette pandémie : ils ne le voyait jamais…
Heureusement que la comtesse de Paris,Micaela, a un fils qui se soucie d’elle…
Charles
23 mars 2020 @ 13:52
Le defunt Comte de Paris reconnaissait qu’enfant il voyait peu sa mère, mais ça lui paraissait normal à l’époque d’autant qu’ils ont toujours eu des gouvernantes attentives et aimantes.
Gérard
24 mars 2020 @ 11:27
La comtesse de Paris effectivement n’a pas supporté que son fils aîné abandonne sa femme et ses enfants, comme il a été dit elle adorait ses petits-enfants et elle voyait bien que tous quelque soit leur état de santé, se sentaient abandonnés par leur père. Et puis elle avait beaucoup d’affection et d’admiration pour la première épouse de son fils.
Cependant elle n’a jamais fermé sa porte à Henri et l’on a vu combien son mari et elle ont souffert de la mort de François et bien sûr de la mort de Thibaut qu’ils n’ont pas abandonné dans les épreuves de la vie.
Anne-Cécile
24 mars 2020 @ 12:57
Je pense qu’ils l’eussent préféré tous suicidé.
Le Comte était au bout du rouleau, méconnaissable diront les témoins de l’époque, après au moins deux tentatives de séparation, revenu à chaque fois selon les dires pour les enfants.
Puis tout craquât : il quittât le foyer, son poste dans une banque une telle rupture et personne ne s’interroge, il faut absolument que le mort vivant réintègre le foyer?
Bref un vrai désastre mais finalement pas si éloigné de celui de la Princesse Claude dont le mariage fut annulé également et dont le mari garda les enfants.
Personne pour trouver cette annulation là étrange.
La vérité c’est que leur famille a abandonné le couple Henri-Maria Theresa à leur sort, dans un huit clos où les époux se détachaient chaque jour d’avantage, où les différences et divergences éclataient chaque jour d’avantage, et aucun proche pour réagir intelligemment devant un prince qui part se réfugier publiquement dans le 30 m² de sa maîtresse autrement que sur le mode c’est un scandale, il faut garder le front uni de la famille.
Mais lorsque que l’on s’expose, humainement, socialement, économiquement, etc… à une telle opprobre, c’est que l’enjeu est plus grave.
Enfin beaucoup d’incohérences dans les discours des partisans du Comte actuel de Paris qui se disent proches des Orléans depuis toujours. Un écrivant sur Noblesse et Royautés que c’était la duchesse de Wurtemberg qui avait offert à son ex-époux les preuves à apporter à la Sainte Rote pour l’annulation de leur sacrement de mariage. Tandis qu’un autre citait la dévotion et l’amour que portaient les princes Jean et Eudes à leur père avant qu’il ne quitte leur mère, témoignant de la proximité du Comte avec ses enfants. Comment un si bon père affectueux peut d’un seul coup se transformer en absent total lui qui quelques mois auparavant lors des esclandres de couple, tentait de rassurer ses enfants sur l’amour inconditionnel qu’il leur portait quelque soient les relations avec leur mère?
Gérard
25 mars 2020 @ 22:51
Qu’est-ce que vous dites
Anne-Cécile ? Jamais pour toutes les raisons du monde le comte et la comtesse de Paris n’ont espéré le suicide de leur fils, quelle horreur ! Ç’aurait été horrible pour les parents et pour les enfants et pour Marie-Thérèse et le comte et la comtesse de Paris étaient des catholiques
n’admettant pas le suicide.
La duchesse de Montpensier s’est toujours opposée à la nullité canonique de son mariage de son mariage, elle n’allait pas apporter de
« preuve » d’une telle nullité voyons !
Et pour la nullité du mariage de la princesse Claude je n’en sais pas les raisons bien entendu mais enfin Claude a souffert des infidélités de son mari et l’on a peut-être estimé qu’au moment du mariage le mari n’avait pas la maturité nécessaire.
Dommage, ils formaient un beau couple et ils s’aimaient je crois.
Anne-Cécile
28 mars 2020 @ 05:53
Je ne pense pas qu’ils voulaient consciemment son suicide (provocation de ma part) mais tout dans leurs actions témoignaient d’une incompréhension totale du mal-être terrible de leur fils, et des risques hauts qu’il se perde, par suicide ou autre voie d’échappatoire.
A croire que ramener sous des chantages divers le scandaleux au foyer aurait résolu les choses, et qu’une vie sous tranquillisants à faire semblant aurait convenu à la famille.
Bien sûr que la duchesse de Montpensier n’a pas apporté de preuves pour la déclaration de nullité de son mariage. Mais Charles s’était fendu d’un tel propos il y a quelques années sur ce même blog dans sa propagande butée de donner l’image d’un duchesse de Montpensier faite que exclusivement de douceur, de dévouement et de sens du sacrifice.
Je n’ai jamais compris qu’il y ait plus de raison de s’offusquer de la nullité du mariage d’Henri d’Orléans que de celui de sa soeur.
Nous savons tous que le sacrement du mariage est le seul qui est échangé entre les récipiendaires et non reçu. Ainsi il est un sacrement qui peut être déclaré nul, et ainsi réputé jamais reçu.
L’immaturité d’Henri vaut bien celle d’Amédée.
Très bien ils s’aimaient tous mais pourquoi alors s’insurger sur la nullité des amoureux français et pas également sur la nullité des amoureux italiens.
PierreO
8 avril 2020 @ 08:23
Épargnez nous votre psychanalyse de comptoir…
horace
23 mars 2020 @ 12:28
La comtesse de Paris, une grande dame, une princesse attachante
Laurent
23 mars 2020 @ 19:15
Une grande dame !!!!!!!!
Une femme futile qui ne s’intéressait pas à ses enfants
Elisa
23 mars 2020 @ 13:19
A cette époque, les mères « de bonne famille » s’occupaient peu de leurs enfants, sauf si inclinaison personnelle.
Madame ne fut pas très proche de ses enfants mais davantage de certains de ses petits enfants, rien que de très usuel.
Baboula
23 mars 2020 @ 13:42
Pas que dans les bonnes familles,beaucoup de femmes devant travailler plaçaient leurs enfants en nourrice ou dans la famille à la campagne ;relisez nos classiques.
Leonor
23 mars 2020 @ 14:01
Oui.
» Les enfants,ça ne doit pas déranger », dixit madame ma Belle-Mère qui se vivait en grande bourgeoise.
Résultat : sa progéniture n’a tout simplement pas été élevée .Bonnes ( mal payées)puis pensionnat (pour les garçons).
L’un de ses fils : » je me suis élevé tout seul ». Ben oui. C’est moi qui ai fait le boulot !
Vraiment: le mythe de la bonne mère de famille, à d’autres !
kalistéa
26 mars 2020 @ 19:02
Je crois savoir que les enfants de France avaient une très bonne gouvernante en la personne de Madeleine de Montbron. Ils y étaient tous beaucoup attachés ainsi que les parents. Tout le monde parle d’elle avec un grand respect et une affection immense . Elle sut leur apprendre à tous à cultiver leur foi chrétienne qui est forte , à ce qu’on peut voir.
Gérard
23 mars 2020 @ 16:15
Oui Elisa la comtesse de Paris disait qu’elle préférait les adolescents aux enfants, les jeunes gens, les jeunes filles.
Je crois qu’il est inutile de faire le procès de la comtesse de Paris chaque fois que nous voyons des images d’elle en mère de famille, elle était bien encadrée évidemment et il le fallait. Mais quand ses filles étaient des jeunes filles elles étaient très attachées à leur mère et réciproquement.
Vitabel
24 mars 2020 @ 19:53
Oui, une fois qu’ils étaient secs derrière les oreilles, c’était plus facile et selon Diane de Wurtemberg la réciprocité de l’attachement n’a pas vraiment existé, avec son père oui !
Gérard
25 mars 2020 @ 23:05
J’ai pu constater à l’occasion d’un dîner avec la comtesse de Paris et le duc et la duchesse de Wurtemberg qu’ils étaient surtout les points en parfait accord et leur affection faisaient plaisir à voir.
Chaque année la princesse séjournait chez sa fille et elle était très heureuse d’être avec Mathilde en particulier.
Robespierre
28 mars 2020 @ 10:48
moi j’ai lu dans le second ou le premier livre de Diane, que sa mère mettait la zizanie entre ses enfantset qu’elle avait décidé quand elle allait à Paris de loger au Bristol, dont elle se trouvait très bien. Mais c’est vrai que la comtesse de Prais était bien reçue en Allemagne chez sa fille.
Anne-Cécile
28 mars 2020 @ 06:01
Avec son ex-femme, oui et depuis longtemps.
Avec ses enfants, certains d’autres avec plus de réserve. Je ne parlerais pas de réconciliation, mais d’enterrement de la hache de guerre, et de volonté de se croiser poliment et sereinement.
Même l’actuel Comte de Paris n’en fait pas ces tonnes, et vis-à-vis de son père, comme de sa grand-mère dans Point de Vue et est plus circonspect.
Cher Gérard, l’éducation commande à ce que toute personne et famille sachant se tenir en société ne laisse pas éclater de désaccords internes devant leurs invités, a fortiori extérieurs.
Françoise
24 mars 2020 @ 10:18
Émouvante ?
Charles
23 mars 2020 @ 13:47
Tous les petits-enfants de la Comtesse de Paris adoraient leur grand-mère qui était une femme pétillante, souvent audacieuse et toujours pleine d’énergie.
Il fallait être solide pour suivre une grand-mère infatigable qui passait son temps à leur raconter ses souvenirs, l’histoire de la famille qui était aussi l’histoire de France et la visite des musées, des châteaux, des monuments.
Madame aimait la vie, l’animation autour d’elle et avoir sa tribu à ses cotés. Elle détestait les tire-au-flanc et ceux qui étaient effacés. François, son petit-fils handicapé, adorait aller en vacances chez elle, la Princesse le considérait comme un être normal et François le ressentait au plus profond de lui. Ils étaient complices l’un et l’autre et François était heureux au pavillon Montpensier.
COLETTE C.
23 mars 2020 @ 17:27
Jolie photo .
hugo
23 mars 2020 @ 19:39
Jolie image de la comtesse de Paris et de ses enfants
clementine1
23 mars 2020 @ 20:17
Isabelle, Comtesse de Paris, a vécu dans un autre siècle et dans un autre mode mais elle savait ce que voulait dire le mot « empathie »
Juliana
23 mars 2020 @ 20:50
Heureuse de revoir la comtesse de Paris avec Isabelle et Henri
YOM
24 mars 2020 @ 03:19
Ami se Bataves,
Entiérement de votre avis!
kalistéa
24 mars 2020 @ 10:39
C’est bien faux Elisa : la comtesse de Paris était très proche et avait beaucoup de complicité avec toutes ses filles qui l’adoraient .Pour les garçons , je crois qu’elle était comme son mari , lassée des bêtises qu’ils multipliaient. l’époque avait changé . Ils avaient été élevés autrement et ne comprenaient pas l’esprit d’indépendance manifesté par leurs fils.manque d’ambition également ainsi que mauvaises fréquentations.Quand l’un d’eux faisait un mariage qui convenait(Jacques) il était appuyé à fond pour qu’il reprenne une bonne route . de même quand l’un d’eux se mettait au travail… mais ça ne durait hélas pas!
Laurent
24 mars 2020 @ 12:54
Victime du blabla orléaniste
Plus mauvais parents qu’eux chez les royaux de l’époque je ne suis pas sûr que cela ait existé
kalistéa
30 mars 2020 @ 18:36
affirmation gratuite de Laurent suite au bla , bla bla anti orléans !
PierreO
8 avril 2020 @ 08:25
Ah oui car vous étiez de tous les secrets à cette époque? Vous avez vécu dans ses familles pour comparer? Gardez votre haine et passez votre chemin
Jean Pierre
24 mars 2020 @ 15:28
Beaucoup reprochent à la comtesse de Paris de ne pas avoir été une bonne mère.
Franchement, je ne sais pas ce que cela veut dire et je ne sais même pas si ça existe.
Je la comprends d’avoir pu penser devant toute cette marmaille : « j’en ai assez ! ». Heureusement qu’elle a pu s’épanouir ailleurs.
Brigitte et Christian
25 mars 2020 @ 12:07
Bonjour à tous
Nous sommes assez surpris de le volée de bois vert que reçoit Madame la comtesse de Paris dans cet article. A croire que tout le monde a été témoin du manque de chaleur de Madame envers ses enfants. Nous l’avons connu sur ces vieux jours et ce n’est pas ainsi que nous la voyons. Ces petits enfants l’adoraient et ses enfants la respectaient.
La photo complète les cartes postales de cette époque et nous en avons quelques unes.
Merci à Charles pour ces souvenirs attendrissants
Amitiés du sud ouest sous le confinement
Gérard
25 mars 2020 @ 23:02
J’ai été le témoin de l’amour que la comtesse de Paris avait pour ses enfants certes déjà adultes. Et elle aimait aussi beaucoup Henri mais bien sûr elle a estimé à l’époque qu’il n’avait pas rempli ses obligations vis-à-vis de sa femme et de ses enfants. Mais il ne sert à rien d’épiloguer avec des gens qui sont persuadés de tout savoir et puis tout ça a été maintenant oublié depuis longtemps et quand Henri est mort il était réconcilié avec ses enfants et leur mère.
Ghislaine-Perrynn
25 mars 2020 @ 14:03
Moi aussi Brigitte et Christian , je découvre avec un certain étonnement , les commentaires durs faits sur la Comtesse de Paris .
Dans mes années passées dans la boucle de la seine non loin du Coeur-Volant j’ai eu l’occasion de voir les jeunes Orléans aller à la messe et ils ne donnaient pas l’impression d’être maltraités . C’était une joyeuse file .
Quand la Comtesse de Paris s’est fracturé la cheville , Isabelle , alors infirmière a volé au secours de sa mère et Hélène complétait .
J’ai pu noté sa simplicité car eu l’occasion de recevoir du courrier de Madame et elle avait une écrire magnifique , haute , plein de personnalité mais la lettre était avenante, simple et elle signait Isabelle .
Elle était primesautière , aimait plaire c’est à l’évidence , elle avait une classe innée .