Photo de l’album familial de Charles, 9ème comte Spencer prise en 1967. On le voit en compagnie de sa soeur lady Diana (1961) et de leur mère Frances Burke-Roche.
Photo de l’album familial de Charles, 9ème comte Spencer prise en 1967. On le voit en compagnie de sa soeur lady Diana (1961) et de leur mère Frances Burke-Roche.
Framboiz 07
13 mars 2024 @ 01:13
Photo de Diana, connue !
Solenn
13 mars 2024 @ 01:16
Jolie maman qui peu de temps après aller quitter ses quatre enfants…dont ces deux petits…pour un homme !
Et se convertir après le décès de l’une de ses filles au catholicisme.
AngV
13 mars 2024 @ 12:52
Ma foi, l’histoire a ses propres balancements et revirements puisque l’une de ses petites filles s’est convertie au judaïsme pour épouser son conjoint. (Comme de nombreux royaux ce me semble…)
Ne jugeons pas des raisons spirituelles ou philosophiques de personnes dont l’histoire rendue publique méconnait les motivations profondes et les souffrances.
Bambou
13 mars 2024 @ 06:30
Ne jamais juger, certes. Mais comment une mère peut-elle quitter le domicile conjugal sans ses enfants ??? Je ne comprendrais jamais.
Marie-Caroline de Bretagne
13 mars 2024 @ 09:19
Il semble qu’il ait été prévu au début de la séparation des époux que Frances Althorp conserve la garde de ses plus jeunes enfants jusqu’à leur départ en internat vers 8 ans. On sait qu’aidé de sa belle-mère, Johnny Spencer a finalement obtenu la garde permanente de ses quatre enfants.
Leonor
13 mars 2024 @ 11:36
Si, on peut. Pour sauver sa propre vie, sa propre intégrité, physique et mentale.
La preuve même qu’on peut ne pas tout accepter ( cf. une récente discussion ici sur la violence exercée sur les femmes). Comme déjà dit aussi, ça a un prix, qui peut être terrible. Mais on peut.
Après … je n’ai jamais dit que c’était bien, pas bien, ou etc.
Nini Plume
14 mars 2024 @ 12:54
Il faudrait interroger les psychiatres sur ce sujet. Dans certains cas rares, passagèrement, une mère peut ne plus avoir de sentiment du tout, pour qui que ce soit, et en être désespérée. L’une d’elle, amie proche, en dépression bien sûre, me disait en voyant des petits enfants sauter au cou de leur mère, ravie, à la sortie de l’école, « pourquoi cela n’existe-t-il plus pour moi ? Je n’ai plus aucun attachement. ». La volonté n’avait aucune puissance là dedans. Fort heureusement cela ne dura pas. Et non seulement ces mères sont désespérées mais de bonnes âmes, ignorantes il est vrai, de ces phénomènes, les montrent du doigt.
Menthe
15 mars 2024 @ 17:30
Bien évidemment, Nini, concernant les bonnes âmes….!☹️
Pacific
13 mars 2024 @ 11:54
Je pense que si elle avait pu, elle serait partie avec ses enfants mais, là, c’est elle qui quitta le foyer donc elle était dans ses torts. Aujourd’hui, cela se passerait autrement car on aurait fait valoir ce qu’elle subissait au sein du foyer.
Je pense que cela a dû être un gros déchirement mais jusqu’où est allé Spencer avec elle, pour qu’elle parte ?
Zut alors!
13 mars 2024 @ 15:07
@Bambou, je connais un couple où madame est partie rejoindre son avant en laissant monsieur gérer les enfants au début… puis elle a exigé la garde des enfants et une pension le plus élevé possible lors du divorce… puis elle a raconté aux enfants que leur père était un pauvre type, et qu’elle avait rencontré son amant bien après être partie, etc… elle a même expliqué aux enfants qu’ils avaient 6 grands-parents (qui ont changé plusieurs fois au gré de ses séparations successives) et que les enfants de ses amants étaient leurs demi-freres et sœurs… les enfants ont été et sont toujours fragiles psychologiquement et incapables de discerner le vrai du faux depuis des années…
Il existe des mères comme ça… même si cela semble inconcevable…
Fleur
14 mars 2024 @ 08:52
Partir avec 4 enfants, quand tout le monde se ligue contre vous.
Dans une telle ambiance, Dieu sait ce qui aurait pu arriver en restant.
Pascale
14 mars 2024 @ 16:51
Ou en partant avec les 4 enfants. En psychologie, on appelle cela une double contrainte. Si on part en semblant abandonner ses enfants, ou si on part avec 4 enfants et sans argent et sans métier, dans tous les cas c’est l’horreur assurée.
jul
13 mars 2024 @ 06:30
Le divorce de leurs parents n’a pas été sans conséquences évidemment.
Qu’elles en étaient les raisons ?
Marie-Caroline de Bretagne
13 mars 2024 @ 09:14
La raison officielle fut la liaison de lady Althorp avec son futur second époux. Et sa fuite d’un foyer conjugal au sein duquel elle était manifestement malheureuse.
jul
14 mars 2024 @ 07:12
Merci Marie-Caroline
Jean Pierre
13 mars 2024 @ 09:33
La violence conjugale.
Isa
13 mars 2024 @ 06:43
Si petite, Diana a déjà cette attitude, tête penchée et regard en dessous qu’on connait bien …
Framboiz 07
13 mars 2024 @ 10:44
Disons regard baissé, (C est moins péjoratif…)mais ici, elle nous regarde !
Pascale
14 mars 2024 @ 16:53
Regard de biche blessée qu’elle a eu toute sa courte vie.
Brigitte Anne
14 mars 2024 @ 07:43
Pour moi signe de mal être et d une grande timidité. Derrière les murs et les dorures des châteaux, la vie ne devait pas être très rose . Peut être une des raisons de se plonger dans les romans à l eau de rose…
Pauline de Roby
13 mars 2024 @ 06:49
Le temps du bonheur..avant qu’il ne s’effrite avec le depart de Frances Burke Roche.
Marie-Caroline de Bretagne
13 mars 2024 @ 09:11
Le temps du bonheur ? Pas sûr. Lady Althorp avait probablement déjà quitté le foyer conjugal à l’époque de cette photo … Foyer au sein duquel le bonheur ne régnait pas depuis plusieurs années. Il y a eu des rumeurs de violences conjugales. Charles Spencer dit aujourd’hui que son père était un grand dépressif n’ayant évidemment jamais consulté.
J’ai toujours eu l’impression que Johnny Spencer et sa première épouse avaient été de piètres parents.
Jean Pierre
13 mars 2024 @ 09:34
Diana a raconté qu’elle avait vu son père battre sa mère.
carmina burana
13 mars 2024 @ 13:07
C est a cette e^poque que la haute aristocratie anglaise disait que le sang des Spencer etait vicie,car bien avant Johnny Spencer il y avait des alcooliques dans cette famille.
Et oui Diana avait deja ce regard en dessous.
Christ
13 mars 2024 @ 09:07
Je me faisais la meme reflexion Bambou….
J’ai lu qu’elle comptait revenir les chercher tres vite mais que son epoux l’en avait empechee.
A l’epoque, dans une societe patriarcale, partir vivre avec un autre homme donnait plein pouvoir a l’epoux legitime.
Y compris celui de oter definitivement et completement l’autorite maternelle.
Et la societe entiere se rangeait du cote de l’epoux .
La maman de Diana a du payer le prix fort pour mener sa vie de femme….
Elle a peut etre elle meme du souffrir enormement…..
Lili.M
13 mars 2024 @ 09:33
Sa mère aurait témoigné contre elle lors de la procédure de divorce.
Solenn
13 mars 2024 @ 10:01
Ça m’étonnerait car elles ont été très proches après….on voyait les photos.
Menthe
14 mars 2024 @ 15:12
Solenn, Lili parle de la mère de Frances.
Mayg
13 mars 2024 @ 12:33
Sympa la mère…
Marie-Caroline de Bretagne
13 mars 2024 @ 19:22
Conditionnel superflu. Sa mère a témoigné contre sa fille lors de la procédure de divorce. Honteux.
Robespierre
14 mars 2024 @ 13:20
Oui, surtout si le mari a été (comme le dit Jean-Pierre) violent avec son épouse. Mais il y a des mères qui ne supportaient pas le déshonneur du divorce pour leur fille, et préfèraient qu’elle soit malheureuse et se taise.
Lobre
13 mars 2024 @ 09:32
Oh oui Bambou bien d’accord avec vous, un égoïsme sans fin …. Pour un amant , les enfants sont des concurrents pire qu’un mari !
Avel
13 mars 2024 @ 12:29
Égoïsme sans fin? Et si son mari la battait ? Et si elle était profondément malheureuse ?
Partir sans ses enfants a certainement été un déchirement. Devait-elle sacrifier sa vie?
Vitabel
13 mars 2024 @ 09:34
Je pense comme vous Christ, les choses ne sont pas toujours aussi simples qu’elles paraissent, mais pour les enfants ça doit une grande douleur quand la maman s’en va.
Domin
13 mars 2024 @ 22:46
Là où on voit que Charlotte ne ressemble pas à sa grand mère
Simone2
13 mars 2024 @ 09:59
La mère de Diana a été quittée rapidement par son second mari. Elle s est installée dans une maisonnette ouvrière dans l île de seil ou sa seule compagnie était les moutons. A sa place je serai restée avec mon mari
Marie-Caroline de Bretagne
14 mars 2024 @ 17:03
Excusez-moi Simone2 mais la mère de Diana n’a pas été quittée rapidement par son second mari. Frances et Peter Shand Kydd se sont séparés en juin 1988, plus de vingt ans après le début de leur relation. Peter Shand Kydd s’est remarié cinq ans plus tard avec une Française.
Framboiz 07
13 mars 2024 @ 10:47
Disons regard baissé, (C est moins péjoratif…)mais ici, elle nous regarde !
Leonor
13 mars 2024 @ 11:54
Spencer Père était un violent, quelle qu’en soit la raison, et levait la main sur son épouse.
Cette épouse, Frances, a porté et mis au monde cinq enfants.
Dans l’ordre : deux fille ( Sarah et Jane), un garçon ( John) , Diana, Charles.
Il se dit que Lord Spencer voulait à tout prix un héritier mâle. Or, le 3e enfant, John, est mort à la naissance.
Lorsqu’est né le 4e enfant, c’était encore une fille : Diana. Toujours pas de garçon.
Puis , enfin, apparaît Charles.
On peut penser – hypothèse -, que la petite Diana était « » » » l’enfant de trop » » » », l’enfant « » » inutile » » » (*) ;
que cela n’aura pas été pour rien dans son déséquilibre psychique et son rêve irréaliste d’un amour de conte de fée.
De même, il est possible que Spencer en ait voulu à mort à son épouse de ne pas lui » donner » d’héritier mâle – alors même qu’on sait maintenant que ce sont les hommes qui déterminent le sexe de l’enfant, avec le chromosome Y, et non les femmes.
Ce ne sont bien sûr que des hypothèses.
(*) on voudra bien comprendre ce que j’entends par ces multiples guillemets .
Pascale
14 mars 2024 @ 16:07
Ces hypothèses semblent très pertinentes. On a écrit également que le comte Spencer était alcoolique, et que ce problème se serait répété sur plusieurs générations. Mais l’alcoolisme et la violence étaient des tabous sociaux à cette époque, surtout chez un comte richissime et possédant le plus beau château de la région.
Je suis célibataire mais je connais d’autant mieux les problèmes de couples que bien des amies sont venues pleurer sur mon épaule. L’une m’a dit très justement que, pour qu’une femme qui a eu ne serait-ce qu’un seul enfant quitte son mari, il faut vraiment qu’elle connaisse l’enfer, et depuis longtemps. Dans le cas présent, il y a eu 5 enfants, dont un décédé, d’où traumatisme, ignoré à l’époque. Le problème est que, surtout dans les familles aristocratiques, les parents ne parlaient pas avec leurs enfants, et encore moins de leurs problèmes, même avec leurs amis.
Dans de tels cas, les enfants croyaient qu’ils n’étaient pas assez bien pour être aimés de leur mère qui les avait « abandonnés ». Le fait de se sentir « enfant de trop », non voulue et incapable de rabibocher les parents, a sûrement joué, en plus de ce qui ressemblait extérieurement à un abandon. En fait, les dommages causés à Diana dans sa petite enfance sont énormes et largement sous-estimés, car on considère le château, l’internat chic mais nul, l’argent etc.. et on ne voit pas l’immense manque d’affection derrière.
Curieusement, on peut lire dans le complexe obsessionnel du « suppléant » chez Harry une suite logique de tout cela. Il est le fils d’une femme conçue pour être l’héritier et qui, ayant déçu tout le monde car elle ne l’était pas, a été remisée au placard.
Le prince Charles était un mauvais choix pour Diana car il était, au moins émotionnellement, occupé ailleurs. Pourtant c’est un homme intelligent et sensible. Diana était tellement en manque d’affection et de confiance en soi qu’il aurait fallu de très peu de choses pour qu’elle se sente aimée et valorisée. Mais il avait été trop habitué à recevoir, plus qu’à donner. Il ne comprenait rien aux rouages psychologiques de Diana. Certes, le niveau intellectuel était divergent, mais Diana aurait eu besoin d’un « tuteur » aimant et compréhensif pour élever un peu le niveau au-dessus de Barbara Cartland. De plus elle avait beaucoup à lui apprendre en matière d’intelligence émotionnelle.
Quel gâchis…
Marie-Caroline de Bretagne
15 mars 2024 @ 16:34
Plutôt d’accord avec vous Pascale sur le comte Spencer, Harry et le couple Diana et Charles. J’ai toujours été plus sévère avec Charles car il savait bien que cette gentille jeune fille rondelette – pas du tout boulimique quand il a commencé à la fréquenter, ne pouvait être l’épouse qui lui conviendrait. Comme vous le soulignez, Diana aurait eu besoin d’un ‘tuteur aimant et compréhensif’ …
Je suggère souvent la lecture du passionnant livre de Beatrix Campbell – Diana, Princess of Wales: How Sexual Politics Shook the Monarchy (1998) qui traite beaucoup du patriarcat dans l’aristocratie britannique et du manque d’éducation des filles nées en son sein. Bien sûr, il y a toujours des exceptions comme par exemple lady Jane Wellesley, fille du 8e duc de Wellington, qui fréquenta Charles en 1973/1974 mais préféra s’éclipser : « Do you honestly believe I want to be Queen? » répondit-elle aux reporters qui la pourchassaient … Dommage, elle avait le profil idéal. Trop intelligente peut-être ?
Fleur
15 mars 2024 @ 20:52
Pascale et Leonor, je trouve vos commentaires pertinents. De très bonnes analyses sur ce sujet.
KAYLEEN
13 mars 2024 @ 15:49
Diana était déjà fort nunuche à cet âge là cela n’avait pas beaucoup évolué par la suite
Niky
13 mars 2024 @ 16:31
Facile de juger. Amant ou pas on ne peut vivre avec un mari violent contre qui on ne peut rien étant donné son titre de comte (et les années 60).
Elle voulait la garde de ses enfants mais sa mère a honteusement témoigné contre elle en faveur de son gendre. Elle était fâchée contre sa fille qui perdait son titre de comtesse !
Robespierre
14 mars 2024 @ 13:21
C’est ça !
Pascale
14 mars 2024 @ 16:42
On vient de « fêter » la journée de la femme. J’aime à dire que c’est 365 jours par an qu’il faut fêter les femmes, et que l’on n’a accompli aucun progrès social si on trouve festif de les mettre en valeur un seul jour par an. Mais comme les hommes, certaines sont parfois poussées aux pires horreurs.
La mère a effectivement témoigné contre sa fille. Dans ce milieu, les apparences et le prestige étaient les seules choses qui comptaient. La mère de Diana avait le style d’une fraîche rose anglaise et il est compréhensible qu’elle ait tenté de se consoler dans les bras d’un amant. Quant à sa mère, son témoignage est répugnant, mais on ne sait pas ce qu’elle avait vécu elle-même. Par contre, à moins d’être complètement idiote, la grand-mère de Diana a dû se rendre compte quand même qu’elle abandonnait ainsi ses 4 petits-enfants, alors qu’une grand-mère est supposée faire le contraire.. Donc au final, Diana s’est trouvée abandonnée par sa mère ET sa grand-mère. Dans ce contexte, il était difficile pour Diana de se construire de manière positive en tant que femme.
Florence Bouchy-PIcon
15 mars 2024 @ 10:35
Oui, Zut Alors, j’ai connu un mère comme vous le citez dans mon entourage. Et tout le monde « trinque », si j’ose dire, : les enfants, le mari, les grands parents. Non, ce ne sont pas toutes des Saintes Chéries !