Dans ces années là, les bibis de la famille royale ont fait couler beaucoup d’encre… Certains tenaient d’ailleurs plus du bonnet de bains fleuri que du chapeau élégant. Dommage que celui-ci qui a du demander beaucoup d’heures de travail ne soit pas mieux coordonné avec le chemisier.
Elle était en tout cas relativement mince. Il me semble qu’ensuite, dans les années 70 et 80, elle s’était pas mal empâtée, en raison, notamment, d’une hygiène de vie fantaisiste, et même débridée. Ensuite, ce sont les ennuis de santé qui l’ont rattrapée.
Il est vrai Kalistéa , j’ai eu pour elle de l’admiration et plus tard de l’indulgence ,je crois que sa romance assez mal terminée y était pour beaucoup
Elle a préféré sauver son prédicat d’altesse royale plutôt que de faire un mariage d’inclination (mais l’amour n’était sans doute pas aussi intense que le rapportait les gazettes !) qui le lui aurait fait perdre.
Tout cela pour vivre une vie de « pauvre petite fille riche » qui ne laissera d’autre souvenir que celui d’une vie manquée. C’est plutôt triste.
Ceci étant je trouve la photo assez sympa quoique disent nos amis internautes de sa façon de s’habiller. C’est anglais, voilà tout.
Mais l’époque y était aussi pour beaucoup, Jakob. Le divorce n’était pas encore banal comme aujourd’hui ( Townsend était divorcé). On était encore dans les années d’après-guerre.
Le mariage d’une princesse avec un homme divorcé était alors choquant, à tort ou à raison.
» Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler;
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables. »
Anne ne ressemble pas à sa tante Margaret. Voyez plutôt les photos d’archives de l’investiture du prince de Galles sur le site !
Elle tient plus de de son père.
Son chapeau rappelle les bonnets de bains improbables
des plages des annees 70
On en trouve souvent dans les greniers avec les jouets de
plages au milieu des bouées des râteaux etc
La ressemblance Avec sa sœur dans le regard surtout est assez frappante
Le bibi est fait avec les « Yeux », de la parure du paon. Cette parure est l’attrait de l’animal pour faire sa cour à ses belles. Il faut que la bête soit costaude, car toutes ces plumes et la belle roue qu’il fait, sont un brin « sportif ». Quand la saison des amours est terminée, la jolie parure des plumes tombe naturellement. Il n’y a donc qu’à les ramasser. Car finalement, le paon n’est pas si superbe en dehors de ce temps là.
Quant au faisan, je ne sais pas… Voilà, il y a un musée dans une petite ville de Rhone Alpes, qui faisait des expositions sur l’art de ce métier de « plumassier », et qui exposait de bien jolies choses, avec des vêtements, des éventails, et autres.
Ah, les bibis de l’époque ! Autant ceux de Queen Mum que ceux de la reine et de la Princesse. Des amoncellements de fleurs, de plumes, de noeuds-noeuds.
C’était très rigolo.
Ces dames n’étant pas bien grandes, ces boules garnies leur écrabouillaient encore plus la silhouette.
Mais c’était leur signature, et c’était unique.
Remarquez, ça vaut bien les soucoupes volantes en équilibre instable sur la tempe du moment.
Oui ,ces dames aux chapeaux .verts…Nous les avons toutes vues plus souvent avec leurs chapeaux qu’en cheveux .Greffés sur leurs têtes ils modifient leurs visages à tel point qu’unanimement nous n’avons pas aimé le timbre où la reine Elisabeth apparaît nue tête .Il n’y a peut être pas de tête à chapeaux mais les chapeaux font une belle tête ..
Leonor, j’allais réagir à la lecteur de votre commentaire, mais votre dernier paragraphe rejoint ce que je voulais dire.
Je préfère ce type de « bibi » à ces drôles de choses minuscules, posées de travers de préférence, avec une ou deux plumes ou fleurs que portent la duchesse de Cambridge ou les princesses d’York en autres.
En effet, jo de st vic, je partage votre commentaire.
Margaret était un mélange intéressant de tradition, et de vraie personnalité pas facile à assumer à cette époque là dans sa position.
A propos de plumes :
Se remémorer les extraordinaires parures de plumes des civilisations extra-européennes.
Des splendeurs. Plus souvent portées par la gent masculine que féminine, car souvent symboles de pouvoir, de victoire au combat, ou de richesse.
A part ça, le paon est quand même un bestiau qui profère un cri abominable : un vrai perce-oreille !
Jacob van Rijsel ,certes la princesse a préféré son prédicat d’altesse royale à l’amour mais il faut se rappeler que la reine en tant que chef de l’Eglise anglicane a refusé son aval à ce mariage car le prétendant était divorcé ( le divorce n’étant pas reconnu ),Margareth a dû s’incliner la mort dans l’âme pour ne pas mettre la souveraine dans l’embarras ce qui est tout à son honneur.Ce problème a affecté la reine qui aimait beaucoup sa soeur
Si Margaret avait vraiment voulu éviter de mettre sa sœur dans l’embarras, elle aurait éviter une relation avec Peter Townsend.
Sa femme l’a quitté et il est possible qu’elle ait eu quelques raisons. A cette époque, une femme, mère de deux enfants, ne quittait pas son mari sans quelques motifs.
Il serait intéressant de les connaitre.
En fait Margaret n’a pas épousé Towsend tout simplement parce qu’elle ne l’aimait pas autant qu’elle aimait son titre et ses privilèges.
Marie de B , le Group captain T en tant que militaire et en temps de guerre, était toujours absent de son foyer.Sa femme tomba amoureuse d’un homme plus présent…le divorce fut prononcé aux torts de l’épouse …De nos jours ça ne ferait pas un plis !
Kali, il était certes toujours absent mais ce n’était plus la guerre. Il semblerait que son service royal lui prenait beaucoup de temps et que son épouse se soit lassée.
Par « service royal » je n’entends pas, bien entendu, une quelconque liaison. Mais le fait que Margaret exigeait très souvent sa présence (parties de cartes par exemple) l’empêchant de rejoindre plus tôt sa famille.
Clément,
je ne dis certes pas que la situation était simple mais Margaret avait une bonne partie de l’opinion publique derrière elle.
Je ne crois pas qu’un mariage avec Townsend, héros de la guerre, officier de la AF, largement décoré, aurait ébranlé la Couronne, très populaire au sortir de la guerre.
Il aurait sans doute été demandé à Margaret de renoncer à un éventuel droit de succession. Et après ? a-t-on envie de dire .
Je crois que cette renonciation au mariage est un choix de Margaret.
Maintenant je ne suis pas dans le secret des dieux. Opinion personnelle
A noter qu’un fils Townsend a épouser la princesse Yolande de Ligne, petite fille de la grande duchesse Charlotte de Luxembourg.
C’était une autre époque, nous n’avons plus les mêmes critères, et il devient donc difficile de se représenter les données de cette histoire, les pressions, qui nous paraîtraient peut-être insignifiantes aujourd’hui.
J’ai souvenir avoir lu quelque part que Peter Townsend avait été divorcé » à son profit » – l’expression est inexacte mais, excusez-moi, je ne me souviens plus de la bonne formulation ( = les torts n’étaient pas de son côté). Information non garantie .
D’un autre côté, lu aussi , dans une ancienne interview de la princesse Margaret ( je cite de mémoire, termes exacts non garantis) :
– Pensez-vous qu’un mariage avec le Cpt. Townsend aurait tenu ?
– Je ne sais pas. Peut-être pas. Mais j’aurais aimé essayer. »
On peut en tirer les conclusions qu’on voudra.
Il me semble que ces deux-là ont plutôt subi les règles de l’époque, et que l’establishment, le politique, et une partie de l’opinion de cet immédiat après-guerre ont été plus forts qu’eux.
On peut aussi penser qu’ils avaient , chacun, une dévotion telle pour l’Angleterre et la Royauté , que ce sentiment leur a fait sacrifier leur relation au bénéfice supposé du Royaume. Ce n’est pas impossible.
Townsend aurait certainement tiré Margaret vers le haut.
Au lieu de quoi, elle est devenue cette femme adonnée au loisir, à la belle vie oisive.
Bonne mère, pourtant.
Laissons-lui cela.
limaya
17 janvier 2016 @ 07:18
Mode de l’époque ss doute mais le final pas joli , joli en particulier les revers et le « col vert » prairie du manteau , quant au bibi ! ! !
Alain Golliot
17 janvier 2016 @ 08:03
Un faux air d’E Taylor, mais une megere a peine apprivoisee. Les plumes de ce vaniteux lui conviennent, meme si ne se marient pas avec la tenue.
Corsica
17 janvier 2016 @ 08:36
Dans ces années là, les bibis de la famille royale ont fait couler beaucoup d’encre… Certains tenaient d’ailleurs plus du bonnet de bains fleuri que du chapeau élégant. Dommage que celui-ci qui a du demander beaucoup d’heures de travail ne soit pas mieux coordonné avec le chemisier.
kalistéa
17 janvier 2016 @ 10:20
Elle était toujours ravissante à cette époque-là.Et tellement aimée des Anglais …et des Français!
Pierre-Yves
17 janvier 2016 @ 11:57
Elle était en tout cas relativement mince. Il me semble qu’ensuite, dans les années 70 et 80, elle s’était pas mal empâtée, en raison, notamment, d’une hygiène de vie fantaisiste, et même débridée. Ensuite, ce sont les ennuis de santé qui l’ont rattrapée.
Danielle
17 janvier 2016 @ 10:48
Comme quoi Maxima ne fait que poursuivre la mode des bibis.
Zeugma
17 janvier 2016 @ 10:55
Merveilleuse princesse Margaret !
limaya
17 janvier 2016 @ 11:07
Il est vrai Kalistéa , j’ai eu pour elle de l’admiration et plus tard de l’indulgence ,je crois que sa romance assez mal terminée y était pour beaucoup
Ami des Bataves
17 janvier 2016 @ 11:55
Elle était capricieuse et savait quel était son rang. Le group captain Townsend l’a échappé belle.
Jakob van Rijsel
17 janvier 2016 @ 14:15
Elle a préféré sauver son prédicat d’altesse royale plutôt que de faire un mariage d’inclination (mais l’amour n’était sans doute pas aussi intense que le rapportait les gazettes !) qui le lui aurait fait perdre.
Tout cela pour vivre une vie de « pauvre petite fille riche » qui ne laissera d’autre souvenir que celui d’une vie manquée. C’est plutôt triste.
Ceci étant je trouve la photo assez sympa quoique disent nos amis internautes de sa façon de s’habiller. C’est anglais, voilà tout.
JvR
Leonor
17 janvier 2016 @ 18:51
Mais l’époque y était aussi pour beaucoup, Jakob. Le divorce n’était pas encore banal comme aujourd’hui ( Townsend était divorcé). On était encore dans les années d’après-guerre.
Le mariage d’une princesse avec un homme divorcé était alors choquant, à tort ou à raison.
bianca
17 janvier 2016 @ 14:24
Je le crois aussi, heureusement, il s’est vite consolé !
Jean Pierre
17 janvier 2016 @ 14:26
Oui Townsend l’a échappé belle.
Mais il faut au moins avoir vécu une passion dans sa vie et tant pis pour les conséquences après sur Margaret.
Leonor
18 janvier 2016 @ 13:36
Une passion dans sa vie …
» Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler;
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables. »
Racine, Phèdre, Acte I, Scène 3
Patricia
17 janvier 2016 @ 12:59
Je trouve que la Princesse Anne ressemble beaucoup à sa tante la Princesse Margaret.
Baboula
17 janvier 2016 @ 16:59
Désolée,mais vous n’avez pas dû voir la princesse Anne récemment .
Claudia
17 janvier 2016 @ 20:13
j’ai cru au premier abord qu’il s’agissait de la princesse Anne.
Lili.M
18 janvier 2016 @ 16:42
Anne ne ressemble pas à sa tante Margaret. Voyez plutôt les photos d’archives de l’investiture du prince de Galles sur le site !
Elle tient plus de de son père.
Francine du Canada
17 janvier 2016 @ 13:11
Très belle photo de la princesse Margaret; je n’avais jamais vu cette photo. FdC
Francois
17 janvier 2016 @ 14:15
Son chapeau rappelle les bonnets de bains improbables
des plages des annees 70
On en trouve souvent dans les greniers avec les jouets de
plages au milieu des bouées des râteaux etc
La ressemblance Avec sa sœur dans le regard surtout est assez frappante
Juliette
17 janvier 2016 @ 14:32
Classieux, magnifique et indémodable à mon sens.
Myriam
17 janvier 2016 @ 14:46
Ils ont utilisé combien de plumes de paons pour faire ce bibi?
Pauvres bête!
Jakob van Rijsel
17 janvier 2016 @ 17:55
Vous savez Myriam, les paons muent chaque année. On ne leur arrache aucune plume.
JvR
Leonor
17 janvier 2016 @ 18:59
Pauvres bêtes ? Mais non, rassurez-vous, Myriam.
Le paon mue, comme quantité d’autres oiseaux.
Il suffit de ramasser ses plumes quand il les perd.
Sa mue prend 6 mois.
Il perd habituellement sa traîne vers fin juin. Mi-décembre, elle aura entièrement repoussé.
Sylvie-Laure
18 janvier 2016 @ 03:41
Le bibi est fait avec les « Yeux », de la parure du paon. Cette parure est l’attrait de l’animal pour faire sa cour à ses belles. Il faut que la bête soit costaude, car toutes ces plumes et la belle roue qu’il fait, sont un brin « sportif ». Quand la saison des amours est terminée, la jolie parure des plumes tombe naturellement. Il n’y a donc qu’à les ramasser. Car finalement, le paon n’est pas si superbe en dehors de ce temps là.
Quant au faisan, je ne sais pas… Voilà, il y a un musée dans une petite ville de Rhone Alpes, qui faisait des expositions sur l’art de ce métier de « plumassier », et qui exposait de bien jolies choses, avec des vêtements, des éventails, et autres.
Leonor
18 janvier 2016 @ 13:43
Est-ce à Bourgoin-Jallieu, par hasard ?
Le musée y avait en tout cas fait une exposition sur les plumes :
http://www.bourgoinjallieu.fr/archives-musee-plumes-motif-mode-et-spectacle
Leonor
17 janvier 2016 @ 15:56
Ah, les bibis de l’époque ! Autant ceux de Queen Mum que ceux de la reine et de la Princesse. Des amoncellements de fleurs, de plumes, de noeuds-noeuds.
C’était très rigolo.
Ces dames n’étant pas bien grandes, ces boules garnies leur écrabouillaient encore plus la silhouette.
Mais c’était leur signature, et c’était unique.
Remarquez, ça vaut bien les soucoupes volantes en équilibre instable sur la tempe du moment.
Baboula
17 janvier 2016 @ 19:45
Oui ,ces dames aux chapeaux .verts…Nous les avons toutes vues plus souvent avec leurs chapeaux qu’en cheveux .Greffés sur leurs têtes ils modifient leurs visages à tel point qu’unanimement nous n’avons pas aimé le timbre où la reine Elisabeth apparaît nue tête .Il n’y a peut être pas de tête à chapeaux mais les chapeaux font une belle tête ..
Violette
17 janvier 2016 @ 21:18
Leonor, j’allais réagir à la lecteur de votre commentaire, mais votre dernier paragraphe rejoint ce que je voulais dire.
Je préfère ce type de « bibi » à ces drôles de choses minuscules, posées de travers de préférence, avec une ou deux plumes ou fleurs que portent la duchesse de Cambridge ou les princesses d’York en autres.
Leonor
18 janvier 2016 @ 13:44
Oui, moi aussi., Violette. Ce ne sont plus des chapeaux. Juste des OVNI !
jo de st vic
17 janvier 2016 @ 15:57
J’ai beaucoup aimé Margaret….il n’y en a plus comme elle….
Leonor
17 janvier 2016 @ 19:01
C’était quand même une vieille petite fille gâtée.
Robespierre
18 janvier 2016 @ 13:59
Oh, que oui !
Violette
17 janvier 2016 @ 21:26
En effet, jo de st vic, je partage votre commentaire.
Margaret était un mélange intéressant de tradition, et de vraie personnalité pas facile à assumer à cette époque là dans sa position.
beji
17 janvier 2016 @ 16:42
certain article disait qu’elle se serait bien vue à la place de la reine.
Alain Golliot
19 janvier 2016 @ 04:51
Et donc la marier au Montpezat qui se verrait bien roi aussi…
Albane
17 janvier 2016 @ 17:00
De cette princesse, je ne retiens pas tant ses tenues que son beau visage expressif, comme celui de sa sœur la Reine.
Annie DurThé
17 janvier 2016 @ 18:56
La princesse Anne tient, physiquement du moins, de sa tante, non ?
Annie DurThé
17 janvier 2016 @ 18:58
Patricia, je n’avais pas lu votre commentaire avant de poster le mien !!! Mais nous avons eu la même impression.
Stella
17 janvier 2016 @ 19:26
( D’où l’expression » se parer des plumes du paon »)…
Marie de Cessy
18 janvier 2016 @ 00:17
Ouh la !
Flashy le bibi.
Leonor
18 janvier 2016 @ 13:47
A propos de plumes :
Se remémorer les extraordinaires parures de plumes des civilisations extra-européennes.
Des splendeurs. Plus souvent portées par la gent masculine que féminine, car souvent symboles de pouvoir, de victoire au combat, ou de richesse.
A part ça, le paon est quand même un bestiau qui profère un cri abominable : un vrai perce-oreille !
Myriam
18 janvier 2016 @ 14:32
Ah bon, je suis rassurée!
clement
18 janvier 2016 @ 15:53
Jacob van Rijsel ,certes la princesse a préféré son prédicat d’altesse royale à l’amour mais il faut se rappeler que la reine en tant que chef de l’Eglise anglicane a refusé son aval à ce mariage car le prétendant était divorcé ( le divorce n’étant pas reconnu ),Margareth a dû s’incliner la mort dans l’âme pour ne pas mettre la souveraine dans l’embarras ce qui est tout à son honneur.Ce problème a affecté la reine qui aimait beaucoup sa soeur
Marie de Bourgogne
18 janvier 2016 @ 17:57
Si Margaret avait vraiment voulu éviter de mettre sa sœur dans l’embarras, elle aurait éviter une relation avec Peter Townsend.
Sa femme l’a quitté et il est possible qu’elle ait eu quelques raisons. A cette époque, une femme, mère de deux enfants, ne quittait pas son mari sans quelques motifs.
Il serait intéressant de les connaitre.
En fait Margaret n’a pas épousé Towsend tout simplement parce qu’elle ne l’aimait pas autant qu’elle aimait son titre et ses privilèges.
kalistéa
21 janvier 2016 @ 10:29
Marie de B , le Group captain T en tant que militaire et en temps de guerre, était toujours absent de son foyer.Sa femme tomba amoureuse d’un homme plus présent…le divorce fut prononcé aux torts de l’épouse …De nos jours ça ne ferait pas un plis !
Marie de Bourgogne
21 janvier 2016 @ 12:37
Kali, il était certes toujours absent mais ce n’était plus la guerre. Il semblerait que son service royal lui prenait beaucoup de temps et que son épouse se soit lassée.
Par « service royal » je n’entends pas, bien entendu, une quelconque liaison. Mais le fait que Margaret exigeait très souvent sa présence (parties de cartes par exemple) l’empêchant de rejoindre plus tôt sa famille.
Merci de votre réponse.
Cordialement
Robespierre
21 janvier 2016 @ 13:59
Exact, Kalistea. L’épouse du group captain se consolait avec le fils du peintre Laszlo et elle l’épousa après le divorce.
Jakob van Rijsel
18 janvier 2016 @ 23:07
Clément,
je ne dis certes pas que la situation était simple mais Margaret avait une bonne partie de l’opinion publique derrière elle.
Je ne crois pas qu’un mariage avec Townsend, héros de la guerre, officier de la AF, largement décoré, aurait ébranlé la Couronne, très populaire au sortir de la guerre.
Il aurait sans doute été demandé à Margaret de renoncer à un éventuel droit de succession. Et après ? a-t-on envie de dire .
Je crois que cette renonciation au mariage est un choix de Margaret.
Maintenant je ne suis pas dans le secret des dieux. Opinion personnelle
A noter qu’un fils Townsend a épouser la princesse Yolande de Ligne, petite fille de la grande duchesse Charlotte de Luxembourg.
Cordialement
Jvr
Léonor
20 janvier 2016 @ 10:40
C’était une autre époque, nous n’avons plus les mêmes critères, et il devient donc difficile de se représenter les données de cette histoire, les pressions, qui nous paraîtraient peut-être insignifiantes aujourd’hui.
J’ai souvenir avoir lu quelque part que Peter Townsend avait été divorcé » à son profit » – l’expression est inexacte mais, excusez-moi, je ne me souviens plus de la bonne formulation ( = les torts n’étaient pas de son côté). Information non garantie .
D’un autre côté, lu aussi , dans une ancienne interview de la princesse Margaret ( je cite de mémoire, termes exacts non garantis) :
– Pensez-vous qu’un mariage avec le Cpt. Townsend aurait tenu ?
– Je ne sais pas. Peut-être pas. Mais j’aurais aimé essayer. »
On peut en tirer les conclusions qu’on voudra.
Il me semble que ces deux-là ont plutôt subi les règles de l’époque, et que l’establishment, le politique, et une partie de l’opinion de cet immédiat après-guerre ont été plus forts qu’eux.
On peut aussi penser qu’ils avaient , chacun, une dévotion telle pour l’Angleterre et la Royauté , que ce sentiment leur a fait sacrifier leur relation au bénéfice supposé du Royaume. Ce n’est pas impossible.
Townsend aurait certainement tiré Margaret vers le haut.
Au lieu de quoi, elle est devenue cette femme adonnée au loisir, à la belle vie oisive.
Bonne mère, pourtant.
Laissons-lui cela.