Voici une photo de la reine régente Marie Christine d’Espagne, veuve du roi Alphonse XII avec ses enfants le petit Alphonse XIII et les infantes Maria de las Mercedes (future princesse de Bourbon-Deux-Siciles) et Maria Teresa (future princesse de Bavière). (Merci à Corentine)
jul
16 janvier 2016 @ 07:42
J’aime beaucoup cette photo. Roi dès sa naissance, je ne crois pas que ce se soit produit depuis.
AUDOUIN
16 janvier 2016 @ 12:29
@jul
Alphonse XIII fut appelé « el rey niño » .Dans son livre « Le sceptre et le sang », Jean des Cars raconte qu’alors que le nouveau-né était présenté, selon l’usage, sur un plateau d’or aux Grands d’Espagne, le président du Conseil aurait ajouté, après un classique: »Messieurs, nous avons un roi. Vive le Roi », ce commentaire moins protocolaire: » Nous avons même la plus petite quantité de roi possible ».
AUDOUIN
jul
17 janvier 2016 @ 08:05
Grandiose !!! :)
Merci Audouin
Jean Pierre
16 janvier 2016 @ 08:15
San Sebastian lui doit beaucoup à cette régente.
AUDOUIN
16 janvier 2016 @ 08:44
En réalité, l’infante Maria de las Mercedes n’a jamais porté le titre de princesse ou le nom de Bourbon-Siciles, même si elle épousa le prince Carlo de Bourbon-Siciles. Elle fut, de sa naissance le 11 septembre 1880 à sa mort le 17 octobre 1904, la 33ème princesse des Asturies. C’est au contraire son mari qui abandonna ses titres, droits et prérogatives pour devenir l’infant (de grâce) d’Espagne, don Carlos…Lors de son veuvage, il fut même appelé « il principe viudo de Asturias »
AUDOUIN
jul
16 janvier 2016 @ 12:04
Tout à fait Audouin
Le Prince « douairier » des Asturies.
AUDOUIN
16 janvier 2016 @ 12:34
Le prince veuf, c’est la traduction la plus exacte, jul, non?
AUDOUIN
jul
17 janvier 2016 @ 08:04
Bonjour Audouin
« douairier » sonne mieux :)
D’ailleurs Toutes les duquesas marquesas ou condessas viudas sont traduites par duchesses, marquises et comtesses douairières.
Charles
16 janvier 2016 @ 16:17
C’est exact, c’est pourquoi ses descendants sont membres de la Maison d’Espagne et non plus des Deux-Siciles.
jul
17 janvier 2016 @ 08:01
Ah Charles
Votre avis sur ce sujet n’est pas celui des Rois d’Espagne Jean Charles et Philippe qui ont toujours vu dans l’Infant Charles et désormais dans le Prince Pierre les héritiers de la couronne des Deux-Siciles, avec les titres d’attente qu’ils prennent Ducs de Calabre et Comtes de Caserte. Etc…
Les Rois d’Espagne se trompent ils ?
Jean Pierre
17 janvier 2016 @ 14:32
jul, les rois d’Espagne ne se trompent pas, ils trompent tout simplement. Je parle d’Alfonso XIII bien sûr.
jul
21 janvier 2016 @ 06:07
Jean Pierre, était-ce le sens de ma question?
Pierre-Yves
16 janvier 2016 @ 10:09
Les petits ont l’air surpris de voir leur maman à table avec eux. Il fallait vraiment que la photographe fût convoqué pour que cela se produisît.
adriana
16 janvier 2016 @ 10:33
merci pour cette photo !!!
Cosmo
16 janvier 2016 @ 11:52
La reine Marie-Christine était née archiduchesse d’Autriche. Elle était la soeur de l’archiduc Frédéric. Elle était la petite fille de l’archiduc Charles, duc de Teschen, vainqueur de la bataille d’Aspern – Essling en 1809. Mais cette bataille ne fut pas considérée comme une défaite du côté français, puisque Napoléon attribua le titre de prince d’Essling à Victor Masséna, déjà duc de Rivoli.
Comme son ancêtre l’archiduc Charles fut un général respecté, la reine Marie-Christine fut une régente respectée. Elle mourut deux ans avant la fin de la Monarchie espagnole. Elle eut à voir, hélas, l’écroulement de l’empire austro-hongrois, écroulement dans lequel son frère, l’archiduc Frédéric, et sa belle-soeur l’archiduchesse Isabelle, née princesse de Croÿ-Dulmen, eurent une part de responsabilité. L’archiduchesse Isabelle fut l’ennemie jurée de l’archiduc François-Ferdinand et de son épouse la duchesse de Hohenberg.
La nièce de la reine, Maria Anna d’Autriche-Teschen, épousa le Elie, duc de Bourbon de Parme.
AUDOUIN
16 janvier 2016 @ 18:18
Le prince Elie de Bourbon a été duc titulaire de Parme et Plaisance de 1950 à 1959, après ses deux frères aînés, handicapés mentaux, Henri (+ en 1939) et Joseph (+ en 1950).
AUDOUIN
bl-r
16 janvier 2016 @ 15:17
AD Maria Christina d’Autriche (1858-1929)
= (1879) Alfonso XII, Rey de España (1857-1885)
|
Alfonso XIII
|
Juan de Borbón, conde de Barcelona
|
Juan Carlos I
|
Felipe VI
jo de st vic
17 janvier 2016 @ 09:37
L’Infante Alice épouse d’Alfonso de Bourbon Siciles, mére de l’infant Carlos, est la fille d’Elie duc de Parme. Elle a 98 ans..
iesbaden
17 janvier 2016 @ 18:25
COSMO, en quoi les deux personnes dont vous parlez eurent-ils une responsabilité dans la chute de l’empire austro-hongrois ? Merci.
Cosmo
21 janvier 2016 @ 23:09
L’archiduc Frédéric et son épouse l’archiduchesse Isabelle étaient du parti pro-allemand à Vienne. L’idée d’une paix séparée, voulue par l’Empereur Charles, les avaient horrifiés. Ils collaboraient directement avec l’ambassade d’Allamagne et le Grand Etat-Major allemand. L’archiduchesse Isabelle aurait bien vu l’empereur Charles et l’impératrice Zita, qu’elle détestait, prisonniers des Allemands. Elle leur reprochait, entre autres, leur trop grande proximité ade l’archiduc François-Ferdinand et la duchesse de Hohenberg, qu’elle détestait aussi copieusement. L’empereur Charles eut à la rappeler à l’ordre. Cette attitude « jusqu’auboutiste », partagée par une grande partie de l’Etat-Major autrichien a conduit à l’effondrement final des armées impériales et à l’éclatement de la double monarchie. Au printemps 1917 tout pouvait être sauvé, à l’été 1918, tout était perdu.
C’est en cela que ce couple est en partie responsable de la catastrophe de 1918.
Cosmo
AUDOUIN
23 janvier 2016 @ 21:25
@iesbaden
L’archiduc Frédéric, duc de Teschen n’a joué qu’un rôle très secondaire durant la 1ère guerre mondiale. Certes, il était nominalement le commandant en chef des Armées K.u.K mais la réalité du commandement était entre les mains du général Franz Conrad von Hötzendorf, chef d’état-major général. Très vite, la politique de paix voulue par Charles, dès son intronisation en 1916, se heurta aux conceptions bellicistes et à l’intransigeance du chef d’état-major. » Conrad, a écrit François Fejtö dans son Requiem pour un empire défunt incarnait le militarisme autrichien le plus borné et le plus agressif. »
Néanmoins, ce n’est pas lui, et encore moins l’archiduc Frédéric, tenus dans l’ignorance des projets de Charles, qui firent capoter les négociations secrètes entamées par l’empereur avec Clémenceau, par l’intermédiaire de ses beaux-frères, les princes Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, en vue d’une paix séparée avec la France. Le véritable responsable de cet échec est le ministre austro-hongrois des Affaires étrangères, le comte Ottokar Czernin.qui, en rendant publiques les négociations, sabota sciemment toute possibilité de faire dès 1917 la paix voulue par son souverain, le Bienheureux Charles d’Autriche…
AUDOUIN
Cosmo
24 janvier 2016 @ 12:48
Audouin,
Je partage totalement votre analyse.
Bon dimanche
Cosmo