La reine Louise de Suède, épouse du roi Gustav VI Adolf, pose en majesté, portant l’imposante parure de saphirs et diamants de la famille royale. La reine Louise est née princesse de Battenberg, puis prit le titre de lady Louise Mountbatten. Elle était la soeur de lord Mountbatten, dernier Vice-Roi des Indes. En 1923, elle épouse le futur roi de Suède veuf depuis 3 ans de la princesse Margaret de Connaught. La reine Louise s’est éteinte en 1965. (Copyright photo : DR)
bl-r
3 mars 2015 @ 06:15
Elle etais magnifique
Laurent F
3 mars 2015 @ 10:43
Elle non, elle était très laide mais les bijoux oui !
Actarus
3 mars 2015 @ 12:10
Parlez-vous de la parure de saphirs et diamants ? ;-)
DEB
3 mars 2015 @ 06:59
Physiquement, je préfère son frère.
Pour le reste, la vie de cette reine m’est inconnue et je me garderai bien de poser le moindre jugement .
Claudia
3 mars 2015 @ 07:58
Beaucoup d’allure cette reine.
JAY
3 mars 2015 @ 09:34
Visage assez austère, pas vraiment belle mais elle fut la mère de substitution des enfants royaux orphelin.
Dame Tartine
3 mars 2015 @ 10:06
Evidemment Gérard va dire qu’elle était très belle. Enlevez-lui son diadème et ses bijoux et imaginons qu’elle est une chaisière et puis…
Gérard
3 mars 2015 @ 20:41
Non Dame Tartine vous m’asticotez mais je ne dirais pas que la reine Louise était très belle. Elle avait un visage un peu anguleux et très long, mais elle avait beaucoup de classe, de majesté.
Au demeurant comme chacun sait elle était très simple et on la voyait avec son mari se promener en ville, ou bien elle se promenait seule, elle était saluée, elle répondait aux saluts et elle était aimée des Suédois également pour son franc-parler très Mountbatten. C’était une personne très originale, très anticonformiste. Le roi et elle avaient toujours beaucoup de plaisir à être ensemble, beaucoup de complicité. Ils s’aimaient profondément. Elle n’eut qu’une fille qui ne vécut pas et elle aima beaucoup les enfants de son mari car elle adorait les enfants et appréciait de passer du temps avec eux, de jouer avec eux. Elle aima beaucoup la Suède et elle trouvait que les femmes suédoises étaient celles qui avaient le moins de vulgarité. Ce fut certainement aussi l’une des souveraines que le général de Gaulle apprécia le plus. À l’occasion de leur visite d’État à Paris en 1963 elle dit au dîner au général : « Je dois vous demander d’excuser mon laid français. Mon français est le français parlé dans les tranchées en 1914 ». Le général de Gaulle lorsqu’elle mourut se rendit au service commémoratif à l’église suédoise à Paris et c’était la première fois qu’un chef de l’État français se rendait à l’église suédoise. Ce fut aussi l’une des deux seules fois où le général de Gaulle se rendit à un tel service commémoratif.
Elle se maria relativement tard mais elle avait été demandée en mariage en 1909 par le roi Manuel II de de Portugal. Édouard VII souhaitait ce mariage. Elle refusa, elle voulait se marier par amour. À 20 ans elle souhaita épouser Christophe de Grèce et il l’aimait mais à l’époque sa famille trouva que financièrement il n’était pas un parti très prometteur. Et la famille de Christophe pensait que les Battenberg n’étaient pas très généreux. André le frère de Christophe était déjà marié avec Alice de Battenberg la sœur de Louise. On sait que Christophe devait épouser par la suite une veuve milliardaire et après son veuvage la princesse Françoise de France.
Par la suite elle fut amoureuse d’un homme que ses parents auraient accepté mais qui mourut dans les premiers jours de la guerre.
Plus tard, pendant la guerre, alors qu’elle s’était portée volontaire comme infirmière à Nevers, où elle eut donc le loisir, si l’on peut dire, d’apprendre quelques mots de français, elle éprouva une profonde amitié pour Alexander Stuart-Hill, un peintre écossais talentueux et très beau qui vivait à Paris. Prévoyant que ses parents seraient déçus de son choix, Louise garda le secret puis finit par les mettre au courant. Ils reçurent deux fois le prétendant à Kent House. En fait, ils le trouvèrent excentrique et affecté. En 1918 Louise apprit, peut-être de son père, que Stuart-Hill était homosexuel et elle rompit cette relation.
Néanmoins je me permets, Dame Tartine, de vous renvoyer à ce portrait conservé au Palais Royal de Stockholm de la future reine par László, qui a su mettre en valeur tout ce qu’il y avait de beau dans la reine Louise : http://sv.wikipedia.org/wiki/Louise_Mountbatten#mediaviewer/File:Princess_Louise_of_Battenberg1907.jpg.
Gérard
3 mars 2015 @ 23:34
Alexander Stuart-Hill (1888-1948), que les parents de Louise surnommaient Shakespeare, avait été ambulancier en Europe pour la Croix Rouge écossaise. Membre de la Société royale des portraitistes, il fut plus tard une personnalité en vue à Londres et son atelier était très fréquenté.
DEB
4 mars 2015 @ 08:55
Gérard,
Effectivement, elle était mieux jeune.
J’ai consulté la galerie complète sur Google.
Dame Tartine
4 mars 2015 @ 10:10
merci Gérard, je ne mets pas en doute ces renseignements biographiques. Je parlais de sa beauté seulement. « elle avait un visage anguleux et très long » est pour moi une litote. Elle était franchement laide mais ce n’était pas sa faute,je l’admets.Et toutes les femmes laides, titrées et embijoutées, on leur trouve de la classe. Cette dame, vu son milieu, devait être très bien élevée et distinguée et savoir se conduire comme il le fallait en toutes circonstances. Pourquoi sa belle-fille la princesse Ingrid, future reine de Danemark, ne l’aimait-elle pas ? Vous brossez comme toujours un portrait idyllique d’une personne importante. La vérité est souvent moins jolie.
Gérard
4 mars 2015 @ 15:19
Je ne sais pas pourquoi sa belle-fille ne l’aimait pas et d’ailleurs les sources varient, selon certaines elle s’entendait plutôt bien avec elle. Selon d’autres Louise s’entendait mieux avec le prince Bertil, mais on peut vraisemblablement penser que c’était avec le dernier des frères qu’elle s’entendait le mieux puisqu’elle aimait les enfants et puisqu’il n’avait pas connu sa mère pratiquement. Ingrid avait beaucoup d’affection pour une jeune aristocrate suédoise Stina Reutersvärd, Caroline Elisabeth Christina (Stina) Reutersvärd (1884-1969), qui était demoiselle d’honneur de la princesse héritière Margareta de 1914 à 1920, puis de la princesse Ingrid elle-même de 1920 à 1923 et par la suite de la princesse héritière puis reine Louise jusqu’à sa mort en 1965. Stina était comme une sœur aînée pour Ingrid et remplaça un peu sa mère.
Ingrid était la seule fille, elle adorait son père et il l’adorait. Elle avait beaucoup de caractère. Il est probable que l’arrivée inopinée d’une belle-mère la surprit et qu’elle eut du mal à s’y habituer d’autant plus que son père aimait Louise. C’est semble-t-il peu avant le mariage qu’il informa ses enfants qu’il avait l’intention de refaire sa vie. On dit qu’Ingrid mettait des photos de sa mère un peu partout dans les palais royaux…
Comme souvent dans ce genre de situation assez fréquente les torts sont partagés.
Le comte Carl Johan Bernadotte devait un jour dire à la presse que lorsqu’ils étaient enfants ses frères, sa sœur et lui ne parlaient jamais de leur mère dont lui n’avait aucun souvenir et dont Ingrid avait très mal supporté la mort alors qu’elle se réjouissait de la naissance attendue d’un autre enfant. Ils n’en parlaient pas parce qu’ils ne voulaient pas mettre mal à l’aise Tante Louise. Pour lui aussi Stina prit dans sa vie une place considérable.
Il reste que de son côté Louise était fantasque et avait son franc-parler. Elle pouvait difficilement cacher ses sentiments et parfois se mettait fort en colère. Mais elle avait bon cœur, un grand sens de l’humour et de l’autodérision. Elle savait reconnaître ses erreurs.
Il y a une histoire qu’on raconte à son propos, au cours d’un séjour à Londres incognito elle avait manqué d’être renversée par un bus car elle ne respectait jamais, lorsqu’elle était piéton, les règles de la circulation routière. Elle avait alors décidé d’écrire sur une petite carte qu’elle portait toujours sur elle : « Je suis la reine de Suède », afin que les gens sachent qui elle était au cas où elle serait renversée par un véhicule. Comme elle racontait cela à son frère l’amiral lord Mountbatten il lui dit que le seul résultat de cette inscription serait qu’on la prendrait en plus pour une folle.
Gibbs
3 mars 2015 @ 10:06
Je lui trouve le visage fort anguleux et des traits durs …
Danielle
3 mars 2015 @ 16:25
Gibbs, entièrement d’accord, seuls les joyaux m’interpellent ; amitiés.
Milena K
3 mars 2015 @ 10:15
Les reines de Suède possèdent un écrin bien pourvu et magnifique.
Lorenz
3 mars 2015 @ 10:54
S’agit-il d’une photo en noir et blanc, colorée plus tard?
Marianne Amélie
3 mars 2015 @ 11:33
Je me souviens que nous avions des photos d’elle dans Point De Vue quand il y avait un reportage sur une cérémonie suédoise . Elle avait beaucoup de maintien et de dignité.
Il parait qu’elle ne s’est jamais entendue avec la fille de son mari, la princesse puis reine Ingrid de Danemark.
Gérard
3 mars 2015 @ 22:57
Elle était surtout proche du dernier enfant Carl Johan qui n’avait pas de souvenirs de sa mère. Les enfants l’appelaient Tante Louise.
Pierre-Yves
3 mars 2015 @ 12:14
Sur cetaines photos, elle a l’air d’une petite dame fluette, toute modeste et toute simple, qu’on aurait facilement imaginée avec son cabas à provisions faisant son marché du dimanche.
Severina
3 mars 2015 @ 12:39
Une dame très élégante, mais aussi simple: il y a des très belles photos dans les quelles elle se promène avec le roi dans les rues de Stockholm, sans escorte, saluant poliment les personnes qu’ils rencontrait.
dagobert 1er
3 mars 2015 @ 15:53
Il y a même un reportage télévisée où on voit le couple circuler à pied, incognito quasi respecté par les gens, dans les rues de Stockholm
Shandila
3 mars 2015 @ 13:31
Très belle parue, désormais connue pour la reine Louise. Je suis allée voir sur Wikipédia par curiosité suite aux commentaires sur son physique : jeune, la reine était loin d’être laide, et devait être naturellement mince.
racyma
3 mars 2015 @ 14:29
une certaine allure due a sa naissance princiere.ce n est pas donne a tout le monde
flabemont8
3 mars 2015 @ 23:01
Son frère était très beau , elle, beaucoup moins . Mais à cette époque , on demandait aux reines d’être dignes , la beauté ne venait qu’en second …
MEYER
3 mars 2015 @ 23:58
Son père lord Louis Mounbatten 1er marquis de Milford Haven avait eu en 1881, avant son mariage avec sa mère la princesse Viktoria de Hesse et du Rhin, une fille illégitime de Lily Langtry prénommée Marie-Jeanne.
Sa mère était la fille de Ludwig IV, grand-duc de Hesse et du Rhin et de la princesse Alice de Grande-Bretagne (elle-même fille de la reine Victoria).
Son père était le fils du prince Alexander de Hesse et du Rhin (lui-même fils de Ludwig II grand-duc de Hesse et du Rhin) et de la comtesse Julie von Hauke.
L’ancêtre commun de ses parents, côté paternel, était le grand-duc Ludwig II de Hesse et du Rhin : son grand-père pour Lord Louis Mountbatten et son arrière-grand-père pour la princesse Viktoria de Hesse et du Rhin.
Laurent F
4 mars 2015 @ 10:50
Cette histoire de fille illégitime est sujette à controverse depuis la découverte en 1978 de lettres passionnées à son amant de l’époque Arthur Clarence Jones qui tendraient à prouver que c’était lui le vrai père bien que Lord Mountbatten a toujours affirmé que Marie-Jeanne était la fille de son père.
MEYER
5 mars 2015 @ 08:20
Merci Laurent F de préciser que cette filiation supposée pourrait de pas être avérée.
Cordialement.
MEYER
5 mars 2015 @ 08:22
pourrait ne pas être
Robespierre
5 mars 2015 @ 19:32
Quand on lit certains posts qui précèdent, on dirait que pour l’épouse d’un roi, le fait de marcher dans la rue, relève d’un exploit de simplicité et de grandeur d’âme. Pour moi, cela relève plutôt d’une curiosité légitime : l’envie de voir comment cela se passe de l’autre côté des murs du palais.
Quitter sa tour d’ivoire, gardée par des militaires, n’est pas en soi quelque chose d’extraordinaire ou d’admirable.
Gérard
5 mars 2015 @ 22:26
Robespierre il n’y avait pas de grandeur d’âme de la part de la reine Louise à se promener seule dans les rues de Londres et de faire les magasins. Il y avait de l’originalité cependant dans ces années 60 et désir de mener sa vie à sa guise. Elle avait mené avant d’être princesse héritière une vie assez normale et n’entendait pas en changer du tout au tout surtout à Londres sa ville. Elle ne cherchait pas à connaître la vie des londoniens puisqu’elle la connaissait. En Suède bien sûr elle pouvait avoir d’autres préoccupations mais le roi et elle aimaient bien se mêler aux Suédois et admirer leur capitale. Il ne s’agit pas de porter des jugements de valeur et nous n’aurions aucune autorité pour cela.
Francine du Canada
6 mars 2015 @ 00:25
Voyez-vous Robespierre, je ne suis pas tout à fait d’accord : Pour Maximilien 1er d’Autriche (et Charlotte de Belgique), quitter le palais (même gardés par des militaires) était plus qu’admirable. Même chose pour François Ferdinand et la comtesse de Hohenberg… ils en sont morts! FdC
Gérard
6 mars 2015 @ 16:37
C’est vrai Chère Francine et regardez même Élisabeth d’Autriche, elle a été tuée parce qu’elle se trouvait là. Luigi Lucheni, cet anarchiste italien, le 10 septembre 1898 avait décidé d’être régicide. Il était venu sur les bords du lac où séjournait la haute aristocratie européenne et avait acheté un catalogue de célébrités. Sans grande conviction il jeta son dévolu sur le duc d’Orléans de passage à Genève. Le prince était déjà reparti et l’impératrice lui parut un meilleur choix.