Voici une photo de la princesse Marie José de Belgique dans son enfance. Née le 4 août 1906 à Ostende en Belgique, la princesse est la fille du roi Albert I et de la reine Elisabeth, roi et reine des Belges. Elle est la soeur du roi Léopold III et du prince Charles. Marie José de Belgique épousa en 1930 le prince Umberto, futur roi d’Italie. De cette union sont nés la princesse Maria Pia, le prince Victor Emmanuel, la princesse Marie Gabrielle et la princesse Marie Béatrice. La reine Marie José est décédée le 27 janvier 2001 en Suisse. Elle repose à l’abbaye d’Hautecombe en Savoie. (Copyright photo : DR)
Caroline
19 mars 2013 @ 08:36
D’où vient sa chevelure crépue?Je ne crois pas que ses filles en ont hérité!
HRC
19 mars 2013 @ 21:17
simplement ce qu’on trouvait joli pour une petite fille à l’époque. On frisottait avec les doigts les cheveux bouclés ou simplement souples à l’âge adulte, pour obtenir cet effet; la mode…. regardez les photos anciennes.
Luise
19 mars 2013 @ 09:53
16 mars Abbaye d’Hautecombe – Hommage des italiens et de la Famille Royale au Roi Umberto et à la Reine Maria José
Carole
19 mars 2013 @ 10:50
effectivement, quelles gènes inconnus ou inavoués….dans quelle ascendance faut-il chercher parmi les ayeux ? allez tous à nos recherches.
LABRUDE
19 mars 2013 @ 17:36
aïeux
COLETTE C.
19 mars 2013 @ 12:20
Beau portrait ! Il me semble que Marie-Gabrielle a les cheveux frisés.
Francine du Canada
19 mars 2013 @ 14:33
Belle photo. La collerette et le couvre-chef brodés… j’aurais bien voulu voir cela de près. Elle avait vraiment un beau visage et de très beaux yeux.
Pierre-Yves
19 mars 2013 @ 15:24
La mère de la reine Marie-José, la reine Elisabeth, était très liée à l’écrivain français Romain Rolland, qu’elle souhaitait convaincre d’écrire une biographie de son mari, le roi Albert, ce à quoi Rolland renâclait et qu’il ne fit d’ailleurs pas.
Rolland, qui avait été sympathisant du parti Communiste, aimait beaucoup la reine qui lui était proche, entre autres, par l’amour commun de la musique.
Dans son Journal de Vézelay, qui couvre la période 1938-44, Romain Rolland raconte les visites incognito que la reine lui fit dans sa maison de Vézelay (en général, sa dame d’honneur, la princesse de Caraman Chimay, demandait deux ou trois jours plus tôt à l’écrivain s’il pourrait la recevoir) et les longues conversations qu’ils avaient ensemble.
A la date du 3 avril 40, Rolland écrit ceci:
» La reine est arrivée à 4h et est restée jusqu’à 7. Mince et frêle, regard doux et gentil sourire dans un visage un peu fripé, mise avec plus de soin et moins négligée que lors de ses précédentes visites.
On cause très simplement, plus librement que les dernières fois. Elle me dit que son mari n’a jamais été bien connu, que nul n’avait jamais su, ou osé, ou pu, écrire la vérité sur lui. Seul un général belge, dont je n’ai pas retenu le nom, qui était son confident journalier pendant la guerre, a écrit un volume qui renferme beaucoup d’informations peu connues sur le roi.
Pendant la guerre, le roi Albert s’est parfois trouvé en désaccord avec Foch. Il voulait que son peuple résistât fièrement à l’invasion mais il ne voulait que son peuple fût exterminé dans un combat qui n’était pas le sien.
Malheureuseument, dit la reine avec un pâle sourire hésitant, les grandes nations ont tendance à sacrifier les petites en s’en servant comme avant-garde dans leurs combats.
Il (Albert) fit deux tentatives (l’une par l’intermédiaire de son beau-frère un prince Bavarois), pour arrêter la guerre, mais elles échouèrent. Si cela avait réussi, on n’aurait pas eu cette paix injuste et que le roi a toujours déplorée. Mais il a accompli son devoir de roi jusqu’au bout, seul souverain, et seul chef d’armée, resté toujours en première ligne de ses troupes jusqu’à la victoire.
le roi était profondément pacifiste. J’ai l’impression que la reine aimerait que soit connu ce vrai portrait du roi Albert afin d’être utilisé pour la cause de la paix.
La reine tient aussi à défendre l’attitude politique de son fils. Elle dit qu’on lui oppose celle de son père et pourtant, leur esprit est le même, seules les circonstances ont changé.
Je sens chez elle une aversion pour Hitler mais un faible pour l’Allemagne, une sympathie mitigée pour l’Angleterre, des préoccupations sociales sentimentales qui la font incliner vers un ordre plus juste et plus humain, une pitié sincère pour les classe opprimées.
Passant à un tout autre sujet, elle me parle d’une publication dont elle a pris l’initiative sur le chant des oiseaux.
Elle a fait prendre par des micros enregistreurs dissimulés dans les arbres du parc de Laeken une série de chants, fauvettes, alouettes, grives, rossignols, en prenat soin de distinguer les divers sortes de chants: amour, effroi, avertisseurs de dangers, etc, et m’a fait entendre plsuiers beaux disques.
Ce sont d’admirables petits tableaux destinés aux enfants et dont la reine doit écrire l’introduction. Voici des mois qu’elle y est embarrassée. Elle a eu le tort de demander trop de suggestions différentes, de conseils, et elle se perd dans cette confusion d’avis. Je l’encourage à tout oublier et à écrire d’un trait ce qu’elle a dans la pensée. »
Il y en a encore beacoup, sur la musique notamment. Et aussi le récit d’autres visites, avant et pendant la guerre.
Je vous recommande cette lecture passionnante, dont la reine Elisabeth n’est qu’une partie.
Damien B.
20 mars 2013 @ 10:06
Merci Pierre-Yves de nous proposer ce très intéressant extrait du Journal de Romain Rolland.
Ce témoignage éclaire au plus près la vraie personnalité du roi Albert éloignée des clichés qui lui ont été durablement associés et qui ont ainsi créé cette image d’Epinal du « Roi Chevalier » ou du « Roi Soldat ».
La reine Elisabeth était en revanche fort réticente à l’idée d’une biographie exhaustive dédiée à son défunt époux.
Elle aussi – et l’on peut comprendre ses raisons personnelles – confisquait à sa manière l’image du Roi.
Ainsi, elle ne voulait à aucun prix que soient évoqués les projets matrimoniaux initiaux du roi Albert.
Bien à vous,
Damien
qiou
19 mars 2013 @ 22:35
Sublime Abbaye d’Hautecombe avec le Bourget du lac comme écrin. Lorsque nous revenions d’Algérie à Bissy dans notre chère vielle maison pour l’été, notre première visite était pour elle .
Maman aimait tant « sa Reine de mai », que de jolis souvenirs
Cosmo
20 mars 2013 @ 19:32
Reines d’Italie :
Marie-Adélaïde de Habsbourg-Lorraine, archiduchesse d’Autriche
Marguerite de Savoie, princesse de Gênes
Hélène Petrović-Njegoš, princesse de Montenegro
Marie-Josée de Saxe-Cobourg-Gotha, princesse de Belgique
Et maintenant :
Marina, princesse de Naples, née Doria (sans rapport avec l’illustre famille de Gênes) mais que l’on peut aussi dire de Gênes car sa famille fit fortune dans la biscuiterie
Clotilde, princesse de Venise, née Courau, actrice ou danseuse au Crazy Horse à l’occasion.
Cherchez l’erreur !
Luise
21 mars 2013 @ 11:09
Maria Adelaide était reine de Sardaigne.
Nous avons eu trois reines (Margherita – Elena et Maria José)
Luise
21 mars 2013 @ 11:33
La princesse Margherita est née princesse de Savoie-Genes
Cosmo
21 mars 2013 @ 19:49
Pardon pour mon erreur relative à Marie-Adélaïde, reine de Sardaigne !
Bien à vous
Cosmo
Maguelone
20 mars 2013 @ 19:53
Quel talent que celui de la « petite main » qui a dû passer des heures pour broder ce joli bonnet ! Cela me fait penser au linge de lit de ma grand-mère hérité de la sienne brodé à ses initiales. Splendide !