Chaque pièce prise séparément se suffirait à elle-même aujourd’hui.
Le collier nécessiterait un beau décolleté. Mais cette parure existe-t-elle encore ?
J ai lu sa bio sur wikipedia car je ne connaissais pas cette reine. Elle n a pas eu une vie aussi glamour qu on pourrait croire, mais ses bijoux ici montrés sont magnifiques, je les trouve les plus beaux à date, quelle multitude de diamants.
Le travail des entrelacés de sa couronne met en valeur les pierres.
moi aussi, ce matin, au 1er coup d’oeil. Notre Alice Sapritch , pouvait très bien prendre ce rôle là. Denise Glaser aussi n’était pas trop gatée pour ses traits, mais son émission « Discorama » hebdomadaire : le dimanche matin, était très suivie..
A mon époque ces princesses faisaient rêver. Elles étaient somptueuses et leur religion ne les soumettait ni au voile, ni à rester cachée sous l’emprise d’un homme. Leurs époux, bien au contraire, les paraient pour paraitre à leurs cotés, comme un joyau … Je ne suis pas naïve sur la vie qu’elles pouvaient avoir à l’intérieur, mais là c’est le domaine privé. Il reste donc intime.
Je n’ai pas accès à « lire plus », je risque donc d’écrire ce qui est déjà écrit dans le texte complet.
Nazli Sabri (1894, Alexandrie – 1978, Los Angeles) est la petite-fille du général franco-égpytien Soliman Pacha. Elle avait fait ses études au lycée de la Mère-de-Dieu du Caire, puis au collège Notre-Dame de Sion d’Alexandrie et à Paris après la mort de sa mère. Divorcée d’un aristocrate égyptien, elle se remarie avec le 24 mai 1919 à Fouad 1er d’Egypte et sera reine d’Egypte jusqu’en 1936. Elle est la mère du roi Farouk mais aussi de Fawzia qui épouse, le 16 mars 1939, Mohammad Reza Pahlavi, le prince héritier d’Iran. Ce jour-là, elle porte une parure de diamants créée par Van Cleef & Arpels dont une impressionnante tiare et un collier d’apparat en platine serti de 673 diamants. Elle a commandé pour sa fille une autre parure de diamants composée d’un diadème, d’une collerette et de deux paires de boucles d’oreilles. Installée en Californie, en 1975 elle se sépare de son fabuleux collier qui réapparaît, en 2015, lors d’une vente Sotheby’s à New York. Van Cleef & Arpels s’en porte alors acquéreur.
dans ces contrées tout est toujours disproportionné.
Là les bijoux pourraient être beaux car les matières sont belles, mais tout est trop gros donc pas terrible à mon gout et certainement trop lourd. Le collier est très bien là où il est actuellement, dans la collection Van Cleef & Arpels. Où est le diadème ?
Bon… on va dire que cette photo Van Cleef et Arpels s’apparente davantage à une opération de communication marketing qu’à l’expression de la réalité, somme toute assez différente selon Wikimachin.
« Confinée dans le palais royal pendant la majeure partie du règne de son époux, Nazli est cependant autorisée à assister à l’opéra et à participer à quelques cérémonies strictement féminines. Ayant reçu une éducation très libre et raffinée, la souveraine supporte difficilement cette vie recluse. En 1927, elle accompagne malgré tout son mari pendant le séjour de quatre mois qu’il effectue en Europe et elle reçoit un accueil particulièrement positif dans l’hexagone, où ses origines françaises sont mises en avant. »
A quoi il convient d’ajouter que, digne du scénario d’Angélique et le sultan (et Fouad 1er était sultan à cette époque), Nazli habita dans l’enceinte du harem jusqu’à la naissance du futur roi Farouk !
Il faut bien reconnaître que ses descendants masculins ont rapport aux femmes tout à fait différent, plus en phase avec la culture occidentale contemporaine, et c’est tout à leur honneur.
Il fallait exposer la richesse…
Tout cela était finalement assez inélégant et sans doute bien pesant.
Ceci dit, les pierres devaient être d’une grande qualité.
La reine Nazli fit ses études au Pensionnat de la Mère de Dieu, au Caire, puis à Notre-Dame de Sion, à Alexandrie, enfin dans un internat parisien.
Après son veuvage elle reçut le baptême catholique sous le nom de Marie Élisabeth et elle perdit ses titres et privilèges de ce fait le 1er août 1950.
Son père était Abdul Rahim Pacha Sabri, ministre de l’Agriculture, gouverneur du Caire, et sa mère Tawfika Khanum Sharif, fille du major-général Mohammed Chérif Pacha, premier ministre et ministre des Affaires étrangères.
La reine mit en vente ses bijoux chez Sotheby’s en 1975. Le collier de 200 carats que la reine avait cédé pour l’équivalent de 640 000 euros, aurait pu être perdu dans un braquage parisien quand furent arrêtés trois malfrats le 12 juillet dernier alors qu’il était exposé au Muséum, il avait été racheté en 2015 par Van Cleef & Arpels 3,6 millions d’euros.
La reine repose au cimetière catholique de la Sainte Croix à Culver City, Californie auprès de sa fille Fathia Fouad Ghali morte tragiquement (1930-1976). « We love you Nana. Pray for us ».
Juliette d
27 octobre 2021 @ 03:04
Diadème comme je n’en ai jamais vu. Un style très particulier, art-déco il me semble bien?
Leclercq
27 octobre 2021 @ 05:17
C’est trop! Des bijoux aussi énormes ne sont pas flatteurs. Le collier serait déjà mieux sur un décolleté plongeant.
alobo
27 octobre 2021 @ 23:06
Peut être que Van Cleef s’est adapté aux goût de ces clients…..
Bambou
27 octobre 2021 @ 05:25
Parée, c’est le mot….un peu voyant ces bijoux…!!!
cerodo
27 octobre 2021 @ 06:17
les Princesses égyptiennes étaient vraiment belles.
septentrion 🍀 🍀 🍀
27 octobre 2021 @ 07:23
Chaque pièce prise séparément se suffirait à elle-même aujourd’hui.
Le collier nécessiterait un beau décolleté. Mais cette parure existe-t-elle encore ?
Silvia
28 octobre 2021 @ 22:18
Je rejoins votre commentaire.
Bathilda
27 octobre 2021 @ 07:23
On ne lésinait pas avec les diamants à l’époque. Fallait que ça brille!
Michelle
27 octobre 2021 @ 07:41
J ai lu sa bio sur wikipedia car je ne connaissais pas cette reine. Elle n a pas eu une vie aussi glamour qu on pourrait croire, mais ses bijoux ici montrés sont magnifiques, je les trouve les plus beaux à date, quelle multitude de diamants.
Le travail des entrelacés de sa couronne met en valeur les pierres.
Nicole.B
27 octobre 2021 @ 08:22
Très très lourd à porter, mais j’ai remarqué que c’était un peu le style des princesses orientales de l’ancienne génération.
Lord Mickaël
27 octobre 2021 @ 08:34
J’ai cru voir Alice Sapritch, jeune !
Benoite
27 octobre 2021 @ 19:42
moi aussi, ce matin, au 1er coup d’oeil. Notre Alice Sapritch , pouvait très bien prendre ce rôle là. Denise Glaser aussi n’était pas trop gatée pour ses traits, mais son émission « Discorama » hebdomadaire : le dimanche matin, était très suivie..
Zulma
27 octobre 2021 @ 08:49
Si Van Cleef et Arpels me propose de me prêter une parure, je déclinera poliment : ça semble donner le bourdon.
Jean Pierre
27 octobre 2021 @ 08:57
“Pompeusement parée”.
particule
27 octobre 2021 @ 09:52
A mon époque ces princesses faisaient rêver. Elles étaient somptueuses et leur religion ne les soumettait ni au voile, ni à rester cachée sous l’emprise d’un homme. Leurs époux, bien au contraire, les paraient pour paraitre à leurs cotés, comme un joyau … Je ne suis pas naïve sur la vie qu’elles pouvaient avoir à l’intérieur, mais là c’est le domaine privé. Il reste donc intime.
Beque
27 octobre 2021 @ 09:57
Je n’ai pas accès à « lire plus », je risque donc d’écrire ce qui est déjà écrit dans le texte complet.
Nazli Sabri (1894, Alexandrie – 1978, Los Angeles) est la petite-fille du général franco-égpytien Soliman Pacha. Elle avait fait ses études au lycée de la Mère-de-Dieu du Caire, puis au collège Notre-Dame de Sion d’Alexandrie et à Paris après la mort de sa mère. Divorcée d’un aristocrate égyptien, elle se remarie avec le 24 mai 1919 à Fouad 1er d’Egypte et sera reine d’Egypte jusqu’en 1936. Elle est la mère du roi Farouk mais aussi de Fawzia qui épouse, le 16 mars 1939, Mohammad Reza Pahlavi, le prince héritier d’Iran. Ce jour-là, elle porte une parure de diamants créée par Van Cleef & Arpels dont une impressionnante tiare et un collier d’apparat en platine serti de 673 diamants. Elle a commandé pour sa fille une autre parure de diamants composée d’un diadème, d’une collerette et de deux paires de boucles d’oreilles. Installée en Californie, en 1975 elle se sépare de son fabuleux collier qui réapparaît, en 2015, lors d’une vente Sotheby’s à New York. Van Cleef & Arpels s’en porte alors acquéreur.
Menthe
27 octobre 2021 @ 13:28
Merci Beque ! Intéressant. Vous répondez partiellement à mon questionnement ci-dessous.
Beque
28 octobre 2021 @ 10:00
Merci, Menthe
JAusten
27 octobre 2021 @ 10:20
dans ces contrées tout est toujours disproportionné.
Là les bijoux pourraient être beaux car les matières sont belles, mais tout est trop gros donc pas terrible à mon gout et certainement trop lourd. Le collier est très bien là où il est actuellement, dans la collection Van Cleef & Arpels. Où est le diadème ?
Menthe
27 octobre 2021 @ 10:22
Que sont devenus tous ces trésors de la famille royale égyptienne ? L’actuel roi déchu semble vivre dans un relatif dénuement.
Actarus
27 octobre 2021 @ 10:45
Quand l’Orient avait de l’allure : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nazli_Sabri#/media/Fichier:The_official_Nazli_Sabri_birthday_picture.jpg
De nos jours, au mieux c’est ça : https://www.youtube.com/watch?v=bWc5h9DKkSE (dans mes rêves ^^)
Et au pire… https://madame.lefigaro.fr/societe/afghanistan-une-femme-decapitee-pour-avoir-fait-du-shopping-sans-son-mari-281216-128815 (la photo n’est pas du tout hardcore)
Actarus
27 octobre 2021 @ 10:49
Bon… on va dire que cette photo Van Cleef et Arpels s’apparente davantage à une opération de communication marketing qu’à l’expression de la réalité, somme toute assez différente selon Wikimachin.
« Confinée dans le palais royal pendant la majeure partie du règne de son époux, Nazli est cependant autorisée à assister à l’opéra et à participer à quelques cérémonies strictement féminines. Ayant reçu une éducation très libre et raffinée, la souveraine supporte difficilement cette vie recluse. En 1927, elle accompagne malgré tout son mari pendant le séjour de quatre mois qu’il effectue en Europe et elle reçoit un accueil particulièrement positif dans l’hexagone, où ses origines françaises sont mises en avant. »
Actarus
27 octobre 2021 @ 10:52
A quoi il convient d’ajouter que, digne du scénario d’Angélique et le sultan (et Fouad 1er était sultan à cette époque), Nazli habita dans l’enceinte du harem jusqu’à la naissance du futur roi Farouk !
Il faut bien reconnaître que ses descendants masculins ont rapport aux femmes tout à fait différent, plus en phase avec la culture occidentale contemporaine, et c’est tout à leur honneur.
June
27 octobre 2021 @ 13:24
Il fallait exposer la richesse…
Tout cela était finalement assez inélégant et sans doute bien pesant.
Ceci dit, les pierres devaient être d’une grande qualité.
Mary
27 octobre 2021 @ 13:59
Des diamants, ok, n’empêche qu’elle a l’air aussi sympa que la »surgé » du lycée 😠!
Daniel D
27 octobre 2021 @ 14:41
J’ai vu ce collier à une exposition de Van Cleef & Arpels à Milan, en janvier 2020.
Une splendeur!
Catherine
27 octobre 2021 @ 15:05
Très belle femme.
Sa parure n’est pas plus exagérée que celles des Windsor!
Gérard
29 octobre 2021 @ 10:50
La reine Nazli fit ses études au Pensionnat de la Mère de Dieu, au Caire, puis à Notre-Dame de Sion, à Alexandrie, enfin dans un internat parisien.
Après son veuvage elle reçut le baptême catholique sous le nom de Marie Élisabeth et elle perdit ses titres et privilèges de ce fait le 1er août 1950.
Son père était Abdul Rahim Pacha Sabri, ministre de l’Agriculture, gouverneur du Caire, et sa mère Tawfika Khanum Sharif, fille du major-général Mohammed Chérif Pacha, premier ministre et ministre des Affaires étrangères.
La reine mit en vente ses bijoux chez Sotheby’s en 1975. Le collier de 200 carats que la reine avait cédé pour l’équivalent de 640 000 euros, aurait pu être perdu dans un braquage parisien quand furent arrêtés trois malfrats le 12 juillet dernier alors qu’il était exposé au Muséum, il avait été racheté en 2015 par Van Cleef & Arpels 3,6 millions d’euros.
La reine repose au cimetière catholique de la Sainte Croix à Culver City, Californie auprès de sa fille Fathia Fouad Ghali morte tragiquement (1930-1976). « We love you Nana. Pray for us ».