Alors que la comtesse de Paris avait transformé le château de Randan en hôpital pour accueillir des soldats blessés, ses filles Amélie, Reine de Portugal (1865-1951) et l’Infante Louise, Princesse des Deux-Siciles (1882-1958) organisèrent un arbre de Noël pour les soldats convalescents. Comme le veut la tradition, les princesses de France avaient organisé une loterie avec tirage au sort afin que chaque soldat reçoive un cadeau pour Noël : un briquet, un couteau, un carnet, un drapeau ou tout autre menu objet offert par la comtesse de Paris et ses filles. (Merci à Charles – photo et infos facebook Domaine Royal de Randan)
framboiz 07
27 décembre 2018 @ 03:45
Et, même pas un coup de vraie bonne gnôle ?
Muscate-Valeska de Lisabé
27 décembre 2018 @ 15:55
La gnôle,c’était pour courir au front hébété sans se poser de questions,et devenir de la chair à canon.
Robespierre
28 décembre 2018 @ 19:22
Chère amie, j’ai pensé à vous l’autre jour en visitant la forteresse de St Jean d’Acre. Vous en aviez parlé avec enthousiasme, et maintenant je comprends pourquoi, c’était impressionnant. Et beau.
Muscate-Valeska de Lisabé
30 décembre 2018 @ 11:16
Bonjour Rob,je ne suis jamais allée en Israël,et sans doute n’irai-je jamais, car le Liban ne reconnaît pas cet état et ce visa ne doit en aucun cas figurer sur mon passeport,sous peine de ne plus pouvoir entrer au Liban. ..
Je vous avais fait partager ici mon enthousiasme pour la Forteresse de St Gilles à Tripoli.
Je vous embrasse.
Robespierre
31 décembre 2018 @ 13:04
je vous embrasse aussi. J’ai confondu les forteresses.
Anna 2
10 janvier 2019 @ 18:54
Veuillez m’excuser d’intervenir tardivement dans cette conversation, mais vous devriez quand même vérifier les possibilités qui vous sont offertes. Je sais en effet que ma mère, lorsqu’elle est allée en Israël dans le cadre d’un voyage privé, avait reçu le visa d’Israël sur un document à part, qu’elle glissait dans son passeport et qu’elle enlevait ensuite lorsqu’elle se rendait en Russie. Une précaution prise par Israël pour éviter les désagréments que vous évoquez.
Qui sait si une telle mesure ne pourrait pas également s’appliquer dans votre situation.
Cordialement,
Anna
framboiz 07
29 décembre 2018 @ 04:13
C ‘était du vin rouge avec de l’éther …
Saluez votre mari -un peu rémois – et bon 2019 à tous les 2, charmante amie !
Muscate-Valeska de Lisabé
29 décembre 2018 @ 12:50
Avec plaisir,chère Framboiz…oui,un peu-beaucoup rémois,et à ce titre grand amateur de Champagne!
Je vous embrasse fort ainsi que l’Ami Rob,bonne fin d’année et bon début de l’autre!♡♡♡
Muscate-Valeska de Lisabé
27 décembre 2018 @ 11:04
Une photo fantomatique qui serre le coeur d’angoisse et me fait penser à la Mort.
May Plas
28 décembre 2018 @ 08:00
Sans doute chère Muscate parce que nous avons connaissance de ce que les protagonistes de cette photo ignorent : la réalité du massacre qui se profile, le malheur. Profitons, profitons de l’instant présent. Meilleurs vœux à toutes et à tous.
May Plas
Muscate-Valeska de Lisabé
28 décembre 2018 @ 17:26
Oui,May,vous avez raison. ..meilleurs voeux à vous,et merci.♡.
GOZLAN
27 décembre 2018 @ 12:53
Comme quoi les princes et princesses d’Orléans ont toujours été proche de la population française.
Gérard
28 décembre 2018 @ 15:03
Les soldats que nous voyons sont des convalescents, le plus souvent des blessés qui n’ignorent rien des horreurs de la guerre, l’alcool pour eux c’est parfois pour remplacer les anesthésiants manquants, ils ont un moment de répit dans ce château mais ils sont loin de leur famille, ils ont parfois des enfants qu’ils n’ont encore jamais vus. Et ceux que nous ne voyons pas sur la photo ne peuvent pas quitter leurs lits et peut-être sont-ils malgré leurs blessures plus assurés de revoir les leurs plus tôt.
May Plas
30 décembre 2018 @ 08:05
Cher Gérard,
Vous avez tout à fait raison quant aux horreurs de la guerre qui éprouvent déjà les personnes que nous voyons sur cette photo et votre commentaire rend bien la réalité de ce moment d’accalmie. Malgré tout, à cet instant, il reste des inconnues immenses : la durée de la guerre, l’ampleur des pertes, la « boucherie » qui sera perpétrée, le nombre incalculable de vies fauchées directement et indirectement lors de ce conflit.
C’était le sens de ma réponse à Muscate. Très bon dimanche à vous Gérard.
May
Gérard
31 décembre 2018 @ 21:59
Merci Chère May. Vous avez raison mais on ne sait pas de quel Noël il s’agit il me semble.
Il y avait sûrement des héros parmi ces jeunes gens mais la plupart devaient se dire qu’ils étaient désormais un peu loin du front et que ce n’était pas plus mal.
Je vous souhaite une très bonne année paisible.
Brigitte et Christian
30 décembre 2018 @ 11:13
bonjour à tous
belle initiative de la famille de France pour les blessées . Mais il ne faut pas oublier que le fait d’avoir été blessé n’empêchait pas de retourner au front. Combien des soldats de cette photo s’en sont sortis en 1918 ? Cet intermède de Noël a du être pour eux un moment festif, encore que loin de leur famille qu’ils ont retrouvé à leur permission de convalescence avant le retour au front.
Quant au domaine de Randan, on peut regretter qu’il n’en reste presque rien.
amitiés de Dracénie sous le soleil, mais température froide
Gérard
1 janvier 2019 @ 20:18
Je crois que Charles avait déjà signalé en 2016 l’exposition qui s’était alors tenue à Randan sur ce sujet. Je pense que la plupart des blessés étaient des Français et qu’on n’avait pas amené des blessés ennemis si loin de leurs lignes mais les soldats allemands étaient tout de même assez souvent soignés en France et les soldats français en Allemagne par des médecins qui ne tenaient pas compte de leur nationalité bien entendu.
À Randan il y avait 24 lits dans les Grands Communs sous l’égide de la Croix-Rouge et ce de juillet 1914 à février 1919.
Tout ceci était administré par Frantz Tardif de Salleneuve (1859-1935) inspecteur des forêts du domaine de Randan, avec le concours quotidien du jeune docteur Paul Fayolle qui venait d’Aigueperse dans le Puy-de-Dôme et qui a été le photographe aussi de ces blessés et auquel on doit donc le cliché avec la reine Amélie et la comtesse de Paris le 25 décembre 1914.