La grande-duchesse Olga et sa soeur la grande-duchesse Tatiana de Russie, filles du tsar Nicolas II et de la tsarine Alexandra.
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framboiz07
15 novembre 2020 @ 02:11
Très jolies fillettes ! Ces images attristent ,quand on pense à l’horrible suite …
Rose
15 novembre 2020 @ 11:04
Avant la guerre, un projet de mariage avait été envisagé entre la grande-duchesse Olga et le prince Carol de Roumanie, futur Carol II.
La personnalité du prince et le risque de transmission de l’hémophilie ont fait échouer ce projet.
Quant à Tatiana, elle refusait tous les partis étrangers, elle voulait rester proche de ses parents. Surtout de sa mère.
Elles auraient fait de charmantes fiancées pour les fils de Georges V, leurs cousins issus de germains.
Les analyses ADN ont montré que seule Anastasia était porteuse du gène de l’homophobie.
Belle journée
Rose
Rose
15 novembre 2020 @ 11:05
Hémophilie bien sûr, malheureuse correction automatique
Stéphane G.
16 novembre 2020 @ 13:15
vous m’apprenez quelque chose, je ne savais pas pour les analyses ADN / hémophilie
Debora12345
15 novembre 2020 @ 04:49
Je viens de revoir le documentaire d’Arte consacré aux Romanov disponible sur YouTube dont on avait déjà parlé sur le site de N&R il y a quelques jours. « Le tragique destin des Romanov ». Récit très intéressant et « raconté » par Pierre Gilliard, le précepteur suisse des enfants de Nicolas II.
Si Régine le permet, voici le lien : https://youtu.be/wUHnalNIr3g
Je ne me souviens plus qui dans les commentaires, avait mentionné une mini-série documentaire les Romanov sur Netflix, depuis le mariage de Nicolas II à l’assassinat de toute la famille impériale. Je la regarde en ce moment et bien que déçue par la réalisation …, je la regarderai jusqu’au bout. Je ne conteste pas les faits historiques mais il y est par exemple raconté que le jour du mariage, le peuple avait été convié dans des immenses champs où des vivres, des boissons et des cadeaux allaient être distribués. On attendait seulement quelques milliers de personnes. Hors le triple ou le quadruple (je ne sais plus) de personnes venant de provinces lointaines étaient venues. Trop de personnes et une organisation de l’événement plus que défaillante avaient provoqués des mouvements de foules en panique avec pour résultat entre 2000 à 3000 mille paysans morts ce jour. Le couple impérial bien qu’avertit de la tragédie décida néanmoins de poursuivre les festivités en se rendant à un bal le soir même ! 😨 Ça fait froid dans le dos. Les historiens et autres personnes prenant part à la mini-série documentaire analysent en déclarant que le couple aurait dû se trouver dans les hôpitaux aux chevets des blessés et non pas à danser la valse. Ils rajoutent que le peuple en a gardé une grande rancune et qu’à partir de là, Nicolas est devenu « Nicolas le sanguinaire ».
Pascal🍄
15 novembre 2020 @ 17:53
Ce que vous dites est intéressant mais ne me semble pas entièrement exact.
La tragédie de la Kodinkha est bien connue , les biographes en font souvent porter la responsabilité au grand-duc Serge alors gouverneur de Moscou et qui ne fut évidemment pas officiellement mis en cause ; toutefois cela n’eu pas lieu après le mariage mais après le couronnement, le mariage eu lieu à Livadia (pas le palais actuel mais un palais en bois) .
Nicolas et Alexandra auraient voulu interrompre les festivités et ne pas paraître au bal mais ce sont les oncles de l’empereur (😉) qui les en auraient dissuadés en raison de la présence à ce bal du corps diplomatique.
Il est dit assez souvent qu’ils allèrent rendre visite aux blessés dès le lendemain .
Nicolas II ne fut il me semble appelé ”le sanglant ” qu’après la fusillade du palais d’hiver longtemps après.
En revanche ce malheur dans lequel il n’était pour rien, tout comme d’ailleurs la fusillade, contribua à le renforcer dans l’idée que son règne serait malchanceux.
Tout comme le fait que son épouse fit son entrée à Saint Petersbourg derrière le cercueil de
son beau-père passa également pour un mauvais présage.
Gérard
15 novembre 2020 @ 18:28
Je crois que Nicolas II a été appelé Nicolas le Sanguinaire parfois mais non pas en raison de son mariage mais en raison du dimanche rouge ou dimanche sanglant. Après le licenciement de quatre ouvriers et plusieurs jours agités une grande manifestation de travailleurs grévistes le 9 janvier 1905 réunit sous la conduite du pope Gapone 50 à 100 000 personnes qui marchent vers le Palais d’Hiver à Saint-Pétersbourg. Le cortège avance avec parfois des portraits du souverain et des bannières religieuses.
Des tirs sont entendus. Le tsar n’est pas au palais mais à Tsarskoïe Selo. Manifestement des gardes ouvrent le feu.
Il y aura 96 morts et 333 blessés pour les statistiques officielles mais vraisemblablement plus de morts et plus de blessés. Le lendemain le tsar révoque le préfet de police, puis il révoquera le ministre de l’Intérieur.
Il semble aujourd’hui que les responsables de la fusillade aient été deux oncles du roi, les grands-ducs Vladimir Alexandrovitch et Serge Alexandrovitch.
Autre chose est la tragédie de la Khodynka. Nous sommes à Moscou le 18 mai 1896 au jour du couronnement de Nicolas. Il y a une foule considérable et de très nombreuses personnes sont sur le terrain de Khodynka mal remblayé. Il y aura une bousculade énorme et tout cela finira par 1389 morts et 1300 blessés. Le responsable était ipso facto le gouverneur de Moscou le grand-duc Serge Alexandrovitch de Russie qu’on appela parfois le prince de Khodynka. Mais il y avait un bal prévu le soir même et il ne fut pas annulé. Tout le monde ou presque accusa l’impératrice Alexandra d’être à l’origine de ce refus d’annulation.
Le tsar on le sait bien était profondément épris d’Alexandra. Sa mère l’avait prévenu contre ce mariage, celle qui avait été la princesse Dagmar de Danemark aurait préféré de loin la princesse Hélène fille du comte de Paris. On aurait pu espérer une dispense du pape pour ce mariage mais Nicolas connaissait Alix et il refusa toute autre proposition. Dagmar l’impératrice douairière trouvait en plus qu’Alix était d’une famille très inférieure à la condition impériale.
Le comte de Paris, Philippe avait déjà été dans l’obligation de refuser le mariage d’Hélène (1871-1951) avec le duc de Clarence, Albert, qui était l’héritier en second du trône d’Angleterre, mais qui devait mourir en 1892, car il aurait fallu la conversion de sa fille. On sait qu’Hélène finira par épouser un prince catholique en la personne du duc d’Aoste.
Gérard
15 novembre 2020 @ 18:40
Pascal j’ajoute que le bal avait été offert par l’ambassade de France après le couronnement et que les oncles du tsar lui ont conseillé de ne pas offenser les Français en n’y allant pas, et que le lendemain le couple impérial s’est rendu dans les hôpitaux.
Ludovina
15 novembre 2020 @ 08:29
https://i.pinimg.com/originals/db/fb/d8/dbfbd832e1bc16f880159136a3b41237.jpg
Elsi
15 novembre 2020 @ 08:47
Il y a 2 ou 3 jours j´ai vu un documentaire a la tv sur cet assassinat. Il etait deja bien entame, puis le telephone sonna, je n´ai pas pu tout suivre, mais d´apres ce documentaire, la tsarine et ses filles auraient ete laissees en vie et emmenees a un endroit secret. Osons esperons que c´est la verite, quelle barbarie et quelle cruaute …..
Laurent
15 novembre 2020 @ 10:31
C’était une version bolchevique
La réalité fut différente toute la famille fut massacrée avec les 4 domestiques encore avec elle
Les autres personnes de la suite des souverains avaient déjà péris à coups de fusils
Tous les gens qui pensent encore que Lénine était pur par rapport à Staline se trompent
Il a fait massacrer plus de gens que tous les tsars du 19 eme siècle
Pascal🍄
15 novembre 2020 @ 18:09
Je suis bien de votre avis concernant Lenine qui porte la véritable responsabilité de ces assassinats. Il faut tout de même ajouter que son frère aîné avait été fusillé pour avoir comploté contre l’empereur qui devait être Alexandre III .
Parmi les personnes de la suite il y avait outre les femmes de chambre le docteur Botkine, medecin personnel de la famille impériale et je crois le prince Orlov.
Curieusement il existerait une version peu usitée issue des déclarations des assassins selon la quelle le couple imperial et le tasarevitch auraient été exécutés d’abord et ensuite les grandes duchesses et sans doute les malheureux qui les avaient suivis .
ciboulette
16 novembre 2020 @ 16:14
Le tsar serait mort en premier , puis son épouse . Le tsarévitch a été achevé par blessures à la tête .
Les princesses avaient cousu leurs pierres précieuses dans leur corset , et les balles ont ricoché , elles n’étaient donc que blessées . Achevées à la baïonnette .
Muscate-Valeska de Lisabé
18 novembre 2020 @ 23:28
La malédiction Raspoutine.
Elsi
17 novembre 2020 @ 17:57
Quand je vois ces jolis petit minois, pleins de joie de vivre ….. quelle horreur …..
Zulma
15 novembre 2020 @ 09:42
Quelles jolies petites filles !
aubepine
15 novembre 2020 @ 10:05
Elles n’ont pas vécu une vie normale de jeunes filles ,toujours entre leurs parents , sans regard vers l’extérieur , ce que leur grand-mère ,la tsarine Maria reprochait à Nicolas II , et tout cela pour mourir jeunes sans avoir profité de la vie , triste destin !
marianne
15 novembre 2020 @ 17:00
Elles ont vécu une vie normale de filles de Tsar jusqu’ à leur emprisonnement et leur abominable assassinat . Et c’ est tant mieux !
Ne pas faire d’ anachronisme .
Pascal🍄
15 novembre 2020 @ 18:12
C’est aussi mon opinion.
C’est la grande duchesse Olga elle même qui ne voulut pas épouser l’héritier du trône de Roumanie car elle ne voulait ni quitter sa famille ni quitter la Russie.
Gérard
16 novembre 2020 @ 18:08
Elle avait sans doute de l’intuition pour ce qui concerne Carol de Roumanie…
Muscate-Valeska de Lisabé
15 novembre 2020 @ 10:26
J’ai vu le documentaire sur Raspoutine hier dans »L’ombre d’un doute » sur Histoire …passionnant. Que le petit Alexis était beau aussi!…en vidéo,un petit visage d’une expressivité extraordinaire. Adorable.
Ludovina
15 novembre 2020 @ 11:43
Bonjour Mus
J’ai également regardé cette émission, vous avez raison, Alexis avait le visage le plus délicat de la fratrie.
Bonne semaine.
Muscate-Valeska de Lisabé
16 novembre 2020 @ 18:16
😘
Gérard
15 novembre 2020 @ 16:37
Les catastrophes, les tueries ne cessent pas même pendant les épidémies mais après plus d’un siècle on ne peut pas ne pas être ému en songeant à l’affreux massacre de ces enfants.
COLETTE C.
15 novembre 2020 @ 14:46
Une des deux avait été fiancée, avant le drame, fiançailles rompues. Je ne me souviens pas du nom du futur marié.
Gérard
16 novembre 2020 @ 00:02
L’aînée des filles du tsar Olga était jolie et intelligente mais dure et colérique notamment envers sa mère qu’elle aimait beaucoup cependant.
Elle se plaignait de sa mère à l’impératrice douairière Maria Feodorovna, elle était aussi paresseuse, insolente, capricieuse, mais elle était très volontaire.
On pensait pour elle à Carol de Roumanie mais elle n’en voulait surtout pas. Sa mère finit par la forcer à le rencontrer. On songea aussi à Édouard, le futur roi Édouard VIII d’Angleterre, on songea aussi au prince héritier Alexandre de Serbie mais Olga disait toujours qu’elle voulait rester en Russie. Le nom d’un cousin germain fut également cité le grand-duc Boris Vladimirovitch qui était né en 1877, mais il y avait une grande différence d’âge et il y eut l’opposition de l’impératrice. Le grand-duc épousera sa maîtresse en 1919 Zénaïde Sergueïvna Rachewskaïa.
Olga tomba amoureuse en 1913 d’un officier du yacht impérial Pavel Voronov qui se maria bientôt. Elle fut ensuite amoureuse de Mitra en 1915 et 1916, c’est-à-dire Dimitri Tchakh-Bagov, un soldat qui avait été blessé en 2015.
La grande duchesse Tatiana était plus équilibrée que sa sœur mais moins brillante, elle était néanmoins volontaire, et elle était amoureuse de Dimitri Yakovlevitch Malama un officier qui avait été blessé en 1914 et qui lui offrit un chien lequel mourut, et il lui en acheta un deuxième qui devait être tué avec sa maîtresse à Ekaterinbourg. L’impératrice disait qu’il ferait un gendre parfait. Il fut tué au mois d’août 1929 pendant la guerre civile en Ukraine alors qu’il commandait une troupe de Russes blancs. Tatiana se prit aussi d’affection pour un militaire blessé Vladimir Kiknadzé en 1915 et 1916.
Gatsby
16 novembre 2020 @ 11:30
Il me semble qu’il s’agit du Grand-duc Dimitri Pavlovitch, celui-là même qui participa à
l’exécution de Raspoutine.
Les fiançailles avec la Grande-duchesse Olga auraient été rompues par l’impératrice pour des raisons qui restent inconnues?
Gérard
16 novembre 2020 @ 13:16
C’est vrai Gatsby des fiançailles auraient été envisagées pour le 6 juin 1912 entre une Olga amoureuse et le grand-duc Dimitri qui était jeune, beau et courageux, mais l’impératrice ne donna pas son consentement en raison des critiques que Dimitri faisaient de Raspoutine. Il participa à son exécution et fut banni.
A. Bogdanova, épouse d’un général et qui tenait salon, écrivit dans son journal l’été suivant, le 7 juin 1912, qu’Olga avait été fiancée la nuit précédente. Dans son livre The Rasputin File, Edvard Radzinsky suppose que les fiançailles ont été rompues (il n’y eu rien d’officiel) en raison de l’aversion de Dimitri pour Raspoutine, de son amitié avec Félix Youssoupov et des rumeurs, fondées, selon lesquelles le grand-duc était bisexuel.
Gatsby
17 novembre 2020 @ 10:12
Merci Gérard pour toutes ces infos et précisions que j’ignorais.
Karabakh
15 novembre 2020 @ 15:30
Belles petites filles mais leurs destins furent bien tragiques, même au-delà de leur décès avéré, avec toutes ces folles qui ont prétendu être l’une ou l’autre, ou d’autres princesses de la famille.
M. Spock
15 novembre 2020 @ 19:43
Cette photo fait très moderne. On dirait presque deux petites filles d’aujourd’hui.
Anne-Cécile
16 novembre 2020 @ 06:10
Dans les archives russes, les chercheurs ont retrouvé des prescriptions médicales en faveur de la grande-duchese Olga qui laissent apparaître que la jeune fille recevait un traitement contre la dépression.
Pierre Gilliard considérait Olga comme la plus « douée » des enfants du Tsar et il semble se confirmer que malgré qu’elle ait été « préservée » de toute influence extérieure non passée par le veto de sa mère, Olga était au courant de ce qui se disait sur ses parents, de ce qui secouait jusque dans les cercles les plus proches impériaux.
Elle n’était pas dupe des rapports que sa mère recevait, dûment falsifiés par la police politique sur ordre de médiocres et corrompus ministres qui ne devaient leur place qu’à la Tsarine et qui faisaient à croire à cette dernière que la « masse russe » l’adorait, à l’exception de la noblesse et de la bourgeoisie des villes.
Elle en a nourri un pessimisme précoce.
Gérard
16 novembre 2020 @ 18:10
Olga adorait sa mère mais elles se disputaient souvent.
aubepine
16 novembre 2020 @ 14:03
Je réitère ce que disait Maria Féodorovna ,elle trouvait que ses petites -filles vivaient en vase clos près d’une mère névrosée ; elles auraient pu fréquenter les jeunes filles de la noblesse russe qui ne manquaient pas ; il fallut que leur grand-mère donne un bal pour Olga afin que cette dernière daigne sortir dans le monde !
En effet le jeune tsarévitch avait les traits fins et était d’une grande beauté !
aubepine
16 novembre 2020 @ 14:10
Si le grand- duc Dimitri n’était pas du goût de la tsarine pour sa fille ,c’est peut-être parce qu’elle le savait homo ! D’autre part le petit chien qui se trouvait à Iekaterinenbourg au moment du massacre fut récupéré par un officier anglais et finit sa vie heureux en GB .
Gérard
16 novembre 2020 @ 19:26
Oui Aubepine, Joy le chien de tsarévitch a survécu au massacre. C’était un cocker spaniel anglais mais les enfants impériaux avaient trois chiens et deux chats. Il y avait Ortipo le bouledogue français de Tatiana, Jimmy le cavalier King Charles spaniel d’Anastasia et Joy.
Le premier avait été offert à Tatiana en 1914 par un officier qui était soigné dans un hôpital que la grande duchesse visitait habituellement. Dans son journal intime elle écrit : « ce chien est terriblement mignon. »
Le tsarévitch avait donc un chat Kotka, et Joy.
Joy était descendant d’un cocker Spaniel ramené de Grande-Bretagne. Alexis l’emmenait partout avant bien sûr leur incarcération. Il l’avait même accompagné parfois au front pour soutenir le moral des troupes quand son père l’emmenait.
Le chat Kotka était un gros chat touffu cadeau du général Vladimir Voïekov, chef de la garde personnelle du tsar. On lui avait retiré ses griffes afin qu’il ne blesse pas Alexis compte-tenu de son hémophilie mais on ne l’avait pas dit à Alexis qui aurait été horrifié, le général lui avait dit que Kotka ne pouvait pas sortir ses griffes.
Les enfants ont ensuite demandé à leurs parents d’avoir un deuxième chat mais roux, Zoubrovka. Les chats furent laissés dans la résidence impériale de Tsarskoïe Selo parce qu’il était impossible de les emmener dans cet exil inquiétant. Ils sont donc restés au palais avec d’autres chats et il semble qu’ils aient été adoptés ensuite par des amis des animaux. Mais les trois chiens, Joy, Ortipo et Jimmy suivirent leurs maîtres.
Joy aimait bien se balader et il n’était pas à la maison Ipatiev au moment de la tragédie. Anastasia avait Jimmy avec elle dans ses bras quand elle a été exécutée et le corps du chien a été retrouvé dans cette cave. Ortipo était probablement dehors et il survécut quelques temps. Mais après le drame certains dirent avoir vu deux chiens près de la maison. Ortipo en rentrant chez lui aboya joyeusement ce qui agaça les gardes qui le tuèrent. Joy plus silencieux se contenta de gratter à la porte et l’un des officiers de l’Armée rouge Mikhaïl Letiomine qui gardait la demeure en eut pitié et le prit avec lui.
Lorsque la ville a été conquise par l’Armée blanche un officier Pavel Rodzianko qui connaissait bien la famille impériale vit Joy dans la rue, il en eut pitié et le prit avec lui. Il le conduisit jusqu’à Letiomine.
Quand celui-ci fut arrêté Rodzianko adopta le chien en mémoire d’Alexis. Par la suite Joy l’accompagna à Vladivostok. L’Armée blanche était alors en retraite. Rodzianko trouva refuge au Royaume-Uni et il y a emmena son chien et l’offrit au roi George V et le roi qui n’avait pas accueilli la famille impériale recueillit le chien qui mena une longue et heureuse vie avant de rejoindre le cimetière des chiens royaux du château de Windsor.
Mary
17 novembre 2020 @ 13:53
L’âme du tsarévitch a peut-être protégé Joy depuis l’au-delà ?
Le seul rescapé de ce massacre qui reste une honte devant l’histoire.
Pascal🍄
17 novembre 2020 @ 14:03
Très sincèrement Gérard non seulement j’apprécie tous ses détails mais je me demande de quelle source vous les tenez ?
Gérard
17 novembre 2020 @ 18:36
La recherche de la vérité est toujours compliquée cher Pascal.
Le colonel Pavel Rodzianko qui avait servi dans le corps expéditionnaire britannique en Sibérie dut quitter le pays du fait de l’avancée des bolcheviks et il a raconté dans son livre Tattered Banners (Bannières en lambeaux), une autobiographie : « Le cœur lourd, nous avons quitté Vladivostok. Joy, le petit épagneul mal nommé qui avait vu son maître assassiné, cette nuit fatidique, voyagea avec moi. Je n’ai jamais revu la Russie. »
Il avait donc vu Joy quand il était revenu avec les soldats britanniques huit jours après le drame. Joy courait dans la cour et il était affamé.
Joy a habité alors avec Pavel une maison sur Clewer Hill Road à Windsor. Le Daily Mail du 27 janvier 2014 ne parle pas du présent qui aurait été fait au roi et il semble dire que Joy est resté avec son nouveau maître et qu’il est mort bien plus tard et fut enterré à Sefton Lawn à Windsor mais que la tombe dans les buissons qui portait une inscription Here lies Joy c’est-à-dire évidemment Ici repose Joy, a dû disparaître aujourd’hui pour faire place à un parking.
Paul lui qui était né en 1880 à Saint-Pétersbourg est mort en 1965 à Brayfield Lodge, Olney, North Bucks, Angleterre. Il appartenait à une famille noble de Russie et il était un grand cavalier. Il avait eu pour grand-père le vieux prince Stroganov qui avait lutté contre Napoléon.
Quand le chien fut trouvé il était non seulement affamé mais encore presque aveugle. Le colonel le montra à une ancienne dame de l’impératrice, elle parla à Joy et le chien a dû se dire que dès lors la famille ne devait pas être loin et il se mit alors à courir dans tous les sens et il se mit à marcher sur deux pattes alors qu’auparavant il était la tristesse même. Mais il était manifeste qu’il avait gardé en mémoire le souvenir du massacre et la disparition de son jeune maître qu’il a peut-être vu tuer.
Pascal🍄
19 novembre 2020 @ 18:40
Merci Gérard.
Il y avait aussi un Rodzianko comme président de la Douma je crois .
Avez-vous lu : ” last days at Tsarskoië Selo ” par le comte Benckendorf et si oui est-ce particulièrement intéressant ?
Gérard
18 novembre 2020 @ 19:03
Pour Pascal :
http://majathemosthappy.blogspot.com/2013/10/the-fate-of-joy.html
Pascal🍄
19 novembre 2020 @ 18:35
Merci Gérard.
Pascal🍄
19 novembre 2020 @ 18:40
Merci Gérard.
Il y avait aussi un Rodzianko comme président de la Douma je crois .
Avez-vous lu : ” last days at Tsarskoië Selo ” par le comte Benckendorf et si oui est-ce particulièrement intéressant ?