Moment de complicité et d’affection entre le roi Paul de Grèce et son épouse la reine Frederika. Paul de Grèce, quatrième enfant du roi Constantin I et de la reine Sophie de Grèce a épousé la princesse Fredeika de Hanovre, fille du prince Ernst August de Hanovre et de la princesse Viktoria Luise de Prusse en 1938. Paul de Grèce a succédé à son frère aîné le roi George II (sans descendance) le 1er avril 1947. La reine Sophie d’Espagne, fille aînée du roi Paul et de la reine Frederika, a toujours décrit ses parents comme formant un couple très heureux et harmonieux, ayant réussi malgré leur rang à mener une vie de famille simple et unie avec leurs trois enfants. (merci à Tepi pour la photo)
Caroline
17 avril 2012 @ 09:59
Tepi,je crois avoir lu que la reine Frederika de Grèce aimait beaucoup le luxe et les bijoux!J’espère m’en tromper!
tepi
17 avril 2012 @ 14:31
Caroline
Quelle femme n’aime pas les bijoux?? Et si elle existe une , elle est une rare exception.Le luxe?Avec son mari elle rendait visite aux villages les plus eloignes de son pays ou le seul moyen d’arriver etait les anes .Les soirs elle dormait sur des matelas pleins des puces … Le matin elle se reveillait avec des plaies sur son corps. Alors si elle aimait le luxe de l’autre cotee elle pouvait s’en passer….
Alexis R
17 avril 2012 @ 23:34
Tepi,
Merci de cet article! Ce que vous écrivez de la Reine est parfaitement exact, elle a accompagné son mari partout en Grèce, sans le moindre protocole, et a été l’âme de la résistance lors de la guerre civile grecque, ce qui lui a causé beaucoup d’ennemis dès le décès du Roi!
Certes, la Reine Frederika arborait de magnifiques joyaux aux occasions officielles, les mêmes que ceux qu’arborent encore aujourd’hui la Reine Anne-Marie. Ces joyaux étaient rentrés dans la famille royale grecque par mariage: les parures d’émeraude et de rubis venaient de la Reine Olga, née grande-duchesse de Russie; et le diadème de la Reine Sophie, récemment réapparu, était un cadeau de mariage de son frère l’Empereur Guillaume II d’Allemagne.
Quant au luxe dans lequel était sensée vivre la famille royale grecque, il faut garder à l’esprit que la famille royale grecque menait une vie simple et dans son domaine de Tatoi, que l’on reconnaît d’ailleurs en arrière-plan de cette photo superbe. Il n’était pas rare de voir le Roi Paul ou ses enfants participer à l’entretien du domaine avec les ouvriers qui en étaient chargés.
Bien à vous,
Alexis R.
Kalistéa
17 avril 2012 @ 10:22
Un couple amoureux et plein de bonne volonté pour la Grèce qui a su donner à sa fille Sophie au destin royal ,le sens de l’abnégation et du panache que toute famille royale doit avoir ,sous peine de s’écroùler sous le poids des critiques .
On peut voir combien la princesse Alexia de Grèce ressemble à sa grd-mère Frédérica,reine calomniée s’il en fut naprès la mort du roi son mari et protecteur.
Après.
OURS
17 avril 2012 @ 11:37
Par sa mère, elle est la petite-fille de l’empereur Guillaume II et descend aussi de la reine Victoria; elle figurait donc dans l’ordre de succession de l’empire britannique.
A la lecture, il est clair qu’on lui a reproché son côté pro-nazi …
erwan
17 avril 2012 @ 22:23
Ah bon, j’ignorais ce reproche inutile alors que le roi Georges, son frère Paul et la princesse Frederika ont fuit la Grèce lors du dernier conflit mondial. La Grèce a particulièrement souffert de l’occupation allemande. Le diadoque et son épouse la princesse Frederika ont été acclamés à leur retour à Athènes. C’est un très beau couple qui a surmonté nombre de crises et de coups bas politiques. Merci Tepi.
Alexis R
17 avril 2012 @ 23:36
Son côté pro-nazi? Tout au contraire, la Reine a quitté la Grèce dès 1941, suite à l’invasion du pays par les troupes allemandes!
Il ne suffit pas d’être née princesse de Hanovre et d’être la petite-fille de Guillaume II pour être pro-nazi!
Alexis R.
Anais
17 avril 2012 @ 11:57
Merci à Tepi pour cette photo du roi Paul et de la reine Frederika. Au sein du Gotha, je pense en effet qu’ils ont formé l’un des couples les plus heureux et les plus unis, à l’instar du roi Baudouin et de la reine Fabiola, de l’empereur Akihito et de l’impératrice Michiko, du roi Harald et de la reine Sonja ou encore du prince Hans Adam et de la princesse Marie de Liechtenstein.
Patricia C
17 avril 2012 @ 12:30
La reine d’Espagne doit rêver devant la réussite apparente du couple que formaient ses parents et face à ce moment de complicité ici immortalisé, comme elle aurait aimé en avoir avec son mari, peut-être ?Elle a au moins essayé de reproduire avec ses propres enfants la « vie de famille simple et unie » qu’elle avait connu avec ses parents.
MurielB
17 avril 2012 @ 13:11
Le roi Paul était plus âgé que sa femme.En raison de sa nationnalité, elle était allemande, frédériqua qui n’était pas encore reine, a été envoyé pendant la guerre avec ses enfants en Afrique du Sud où résidait la princesse Marie Bonaparte avec sa famille.
*gustave
17 avril 2012 @ 23:41
Paul était aussi allemand, de la maison de Glückburg. Sa mère était Sophie de Prusse. La mère de Frederika était Viktoria-Louise aussi de Prusse.
Jean Pierre
17 avril 2012 @ 13:27
Dans ce couple, c’est elle qui restera et dont on se souviendra.
Alexis R
17 avril 2012 @ 23:39
Jean Pierre,
Le décès du Roi Paul en 1964 et le deuil qui en a suivi a montré l’affection que lui portaient les Grecs, tout au contraire. Et il restera comme le Roi de Grèce qui a mis fin à une guerre civile sanglante.
Alexis R.
Charlanges
17 avril 2012 @ 16:43
La reine Frederika avait 21 ans lorsqu’elle s’est mariée au futur roi Paul en 1938 et dût quitter la Grèce avec la famille royale en avril 1941 à la suite de l’invasion du pays par les troupes allemandes pour n’y revenir qu’en 1946 et faire face à une rébellion communiste. Avec ses qualités et ses défauts, elle fut une véritable reine consciente de son rôle et de ses devoirs. On le lui a bien fait payer !
COLETTE C.
17 avril 2012 @ 19:13
Merci, TEPI, pour cette photo.
Anne-Cécile
17 avril 2012 @ 22:48
Je crois que tout a été dit et résumé dans Vanity Fair, en son temps, sur la Reine Frederika, par un spécialiste de la Grèce contemporaine et conservateur politiquement dont le parti a oeuvré pour l’amarage de la Grèce sortant de la guerre, déchirée et destructurée aux USA lors du voyage de Frederika aux USA.
De grandes qualités, et de très très grands défauts ainsi qu’un sens moral des plus cyniques sur le plan politque. Et vu par un membre de l’appareil politique américain qui avait fait de la reine un des leviers de sa propagande.
C’est à la fois admiratif et glacé face à cet absence de tout scrupule.
Il est toujours étonnant de trouver, chez certains personnages historiques et assimilés, une telle dichotomie entre le personnage public (pourtant ici la Consorte jouait son rôle de dame patronesdse à la perfection) et le personnage privé si tendre et simple avec ses proches.
Je crois que plus que sa naissance allemande, le « peuple grec » lui reproche d’avoir avant tout vécue comme une « parasite cosmopolite » et « reine » dont la véritable allégeance se faisait au trône de sa famille et à la cause monarchiste donc familiale plutôt qu’au pays qui a « justifié » l’existence de ce précieux trône.
Les Grecs ont trop bien senti qu’ils auraient pu être des singes dansant sur un orgue de barbarie, des Arabes ou des Scandinaves, Frederika n’aurait pas vu la différence.
Charlanges
18 avril 2012 @ 09:41
Anne-Cécie,
Je doute fort que Vanity Fair auquel vous faites référence comme s’il s’agissait de la bible soit vraiment habilité à porter un jugement fondé sur la reine Frederika !
La vérité est que l’on a raconté tout et n’importe quoi sur une femme sans doute imparfaite comme vous et moi et cela pour des raisons de propagande. On a voulu faire d’elle une hitlérienne alors que les troupes nazies chassèrent sa famille de Grèce, une femme n’aimant que le luxe alors que tepi et Alexis R. ont fait justice de cette légende bien orchestrée, une ennemie de la démocratie grecque alors qu’elle se méfiait surtout de politiciens clientélistes qui, après la monarchie, ont conduit la Grèce dans la situation désespérée qui est la sienne aujourd’hui. La reine, dans des circonstances difficiles, fut sans doute parfois maladroite mais elle aimait sincérement son pays et son peuple. Elle fut très populaire puis le fut moins : je ne crois pas que ce soit un critère !
OURS
18 avril 2012 @ 10:06
Je n’ai rien inventé : je l’ai lu.
Considérée comme ayant joué un rôle notable dans l’affaire Grigoris Lambrakis (coup d’état du 21 avril 1967), ses relations et celles de sa famille envers le régime nazi lui seront reprochées dans les années 1950 (appartenance supposée aux jeunesses hitlériennes ou d’avoir à l’école en Italie (car elle avait fui l’Allemagne) défendu l’Allemagne nazie. Trois de ses frères ont servi dans la Wehrmacht (je sais ce n’est pas elle). Et même si elle n’a pas été directement impliquée dans l’affaire Lambrakis (à qui elle a refusé une entrevue ce qui entraîna des émeutes et la mort de celui-ci) elle ne semble pas y avoir été totalement étrangère. Le premier Ministre a d’ailleurs démissionné.
A méditer !
HRC
18 avril 2012 @ 15:21
wikipédia, Ours, citez vos sources.
avec quelques conditionnels dedans ! et cette encyclopédie a de bons articles et d’autres au limite du comique involontaire.
l’amalgame entre sentiment national allemand et nazisme me hérisse, c’est un peu court.
Charlanges
18 avril 2012 @ 17:27
Ours, ce n’est pas parce vous avez lu une assertion qu’elle est vraie pour autant ! Dans les années 1950, tout était bon pour tenter de salir la reine qui avait été une figure de proue de la résistance aux communistes qui avaient tenté de prendre le pouvoir en Grèce et avaient déclenché une guerre civile sans merci.
En ce qui concerne ses frères, s’il est vrai qu’ils servirent dans la Wehrmacht comme tous les allemands de leur âge, je vois mal comment ils auraient pu s’y soustraire et, de toute manière, leur soeur ne se trouve pas concernée !
Quant à Lambrikis qui est mort en 1963 et non en 1967, ce n’est pas parce qu’elle avait refusé de le recevoir que la reine a une quelconque responsabilité dans sa mort.
Il ne faut pas tout mélanger mais, hélas, les ragots, les rumeurs, les on-dit ont toujours la vie dure et plaisent manifestement plus à certains que la simple vérité.
erwan
18 avril 2012 @ 21:58
Ours, c’est bien plus compliqué que ce que vous évoquez malheureusement avec certitude. Chacun sait que la Famille royale n’a pas su réagir au coup d’Etat des colonels. Certains imputent cette succession d’erreurs à la forte personnalité de la reine Frederika. Mais il ne faut pas se tromper d’époque et de pays. C’était il y a 45 ans, en Grèce, en pleine guerre froide, une grande reine douairière face à des militaires idiots et imbibés d’idéologie. Même réaction pour vos allégations concernant la proximité de la princesse avec les nazis. Autre époque ambigue. Mais le couple princier ne l’a pas été.
Alexis R
19 avril 2012 @ 00:12
Ours,
Vous écrivez un parfait condensé des rumeurs propagées entre 1964 et 1967 pour forcer la Reine Frederika a s’effacer et à ne plus soutenir son fils le Roi Constatin, qui était bien jeune et sans beaucoup d’expérience. Comme le signalent fort justement HRC et Charlanges – dont je partage entièrement les commentaires -, ce n’est pas parce que des contre-vérités son écrites qu’elles deviennet par un tour de passe-passe des vérités!
Alexis R.
N.B. Wikipedia est à la base une excellente idée, mais tout n’est pas y prendre pour argent comptant, vous avez entièrement raison chère HRC!
Marie Christine
20 avril 2012 @ 12:57
La reine Frederika a vraiment fait partie des jeunesses hitleriennes mais seulement 2 semaines.
Elle n’a pas aimé car elle s’y sentait enfermée et détestait leurs eternelles réunions…
pat
23 juin 2012 @ 08:30
la reine frederika etait une reine simple et toujour la pour sont peuple , et les autres famille royal europeenne sont il soucieux a leur peuple ????