Complicité entre la reine Sophie d’Espagne et la reine Fabiola lors de vacances en Espagne dans les années 80. Lors du décès du roi Baudouin en 1993 à Motril, le roi Juan Carlos et la reine Sophie d’Espagne avaient aussitôt accouru pour être auprès de la reine Fabiola et l’avaient ensuite accompagnée jusqu’à l’aéroport de Grenade où un avion allait rapatrier le souverain défunt vers la Belgique. On pouvait ressentir alors la très grande affection qui liait les souverains espagnols à la reine Fabiola.
Latina
7 août 2018 @ 06:48
Pas surprenant, deux grandes dames que tout rapproche.
milou
7 août 2018 @ 07:14
Superbe photo, sentant bon l’amitié, la détente et les vacances!
ml
DEB
7 août 2018 @ 07:32
Ah si on avait les paroles !
Zorro
7 août 2018 @ 08:30
Le père de la reine Fabiola, don Gonzalo Mora y Fernández, IV Marquis de Casa Riera (1887-1957) était un ami proche du roi Alfonso XIII (1886-1941). Son épouse, la reine Victoria Eugenia (1887-1969) était la marraine de Fabiola.
La reine Fabiola (1928-2014) était de 10 ans l’aînée de la reine Sofia.
Si entre les deux reines, le courant passait (toutes deux avaient les mêmes convictions et le même sens du devoir), je me demande s’il en était de même en privé entre le roi Juan Carlos et le roi Baudouin. Tous deux étaient certes chefs d’Etat (les deux derniers rois catholiques qui restent dans le monde), mais les deux hommes étaient quand même de caractère à priori incompatible : l’un était un noceur invétéré notoire, l’autre était un saint à la vie austère.
Delphine
8 août 2018 @ 09:14
@Zorro : qu’en savez-vous des relations entre feu le roi Baudouin et le roi Juan-Carlos? C’est vous qui pensez qu’ils ne pouvaient pas être amis vu leur caractère opposé mais je tiens à vous signaler que le roi Baudouin était très proche de son frère le prince de Liège qui devint après son décès le roi Albert II et celui-ci était loin d’avoir une vie austère et sainte comme son frère aîné donc il ne faut pas avoir des a priori sans réellement connaître les tenants et les aboutissants. En disant celà c’est faire passer feu le roi Baudouin pour un homme peu ouvert et intolérant ce qui n’était pas le cas selon moi. C’est la presse qui a toujours voulu donner de lui une image de roi triste, austère et j’en passe.
Zorro
8 août 2018 @ 13:09
Bonjour Delphine,
Je crois qu’il y a eu un malentu car vous avez beaucoup extrapolé mon commentaire.
Je ne dis pas que je savais de source sûre qu’ils ne s’entendaient pas. J’ai écrit : « Je me demande s’ils s’entendaient. » Ce n’est pas la même chose.
Par ailleurs le roi Baudouin était quelqu’un d’admirable et il se trouve qu’il menait une vie austère, c’est à dire une vie dépouillée et sobre. C’est un fait.
C’est vous qui faîtes le rapport entre mener une vie austère et être intolérant. Moi, je ne vois aucun rapport entre les deux.
On sait par les nombreux témoignages de ses proches que le roi Baudouin vivait très sobrement : il aimait la nature, ses passe-temps étaient la philatélie et l’astronomie. Il était indifférent aux beaux meubles, aux belles voitures, au luxe et à l’apparence. Il mangeait peu, aimait le bon vin mais de manière modérée. Il n’avait pas le démon de midi et n’avait pas de maîtresses et réprouvait certainement ceux qui en avaient. Ce dernier point : ça c’est mon interprétation. Et comme je vous vois venir, le fait de reprouver ceux qui ont des maîtresses (c’est-à-dire tromper son épouse) n’est pas de l’ « intolérance ». C’est simplement avoir de la moralité et des principes.
Enfin, ce n’est pas parce que le frère du roi Baudouin, le prince Albert à l’époque, connaissait des problèmes conjugaux et qu’il avait une maîtresse régulière que le roi Baudouin s’autorisait dès lors à avoir des amis qui en avait. On choisit ses amis, pas sa famille.
D’ailleurs, je crois qu’il est vain de chercher à comparer le niveau de « fréquentabilité » d’Albert à celui de Juan Carlos.
Albert et Paola connaissaient une importante crise conjugale : tous deux vivaient séparés et avaient chacun un amant/maîtresse plus ou moins régulière. A cet égard, Baudouin blâmait plus Paola qu’Albert.
Juan Carlos, comme son père le comte de Barcelone, est connu pour avoir les mains baladeuses. La liste de ses maîtresses estimées par les « spécialistes » est longue comme le bras. Sophie est l’exemple de ce que l’on pourrait qualifier d’épouse bafouée.
Quoi qu’il en soit, il est un fait que les deux couples étaient proches. Personnellement, je pense que Baudouin avait une grande hauteur de vue et voyait l’intérêt supérieur du pays (du sien et sans doute aussi celui de son épouse) et a fait preuve à l’égard de son homologue de compassion et de charité. Ça ne m’étonnerait pas qu’il ait vu en Juan Carlos une sorte de pécheur à convertir, pour le bien de sa famille, de la monarchie espagnole et de son pays. De même, Juan Carlos a certainement été impressionné par le roi Baudouin, comme tout le monde d’ailleurs (je pense entre autre à Mitterrand qui lui non plus n’était pas une oie blanche) et a sans doute pris comme modèle et comme exemple le roi Baudouin. Comme lui, Baudouin avait succédé à un chef d’Etat controversé et régnait sur un pays compliqué. Une sorte de communauté d’intérêts supérieurs devaient les réunir en somme.
Gérard
10 août 2018 @ 15:31
Dans l’alchimie particulière de l’amitié il y a certainement en effet des ressemblances attractives mais il y a aussi une complémentarité, et c’est bien pourquoi on peut avoir des amis qui paraissent bien différents de nous. En outre une personne humaine ne se définit pas uniquement par sa sexualité. Indépendamment de la sexualité il me semble que Baudouin aimait passionnément sa femme et que celle-ci aimait passionnément son mari. N’ayant pas eu d’enfants ils ont vécu l’un pour l’autre.
Alberto
7 août 2018 @ 09:09
La presse aimait comparer Sophie avec Fabiola comme s il y avait une antipathie mutuelle. Surtout les visons de Fabiola contre les manteaux en laine de Sophie. Mais Sophie n a que des bonnes paroles sur Fabiola.
Bernadette
7 août 2018 @ 10:49
Voilà un éclat de rire bien naturel ! Ce sont en général les meilleures photos ! On y sent une belle complicité entre les deux reines !
Je me souviens très bien du soutien chaleureux des souverains espagnols lors du brusque décès du roi Baudoin…Merci d’avoir rappelé ce geste. On est très loin là de l’image « pot de colle » véhiculée à chaque apparition de la Reine Sophie par quelques âmes charitables….On ne retient que quelques peccadilles dépourvues d’intérêt, et on oublie l’essentiel : l’humanité.
clement
7 août 2018 @ 12:47
Il doit y avoir un juste milieu entre un noceur et un moine !
Les deux femmes sont sympathiques mais sans les connaître vraiment , je pencherais davantage pour Sophie plus pragmatique peut-être, plus humaine dans la vie quotidienne ,moins rigide dans sa foi !
Baboula
7 août 2018 @ 13:42
Sûr qu’une union Fabiola et Juan Carlos eût été cocasse . Oui ,je sais union inégale donc impossible à l’époque mais elle aurait peut-être gardé Juan Carlos dans les clous .
Zorro
10 août 2018 @ 16:49
Je crois qu’elle n’aurait jamais consenti à l’épouser.
En plus du caractère inégal de l’union, il y a aussi une grosse différence d’âge et sans doute aussi un autre problème qui aurait empêché tout mariage avec doña Fabiola !
Il est apparemment certain que doña Fabiola avait suivi au début des années ’50 une formation dispensée pour les futures épouses comme cela se faisait à l’époque en Espagne. Il est très probable que Fabiola avait été fiancée une première fois à un aristocrate espagnol. Or elle ne s’est pas mariée. Donc ses premières fiançailles ont été rompues. Il y a plusieurs versions pour expliquer cette rupture.
Les rumeurs disent que Fabiola avait rompu ses fiançailles car elle s’était rendu compte que le fiancé en question était trop frivole. Une autre version (beaucoup plus crédible) dit que c’était le fiancé qui avait rompu les fiançailles car Fabiola avait été diagnostiquée stérile.
Baboula
11 août 2018 @ 12:00
Comme souvent je plaisantais et n’avais remarqué les 10 ans de trop de la reine Fabiola .
Gérard
11 août 2018 @ 15:00
Diagnostiquée stérile… Mais si vraiment on était arrivé à avoir une indication scientifique en ce sens ce qui est douteux on n’imagine pas une famille faire subir à sa fille des tests en ce sens. Au demeurant la reine a fait plusieurs fausses couches ce qui signifie qu’elle n’était pas stérile.
Gérard
11 août 2018 @ 15:52
Il n’y a certainement pas eu de fiançailles officielles de Fabiola avant celles avec Baudouin. Il est certain qu’elle a dû avoir des soupirants.
Zorro
7 août 2018 @ 20:02
Ça veut dire quoi « être rigide dans la foi » ?
Par ailleurs dès lors que « sans les connaître vraiment » comment pouvez-vous dire que l’une était « plus humaine dans la vie quotidienne » que l’autre ?
Ça veut dire quoi d’ailleurs être plus humain dans la vie quotidienne ?
Delphine
8 août 2018 @ 09:17
@Clement : c’est que vous ne connaissez rien de la reine Fabiola qui n’était pas la femme coincée, rigide et austère qu’une certaine presse a toujours donnée d’elle. C’était une femme chaleureuse, vivante et agréable!
Gérard
10 août 2018 @ 15:37
La reine Fabiola comprenait toutes les faiblesses et en somme les partageait bien sûr comme chacun de nous mais je ne crois pas qu’on puisse dire qu’elle avait une foi caricaturale, quelle autre femme, quelle autre reine, quelle autre dame de haute naissance aurait pu demander à une prostituée de faire une lecture pour les obsèques de son mari ?
michele Lobre
7 août 2018 @ 13:12
Clement d’accord avec vous. Le fait d’avoir des enfants pour la reine Sophie l’a rendu moins rigide . Mais je pense que la reine Fabiola a dû être proche de ses neveux et nièces compensant un peu l’amour maternel qu’elle aurait voulu donner à ses enfants. Le manque d’enfant a été certainement une des douleurs de sa vie et de son époux.
Ghislaine-Perrynn
7 août 2018 @ 14:40
Clement je ne suis pas d’accord , la reine Fabiola avait une foi lumineuse et pas du tout figée . C’est vraiment injuste post-mortem de réitérer cette antienne qui n’a aucun fondement.
JAY
7 août 2018 @ 15:46
Que dire de cette photo … L une est née espagnole et l autre reine d Espagne.
L une fille d une famille aristocratique franquiste, l autre épouse d un roi qui assura la transition moderne après la dictature. …
des points commun ? toutes les 2 reines consorts !
Zorro
8 août 2018 @ 14:38
Votre comparaison ne me paraît pas très rigoureuse.
Vous semblez opposer Fabiola (franquiste) à Juan Carlos et à Sophie (démocrates).
Sous-entendez-vous que la reine Fabiola ait été franquiste parce que vous supposez que sa famille l’était ?
Pour info, les Mora étaient monarchistes et proches du roi Alphonse XIII en exil. Alphonse XIII et ses partisans n’étaient pas franquistes. Donc les Mora ne l’étaient pas non plus, à fortiori Fabiola.
En revanche, bien que admis comme étant démocrate, Juan Carlos a lui été éduqué dans le franquisme et par Franco. Son épouse, la reine Sophie quant à elle, est la fille ainée de Paul et de Frederika des Hellènes, deux beaux exemples de monarques très autoritaires.
Donc, vous voyez les origines familiales n’est pas un modèle pour catégoriser les personnes.
Gérard
10 août 2018 @ 15:42
Quand des familles entières, des femmes, des enfants, quand des couvents entiers étaient massacrés quel parti pouvait-on prendre ? La révolution nourrit la contre-révolution
Marie1
7 août 2018 @ 16:01
Superbe photo, beau moment de complicité
Charles
7 août 2018 @ 17:45
La Reine Fabiola était une femme joyeuse pleine d’humour donc tout l’inverse de l’image que véhiculent pourtant ses détracteurs.
Leonor
7 août 2018 @ 21:23
Deux grandes reines.
Deux femmes intelligentes.
Luz
7 août 2018 @ 22:06
Je me permets de corriger : le Roi Juan Carlos n’est pas un “noceur” mais un grand roi et une personnalité trés chaleureuse. Il a été, n’en déplaise aux lecteurs de tabloïds et d’ouvrages à sensation, dans l’ensemble, un bon mari et un bon père, fidèle en amitié et un soutien pour les Espagnols. Le terme de “noceur” ne lui convient certes pas. Quant au Roi Baudouin, ce n’est pas parce qu’on est pieux qu’on est un moine. La petite équipe qui l’entourait (dont ma famille connaissait certains membres) s’efforçait de prendre exemple sur leur chef très aimé et respecté. Il avait par ailleurs beaucoup d’humour et la Reine Fabiola aussi. Ils étaient très fusionnels et fort gais. Leur grande foi ne les rendait pas austères, loin de là.
Karabakh
8 août 2018 @ 09:02
Fabiola pareille à elle-même, merci à Sophie de mettre un peu de peps dans cet ensemble.
Gérard
11 août 2018 @ 15:02
Fabiola aimait beaucoup rire et plaisanter.
Karabakh
13 août 2018 @ 19:19
Oui, c’est vrai mais elle a toujours eu quelque chose « à part » et un peu gênant, que la reine Sophie n’a pas. La reine d’Espagne est spontanée et cela fait du bien.
kalistéa
9 août 2018 @ 11:33
Je suis totalement de votre avis et en tous points chère Luz , et ce, par ce que j’ai entendu dire il y a 40 ans en Espagne , par des personnes qui les connaissaient tous très bien et les avaient vus vivre dans le privé , non par ce que j’ai pu lire dans des journaux.
clement
9 août 2018 @ 18:41
Zorro ,un seul exemple pour illustrer la rigidité religieuse de Fabiola et d’autres chrétiens : le fait de rejeter l’IVG ; de nos jours il faut lâcher du lest et être plus tolérants , la religion (je suis croyante) doit évoluer tout au moins humainement et comprendre que l’enfant non désiré sera abandonné ou mal aimé et souffrira , donc le fait que malheureusement la reine n’ait pu avoir d’enfants ne devait pas limiter son opinion à son propre cas mais penser que des personnes démunies ou incapables d’aimer un enfant ont besoin de secours , même si je n’aurais pour rien au monde supprimé un de mes enfants !
Zorro
10 août 2018 @ 16:30
Je suis désolé, mais vous ne prenez pas le problème de l’IVG par le bon bout. Déjà, vous faites un procès d’intention à la reine Fabiola (elle ne s’est jamais exprimée publiquement sur le sujet) sur base de votre propre système de valeurs que vous estimez plus valable que le sien.
Or selon, moi, vous avez un modèle de valeur totalement inversé (comme quasiment tout le monde en occident aujourd’hui : rassurez-vous vous n’êtes pas la/le seul(e)).
Par exemple, vous vous dites « croyante ». Pour vous être croyant implique d’être « tolérant ». Or, il n’en est rien. La tolérance n’est pas une vertu chrétienne. La charité oui. Elle en est même l’antithèse.
D’ailleurs comment pouvez vous dire que vous êtes croyante et être favorable à l’IVG? Selon vous les enfants non désirés seront malheureux s’ils naissent. Donc autant s’en débarasser avant qu’ils n’aient la possibilité de l’être…. Dans ce cas, pourquoi ne pas supprimer tous les gens a priori « malheureux » (handicapés, asociaux, dépressifs, etc.) sans leur demander leur avis, bien sûr car la société sait mieux qu’eux ce qui est bon pour eux !
La tolérance, c’est la valeur suprême d’aujourd’hui. C’est la valeur valise (ou la valeur Joker) que l’on peut associer à toutes les sauces. La tolérance, c’est la mollesse morale associée au manque de rigueur : « il faut lâcher du lest ». Ce qui est valable aujourd’hui ne l’est pas demain. La morale, c’est comme on veut, ça évolue en fonction des mœurs de la société.
La morale (entre autre défendue par l’Eglise) est systématiquement combattue ou plutôt modifiée aujourd’hui sous couvert de la tolérance.
La tolérance est bien aidée en cela par les techniques de manipulation de masse bien connue des spécialistes de la psychologie des foules : la technique dite de la « fenêtre d’Overton ».
Si vous ne connaissez pas cette technique, je vous invite à vous y intéresser. En effet, cette technologie particulière permet de modifier graduellement le rapport de la société envers des questions qui étaient encore naguère inacceptables. Ça a été le cas pour la légalisation de l’avortement, ça a été le cas pour l’euthanasie, ça a été le cas tout récemment pour le mariage pour tous. Demain ça sera le cas avec la GPA et les mères porteuses et après-demain pourquoi pas la pédophilie et le cannibalisme?
Et chaque fois, on dira comme vous, bah, il faut faire preuve de tolérance, il faut lâcher du lest. Il faut pas être trop rigide…
PS : Je vous signale d’ailleurs que la reine Sophie n’est pas favorable à l’avortement ni au mariage dit « pour tous ». Elle s’est exprimée sur le sujet, au contraire de la reine Fabiola qui s’est bien gardée de le faire.
Gérard
11 août 2018 @ 15:06
Vous avez raison en tous points Zorro. Aussi en ce qui concerne les propos de la reine Sophie.
Gérard
10 août 2018 @ 15:55
La reine Fabiola n’est pas intervenue politiquement mais elle était chrétienne et elle ne pouvait pas admettre l’avortement. On peut supputer bien sûr qu’un enfant ne sera pas forcément heureux toute sa vie, mais c’est le cas de tous les enfants. On ne peut pas quand on est attaché aux droits des plus faibles et les enfants sont les plus faibles les faire disparaître au motif qu’ils ne seront peut-être pas heureux. On ne peut pas dire à une population qui vit sous les bombes de rester sur place jusqu’à leur massacre car ils seront plus tranquilles après. C’est affreux ce que j’écris et je comprends parfaitement la détresse d’une jeune fille abandonnée par exemple et qui se retrouve enceinte, je comprends la détresse de ses propres parents, mais philosophiquement même indépendamment de la foi religieuse, il me semble qu’on ne peut pas appliquer à un enfant la peine de mort même s’il n’est pas encore né, je crois qu’on ne peut appliquer la peine de mort à personne ni aux criminels, ni aux ennemis alors encore moins aux enfants. Certes il fallait dépénaliser l’avortement en tenant compte de la détresse en général de celles qui avortent. Mais l’enfant qui est toute innocence n’est pas un criminel, n’est pas un ennemi.
clement
11 août 2018 @ 14:36
Pour répondre aux deux derniers intervenants, je dirai au sujet des deux reines que je ne crois pas me tromper en disant que Fabiola était contre l’avortement vu son cas personnel et étant élevée en Espagne dans la plus pure tradition de « L’Opus Dei « ,pour la reine Sophie il était normal aussi qu’elle soit contre, elle était garante d’une morale absolue , elle n’avait que deux filles et à l’époque il fallait un héritier qui tardait à venir ; voilà des cas particuliers qu’il ne faut pas comparer aux problèmes , aux dures réalités de la vie et aux tourments de la rue ; D’autre part je continue à penser que charité et tolérance sont des valeurs qui se rejoignent tant dans le domaine laïque que religieux : tolérer c’est accepter l’autre , être charitable, c’est aider l’autre .Certes pour reprendre les termes de S Veil , ce n’est pas de gaîté de coeur qu’une femme recourt à l’ IVG , on peut admettre qu’une femme « paumée » ou une jeune fille à la rue ,sans famille , puisse penser à avorter ; dans un domaine similaire , la médecine peut de nos jours détecter le lourd handicap d’un enfant in utero , la loi d’avortement est passée également et n’est -ce pas mieux de mettre fin à la grossesse que de voir arriver un enfant dont la courte vie se passera dans un centre, privé de famille ?
Bien sûr qu’un nouveau né est un innocent qui a le droit de vivre mais il faut penser à la façon dont il va démarrer sa triste vie dans ces cas précis, il est plus charitable qu’il ne connaisse pas l’enfer qui l’attend …
A noter que je suis contre l’avortement quand il s’agit d’une question de confort et pour celles qui en font une habitude !
clement
11 août 2018 @ 14:50
Je rajoute que pour moi la tolérance n’est pas accepter n’importe quoi pour faire moderne ; pour moi, c’est admettre d’autres idées que les miennes tout en gardant mes points de vue et cela prouve aussi que je ne suis pas seule à exister; bien sûr comme je le disais précédemment , la morale est importante de même que la charité ,mais je ne suis pas sûre que l’on applique ces valeurs toujours à bon escient !
kalistéa
11 août 2018 @ 17:01
Vous avez mon approbation pleine et entière chers Zorro et Gérard sur ce sujet de morale certes douloureux et difficilement conciliable avec la charité .C’est pourtant celle-ci qui devrait commander avant tout .La société a besoin de se réformer.ce n’est pas en avalisant le crime et à mes yeux l’avortement en est un , qu’on règlera les problèmes d’une naissance non désirée ;Une naissance deviendra désirée quand la société sera toujours prête à accueillir un enfant qui a été conçu .Mais une discipline est alors nécessaire pour éviter les conceptions anarchiques , or de nos jours personne ne veut plus avoir de contraintes .On vit comme des irresponsables et après on règle les problèmes en prenant la responsabilité morale de supprimer son propre enfant!
Marie de Cessy
13 août 2018 @ 13:31
Une belle amitié entre reines !