Le roi et la reine de Suède posant avec à l’arrière les jardins du château de Drottningholm, en compagnie de leur fille la princesse Victoria et de leur fils le prince Carl Philip né en mai 1979. A sa naissance, le prince était l’héritier du trône mais le Parlement modifia la constitution faisant de sa sœur la future héritière du trône.
Bambou
30 janvier 2018 @ 05:40
La reine était si belle, le roi souriant… Que le petit Alexandre ressemble à son père au même âge !
garance
30 janvier 2018 @ 12:46
oui, Bambou, incroyable la ressemblance ! Sur la photo, c’est vraiment frappant.
Carole 007
30 janvier 2018 @ 18:57
En effet Bambou, quelle ressemblance !
La reine était particulièrement jolie et très élégante.
Aramis
30 janvier 2018 @ 19:31
Sic transit…
Fanie
30 janvier 2018 @ 09:15
Alexander ressemble beaucoup à son papa.
monica
30 janvier 2018 @ 09:30
Incroyable la ressemblance entre Carl’Philippe et son fils aîné !
Gibbs ??
30 janvier 2018 @ 11:25
Et combien le Parlement a eu raison de modifier la loi !
Je vais encore me faire des amis !
Pierre-Yves
30 janvier 2018 @ 12:00
Pas mal d’internautes de N&R sont, je crois, d’un avis contraire.
Mais personnellement, je ne vois pas comment, en 2018, on peut encore soutenir que les femmes sont moins capables que les hommes d’assumer cette fonction royale. En vertu de quoi, si une fille est l’aînée, à moins qu’elle refuse expressément, pour une raison ou une autre, de monter sur le trône (cas dans lequel ses droits passeraient au frère ou à la soeur qui la suit), il est, à mon sens légitime qu’elle devienne reine régnante.
Actarus
30 janvier 2018 @ 12:39
En principe, aucune loi ne doit produire d’effet rétroactif quand elle est promulguée, et ce afin de ne pas provoquer d’injustice. Je ne parle pas uniquement du cas particulier ci-dessus évoqué, mais de toute loi. Imaginez qu’un Parlement vote l’augmentation des impôts de 25% et décide de l’appliquer rétroactivement aux dix années précédentes : bonjour les arriérés à payer pour les contribuables qui, à défaut de faire une révolution pour renverser les parlementaires voleurs, pourraient naturellement introduire un recours en excès de pouvoir.
En d’autres termes, la loi n’aurait dû être appliqué qu’à partir de la descendance de Charles-Philippe, qui a été lésé. A contrario, s’il n’était pas encore né lorsqu’elle a été promulguée et que Victoria était encore enfant unique, il n’y aurait eu aucun problème.
Ceci n’est que mon point de vue (image du monde ^^) de juriste / commissaire du gouvernement. ;-)
Marnie
31 janvier 2018 @ 11:16
On peut se demander pourquoi la Suède, pays si « en avance » sur tout, n’avait pas mis en branle ce processus bien avant que Carl-Gustav ait une descendance… il y a longtemps qu’on savait q’un jeune prince accèderait au pouvoir et aurait des enfants.
Robespierre
31 janvier 2018 @ 15:06
Les jeunes souverains suédois avaient déploré ce que vous dites dès le début. Silvia disait que son fils avait été considéré prince héritier, et puis avait perdu ce statut, rétroactivement. Je trouve comme vous un peu raide qu’on change une loi rétroactivement. Les Norvégiens ne l’ont pas fait
Mayg
31 janvier 2018 @ 17:21
Il suffit que la loi soit expressément rétroactive pour qu’elle produise des effets sur des faits antérieurs.
Gilles de Bise
30 janvier 2018 @ 12:46
Oui Gibbs, en effet! Ce qui n’a pas été correct c’est d’appliquer cette disposition à un prince héritier en vie; il a donc été destitué de son titre. Il aurait été plus respectable de l’appliquer pour la génération suivante. Mais restons heureux que le parlement suédois ait finalement accepté le maintien de la souveraineté suédoise; il était fortement question de l’éliminer. Il est vrai qu’il ne lui a pas laissé beaucoup de prérogatives, uniquement représentatives.
DEB
30 janvier 2018 @ 13:03
Entièrement d’accord Gibbs.
ladycat's
30 janvier 2018 @ 14:30
d’accord avec vous
Margaux ?
30 janvier 2018 @ 14:44
Je vous abonde mais il faut préciser que le processus de suppression de la primogéniture mâle (« préférentielle » en l’occurrence) était déjà bien entamé. Il importait alors peu que l’enfant soit un garçon ou une fille, Victoria était vouée à régner dans tous les cas. ?
Margaux ?
30 janvier 2018 @ 14:45
Bien entamé au moment de la naissance du prince Carl Philip.
Ontheroadagain
31 janvier 2018 @ 11:06
Et pour cause, j’avais lu quelque part que Sylvia avait eu un accouchement très difficile avec des séquelles qui, selon les médecins, ne lui permettaient pas d’avoir d’autres enfants… Du coup, le processus d’abrogation de la loi de primogéniture mâle a été lancé je dirais en avance et en urgence et quand Sylvia a été finalement enceinte de nouveau, puis qu’un fils était né, Carl-Philip, ce processus était sans doute rendu à un « point de non-retour » et donc continuait à avancer, même si Carl-Philip a été en attendant considéré comme héritier durant sa 1ère année de vie, et son aboutissement s’est effectué avec l’effet rétroactif que l’on connaît : Victoria est l’héritière et Carl-Philip a baculé en 2ème position et quand Madeleine est née à son tour, sa propre position n’était en tout cas jamais affectée.
Autrement, ce n’était finalement pas plus mal puisque comme quelques-uns d’entre vous disent, une princesse héritière n’est pas moins capable d’assumer son rôle qu’un Prince héritier et Roi et peut faire une excellente Reine, voir les exemples des royaumes voisins : Angleterre, Pays-Bas, Danemark (même si les Reines concernées le sont devenues un peu par défaut, à cause justement de cette loi salique qui prévalait à l’époque [et a été abrogée ou révisée depuis selon les pays], et parce qu’elles n’avaient que des soeurs… Et que cette loi existe toujours en Espagne et Leonor est donc concernée)
Margaux ?
1 février 2018 @ 15:07
C’est effectivement ce qui m’a été expliqué. Le processus en était à un point qui ne permettait plus un retour arrière (et l’anéantissement du projet de loi). Apparemment, la machine législative suédoise est très lourde, d’où cette impossibilité de rétracter.
Elisa
30 janvier 2018 @ 12:15
je bien d’accord, la loi salique est d’un autre âge et les femmes ont souvent été de bonnes souveraines, en tout cas pas moins bonnes que les rois, dits « grands » !!!!!
Mayg
30 janvier 2018 @ 12:33
C’était le temps où le roi souriait encore…
DEB
30 janvier 2018 @ 13:13
Je l’ai déjà dit mais , à cette époque, elle ressemblait à la si jolie interprète du film « Love story».
Heureusement, un destin moins tragique !
Marnie
31 janvier 2018 @ 11:14
Euh, ce n’était qu’un film vous savez ;) et Ali Mc Graw est toujours bien vivante.
lila
30 janvier 2018 @ 14:01
Cette photo ne me rajeunie pas …….j’avais 20 ans quand le Roi et la Reine se sont mariés !!!! que le temps passe ………….
bianca
30 janvier 2018 @ 14:02
Comptez sur les amis que vous avez déjà, c’est plus sécurisant !!! Bonne continuation !
Marie1
30 janvier 2018 @ 14:35
Belle famille très souriante.
Danielle.
30 janvier 2018 @ 15:44
Cette photo avec la perspective est bien prise.
Muscate-Valeska de Lisabé
30 janvier 2018 @ 17:09
Comme les jeunes parents étaient donc séduisants!…je l’ignorais jusqu’à maintenant. ♡♡
Louis Roymor
31 janvier 2018 @ 03:13
Bel exemple peu démocratique de loi rétro active !!! … Mais personne n’ a osé défendre les intérêts d’ un petit garçon … politiquement correcte oblige ??? … Par respect démocratique cette loi successorale aurait du s’ appliquer à partir du règne du Roi Charles XVII Philippe !… Une médaille le représentant comme prince héritier au trône fut frappée à sa naissance … Sans doute seule relique d’ un destin avorté … Même « aventure » en Belgique concernant le Prince Laurent … Mais en ces temps peu scrupuleux des règles et du droit, nos « démocrates » font peu de cas du principe démocratique, de non rétro activité des lois … surtout quand il s’ agit des royautés : tout le monde s’ en fou , et plus personne n’ y comprend rien… Quand « démocratie » devient « démagogie » , il importe , même par ces « petits » détails , de s’ inquiéter de la légitimité réelle de nos « élus » ??? … et du futur de la démocratie elle même ! … Mais passons …
Actarus
31 janvier 2018 @ 10:00
Je l’ai dit un peu plus posément ci-dessus. ;-)
Je vous signale qu’au Royaume-Uni le récent changement successoral n’a pas produit d’effet rétroactif (le comte de Wessex prend toujours le pas sur la princesse Anne). Je suppose que c’est plus facile quand il s’agit d’abroger la loi salique (cas de la Suède et de la Belgique) car les filles n’y comptaient pas, alors qu’Outre-Manche la primogéniture simplifiée avec préférence masculine leur attribuait quand même des droits successoraux à l’infini (sauf cas de mariage catholique). A tel point que si le roi d’Espagne décidait de se faire anglican, il deviendrait ipso facto dynaste à Londres en sa qualité de descendant de la reine Victoria. ;-))
Une application rétroactive n’aurait pas eu de conséquence entre les fils du prince de Galles. On peut se demander ce que le législateur aurait décidé si Guillaume avait été Wilhelmine (Henri restant toujours « Harry »). Mais bon, inutile de se prendre la tête avec de telles fictions. En revanche l’impact sera ressenti dans la lignée du duc de Cambridge si le troisième enfant de Catherine est un garçon. Précédemment, il aurait eu la préséance sur Charlotte. Dorénavant ce ne sera plus le cas (sans impact si le bébé est une fille).
Lord BHJ
31 janvier 2018 @ 11:34
Ne pas confondre non-rétroactivité des lois qui est la base même de la démocratie (dans le cas par exemple d’une modification de la loi fiscale qui reviendrait sur une formule de taxation) et nouvelle loi régissant un ordre successoral. On définit un nouvel ordre par la nouvelle loi, on n’oblige pas un souverain déjà régnant à abdiquer.
Actarus
31 janvier 2018 @ 12:47
Il ne s’agissait pas d’obliger Charles XVI à abdiquer, déjà que les parlementaires avaient précédemment profité de sa jeunesse pour lui grignoter le peu de pouvoirs réels qui lui restaient afin de n’en faire qu’un souverain protocolaire voué comme un président de la IIIe République française à inaugurer les chrysantèmes (dans le cas du roi de Suède, à remettre des prix Nobel).
Une loi est une loi, et définir un nouvel ordre successoral est la même chose qu’établir une nouvelle tranche d’imposition (cf. mon commentaire supra). Quand bien même le processus était bien entamé au moment de la naissance de Charles-Philippe, les parlementaires pouvaient ne pas le léser (on sait que le roi en fut fort contrarié) et décider logiquement de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi à la génération suivante. Je ne critique pas la princesse héritière de Suède, je rappelle les normes du droit. Les parlementaires suédois ont abusé de leur pouvoir.
Ce qui s’est produit en Belgique en 1991 est un peu similaire. Je suis convaincu que les choses auraient pu être différentes si le processus avait été différé et si le roi Baudouin avait vécu plus longtemps. A l’époque, seule la princesse Astrid était mariée et avait une descendance. Il est impossible de dire si la loi salique aurait été maintenue si l’on avait attendu que le duc de Brabant ait des enfants. La naissance de la princesse Élisabeth ne s’est pas déroulée dans les mêmes conditions que celle de la princesse Victoria de Suède. Pour résumer les choses il faut tenir compte de deux paramètres : l’évolution de la société qui, graduellement, accorde davantage d’importance aux femmes (sans mettre les hommes sur un pied d’égalité car le mari d’une reine régnante n’est toujours pas roi consort), et le fait que le roi Baudouin et les parlementaires belges souhaitaient prendre des garanties pour que le prince Laurent de Belgique ne puisse jamais accéder au trône. Ce dernier détail a une importance considérable dès lors qu’il justifie la primogéniture absolue comme seul moyen de prévenir ce que les plus hautes autorités du royaume voulaient éviter.
Jean Pierre
31 janvier 2018 @ 13:23
Enfin un peu de droit positif.
Cela fait longtemps que par exemple la Cour européenne des droits de l’homme a déclaré qu’il n’existait pas de principe général de non rétroactivité des lois en matière civile.
vitabel
31 janvier 2018 @ 13:35
La reine Silvia était un magnifique jeune femme .
Jacqueline
1 février 2018 @ 08:04
Je ne crois pas que la fiscalité soit un bon exemple de l’impossible rétroactivité des lois. J’ai quelques exemples de changements de règles du jeu au dernier moment qui ont impacté les impôts redevables de l’année précédente. L’Etat est passé maître dans l’art de piéger les contribuables.
Actarus
1 février 2018 @ 17:17
C’est pour ça que je parle d’une rétroactivité qui concernerait les dix années antérieures. Un an seulement, c’est plus sournois et ça passe de façon moins remarquable.
Ellen
3 février 2018 @ 10:40
Ce que je remarque c’est que dans le futur, il n’y aura que des reines (sauf GB et Danemark), mais la Suède, l’Espagne, la Hollande, la Belgique, la Norvège auront des femmes à leur tête. C’est assez étonnant cet avalanche de filles