La reine Victoria appréciait ses « tableaux vivants » lors de ses séjours à Balmoral. C’est le prince Henri de Battenberg, époux de sa fille la princesse Beatrice qui était souvent en charge de l’organisation.
MoreLa reine Victoria appréciait ses « tableaux vivants » lors de ses séjours à Balmoral. C’est le prince Henri de Battenberg, époux de sa fille la princesse Beatrice qui était souvent en charge de l’organisation.
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Robespierre
6 novembre 2021 @ 08:19
Ces gens devaient vraiment s’em…bêter pour mettre sur pied des trucs aussi ridicules. La récolte ! Et quoi encore ? Pourquoi pas une scène familiale d’épluchage de légumes et vidange du poêle à charbon dans la cuisine ? Le tout bien sûr avec vêtements et chaussures de fournisseurs royaux . Avec la cravate comme sur la photo ci-dessus.
Toma
6 novembre 2021 @ 09:30
C’est toujours amusant de « jouer à… » quand on vit dans des conditions confortables et quand on est les maîtres. Je doute que les vrais paysans harassés et exploités auraient été du même avis. Et on se demande pourquoi parfois les peuples se révoltent. Indécence.
Pascal
6 novembre 2021 @ 09:56
Mais les vrais paysans auraient sans doute été ravis de se déguiser en rois et reines …
Dans un certain milieu il était usuel de monter des pièces de théatre , le temps à cette époque allait moins vite qu’aujourd’hui et cela a sans doute coincidé avec le développement de la photographie , d’où cette scène de genre .
Et puis il doit quand même pleuvoir souvent à Balmoral ?
Il faut quand même remarquer que les participants n’y mettent pas beaucoup de conviction il me semble.
Antoine
6 novembre 2021 @ 11:00
En France, au XIXe siècle, les « tableaux vivants » faisaient également fureur dans la bonne société. Ils demandaient une longue préparation (costumes, décors, recherche des accessoires) et « collaient » parfois étonnamment avec l’oeuvre représentée. Ils étaient prétexte à de grands raouts mondains. Comme le laisse entendre Robespierre, cela permettait d’occuper un certain temps une classe de la société qui en avait à revendre sans se soucier de gagner son pain quotidien.
JAusten
7 novembre 2021 @ 10:20
Même jusqu’au XXème siècle, années 30 maximum. Il existe des photos de tableaux vivants organisés par les grandes familles (j’inclue les bourgeoises) (j’ai en tête des photos des Orléans par exemple).
Avel
6 novembre 2021 @ 11:53
En accord avec vous Robespierre et Toma. S’il avait fallu le faire « pour de vrai »….
Carole 007 - Carolus
6 novembre 2021 @ 17:47
👍
Bambou
7 novembre 2021 @ 17:09
C’est pas moi qui l’ai dit, pour une fois ! Mais j’approuve à mille pour cent…
PRINCE DE LU
6 novembre 2021 @ 15:00
Etre « Royal », c’est assurément contraintes et ennui (quand ce n’est pas ennuis) !
Par bonheur, même moi qui suit un aristocrate de la biscuiterie, quand je veux jouer à la fermière et bien je chausse mes bottes en caoutchouc et je fonce à la ferme la plus proche !
Michelle
6 novembre 2021 @ 08:35
Les jeunes filles jouent à la princesse et les vraies reines et princesses jouent à ressembler à des gens du peuple, drôle de passe temps. Quel était le but de cette mise en scene?
Gatienne
6 novembre 2021 @ 09:35
Aucun, si ce n’est occuper leurs moments de loisir comme au temps des parents d’Elizabeth II qui organisaient des pantomimes pour leurs filles et comme le fait la reine en famille lorsqu’elle joue aux charades ou autre jeu des ambassadeurs.
vidocq
6 novembre 2021 @ 16:31
à cela on pourrait vous demander à quoi sert d’occuper son temps en regardant la télé et à manipuler un smartphone? à chaque époque ses occupations !
Beque
7 novembre 2021 @ 21:07
Vidocq, je suis d’accord avec vous. A l’heure où « on » passe les 3/4 de son temps sur son smartphone ou/et sur sa tablette, en plus (ou en même temps) que ses activités habituelles, que de commentaires aigres et déprimants. Je trouve cette photo très touchante et en rien méprisante.
JAusten
6 novembre 2021 @ 09:49
C’était extrêmement en vogue au Royaume Uni à cette époque que de faire des tableaux vivants. On parle bien sûr des familles aisées car il fallait du matériel, de la place et des costumes. ça occupait les soirées.
Ces tableaux représentaient la plupart du temps des allégories et c’était surtout un jeu. Il y avait spectateurs souvent divisés en équipe et acteurs. Les équipes devaient deviner ce que représentait le tableau. Ce pouvait être un livre, une scène de la bible etc.
Sur cette photo il faudrait imaginer qu’ils représentent un tableau ou un moment de la journée où après les moissons, les paysans écoutaient les cloches de l’église, priaient avant de terminer les dernières tâches de la journée dans les champs.
Montferrat
6 novembre 2021 @ 09:51
le baron Luitbert Alexander Georg Lionel Alfons Freiherr von Pawel-Rammingen ; était le mari de la cousine germaine de la reine Victoria, la princesse Frederica de Hanovre.
Aldona
6 novembre 2021 @ 10:46
Voilà ce à quoi conduit l’ennui, c’est une photo qui me gêne, j’y ressens du mépris
Gérard
9 novembre 2021 @ 19:50
Quand on joue au paysan c’est qu’on ne méprise pas les paysans. Il ne faut pas non plus oublier que la société d’il y a un siècle était encore en grande partie agraire et que les princes et les ducs étaient entourés de paysans qui souvent étaient leurs employés.
Beque
6 novembre 2021 @ 11:53
Je suppose que le baron de Pawel-Rammingen (1843-1932) que l’on voit sur la photo était l’époux de Frederika de Hanovre (1848-1926, fille du futur roi Georg V de Hanovre et de la princesse Marie de Saxe-Attenburg). Ils se marièrent le 24 avril 1880 dans la chapelle Saint-Georges du château de Windsor et vécurent à Hampton Court Palace. Ils étaient les hôtes fréquents de Windsor et Osborne House. Ils quittèrent leur appartement d’Hampton Court et se partagèrent entre l’Angleterre et la France où ils possédaient à Biarritz la villa Mouriscot. Ils sont décédés tous les deux dans cette ville. En 1927, un vitrail à la mémoire de la princesse fut installée dans l’église anglicane St Andrew’s de Biarritz, édifiée en 1878, et dont la première pierre avait été posée par la princesse Frederika de Hanovre. L’église a été achetée par la ville de Biarritz, en 1980, et sauvée de la destruction.
Cecicela
6 novembre 2021 @ 12:31
Je me souviens d’une délicieuse photo de la princesse Alexandra de Hanovre, (1882-1953, plus tard, grande-duchesse de Mecklenburg-Schwerin), posant en costume local à coté d’un rouet dont il y avait 99 % de chance qu’elle ignore par quel bout le prendre…
Marie-Saintonge
6 novembre 2021 @ 12:47
Ridicule et méprisant envers les paysans, ils n’ont jamais dû travailler dans les champs. Et ils ne s’en rendaient même pas compte.
DEB
6 novembre 2021 @ 12:48
Image malaisante.
Je n’aime pas cette parodie et pourtant j’ai l’esprit large.
Qu’ils s’amusent en copiant un tableau célèbre, je pourrais comprendre mais ,ici, cela me gêne.
Gérard
6 novembre 2021 @ 17:11
Que de commentaires sévères pour des princes et des princesses qui jouent aux paysans comme les paysans effectivement jouent à être des princes. On peut admirer la qualité des photographies et songer aux drames épouvantables que susciteront la Première Guerre mondiale et la révolution russe et l’exécution de l’impératrice… N’essayons pas de mettre des vétos sur les distractions les plus innocentes. Marie-Antoinette elle aussi jouait à la bergère et elle a bien fait car quelques années après on tua et on avilit sa famille, le temps du bonheur n’est pas permanent.
Avel
7 novembre 2021 @ 13:20
Mais Gérard peut-être que si Marie-Antoinette avait plus pris en compte (enfin surtout le roi) la misère du peuple au lieu de jouer à la bergère, aurait-elle sauvé sa tête.
MlleGiuliana
9 novembre 2021 @ 18:57
Absolument. J’aime beaucoup la reine Marie-Antoinette mais il est vrai que sur ce point, elle manqua vraiment de discernement, tant et si bien qu’elle en perdit la tête.
Le roi Louis XVI est à la même enseigne.
Ces personnes n’ont pas compris que la société évoluait, et que leur fonction devait elle aussi suivre ce chemin.
Gérard
9 novembre 2021 @ 19:57
Marie-Antoinette connaissait parfaitement les besoins des Français les plus pauvres et elle dépensait des fortunes pour les aider en particulier au cours de l’hiver 1785 qui fut très rigoureux.
Mais elle était l’autrichienne et à la cour elle avait des ennemis.
Dagobert 1er
6 novembre 2021 @ 17:28
Le moins qu’on puisse dire c’est que la future impératrice de Russie s’implique à fond dans cette mise en scène. Ca ne se voit pas du tout qu’elle s’em… à cent sous de l’heure.
On s’en de l’enthousiasme dans la tenue de la faucille, à moins que ce soit prémonitoire!
Zulma
6 novembre 2021 @ 21:54
L’idée est rigolote ! Mais c’est vraiment réservé à des gens qui ont du temps !
JAusten
7 novembre 2021 @ 10:26
du temps, oui, de l’argent, mais aussi une certaine culture. Ces allégories étaient quand même assez poussées. Et pour deviner les tableaux il fallait en connaitre un peu.
Esquiline
7 novembre 2021 @ 14:16
On ne peut pas toute l’année faire des tableaux vivants de la crèche.
MlleGiuliana
9 novembre 2021 @ 19:01
Les tableaux vivants relatifs à des œuvres célèbres ou en devenir, m’amusent toujours. Par contre, ce truc, sensé représenter la vie des paysans mais en vérité, pétri de clichés et à la limite moqueur, ça me déplaît totalement. C’est déplacé.
Gérard
11 novembre 2021 @ 16:27
Sir Robert Hawthorn Collins, chevalier (1841-1908), était contrôleur de la maison royale.
Miss Trotter était dame pour accompagner (Lady in Attendance) la princesse Frederica de Hanovre, baronne (Alphons) von Pawel Rammingen, deuxième baron,
(*1843-+1932).
Ce tableau joué au château de Balmoral est intitulé Harvest c’est-à-dire Récolte ou parfois Moisson et il est du 5 octobre 1888.
C’est le prince Henri de Battenberg qui avait ravivé ce goût des représentations de tableaux vivants dans les résidences royales.
La reine Victoria écrivait dans son journal après la représentation de ce tableau : « Nous avions un petit groupe d’Aberdeen, qui jouait bien et des pièces appropriées, pendant et entre les tableaux. »