A la mairie de Saint-Denis, le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme et le prince Charles-Henri de Lobkowicz ont assisté à une conférence de presse de « L’association pour le retour à Saint-Denis de Charles X et des derniers Bourbons ». Il s’agit d’une association apolitique et citoyenne qui regroupe les deux branches Bourbon et Orléans et qui est présidée par l’historien Philippe Delorme.
L’objectif est de ramener en France en la basilique de Saint-Denis le dernier roi Bourbon Charles X, Louis XIX et son épouse Marie Thérèse (fille du roi Louis XVI et de la reine marie Antoinette), le comte de Chambord et son épouse Marie Thérèse de Modène et Louise d’Artois. Tous reposent actuellement dans la crypte du couvent de couvent de Kostanjevica en Slovénie. (Merci à Quentin et Corsica – Copyright photo : Vexilla Galliae)
jul
28 septembre 2016 @ 04:49
Merci Quentin et Corsica !
Jean Sauzeau
28 septembre 2016 @ 06:20
Pour mémoire,les Ducs de Vendome et d’Angouleme descendent eux aussi
( par leur mère,la Duchesse de Montpensier ) de Charles X. !
Caroline
28 septembre 2016 @ 08:49
Jean Sauzeau, merci pour votre rappel généalogique!
Charles
28 septembre 2016 @ 11:25
Parmi les descendants de Charles X qui sont membres de l’Association, on note Madame Valéry Giscard d’Estaing, le Prince Jean, Duc de Vendôme et son cousin Pedro, Duc de Calabre.
Sébastien
28 septembre 2016 @ 14:55
Mme VGE certes, mais par la main gauche rappelons le (le mariage de Berry avec Amy Brown n’a jamais été reconnu).
Laurent F
29 septembre 2016 @ 10:39
Non reconnu mais avéré pour la plus grande joie de VGE sans doute, lui qui cherche encore s’il descend du Bien-Aimé !!
Philippe Gain d'Enquin
30 septembre 2016 @ 19:47
Et quant au patronyme de l’époux, il ne correspond historiquement à rien !!!
Calou
28 septembre 2016 @ 07:36
Les Orléans et les Bourbons dans une même association pour le retour des corps des derniers Bourbons dans la nécropole de Sr Denis ? Pourquoi pas, après tout, c’est, l’on peut dire une histoire de famille, sans enjeu de prédominance majeure politique ou autre pour les deux familles, je pense. Si cela se fait, je reviendrai donc à la basilique St Denis, lieu beau et émouvant s’il en est…
Neoclassique
28 septembre 2016 @ 08:00
Cela n aurait de sens que pour le roi Charles X qui fut souverain régnant en France mais qui a souhaité reposer en terre étrangère dans ce couvent franciscain qu il avait choisi demandant à ne pas revenir en France.
Mais il est certain que les franciscains gardiens des lieux s opposeront avec fermeté à ce projet dont en son temps F Mitterrand avait eu l idee
Par ailleurs la configuration actuelle de la crypte ne conserve qu une dalle royale prévue pour Charles x
Catoneo
28 septembre 2016 @ 08:49
Qu’on laisse dormir en paix les derniers Bourbons de France, surtout pour les inhumer au cœur d’une médina de Seine-Saint-Denis.
Il y a mieux à faire pour promouvoir la monarchie que d’agiter le souvenir d’une dynastie malheureusement battue (trois fois) par sa faute. Battue en fait par son inadaptation aux mœurs de son temps. On ne peut gouverner un peuple dans l’exil intérieur. Ou alors on se contente de régner. Ce fut le gros problème des Bourbons, toujours en retrait de la main, à la notable exception de Louis XVIII.
RIP à Gorice.
Actarus
28 septembre 2016 @ 12:27
Entièrement d’accord. Selon moi, cette initiative ne sert qu’à promouvoir ses initiateurs qui cherchent à se pousser du col.
J’ai déjà fait connaître mon sentiment sur d’autres médias, je vais recommencer ici. Cette démarche n’aurait de sens que si la France était en monarchie. Les exemples russes et serbes ne comptent pas, car ces pays ont cherché à se réconcilier avec leur passé récent. Or, les derniers Bourbons ont été exilés en 1830, cela fait un sacré bail : 186 ans !
Il est donc tout à fait inopportun que la République prête main forte à cette association d’hurluberlus en quête de gloire et de contacts avec les Altesses Royales et la noblesse de France et d’ailleurs (voyez leur page Facebook : il n’y a guère de descendant roturier qui les encourage, comme par hasard les lettres qu’ils reçoivent sont dignes du Bottin mondain). Il est tout aussi inopportun que les dépouilles de Charles X et de sa famille (et je précise que cela pose problème car le comte de Chambord a précisé dans ses dernières volontés qu’il voulait être inhumé à Göritz) soient rapatriées, comme vous le signalez, dans la « médina » du 9-3, au conseil municipal communiste depuis des lustres, et qui n’a plus de royale que sa nécropole dont on peut se demander comment elle tient encore debout ou n’a pas été affectée à l’exercice d’un culte étranger à l’histoire de France et de la monarchie française. Ce n’est pas du racisme, c’est du réalisme. ;-)
Enfin, nous pouvons compter sur l’opiniâtreté des moines franciscains et du gouvernement slovène qui ne voudront pas de départir de ce qui, chez eux, est un trésor national, alors qu’en France, une fois passée une cérémonie compassée qui ferait l’objet d’un reportage d’une minute trente secondes au JT du soir, il serait aussi vite oublié !
Gérard
1 octobre 2016 @ 18:01
Cher Actarus ce ne serait pas mauvais non plus que la France se réconcilie avec son passé et c’est certainement aussi pour cela que rapatrier la dépouille de l’un de ses chefs d’État peut paraître judicieux nonobstant tous les problèmes que l’on peut imaginer.
Kalistéa
28 septembre 2016 @ 16:28
Tout-à-fait de votre avis cher Catoneo.Tout cela c’est de la pub inutile , mais qui fait mousser ces familles et ils croient se donner de l’importance comme les princesses de Roumanie qui n’en finissent pas d’enterrer leur mère!
marianne
28 septembre 2016 @ 18:28
En accord avec vous , entièrement .
grossmann
28 septembre 2016 @ 08:58
il faudrait aussi ramener napoléon III et son fils en France !
LPJ
28 septembre 2016 @ 11:37
L’impératrice Eugènie avait fait le choix d’une sépulture en Angleterre et a priori n’envisageait pas de retour pour elle, son mari et son fils. Ses héritiers semblent vouloir respecter cette volonté. S’il devait y avoir transfert en France, il faudrait l’accord du Prince Napoleon. Se poserait ensuite la problématique du lieu : les Invalides avec Napoleon 1er, Napoleon II et le roi Jérôme ? Rueil avec l’impératrice Josephine et la reine Hortense (grand mère et mère de Napoleon III) ? La Chapelle impériale d’Ajaccio avec les parents de la fratrie Bonaparte et le précédent Prince Napoleon ?
Laurent F
29 septembre 2016 @ 10:42
Et pourquoi pas l’église Saint-Augustin à Paris qui était destinée à être la nécropole impériale ?
Gérard
29 septembre 2016 @ 19:06
Ça ne pourrait pas être Ajaccio ni Rueil car il s’agit d’un empereur, ça pourrait effectivement être Saint-Augustin comme l’empereur l’avait envisagé lui-même car aux Invalides il n’y a plus de place.
Cosmo
28 septembre 2016 @ 11:38
Sans oublier l’impératrice Eugénie !
Ce serait à mon sens plus simple car il n’y a qu’une seule personne qui pourrait prendre la décision, le prince Napoléon. Et une entente entre les gouvernements français et britanniques certainement plus facile à obtenir. Mais où les mettre ? A Ajaccio, sans doute, dans la crypte de la Chapelle impériale.
Kalistéa
29 septembre 2016 @ 08:10
Cher Cosmo , LPJ nous l’a dit et il est bien renseigné : L’impératrice a formellement exprimé dans ses dernières volontés , que le couple Impérial devait rester dans la sépulture qu’il avait choisie et ne devait pas être ramené en France.Ceci probablement pour rendre hommage à l’hospitalité de la reine Victoria.( et aussi peut-être pour montrer ce qu’elle pensait de l’ingratitude des Français.)
Le maire de Nice , monsieur Christian Estrosi a pensé sérieusement au transfert de l’Empereur et de l’Impératrice à Nice où un beau mausolée leur aurait été construit.Ceci parce que c’est on le sait grâce à Napoléon III que Nice et son « comté » ont été réunis à la France…mais il s’est heurté à de trop grandes difficultés , notamment le refus des moines de Farnborough de laisser enlever les corps qui leur ont été confiés solennellement.
Avant Estrosi , l’association « Amis de Napoléon III » notamment, avec l’aval et le soutien de Jacques Chirac ,avait commencé aussi des démarches mais avait du renoncer à cause des innombrables difficultés soulevées par le projet.
Dans le cas d’un retour à Paris le lieu tout trouvé serait l’église Sr- Augustin qui a été élevée justement par l’Empereur pour servir de mausolée à sa dynastie !
Bonne journée à tous…..K.
AnneLise
28 septembre 2016 @ 14:33
Et l’Impératrice Eugénie ? elle doit rester à Farnborough ?
Gérard
29 septembre 2016 @ 19:04
L’impératrice ne peut pas être séparée de son mari et son fils même si l’on peut espérer qu’ils se sont retrouvés au ciel.
Jean Pierre
28 septembre 2016 @ 08:59
Les perigrinations des cercueils me laissent toujours dubitatif.
Il y a là une instrumentalisation du corps des défunts.
Louis Philippe déjà préférait rapatrier Napoléon I que son cousin et prédécesseur qui pourtant lui avait rendu le prédicat de l’altesse royale.
Dernièrement sur N&R nous avons vu le retour en grande pompe (funèbre) de tous les cercueils des Karagorgevich en Serbie. Quand on pense que le dernier roi Pierre est mort un peu dans l’indifférence familiale.
Et que dire des panthéonisations républicaines, où devant les réticences familiales on transfère des cercueils vides.
C’est tout à l’honneur de Charles Emmanuel de Bourbon Parme et de son cousin Lobkowicz d’honorer les défunts de leur famille, que n’ont-ils alors honorer par leur présence les obsèques de leur tante de Roumanie.
Mary
28 septembre 2016 @ 14:00
Et pan ! Bien dit !
AnneLise
28 septembre 2016 @ 16:21
Jean Pierre, depuis quelques décennies, il est « de bon ton » pour un Président en exercice de panthéoniser tel ou tel, au bénéfice de sa propre popularité.
Je trouve cela déplorable, sans pour autant dénier aux défunts ainsi honorés quelque mérite que ce soit, mais le fait de les transférer dans ce monument glacial me semble pour le moins incongru, et le cas ne se présentera jamais en ce qui concerne ma famille, mais je sais que je m’y serais fermement opposée, et à plus forte raison en « trimballant » un cercueil vide avec quelques poignées de terre du cimetière.
Enfin ! j’exprime un avis tout personnel, que je ne demande évidemment à personne de partager.
Gérard
1 octobre 2016 @ 18:05
Pendant le règne de Louis-Philippe les relations n’étaient pas au beau fixe avec la branche aînée et un rapatriement était impossible et certainement n’aurait-t-il pas été approuvé par une majorité de Français.
Philippe Gain d'Enquin
28 septembre 2016 @ 09:18
Il serait grand temps, le fait est ! Une question se pose néanmoins : comment les moines slovènes perdant leur rente, seront-ils indemnisés ? Inévitablement cet aspects mercantile d’un éventuel transfert ne manquera de se poser…. Ensuite, les autorités françaises concevront elles un hommage national à ces malheureux princes qui ne sont guère populaires, quant ils ne sont pas tout simplement inconnus de la plupart de nos contemporains ? Espérons que les réticences éventuelles ou nombreuses s’effaceron/aient et que le projet deviendra réalité. Bravo aux membres de cette noble association. Merci à Corsica et Quentin, PGE
teddy447
28 septembre 2016 @ 09:45
et aussi le prince francois comte de clermont futur chef de la maison de france et futur comte de paris assisté d’un régent son frère le duc de vendome futur jean iv comte de paris.
le comte de chambord et madame resteront a constanevicja suite au testament de monsieur qui refuse de reposer en terre républicaine, sauf si la royauté est revenue en france.
si la situation se concretise il faudra ressortir les couronne funeraire du roi louis xvii et des reines pour les cerémonies de transfert des dépouilles royales
et la ceremonie funèbre mais pour la cerémonie des ducs d’angoulème sa couronne delphinale a été volée en 1958, elle aurait servie pour les funérailles.toutes les couronnes funeraires crées en 1817 ont été volées(duc de bourbon,duc de berry, couronnes de mesdames fille de louis xv, des enfants mort né du duc de berry,courone funeraire de louis xvi et marie antoinette, de la reine louise,prince de condé, etc…)
Neoclassique
28 septembre 2016 @ 14:29
Non c est inexact il reste les couronnes du roi et de la reine qui ont été scrupuleusement reconstituées et qui sont exposées dans la 1ere chapelle du collatéral nord de la basilique de St Denis .
teddy447
29 septembre 2016 @ 10:40
j’ai expliqué les autre couronnes qui ont été crée pour les funerailles des autres membres de la famille et aussi les couronnes du duc de berry,duc de bourbon, du prince de condé de la statue de charlemagne par grois, la couronne delphinale du duc d’angouleme quia servi lors du couronnement de charles x toutes déposée a la toute nouvelle salle du trèsor construite en 1817 attenante à la basilique détruite je pense.
teddy447
28 septembre 2016 @ 09:50
couronne funéraire du roi louis XVIII excusez moi;
elle fut ressortie pour la réhinumation du coeur du roi louis xvii.
cérémonie privée et non d’état.
pour un ancien souverain j’espère que la république lui fera l’honneur d’un enterrement d’etat(cerceuil porté sur un affut de canon, un carosse funeraire tiré par des chevaux, dans certaines monarchiçe cela se passe comme çà)
aubert
28 septembre 2016 @ 13:38
Les habitants du lieu voyant passer le cortège penserons qu’il s’agit là de leurs ancêtres gaulois !!!
Gérard
1 octobre 2016 @ 18:06
Les dépouilles comme vous le savez ont déjà voyagé pendant la première guerre mondiale et ont été mises en lieu sûr à la demande de l’impératrice Zita.
Antoine
28 septembre 2016 @ 09:55
C’est peut-être une question importante pour les descendants mais je crains que les Français aient d’autres préoccupations. Ces défunts sont beaucoup plus tranquilles à la campagne en Slovénie. La plupart n’ont que peu vécu en France. Le comte et (surtout) la comtesse de Chambord ayant freiné des quatre fers de leur vivant pour n’y pas rentrer, inutile de les y contraindre. En tous cas, il faut saluer l’entente Bourbon et Orléans dans une action commune. Pour une fois qu’ils sont d’accord ..!
Philippe Gain d'Enquin
28 septembre 2016 @ 13:41
Le comte de Chambord n’aurait il pas dit : « les Orléans sont mes fils » ???
Actarus
29 septembre 2016 @ 11:48
Dans ce cas il faudrait l’inhumer à Dreux, non ? ;-) Ce n’est pas prévu non plus par ses dernières volontés. Laissons les derniers Bourbons reposer en paix là où ils sont.
Tonton Soupic
29 septembre 2016 @ 22:11
Je doois dire que je trouvationne plutôt déplacé de se préoccuper du sort des pouilles des prinsses qui ont usurpationné de 1589 à 1830 le trône de s de la Famille de France, nos chers princes d’Orléans, et surtoutou des horribilis Charles X qui a osé sassoir sur le trône en email et porcelaine de Sa Majesté Louis-Philippe 1er, Que Dieu et Saint-Pristi Garde En Sa Sainte Gardane !
Laurent F
28 septembre 2016 @ 10:00
Il me semble que Chambord et Madame ont émis le souhait dans leur testament d’être enterré hors de France, qu’on les laisse où ils sont !! Dire qu’il est passé à deux doigts de devenir roi, heureusement qu’il s’est arcbouté sur ses vieux principes.
Pascal
28 septembre 2016 @ 10:53
Qu’est ce qui s’y oppose ?
Cosmo
28 septembre 2016 @ 11:34
Pascal,
Le transfert des corps relève de divers autorités, civiles et religieuses. Seule l’unanimité entre elles permet de l’effectuer. Il faut que les autorités françaises, et pas seulement la famille, le demandent en premier. Il faut ensuite que les autorités slovènes l’acceptent. Une fois les problèmes réglés entre les Etats, il faut que les autorités religieuses, y compris la communauté qui les garde depuis leur décès, consentent à l’enlèvement des corps. Il y a aussi le problème familial. Qui a autorité au sein de la famille pour prendre cette décision ? La comtesse de Chambord était en outre une Habsbourg-Lorraine.
Enfin, il y a le coût de ces opérations. Qui va mettre la main au portefeuille ?
Cela fait beaucoup d’obstacles à franchir.
Il n’est pas certain que les autorités slovènes soient favorables.
Le même problème se pose avec l’empereur Charles d’Autriche. Là, les autorités portugaises ont fait savoir qu’elle s’opposent au transfert du corps à Vienne.
Cordialement
Cosmo
teddy447
29 septembre 2016 @ 10:43
la comtesse de chambord pourrait reposer à la crypte des capucins à vienne
les autorités slovène trouvent peut etre que c’est mieux de laisser les sépultures là ou elles sont pour le tourisme peut etre
Philippe Gain d'Enquin
29 septembre 2016 @ 16:29
Et comme la comtesse n’aimait pas les Français, il est à parier que : « Nous n’aurons pas les Os et la Lorraine… »
Gérard
29 septembre 2016 @ 19:02
La famille impériale a d’ailleurs fait savoir qu’elle entendait laisser le corps du bienheureux Charles à Madère comme le souhaite la population.
Philippe Gain d'Enquin
30 septembre 2016 @ 14:07
La macération est un bon mode de conservation, cf. : l’Amiral Nelson…
Gérard
1 octobre 2016 @ 18:07
Et saint Thomas d’Aquin et Saint-Louis.
Philippe Gain d'Enquin
2 octobre 2016 @ 22:44
Pour Saint Louis il a plus été question de « bouillon » que de « macération », ce me semble… Quant à St Thomas, je n’y étais pas et ai donc du mal à y croire… A vous, Philippe
Gérard
3 octobre 2016 @ 19:18
Cher Philippe,
En ce qui concerne Saint-Louis je crois qu’on avait séparé les entrailles et les chairs qui ont été laissées à l’abbaye de Monréale en Sicile tandis que le reste du corps fut découpé et mis à bouillir dans de l’eau et du vin pour en récupérer les os et les ramener à Saint Denis.
Pour saint Thomas d’Aquin qui mourut lui aussi en voyage et comme les communautés religieuses se disputaient ses reliques les frères de l’abbaye cistercienne de l’abbaye de Fossanova où il mourut plongèrent sa dépouille dans un bain de vin rouge en ébullition pour séparer la chair des os qui depuis sont rouges comme on peut le voir le 28 janvier quand pour la Saint-Thomas les reliques sont présentées à Toulouse, puisqu’au siècle suivant on les transporta secrètement dans cette ville.
tody
28 septembre 2016 @ 11:07
Esperons q’ont va y arriver!
jo de st vic
28 septembre 2016 @ 11:34
Jean Pierre vous avez entiérement raison…je pensais comme vous que Charles Emmanuel aurait pu assister aux obséques de sa tante…pour le reste laissons le comte de Chambord et sa famille reposer en paix là où ils ont choisi….
Actarus
28 septembre 2016 @ 12:35
Non mais sérieusement, envisagez-vous une cérémonie à Saint-Denis, présidée (!) par François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen ou n’importe quel pantin républicain qui sera élu en mai 2017, à moins qu’il ne se fasse représenter, pour l’occasion, par le ministre de l’Intérieur (qui est celui des cultes) et le ministre de la Culture ???
Cette démarche ne sert qu’à flatter la vanité de ceux qui l’ont initiée.
Mon espérance est que la Slovénie leur répondra d’aller se faire… cuire un oeuf. ;-)
Actarus
28 septembre 2016 @ 12:41
Nota bene : je précise que mes propos ne visent pas Philippe Delorme, qui n’est pas à l’origine de ce projet douteux, quand bien même lui a-t-il apporté sa caution par la suite, ni les princes qui lui ont emboîté le pas.
Le gugusse qui a lancé les démarches se trouve au premier plan de la photo, à l’extrême-gauche (ce qui cadre bien avec Saint-Denis 9-3) et se nomme Nicolas Doyen.
Lady Chatturlante
28 septembre 2016 @ 22:54
Il me semble être un tout jeune homme, malgré sa barbe. Êtes-vous certain qu’il soit doyen ? Il fait plutôt figure de benjamin.
Francky
28 septembre 2016 @ 12:52
Si Régine le permet, voici le lien vers l’article réalisé sur la nécropole des derniers Bourbons:
http://www.noblesseetroyautes.com/le-petit-saint-denis-de-slovenie/
Ils reposent en paix, loin de l’agitation de la capitale, dans un lieu consacré au recueillement et non au tourisme. Le couvent de Kostanjevica se trouve sur une colline boisée, à l’écart de l’agitation de la ville, et dans une relative quiétude.
Je doute que les moines tirent beaucoup de revenus de la visite de ces tombes. Lors de mon passage, il y a plus de 10 ans maintenant, la visite était gratuite (contrairement à Dreux), et demandait beaucoup de persévérance, car le monastère n’est pas signalé et les heures d’ouverture non plus…
COLETTE C.
28 septembre 2016 @ 13:13
Ce retour serait normal !
Francois
28 septembre 2016 @ 13:43
Charles X a t il vraiment envie de revenir à Saint Denis aujourd’hui ?
Car enfin dans peu de temps sera ce encore Saibt Denis ?
Il y a un temps pour tout et aussi une pertinence des projets
Tonton Soupic
28 septembre 2016 @ 22:44
Je croy que vous avez raisonnement. Il faut le lui demander, François.
JAY
28 septembre 2016 @ 14:08
C est une histoire de famille ! qu’on les laisse gérer ca entre eux.
Patricia
28 septembre 2016 @ 14:10
Je suis ravie de cette initiative. C’était un des souhaits de la fille de Louis XIV d’être enterrée avec son mari . J »avais compris qu’elle ne l’avait pas été dans un premier temps. est-ce le cas ?
Sébastien
28 septembre 2016 @ 15:10
Louise d’Artois ne devrait-elle pas reposer aux côtés de son mari, le duc de Parme ?
Gérard
29 septembre 2016 @ 16:03
Charles III de Parme et son épouse ne reposent pas à côté l’un de l’autre mais ceci n’a rien de surprenant et d’ailleurs si la duchesse veuve l’avait souhaité elle aurait pu être ensevelie à ses côtés mais elle ne l’a pas voulu.
Charles III était devenu duc de Parme avec l’appui de l’Autriche après l’abdication de son père Charles II du temps des troubles. Il ne régna que cinq ans.
Son mariage était un mariage de convenance et il convenait très bien aux finances précaires du duché parce que Louise Marie était riche. Le fiancé n’était pas ravi, elle avait quatre ans de plus que lui, elle avait été élevée dans un milieu légitimiste dont l’esprit ne correspondait pas du tout au sien, il la connaissait bien pour avoir passé à Vienne un long séjour pendant leur enfance et n’était pas amoureux d’elle.
Son père le menaçait cependant de lui couper les vivres. Il se maria. Ils partirent en voyage de noces en Allemagne puis en Angleterre où Ferdinando Carlo se sentait bien. Ils furent finalement pendant quelques années assez heureux. Ils eurent quatre enfants assez rapidement.
Mais avec le temps et les grossesses cette jolie blonde prit beaucoup de poids. Elle était par ailleurs d’une nature énergique mais réservée, peu avenante avec des idées politiques du siècle précédent.
Comme ses cousins de la péninsule Charles fut autoritaire, mais moins qu’eux et à cet égard il passait parfois pour libéral, il était anticlérical, il était pour l’abolition de la peine de mort.
La noblesse et la bourgeoisie le trouvaient trop près du peuple, et il se plaisait dans la compagnie des gens ordinaires. Il était aimable envers tous sauf si on lui manquait de respect bien entendu. Sa popularité cependant même dans le peuple diminua à cause des mesures autoritaires qu’il ne lui déplaisait pas de prendre et à cause de ses amitiés autrichiennes.
La duchesse et lui s’éloignèrent l’un de l’autre. Il eut une aventure avec une jeune femme de Parme, de la classe laborieuse, Giovanna B. Il l’aurait fréquentée jusqu’à sa mort comme Emma. En effet il eut une liaison affichée avec la comtesse Emma Guadagni (1829-1866), belle-sœur du gouverneur autrichien de Trente. Elle était fille de Donato, marquis Guadagni et de Louise Marie Catherine Lee. Il l’avait rencontrée à Florence en février 1852 lors d’une visite au grand-duc de Toscane Léopold II. En décembre 1853 il rendit une visite semi officielle à la reine Isabelle II d’Espagne, emmenant avec lui sa maîtresse.
La rupture était consommée.
Le dimanche 26 mars 1854, vers quatre heures de l’après-midi le duc dans son uniforme de hussard quitta le palais de la Reserva pour une promenade comme il le faisait tous les après-midi dans les rues de Parme et à pied. Il était accompagné seulement de son aide de camp le comte Bacinetti. Plus loin suivez quatre ou cinq policiers en civil.
Au cours de cette promenade il rencontra la duchesse qui assise dans sa voiture écoutait un concert en plein air sur une place et ils se saluèrent poliment.
Il inspecta les fortifications.
À 5:45 le duc rentrant au palais se dirigeait vers le palais à nouveau et passé devant l’église de Santa Lucia dans la rue du même nom. Devant l’église il s’arrêta un instant pour s’enquérir de l’identité d’une jolie fille à sa fenêtre. Il salua des soldats qui passaient et fut bousculé par deux hommes, pas un surtout qui se disait pressé, venant derrière lui et qui prirent immédiatement la fuite. Mais l’un de ses hommes avait frappé violemment le duc d’un coup de poignard à l’estomac. Le poignard à lame triangulaire entra profondément. Quelques instants après le duc lui put dire : « Mon Dieu, je suis foutu. On m’a poignardé ». Les deux assassins avaient pris des directions opposées et s’étaient mêlés à la foule. Le duc était tombé dans une mare de sang, la lame encore enfoncée. On le prit par les bras et les jambes pour le ramener au palais. La blessure était très douloureuse et les médecins aggravèrent la douleur mais il ne se plaignait pas. Il demanda si sa vie était en danger. Les médecins lui dirent qu’il n’y avait pas de danger et il s’évanouit. Il revint à lui et dit « je me prépare pour un long voyage ». Il reçut l’extrême-onction. Il embrassa sa femme et ses enfants pour leur dire adieu. Il passa encore cependant de longues heures dans d’atroces souffrances supportées avec courage. Il mourut le lendemain soir 27 mars à cinq heures et demi. Il avait 31 ans.
Il fut enterré dans la Cappella della Macchia près de Viareggio et son cœur placé dans une urne dans la crypte funéraire de Santa Maria della Steccata à Parme. Il repose toujours dans son sarcophage surmonté d’un beau gisant.
C’est lui qui avait commandé à l’architecte Giuseppe Gheri la chapelle dédiée à saint Charles Borromée dans le parc de la villa royale. Il voulait en faire le mausolée de sa famille. C’est une très belle chapelle qui devait par la suite avec la villa devenir propriété par héritage de Bianca de Bourbon épouse de l’archiduc d’Autriche Léopold Salvator d’Autriche-Toscane. Après la mise sous séquestre de la propriété à la fin de la Deuxième Guerre mondiale elle revint à ses propriétaires dont certains y vécurent jusqu’en 1985 et à ce moment-là la villa fut vendue à l’ingénieur Benvenuto Barsanti qui en fit don à ses concitoyens et en confia la garde à la municipalité. En 2005 la commune acheta la chapelle royale aux héritiers de Charles III.
Peu après le meurtre on arrêta Ireneo Bocchi et Antonio Carra. Mais ils se ressemblaient beaucoup et les témoignages étaient incertains. L’aide de camp, le comte Bacinetti, avait été expulsé de Parme par la duchesse qui ne l’aimait pas. Les assassins n’avaient pas agi semble-t-il pour des raisons politique mais parce qu’ils étaient payés par un commanditaire dont on a toujours ignoré l’identité.
Antonio Carra était sellier et tapissier, ses explications étaient confuses mais il a été libéré de prison le 8 avril. Après cela on arrêta notamment Bocchi que certains avaient cru reconnaître.
Beaucoup de gens à Parme n’aimait pas le duc était trop proche des Autrichiens. Mais on pouvait soupçonner cinq groupes d’opposants dangereux : certains dignitaires proches de la duchesse, certains ennemis à la cour de Vienne, le Piémont que l’Espagne tint pour responsable et les libéraux de Parme et de Plaisance enfin peut-être des anarchistes.
Le procès se termina en mars 1857 sans qu’on sache le nom du coupable qui
serait venu de Plaisance selon des rumeurs.
Deux agriculteurs parmesans qui s’étaient établis en Corse avaient témoigné au procès qu’ils avaient entendu parler du régicide à Bastia sept heures avant qu’il n’arrive.
22 jours après le crime la comtesse Brigida Galli Leoni, de Plaisance, dit avoir entendu certains jeunes gens bien habillés annoncer à l’avance une attaque contre le duc le 20 mars dans le quartier de Sainte-Lucie.
Dans la nuit du 12 juin le juge d’instruction Antonio Gabbi fut poignardé mortellement dans le dos. Le baron Lederer, plénipotentiaire autrichien à Parme y vit l’influence de la cour et de l’entourage de la duchesse.
On soupçonna la conspiration d’être partie de Turin et d’avoir utilisé des ouvriers locaux partisans de Mazzini et on soupçonna particulièrement le comte Ferdinand Douglas Scotti, originaire de Plaisance, qui était au service de la duchesse. Celui-ci demeura au service de la duchesse jusqu’à sa mort et mourut lui-même en 1879.
Pour l’impératrice Zita l’assassinat fut le fait des Carbonari.
Antonio Carra (1824-1895) était un homme marié, père de famille et mazziniste.
Bocchi était un pauvre homme sans grands principes moraux. Carra avait été arrêté chez des amis chez lesquelles il s’était réfugié est enfermé à la prison de San Francesco. Il fournit des explications aux termes desquelles il fut donc libéré et il s’enfuit pour Gênes puis pour l’Angleterre enfin pour Buenos Aires en 1855 où il le prit le nom de Joseph Baratta. Il fut menuisier. Ceux qui le connurent le décrivirent comme misanthrope et grincheux. En 1859 il rentra à Parme mais ses amis lui conseillèrent de repartir pour l’Amérique. Il n’a jamais été considéré comme un héros de l’unité italienne.
De sa liaison avec Emma le duc avait eu un fils naturel qui portait le nom patronymique de son père légal car la comtesse se maria à Livourne le 19 septembre 1853 à Pompeo Odoardo, deuxième baron Schmuckër ce qui était un mariage de convenance puisqu’elle avait déjà eu son fils en février 1852 à Livourne, Filippo Schmuckër, qui devait mourir à Lausanne en 1862.
Pompeo était fils d’Edoardo, un capitaine autrichien de l’armée des Deux-Siciles qui avait eu une liaison avec la reine Marie Isabelle devenue veuve du roi François Ier, et qui en avait eu un fils Enrico lequel était malade, épileptique et mourut en 1851. Ferdinand II donna beaucoup d’argent au duc Charles Louis le père de Charles III, afin d’administrer cette fortune pour le jeune Enrico.
En 1834 le duc Carlo Ludovico donna le titre de baron héréditaire au père d’Enrico.
Gérard
30 septembre 2016 @ 13:37
Dans son ouvrage Les Bourbons de Parme Juan Balansó, si érudit et si aimable, si regretté (les légitimistes français ne le regrettent peut-être pas trop), et qui connaissait parfaitement leur histoire puisqu’il avait inventles archives de Parme à la demande du duc Charles-Hugues – il repose d’ailleurs à Parme où il avait beaucoup d’amis, évoque bien sûr Charles III, ce personnage sympathique, éternel adolescent, très drôle, et paraissant si peu souverain, sous le sous-titre L’infant extravagant.
Il avait eu lorsqu’il fut envoyé par son père Charles-Louis à Turin pour s’y former dans l’armée sarde, de nombreuses aventures féminines qui suscitèrent des commentaires défavorables à la cour rigide de Savoie surtout depuis le jour où il oublia l’une de ses décorations dans une maison close.
Quand il se maria avec Louise-Marie elle était très amoureuse de lui.
Mais il y eut un scandale familial étouffé dans l’œuf et dont Juan dit qu’il n’est pas possible encore de le raconter en détail. Néanmoins des archives d’Oxford (Bodleian Library) on déduit qu’un jour le duc Charles-Louis commit un attentat à la pudeur de sa belle-fille et cette tentative de viol est confirmée par une lettre conservée dans le coffre-fort des Archives des Bourbons de Parme mais sans autorisation de la produire. Le fait n’est pas étonnant de la part de Charles-Louis mais après l’abdication de celui-ci Louise-Marie s’opposa au retour de son beau-père à Parme.
Selon le baron Ward, premier ministre parmesan, un ancien garçon d’écurie devenu le favori du duc Charles-Louis (le duc qui était très beau eut beaucoup d’amants et encore plus de maîtresses, mais il n’est pas certain que Thomas Ward ait eu avec lui une relation charnelle estime l’auteur qui a lu plus de 200 lettres échangées entre eux), Emma la maîtresse du duc Charles était une sorte de Lola Montez capable d’allumer une passion charnelle irrésistible. Charles était ensorcelé depuis leur rencontre semble-t-il sur une plage de Viareggio.
Le duc Charles Louis écrivait un jour à Ward :
« Le pauvre garçon [est] malheureux dans son foyer, sans désir de s’occuper vraiment de rien. Pour son infortune, il éprouve pour cette femme une passion ou mieux dit, une manie qui finira par le dévorer ». Charles-Louis et Ward imaginèrent un plan pour se débarrasser de la Guadagni et ce fut le plan Schmuckher. La reine Isabelle des Deux-Siciles, grand-tante de Charles, avait donc, une fois veuve, eu une aventure avec cet officier autrichien au service de Naples, un intrigant qui la rendit mère du petit Enrico qu’on envoya à la cour de Lucques où régnaient alors les Bourbons.
Charles-Louis fit baron l’amant de sa tante. Celui-ci se retira plus tard à Florence où ses enfants légitimes grandirent avec le royal bâtard. Après la mort de la reine Isabelle en 1848 et d’Enrico de phtisie en 1851, le baron suggéra à Charles-Louis de « transférer » le legs destiné au défunt à son demi-frère Pompeo né en fait du mariage légitime de Schmuckher avec Floriana Cepulli. Pompeo Schmuckher avait trente ans, était célibataire, secrétaire à la légation des Deux-Siciles à Turin et pouvait hériter de la somme à condition d’épouser Emma qui était compromise, après quoi on l’enverrait comme chargé d’affaires de Naples au Brésil. Un contrat fut signé à Parme le 23 juillet 1853 et Pompeo créé aussi baron, épousa le 19 septembre Emma. Mais il ne fut pas envoyé au Brésil, c’est à Madrid qu’il se retrouva.
Charles III considéra qu’ayant reconnu Isabelle II comme reine d’Espagne il se devait de lui rendre une visite officielle mais en réalité il souhaitait accompagner la baronne à Madrid. Charles et Emma embarquèrent à Livourne pour Marseille et continuèrent par voie de terre jusqu’à Madrid. La présence de la baronne fit scandale au côté de Charles III et l’empereur d’Autriche s’en émut et le fit savoir. Charles répondit qu’il ne tolérait pas d’intrusion dans sa vie privée ce à quoi on lui répliqua : « Les souverains n’en ont pas ».
On craignit alors que Charles n’abdique pour partir avec Emma. Le 25 mars 1854 Ward écrivait :
« Chè terrible imbroglio et chi sa come finiranno ! » (Quel terrible imbroglio, qui sait comment cela va finir).
Charles fut assassiné le lendemain.
D’Argentine où il s’était réfugié Antonio Carra se vanta d’être l’assassin.
Juan Balansó ajoute : « Contrairement à une légende romantique très répandue à Parme, la maîtresse de Charles III ne donna pas d’enfant au duc. Pas plus qu’à son époux. Elle mourut totalement oubliée le 14 mars 1866 à Pise, alors qu’elle avait à peine trente ans. Son père, le marquis Guadagni, l’avait expulsée et rayée de la famille et ordonna de brûler tous ses portraits. Les actuels Schmuckher [Aidano Schmuckher à Gênes], descendants d’un frère du mari d’Emma, n’ont eux non plus, aucun souvenir d’elle. »
Le duc ne souhaitait pas être inhumé à Parme mais à la tenuta Borbone près de Pianore où résidait sa mère la duchesse Marie-Thérèse de Savoie, « à qui jamais ne furent révélées les circonstances dans lesquelles son fils trouva la mort ».
Un poème populaire en dialecte parmesan résume les doutes qui persistent sur les commanditaires du meurtre :
« Su Carlo Ters, sora la so arven’na, an s’cata miga du giudissi ugual,
Pero é ciar cmé ‘l fat che la maten’na
A sponta al sol, ch’al n’era migh normal ».
C’est-à-dire :
« À propos de Charles III, de sa ruine, on ne rencontre pas deux opinions semblables,
mais il est aussi clair que chaque matin
se lève le soleil, que cet homme n’était en rien normal ».
Gérard
2 octobre 2016 @ 19:38
Ajoutons qu’avant de mourir Charles III pardonna à son assassin et demanda qu’il ne soit pas tué.
Germain
28 septembre 2016 @ 15:18
J’espère que non. Ils sont très bien parmi les moines qui veillent sur eux. La France, et bien des Français ne les méritent pas. Que feraient-ils dans le 9-3, entourés de curieux, de touristes ignorants, accueillis par des ministres francs-maçons et laïcistes. Rapatriés dans un pays dont on a lavé le cerveau des enfants du souvenir des mille ans de capétiens… non franchement, qu’ils demeurent en paix !
AnneLise
28 septembre 2016 @ 16:15
Dans la mesure où ils ne souhaitaient pas, je ne vois pas la nécessité de cette translation !
*Gustave de Montréal
28 septembre 2016 @ 16:36
Des citoyens français doivent reposer en sol de France.
Jean Pierre
29 septembre 2016 @ 08:31
Les citoyens Capet….cela aurait un drôle de goût ?
nozzari
28 septembre 2016 @ 16:38
A mon avis, la question ne se pose même pas.
Ils n’ont pas voulu reposer en France. Tout est dit.
Anne-Cécile
28 septembre 2016 @ 16:45
Excellent Jean-Pierre!
Tous ces descendants qui n’ont en grande partie qu’une visibilité et une existence que par leurs ancêtres, quand ils ne monnaient pas carrément leur présence, ont-ils seulement idée de ce que ce traffic de cercueils vermoulus mais plombés peut sembler ridicule accompagné de la pompe propre au retour dans la patrie fantasmée où la « famille descendante » joue le premier rôle et pose.
En l’occurrence le Roi et sa famille freinaient des quatre fers à l’idée que leurs dépouilles reposent en terre révolutionnaire. La dynastie française est la plus anciennement détrônée et la grande majorité des Français ont complètement zappé Charles X.
Pourquoi aller contre leur volonté?
Je ne prends grand risque à écrire que le retour des dépouilles de Napoléon III et sa famille est plus prioritaire et pertinent.
Gérard
28 septembre 2016 @ 22:00
On ne va peut-être pas attendre un grand sursaut populaire et on se souviendra plutôt que l’on a mis au Panthéon beaucoup de gens (ou un peu de terre censée les représenter) dont l’immense majorité des Français n’avaient jamais entendu parler.
rrd
30 septembre 2016 @ 08:55
Tout à fait exact cher Gérard ! Il y a vraiment des inconnus pour la grande partie des visiteurs au Panthéon.Et quel intétêt y -a-t-il à défiler devant un gand nombre de sépultures sorties de leur primitif environnement comme par exemple celle d’Alexandre Dumas qui reposait dans sa ville bien-aimée Villers- cotterêts et qu’on a déplacé arbitrairement ?
Albane
28 septembre 2016 @ 18:10
Mais y aura-t-il assez de place dans la crypte. Et si c’était la volonté des défunts de reposer à l’étranger ?
Gérard
30 septembre 2016 @ 17:49
La tombe de Charles X en tout cas est déjà prête dans le chœur de la crypte aux côtés de celles de ses frères Louis XVI et Louis XVIII, de sa belle-sœur la reine Marie-Antoinette, du roi Louis VII le Jeune, de la reine Louise de Lorraine.
C’est une dalle noire comme les autres mais pour l’instant sans nom. Charles X serait en face de Louis XVIII et à côté de Marie-Antoinette.
Il s’agit de tombes assez récentes qui abritent maintenant des rois ou des reines dont les corps n’ont pas été profanés lors de la Révolution et pour Louis VII et Louise de Lorraine ont été ramenés à Saint-Denis.
clement
28 septembre 2016 @ 18:27
Il me semble que Charles X et sa proche famille avaient défendu que l’on ramène leurs cendres en France ,disant qu’après la mort de Louis XVI et l’exil ils n’avaient plus rien à y faire !
Quentin
28 septembre 2016 @ 19:34
Le samedi 24 septembre, l’association « Pour le retour de Charles X et des derniers Bourbons » a eu le plaisir d’accueillir à la mairie de Saint-Denis, les descendants enthousiastes de Charles X parmi lesquels, SAR le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, cousin du duc d’Anjou Louis-Alphonse de Bourbon duc d’Anjou, et SAS le prince Charles-Henri de Lobkowicz.
http://www.ouest-france.fr/ile-de-france/seine-saint-denis/les-cendres-de-charles-x-bientot-rapatriees-en-france-4514008
http://www.vexilla-galliae.fr/royaute/vie-des-royalistes/2171-la-fin-de-l-exil-pour-les-derniers-bourbons
http://charlesx.e-monsite.com/
Les cendres de Charles X bientôt rapatriées en France ?
Charles X reposera-t-il un jour dans la nécropole royale de la basilique de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ? C’est ce qu’espère une association qui a pour projet de rapatrier ses cendres de Slovénie, où il est mort en exil il y a près de 200 ans.
« Notre objectif est que l’État engage des négociations avec la Slovénie pour le transfert des cendres », explique Nicolas Doyen, le président de cette association, qui a présenté samedi son projet lors d’une conférence de presse à la mairie de Saint-Denis.
Avant-dernier roi de France, Charles X a régné de 1824 à 1830, avant d’être renversé par la révolution des « Trois glorieuses ». Il est mort et a été inhumé en 1836 à Nova Gorica, ville slovène frontalière de l’Italie. À la différence de plusieurs souverains morts en exil dont les restes ont été rapatriés en France, Charles X est, avec Napoléon III, le seul « à ne pas reposer sur sa terre natale », souligne l’association « Pour le retour à Saint-Denis de Charles X et des derniers Bourbons ».
« Il n’est resté de lui que la figure d’un monarque réactionnaire, aveugle aux réalités de son époque et au souhait de ses sujets », regrette Philippe Delorme, journaliste, historien et président d’honneur de l’association. Pourtant, assure-t-il, « la Restauration, malgré ses insuffisances, a été le premier essai d’un régime parlementaire en France ».
Un projet déjà évoqué en 1986
« Nous espérons qu’avec ce projet la France se réconcilie avec son histoire, toute son histoire », plaide M. Delorme.
L’association, qui se veut « apolitique et citoyenne », est soutenue par une centaine de personnalités et de descendants du roi. Elle réclame aussi le retour des cendres du duc et de la duchesse d’Angoulême, inhumés aux côtés de Charles X, et doit entamer prochainement sa première démarche officielle: contacter l’ambassade de Slovénie pour l’informer du projet.
Une amorce de projet de rapatriement avait déjà été envisagée en 1986. L’initiative – qui avait le soutien du président François Mitterrand selon l’association – n’avait pas abouti.
La fin de l’exil pour les derniers Bourbons ?
Lorsque le 2 août 1830, la monarchie dite de « la Restauration » chute au profit de celle dite de « Juillet » avec le duc Louis-Philippe d’Orléans à sa tête, c’est toute une dynastie légitime qui prend le chemin d’un exil à travers l’Europe avant de s’établir définitivement au château de Frohsdorf, en terre austro-hongroise devenue aujourd’hui slovène suite aux vicissitudes de l’histoire. C’est ici que, dans la crypte du couvent de Castagnavizza, reposent les corps du roi Charles X, Louis XIX (dont le règne n’excéda pas 20 minutes, le temps de quelques hésitations), son épouse Marie-Thérèse d’Angoulême, l’infortunée fille du roi-martyr Louis XVI, Henri V comte de Chambord et son épouse Marie-Thérèse de Modène, la dernière régente de Parme, Louise d’Artois. 180 ans après le décès du dernier roi Bourbon, se pose encore la question du rapatriement de leurs restes dans la nécropole royale de Saint-Denis.
Fondé en 2013 par Nicolas Doyen, sapeur-pompier de son état, passionné de patrimoine et d’histoire et par Julien Morvan, professeur d’Histoire-Géographie, « l’association pour le retour à Saint-Denis de Charles X et des derniers Bourbons », n’a eu de cesse de porter ce projet historique depuis 3 ans. Aujourd’hui, elle amorce le dernier chapitre de son existence. Le samedi 24 septembre, l’association a eu le plaisir d’accueillir à la mairie de Saint-Denis, les descendants enthousiastes de Charles X parmi lesquels, SAR le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, cousin du duc d’Anjou Louis-Alphonse de Bourbon, et SAS le prince Charles-Henri de Lobkowicz.
« Apolitique et citoyenne », loin de toutes querelles dynastiques qui agitent continuellement le microcosme royaliste et réunissant divers soutiens issus des deux branche dynastiques, l’association, dont la présidence d’honneur est assurée par l’écrivain-journaliste et historien Philippe Delorme, avait peu avant sa création pris contact avec le ministère de la Culture afin de le sonder de nouveau sur cette question. Le responsable de la mission aux Commémorations Nationales avait alors marqué son vif intérêt pour le renouveau de ce projet devant réconcilier la France avec son histoire, avec pour seule condition, que « les historiens s’assurent que le défunt n’ait pas exprimé la moindre réserve sur un rapatriement de son corps et que les représentants actuels de sa famille s’y montrent favorables ».
La « Restauration » marquée par les règnes successifs de Louis XVIII (1814/1815-1824), comte de Provence et de son frère, Charles X (1824-1830), comte d’Artois a été longtemps vilipendée sous la IIIe république. Celle-là n’avait retenu que les seuls épisodes de la Terreur blanche et des fameuses ordonnances afin de justifier la révolution ayant précipité sa chute. « Jugée sévèrement », c’était oublier bien vite que la Restauration avait pourtant été un foisonnement de vie intellectuelle, politique, artistique, religieuse, militaire qui avait non seulement posé les jalons de l’industrialisation de la France mais qui lui a également permis dans les décennies à venir de devenir une véritable puissance capable de rivaliser avec ses consœurs européennes.
Depuis le début des années 2000, force est d’ailleurs de constater que les historiens ont entamé une œuvre de réhabilitation de cette période avec notamment la multiplication d’ouvrages la concernant ainsi que diverses biographies consacrées à la vie d’Henri V, comte de Chambord. Lors de son discours, Philippe Delorme a rappelé à juste titre « qu’en dépit de ses insuffisances, après la dictature de Napoléon Ier, la Restauration avait été le premier essai d’un régime parlementaire en France, une étape essentielle sur le chemin vers la démocratie » (Charte constitutionnelle-ndlr).
Avec le travail acharné de Clotilde Pauléat qui a permis de réunir plus de 100 soutiens allant des descendants de la famille royale des Bourbon (dont SAR le prince Charles de Bourbon-Sicile, la famille Charette de la Contrie, les enfants du comte de Paris, Henri d’Orléans, qui descendent de Charles X via la princesse Marie-Thérèse de Wurtemberg…) à des personnalités de la vie civile et politique (la famille de Faucigny-Lucinge dont sont issus par exemple Mme Valéry Giscard d’Estaing ou Emmanuel de Brantes, des anciens ministres Hervé de Charette de la Contrie, Jack Lang ou Jean-Jacques Aillagon, du journaliste Stéphane Bern, l’ancien Président de l’Alliance royale Yves-Marie Adeline, des historiens Jean Tulard, Reynald Secher, Michel de Decker ou le regretté Alain Decaux, de l’acteur Lorent Deutsch et tant d’autres…), ainsi que du concours du généalogiste Daniel Manach (auteur d’un livre, sur la descendance de Charles X aux éditions Christian) et de moi-même, alors journaliste-pigiste au magazine Point de vue-Histoire. L’association a permis de remettre sur les rails un projet dont le défunt prince Alphonse II de Bourbon avait lui-même « mené croisade auprès de l’ancien Président François Mitterrand » dès 1986 et plus particulièrement sous le millénaire capétien. Projet qui n’avait malheureusement pu aboutir suite au tragique accident de ski dont a été victime l’ainé des capétiens deux ans plus tard. Bicentenaire de la révolution oblige, le projet avait été alors ajourné et le président Jacques Chirac moins attaché à la question que son prédécesseur n’avait pas souhaité y donner suite. L’institut de la maison de Bourbon s’était également prononcé en faveur du projet par l’intermédiaire du duc de Bauffremont qui avait déclaré à cette époque qu’: « il serait temps de rapatrier les cendres de celui qui fut, après tout, un chef d’Etat et qui, comme tous les rois de France, a sa place parmi les sépultures royales de la nécropole de Saint-Denis » tout en faisant remarquer que « les moines franciscains ne voulaient pas « lâcher » les restes des derniers Bourbons qui étaient une manne touristique substantielle et dont seule une compensation financière pourrait les circonvenir ».
La question du retour de Charles X n’avait pas manqué d’intéresser le duc d’Anjou, le prince Louis-Alphonse, qui s’était interrogé sur « la présence des restes de ce roi en terre étrangère ».
Intime du président de la République, l’ancien député socialiste et président de la section des affaires Européennes et Internationales au CESE Jean-Marie Cambacérès avait donc été approché et avait décidé d’apporter son soutien à la réalisation de ce projet. « L’association pour le retour à Saint-Denis de Charles X et des derniers Bourbons », lors de cette conférence de presse, a annoncé qu’elle pouvait désormais contacter officiellement tant l’ambassade de Slovénie que les moines franciscains de Goritz afin de les informer de ses intentions concernant le projet historique du rapatriement en France des cendres de Charles X, des corps du duc et de la duchesse d’Angoulême (le comte de Chambord ayant exprimé le vœu dans son testament de continuer à reposer, avec son épouse, dans la crypte du « Saint-Denis de l’exil »). Ceux de la princesse et duchesse de Parme, Louise d’Artois devant rejoindre le caveau de la maison ducale de Parme.
Ultime démarche, comme le précisera Nicolas Doyen, qui « conditionneront de prochains rendez-vous en hauts-lieux et l’avenir ultime de (cette) cause » afin de permettre le retour des derniers Bourbons en terre française. Et enfin de recevoir ce dernier hommage national dont les différents médias présents lors de la conférence de presse n’ont pas manqué de répercuter le futur événement, du journal Le Figaro en passant par l’Agence France Presse, Le Parisien, RTL, FR3 Ile-de-France ou encore Ouest France.
Il appartenait en toute légitimité au prince Charles-Henri de Lobkowicz de rappeler cette dernière évidence en guise de conclusion : « Il (Charles X-ndlr) appartient à notre patrie. Il est temps qu’il rejoigne ses proches dans le caveau familial »
Frederic de Natal
Quentin
Quentin
28 septembre 2016 @ 19:34
le site de l’association : http://www.leretourdecharlesx.fr/ A VOIR
LE COMITÉ DE SOUTIEN
SAR la Princesse Tania de Bourbon Parme
Stéphane Bern
Jean Tulard
Richard Finell, comte d’Auxois
Michel de Decker
Association Marie-Antoinette
SAR le Prince Jean d’Orléans
Ancien Ordre Royal et Souverain de l’Etoile et de Notre Dame du Mont Carmel
Reynald Secher
Elisabeth de Feydeau
Eric Woerth
Jean-Paul Bled
Pierre Lellouche
Didier Paillard
Christian Estrosi
Lorànt Deutsch
Mathieu da Vinha
Jean-Jacques Cassiman
Alain Decaux († 27.03.2016)
Association Louis XVI
De France et de Navarre
SAR la Princesse Chantal d’Orléans
Maître Jacques Trémolet de Villers
Adelaïde de Clermont-Tonnerre
Gérard Longuet
SAR le Prince Charles-Philippe d’Orléans
Jack Lang
Jean-Jacques Aillagon
Dimitri Casali
Association Louis XIV
Charles Beigbeder
Yves-Marie Adeline
Denis Tillinac
Frédéric Rouvillois
Princesse Constance de Polignac
Daniel Manach
Henry-Jean Servat
Anne-Aymone Giscard d’Estaing (née Sauvage de Brantes)
Charte de Fontevrault
Stéphane Rials
Hervé de Charette
Jérôme Guerard des Lauriers
Valère Staraselski
Baron Arnaud de Yrigoyen
Comte Guy de Brantes
Prince Edouard de Broglie
SAR la Princesse Marie-Thérèse de Bourbon-Parme
SAR la Princesse Cécile de Bourbon-Parme
SAR la Princesse Marie des Neiges de Bourbon-Parme
Comte Emmanuel de Brantes
Comtesse Olivier de La Tour du Pin (née Catherine de Guigné)
Comte Stanislas de Guigné
Comtesse Renaud d’Andigné
Docteur Guillaume de La Roche Saint-André
Comtesse Geoffroy de La Rochefoucauld (née Anne de Guigné)
Comte Paul de Guigné
Olivier de Bodard
Comte Sixte de La Rochefoucauld
Marine Pastré (née de Poulpiquet du Halgouët)
Charles-Henri Morin de Finfe
Marie-Astrid Morin de Finfe
Baron François Xavier de Sambucy de Sorgue
Roch Chesnard de Sorbay
Lieutenant-Colonel Armel de Charette de La Contrie et sa famille
Eric de Charette de La Contrie
Béatrix Jagou (née de Charette de La Contrie)
Anne de Charette de la Contrie
Maÿlis Barthet (née de Charette de La Contrie)
Élisabeth Jaquemet (née de Charette de la Contrie)
Marie-Agnès Kergall (née de Charette de La Contrie)
Blandine Archambault de Vençay (née de Charette de La Contrie)
Baronne Patrick Gondallier de Tugny (née Marie-Caroline de Charette de La Contrie)
Arnaud Héger
SAR la princesse Edouard de Lobkowicz (née Françoise de Bourbon-Parme)
Comtesse Bruno de Martin du Tyrac de Marcellus (née Jocelyne Henry)
Ghislaine Héger
Alban Morin de Finfe
Florence de Roquefeuil (née Martin de Kergurioné)
Annick de Lavenne de La Montoise (née de Charette de La Contrie)
Vicomtesse Yves de Ponton d’Amécourt (née Sophie Le Tourneux de La Perraudière)
Yves d’Amécourt
Henri Dumas-Primbault
Bernard d’Avezac de Castéra
Jean-Pierre Babelon
Jean-René de Charette de La Contrie
Baron Eric de Lamberterie du Cros
Monique d’Avezac de Castéra (née de Charette de La Contrie)
Anne-Elisabeth Lostie de Kerhor (née de Charette de La Contrie)
Baron Bruno de Lamberterie du Cros
S.A.R. le prince Pierre de Bourbon-Siciles
Anne de Sinety (née Marchand)
Mathilde Carrelet de Loisy (née de Lavenne de la Montoise)
Comte Ferrante Lucchesi-Palli
L’Archevêque Dominique Lebrun
Hélène de Maynard
Jean de Yrigoyen
Elisabeth Heresch
Anne de La Brélie (née de Yrigoyen)
Patrice de Charette de la Contrie
Guy-Antoine de Lavenne de la Montoise
Alix Fraye (née de la Poëze d’Harambure)
Louise-Marie Fanneau de la Horie (née Charette de la Contrie)
Source : Le Parisien
Quentin
Actarus
28 septembre 2016 @ 23:02
Comme je l’ai écrit précédemment, c’est réellement le Bottin mondain. ;-)
Jean Pierre
29 septembre 2016 @ 12:42
C’est Pétain à Douaumont, non ? Gloups !
aubert
29 septembre 2016 @ 12:36
…et moi, et moi !?
kalistéa
30 septembre 2016 @ 09:02
Vous , on verra Aubert , vous n’êtes pas encore mort , et personne ne sait vraiment où il mourra et même où il sera enterré! Je connais des gens qui ont été incinérés en dépit de leur souhait!
Mais peut-être que vous serez au Panthéon : c’est fort probable!
aubert
29 septembre 2016 @ 12:38
je remarque que dans ce comité nous n’avons que des princes d’Orléans, pas de France. Ce comité n’est donc pas sur la même ligne que N&R.
Philippe Delorme
28 septembre 2016 @ 19:35
Quelques précisions : je suis « seulement » président d’honneur de l’association, qui est présidée par mon ami Nicolas Doyen.
L’association est apolitique et il est donc faux de dire qu’elle « regroupe les deux branches Bourbon et Orléans ». Ce n’est pas une association dynastique, ni royaliste.
Elle regroupe les descendants de Charles X, dont ni Louis de Bourbon ni Henri d’Orléans ne font partie.
C’est une affaire nationale et mémorielle, ouverte à tous les Français…
Cordialement à tous,
Philippe Delorme
Cosmo
28 septembre 2016 @ 20:43
Malgré la qualité des membres qui composent cette association, ce combat n’est pas gagné d’avance tant les obstacles sont nombreux et l’intérêt en France pour les membres de la famille royale dont il s’agit assez mince. Certes Charles X fut roi de France et le comte de Chambord faillit l’être, ou le fut comme son oncle Angoulême, un instant de raison. Certes la duchesse d’Angoulême fut la fille des infortunés Louis XVI et Marie-Antoinette. Mais ces personnages, somme toute secondaires dans l’Histoire de France, n’inspirent pas de grandes passions et ne méritent pas de les inspirer, au vu de leur peu de contribution à l’histoire de leur pays, pays d’ailleurs dans lequel ils ne se reconnaissaient plus.
Pourquoi ne pas les laisser sur une terre qui les a accueillis alors que leur patrie d’origine ne voulait plus d’eux. C’est d’ailleurs le sens de leurs volontés dernières. Pourquoi ne pas les respecter et respecter ainsi le pays de leur dernier asile ?
Lady Chatturlante
28 septembre 2016 @ 22:13
Comme vous, je suis pour le respect des dernières volontés des morts.
C’est comme ça que j’ai hérité de deux grosses fortunes quand je suis devenue veuve, deux fois, car je n’ai pas fait que divorcer.
Actarus
28 septembre 2016 @ 23:17
Je suis d’accord avec vous, sauf pour ce qui est de les appeler des « personnages secondaires » (car finalement, c’est le cas de tous les présidents de la République, à l’exception probablement du Général de Gaulle dont la dimension historique est incontestable).
S’il me paraît incongru que la duchesse Louise de Parme, née d’Artois, ne repose pas auprès de son mari, en revanche, pour ce qui est de Charles X, du duc et de la duchesse d’Angoulême, enfin du comte et de la comtesse de Chambord, il n’est pas opportun de les séparer (puisque l’association semble reconnaître les dernières volontés du comte de Chambord et disposée à le laisser en Slovénie).
Le maintien du seul comte de Chambord en Slovénie ne saurait satisfaire les moines, car le seul vrai roi présent en leurs murs était Charles X. Sans ce dernier, c’en serait fini du « Saint-Denis de l’exil », et c’est précisément l’aréopage royal, tous ensemble, qui en fait l’intérêt historique et touristique. Le comte et la comtesse de Chambord seuls ne sauraient attirer les foules. J’espère que les moines ne se laisseront pas acheter par une « compensation financière ».
Encore une fois, si la France était un royaume, il serait légitime d’envisager ce rapatriement. La France étant une république, quelle république ! ce ne serait pas rendre hommage à la mémoire des derniers Bourbons ni faire oeuvre de réconciliation des Français avec leur histoire que d’organiser le retour des dépouilles mortelles. Au demeurant, il ne peut y avoir deux poids, deux mesures, et comme quelqu’un l’a souligné, quid de Napoléon III et de sa famille ? Des souverains reposent en terre étrangère, et alors ?
Aliénor d’Aquitaine, reine d’Angleterre, et Richard Coeur de Lion reposent bien à l’abbaye de Fontevraud, en France ! Imaginez le tollé si le Royaume-Uni décidait de les réclamer à la France pour les inhumer à Westminster ! Impensable.
Il ne faut pas déranger les morts. Que la malédiction de Toutankhamon soit sur ceux qui osent perturber leur dernier sommeil. ;-)
Cosmo
29 septembre 2016 @ 08:55
Cher Actarus,
Le secondaire employé est sans doute exagéré. C’était juste pour montrer que le sujet ne passionnera pas les foules car ces personnages n’ont pas la faveur du public et leur rôle dans l’histoire ne fut pas majeur. Quoique la République devrait être reconnaissante au comte de Chambord…
Votre exemple des gisants de Fontevraud est très juste. Et pourtant l’Angleterre est bien une monarchie et Richard Coeur de Lion un de ses héros favoris…
Amicalement
Cosmo
Gérard
30 septembre 2016 @ 17:51
Mais évidemment ces souverains anglais reposent en des lieux où ils étaient chez eux.
Mary
29 septembre 2016 @ 15:52
300 fois bravo cher Cosmo !
Vous l’avez dit gentiment et courtoisement,je serai un peu plus directe : je ne donnerais ni un louis,ni un napoléon ni même un euro pour rapatrier ce bon à rien obtus,son impuissant de fils et sa malheureuse belle-fille . Celle-ci aurait mérité mieux,la pauvrette,mais pouvait-elle vraiment aimer le peuple qui a tué son innocent petit frère et ses parents ?
Sa dépouille repose en paix en Slovénie,qu’on la laisse tranquille !
Quand je pense qu’on a osé déménager Alexandre Dumas,qui aimait tant son Villers – Cotterêts ,c’est honteux !!!
Ogier le Danois
28 septembre 2016 @ 23:42
Cette « volonté de people » a beaucoup du potentiel ! Avec « les nouveaux misérables » de la médina de Saint-Denis, comme indiqué au-dessus ou les « déplorables » à la Trump / Front national! Encore, encore !
https://www.youtube.com/watch?v=47E2tfK5QAg
aggie
29 septembre 2016 @ 06:06
quelle manie de vouloir troubler le dernier repos des « illustres » ; comme l’idée stupide de vouloir panthéoniser George Sand qui ne demande sans doute rien d’autre que de continuer à reposer en paix dans le parc de son cher Nohant
Calou
29 septembre 2016 @ 08:05
Le seul bémol dans tout cela maintenant, c’est ce qu’est devenu le quartier de la Basilique, comme le souligne certains internautes ! Charles Martel, dont c’est aussi la dernière demeure, doit se retourner dans sa tombe!
Kalistéa
29 septembre 2016 @ 08:22
Aggie je suis de votre avis; c’est comme pour Alexandre Dumas.Celui-ci reposait chez lui , dans le cimetière de sa ville de Villers -Cotterets où on peut visiter sa maison.Pourquoi le déterrer tant de temps après, en dépit de ses dernières volontés pour un transfert au Panthéon où le s hommes célèbres s’entassent et où les tombeaux ne sont plus nimbés de la personnalité des hommes de génie qui les abritent ?
J’ai entendu dire que c’était parce que A Dumas étant quarteron , le gouvernement tenait à mettre au Panthéon un noir, pour montrer que la France n’était pas raciste !!
Gérard
29 septembre 2016 @ 18:57
Les obsèques d’Alexandre Dumas avaient été entourées d’une multitude de cérémonies religieuses. Le transfert de ses cendres s’est fait avec tous les honneurs réservés aux entiers aux panthéonisés mais sans la moindre bénédiction.
C’est Alain Decaux qui avait poussé à ce dernier honneur pour mettre en valeur ce grand écrivain et les auteurs de romans historiques qui ont suscité la vocation de beaucoup d’historiens, dans une époque où l’on sacrifiait l’histoire déjà.
Aimé Césaire lui a une plaque au Panthéon mais il est inhumé au cimetière La Joyaux près de Fort-de-France où il voulait reposer.
HRC
29 septembre 2016 @ 09:59
j’ai soupiré de lassitude navrée en lisant hier.
jo de st vic
29 septembre 2016 @ 17:53
et que dirait Chateaubriand si il devait « quitter » son rocher face au vent et a la mer…pour être transporter dans un lieu froid interdit aux oiseaux et aux herbes folles ? heureusement pour lui on « chercherait » plutot une femme pour la parité…
kalistéa
30 septembre 2016 @ 08:58
Exact, Jo de st- vic !
Ogier le Danois
29 septembre 2016 @ 21:20
J’ai écouté le bref entretien consacré à ce sujet à France bleu aujourd’hui et voici un avis aux engagés ne souhaitant pas offenser les sensibilités slovènes: Il faut prononcer Nova Goritsa et Konstaniévitsa, pas Gorika et Konstaniévika. Comparez les formes italiennes Gorizia et Castagnevizza.
Un peu du shibboleth royaliste, comme « nous les vieux de Frohsdorf > Frochedorf », selon la duchesse de Guermantes et Proust ?
Voir http://www.noblesseetroyautes.com/111365/
Ogier le Danois
29 septembre 2016 @ 21:22
Correction:
Kostaniévitsa, pas Kostaniévika
Lady Chatturlante
1 octobre 2016 @ 14:01
Kalistéa ?
kalistéa
2 octobre 2016 @ 15:17
Ah! , ah! , ah! chère Lady…
Kenan
30 septembre 2016 @ 16:55
Il me semble que l’association ne prévoit de rapatrier que Charles X et le Duc et la Duchesse d’Angoulême, et de laisser le Comte et la Comtesse de Chambord ou ils sont comme ils l’ont souhaités.
Gérard
1 octobre 2016 @ 18:13
Et ce pauvre duc de Blackwell qu’en ferait-on. Que disent les ducs actuels ses descendants ? Il est mort en exil pour la maison royale. Si les princes vont à Saint Denis il doit y aller aussi.
Actarus
2 octobre 2016 @ 13:24
Surtout que Bertrand du Guesclin a eu les honneurs de Saint-Denis.
Non, vraiment, laissons les morts reposer en paix là où ils sont.
Gérard
3 octobre 2016 @ 21:50
Blacas…
Gérard
1 octobre 2016 @ 18:16
Ajoutons que les princes qui reposent à Saint-Denis et dans les corps n’ont pas été jetés à la fosse à la révolution sont dans des cercueils humides posés sur des tréteaux dans un recoin inaccessible et si c’est pour mettre les dépouilles des princes à cet endroit, ça n’en vaut vraiment pas la peine.
Tonton Soupic
2 octobre 2016 @ 13:29
Gérér, qui sont ces fantomas qui repositionnent dans des corps montés sur très tôt ? Croyez-vouq ue Saint Denise soit hantés par des pouilles ?
kalistéa
2 octobre 2016 @ 15:18
Des cercueils humides?
Lady Chatturlante
3 octobre 2016 @ 15:01
C’est le Titanic, cette histoire… Tout part à vau l’eau. Rien que d’y penser, j’ai une petite crise psychosomatique de rhumatismes. Mais vous me connaissez : j’ai toujours préféré les mariages aux enterrements.
Gérard
3 octobre 2016 @ 19:20
Je ne sais pas où on en est actuellement mais les cercueils présentaient des traces d’humidité.
Ngibert
23 décembre 2020 @ 18:50
Il faudra nécessairement réussir, la terre de France est leur terre 🙏