Le parti flamand NV-A va interpeller au Parlement fédéral le Premier Ministre Charles Michel. La reine Mathilde a en effet reçu en audience le président de la Banque mondiale. Ce n’est pas la première fois que la reine reçoit en audience, terme généralement strictement lié aux activités du souverain qui est couvert par son Premier Ministre. Il est de tradition que l’épouse d’un souverain reçoive bien évidemment des personnalités mais dans le cadre d’activités sociales et culturelles. (merci à Gibbs – Source : La province)
framboiz07
14 juin 2016 @ 04:43
Et bien , messieurs de Falndre, le monde change , les femmes évoluent & s’instruisent , vu le monde que vous leur fabriquez …
Gibbs
14 juin 2016 @ 12:26
framboiz07,
Que faites-vous de la Constitution belge à laquelle le roi prête serment ?
Tous comme des autres.
Xavier
14 juin 2016 @ 22:52
Gibbs, pourriez-vous nous citer l’article de la Constitution belge qui encadrerait, selon vous, les activités de bienfaisance de l’épouse du chef de l’Etat?
Je vous en remercie d’avance.
Gibbs
16 juin 2016 @ 13:15
Xavier,
Il n’y en a aucun car la reine n’existe pas constitutionnellement.
Un peu, si j’ose la comparaison, comme s’agissant du rôle de première dame en France qui n’a rien d’officiel donc de défini.
Je déteste les querelles mais je ne comprendrais pas ne pas pouvoir émettre mes opinions.
Je connais le processus pour le changement de la Constitution mais celui-ci était prévu lors de la législature Di Rupo.
Il n’a pas eu lieu.
Il n’est pas certain qu’il se fera lors de la prochaine législature mais la N-VA entend bien le proposer : wait and see.
Je ne suis pas débile et j’aime que les choses soient faites selon la Loi puisque les citoyens ne peuvent y échapper et que « nul n’est censé ignorer la loi ».
Je tiendrais le même raisonnement avec d’autres souverains que les actuels.
Cet article de « La Province » m’a été renseigné par mon époux sans quoi je n’en aurais pas eu connaissance.
En Belgique, le roi des Belges est le chef de l’État. Les monarques belges partagent le pouvoir exécutif avec le gouvernement fédéral à l’échelon national, mais aussi avec celui des échelons régionaux, communautaires et provinciaux.
Sommaire
La Belgique étant une monarchie constitutionnelle, les pouvoirs du roi sont définis par la Constitution belge. Le premier paragraphe de l’article 33 de la Constitution dispose que « tous les pouvoirs émanent de la nation », ce qui au XIXe siècle contrastait fortement avec les monarchies parlementaires des pays voisins (Pays-Bas, Royaume-Uni…) où les monarques détenaient le pouvoir Dei gratia. Ce faisant, le roi n’est pas couronné et ne porte aucun attribut habituellement associés aux rois. Néanmoins cela n’empêche pas de parler de « Couronne de Belgique » (avec une majuscule à « Couronne ») pour désigner l’État belge, comme il apparaît dans l’« Ordre de la Couronne ».
La Constitution, dans ce qu’elle dit du roi, est restée depuis 1831 jusqu’à aujourd’hui pratiquement inchangée. Mais derrière cette stabilité des textes, la pratique a énormément évolué. En effet, on distingue traditionnellement les pouvoirs constitutionnels du roi : certains sont personnels au roi et d’autres sont de facto exercés par le gouvernement fédéral. Il reste que tout acte gouvernemental doit porter la signature royale en sus de celle d’un ministre au moins. Tout au long de l’histoire de la Belgique, l’autorité des actes gouvernementaux a crû au détriment de l’autorité royale. Néanmoins, le roi des Belges demeure un des souverains ayant conservé le plus de pouvoirs par rapport notamment aux souverains du Royaume-Uni et de Suède. Il conserve notamment l’initiative de s’adresser à la Nation, du choix des sujets traités et de la composition de ses discours, mais sous le contreseing ministériel, alors que le discours du trône lu par Élisabeth II a été totalement rédigé, à la virgule près, par son premier ministre.
Le principe fondamental de la monarchie belge est qu’aucun acte du roi n’est suivi d’effet sans le contreseing d’un ministre. Les ministres étant responsables devant la Chambre des représentants, l’action du roi est contrôlée indirectement par le Parlement.
Pouvoir exécutif
Le roi Baudouin de Belgique, qui s’est opposé à la loi Lallemand-Michielsen sur l’avortement.
Le roi Léopold Ier, fondateur de la dynastie et dont la pratique institutionnelle a été en partie reproduite par ses successeurs.
Prestation de serment de Léopold II devant les Chambres réunies, Palais de la Nation (Parlement), le 17 décembre 1865.
Le roi possède le pouvoir exécutif fédéral. Il nomme et révoque les ministres5. Pour cela, la tradition héritée de Léopold Ier veut qu’il nomme un « formateur » chargé de composer un ministère. Ce choix n’est pas seulement le choix du futur premier ministre mais aussi, à travers lui, le choix d’une coalition et d’une majorité au Parlement. Le gouvernement doit cependant obtenir un vote de confiance au Parlement et l’on constate aujourd’hui que le roi ne peut plus nommer que le candidat proposé par le parti vainqueur des élections, ce qui est un fait entériné par l’habitude, mais non le résultat d’une réforme constitutionnelle. On rapporte d’ailleurs que des cas se sont produits sous le règne du roi Baudouin lorsque celui-ci fit savoir à l’avance, au cours de consultations politiques, qu’il s’opposerait à contresigner une nomination. Mais le cas le plus fameux d’un refus du roi de signer une disposition contraire à sa conviction est celui du roi Baudouin refusant de signer la loi légalisant l’avortement, ce qui obligea le gouvernement à signer collégialement à la place du roi lorsque celui-ci est empêché, comme le prescrit la constitution. De fait, était ainsi créé une situation dans laquelle l’empêchement royal peut se revendiquer d’une cause morale et non plus de cas de force majeure comme le fait d’être dans le coma ou prisonnier de l’ennemi.
En ce qui concerne l’acte de nomination des ministres, on pratique le contreseing de courtoisie, c’est-à-dire que le nouveau ministre signe l’acte de révocation de son prédécesseur et le ministre partant signe l’acte de nomination de son successeur. Cependant, si un ministre venait à refuser sa révocation, son successeur pourrait très bien signer les deux actes.
Lorsque la formation d’un gouvernement s’annonce difficile, le roi nomme un « informateur».
Le dernier pouvoir politique personnel du roi est celui d’accepter ou de refuser la démission d’un ministre ou de tout un gouvernement.
Le roi peut « sanctionner » les lois, mais le Parlement peut de son côté passer outre de cet avis : en 1990, il a ainsi ignoré le veto du roi Baudouin qui s’opposait au droit à l’avortement.
Le roi ne peut exprimer publiquement une opinion qu’avec l’accord du gouvernement.
Il est également officiellement chef des armées, bien que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale il ne fasse qu’obéir aux ordres du ministre de la Défense en fonction. Avant cette date, le commandement de l’armée était un pouvoir personnel du roi alors que les rédacteurs de la Constitution voulaient que ce pouvoir soit également soumis au contreseing ministériel. C’est Léopold Ier qui a pris ce pouvoir lors de sa montée sur le trône en 1831, afin de conduire l’armée face aux invasions hollandaises. Le souverain étant le meilleur stratège belge à l’époque, personne n’y a fait d’objection. La confusion catastrophique entre les devoirs politiques et militaires de Léopold III en mai 1940 a poussé une commission à retirer le commandement de l’armée des pouvoirs personnels du roi en 1949.
Pouvoir législatif
Le roi exerce également le pouvoir législatif fédéral, puisque c’est lui qui sanctionne et promulgue (il signe) les lois votées par le parlement fédéral. Ce pouvoir est également limité. En 1990, le roi Baudouin refusa pour des raisons de conscience personnelle de sanctionner la loi de dépénalisation conditionnelle de l’avortement, sans pour autant s’opposer à ce qu’une solution soit trouvée pour permettre à cette loi d’être sanctionnée et promulguée. Les ministres réunis en Conseil ont constaté l’impossibilité de régner le 3 avril 1990, ont sanctionné et promulgué la loi, ont convoqué les Chambres pour qu’elles mettent fin à l’impossibilité de régner du roi le 5 avril 1990.
Jusqu’au 5 mai 1993, le roi avait le droit de dissoudre les Chambres. Cependant, à partir des années 1970, c’était le gouvernement qui exerçait ce droit. Lors de la quatrième réforme de l’État (1994), le constituant a décidé que la dissolution des Chambres ne pouvait avoir lieu que dans certains cas (voir l’article 46 de la Constitution). Notons encore que jusqu’en 2014 les enfants du roi (les premiers héritiers du trône) étaient sénateurs de droit.
Un roi au rôle d’arbitre et refuge pour la nation
Carl Devos, politologue à l’Université de Gand, remarque : « Le système belge accorde plus de pouvoirs au Roi qu’en Suède, par exemple. Il est encore celui qui désigne le Premier ministre, il est le chef des Armées et c’est lui qui déclare la guerre. »
La partie immergée (de l’iceberg, selon l’expression de Léopold III, par rapport aux prérogatives officielles, apparentes, du roi), la « mission essentielle » du roi, est faite de ses multiples contacts qu’il noue avec les décideurs, les spécialistes ou la base, dans tous les secteurs d’activités, pour écouter mais aussi suggérer, conseiller, stimuler, avertir. Et de citer trois atouts capitaux dont le souverain peut tirer parti dans ce cadre :
son expérience des hommes et des choses acquises dans la durée ;
son indépendance à l’égard des partis et des groupes de pression ;
l’éducation qui l’a préparé à sa fonction depuis son enfance.
Le roi ne cesse de consulter, de s’informer et même de suggérer. Les « multiples contacts » qu’il noue avec les catégories les plus variées d’interlocuteurs (issus ou non du monde politique) demeurent confidentiels quant à leur contenu et, par là même, ces entretiens royaux constituent les fameux « colloques singuliers » propres à la monarchie belge, par lesquels le Souverain peut imprimer sa
marque ne fût-ce que morale sur des questions d’éthique ou touchant au bien-être des plus démunis, ou encore, étant au-dessus des partis, chercher à sauvegarder une approche raisonnable vers une solution (sociale ou politique) souhaitée par le plus grand nombre de ses concitoyens.
Car, comme l’historien belge Francis Balace le faisait si bien remarquer à Paul Vaute : « Face aux politiciens de plus en plus discrédités, le roi a l’avantage d’être le seul dont l’homme de la rue puisse jurer que son intérêt personnel coïncide avec celui du pays. »
Bien à vous,
Gibbs
Pour info ou rappel : Wiki
Xavier
17 juin 2016 @ 22:23
Gibbs,
Je vous remercie d’avoir repris in extenso les informations de Wikipédia sur le système monarchique belge. J’émettrais cependant de sérieuses réserves sur le point suivant de votre citation: la possibilité pour le Parlement de « passer outre » la sanction royale, qui semble être présentée comme une simple formalité, alors qu’en fait un refus de la sanction d’une loi par le Roi causerait une grave crise politique, surtout à l’heure actuelle. Mais soit.
Malheureusement, je dois quand même vous dire que, nulle part dans cette citation, se trouve le moindre élément de réponse aux questions que je vous ai posées.
Vous confirmez que la Constitution ne traite pas de l’activité de bienfaisance de la Reine (je rappelle que, dans le cas présent, c’est dans le strict cadre de cette activité que la reine Mathilde a reçu le président de la Banque mondiale).
Je vous invite à vérifier les dernières déclarations de révision de la Constitution, et vous constaterez comme moi que les articles traitant des prérogatives royales n’y ont jamais figuré. Du reste, le texte que vous citez indique lui aussi que les prérogatives royales sont quasiment demeurées inchangées, dans le texte constitutionnel, depuis 1831.
Je crois donc pouvoir dire que, tout comme moi, vous considérez, à la lueur de vos lectures, que la reine Mathilde n’a pas outrepassé son rôle de reine consort en recevant le président de la Banque mondiale.
Bien à vous.
Un petit Belge
18 juin 2016 @ 12:19
Gibbs, long commentaire….qui démontre qu’en rencontrant le président de la Banque Mondiale dans le cadre de son mandat de trois ans d’ambassadrice des Nations Unies pour le développement durable (mandat accepté avec l’accord du gouvernement), la reine Mathilde reste parfaitement dans son rôle, comme le fut la reine Fabiola dans les années 90 pour les femmes rurales.
Pauline
14 juin 2016 @ 05:56
Alors que Mathilde tient son rôle de souveraine en s’approchant de la perfection, des élus politiques l’embêtent pour une broutille, voilà toute la stupidité du monde politique où que ce soit
Claude MARON
14 juin 2016 @ 12:03
Avant de critiquer la Reine, a-t-on pris la peine de lire la définition du mot « audience » ? Cela vient du latin entendre et signifie littéralement « action de bien vouloir écouter quelqu’un » et on ne sait qui a sollicité l’audience… Si elle a reçu le président de la banque mondiale, c’est dans le cadre de ses activités sociales comme ambassadrice des Nations Unies. De plus, si son rôle n’est pas évoqué dans la Constitution, on ne peut donc légitimement rien lui reprocher de faire ou de ne pas faire.
Jean Sauzeau
14 juin 2016 @ 06:19
La Nva est un parti d’independantistes républicains de la pire espèce
Elle n’a pas de leçons à donner à la Reine
Il y en a assez de ces groupes (catalans,écossais) qui veulent l’eclatement
De leur pays au profit de républiques ou triompherait l’extreme-droite ou les gauchistes!
Corsica
14 juin 2016 @ 15:02
Les monarchies constitutionnelles n’ayant aucun pouvoir, le peuple a tout loisir de voter pour un parlement d’extrème droite ou socialiste. Je ne vois vraiment pas la différence avec une république ! Sans compter que ces dernières ne sont pas obligatoirement des repaires d’extrémistes.
Corsica
14 juin 2016 @ 15:04
Pardon, il fallait lire » extrême droite ».
Anne-Cécile
15 juin 2016 @ 04:56
Seriez-vous également contre les mouvements indépendantistes qui promouvraient l’indépendance d’un état et l’accession d’une dynastie au trône locale ou étrangère?
DEB
14 juin 2016 @ 06:33
Le terme audience était malvenu car seul le roi accorde des audiences.
Pour le reste, la reine consort rencontre des personnalités qui pourront l’éclairer dans la représentation de l’ONU qu’elle a acceptée en janvier 2016 pour mobiliser la communauté internationale pour améliorer le sort des plus pauvres de la planète.
Les deux députés qui s’insurgent appartiennent à un parti de l’extrême droite flamande (NVA), ouvertement opposé à la royauté.
Cet incident nous montre à quel point la famille royale marche sur des œufs!
Pas vraiment sujet à polémique, pour moi, mais mauvaise com.du palais.
Gibbs
14 juin 2016 @ 06:54
La reine n’a aucune « existence constitutionnelle ».
Si le roi est couvert par un ministre, il n’en est pas de même pour elle.
Elle n’a pas, tout comme le roi, s’agissant d’une monarchie constitutionnelle, le pouvoir d’agir politiquement.
En fait, elle n’a aucun pouvoir.
Elle est reine consort, épouse du roi et mère des enfants princiers et de l’héritière.
La N-VA, parti flamand qui souhaite une monarchie strictement protocolaire est tenue d’intervenir car se trouvant dans la coalition gouvernementale fédérale avec le MR (libéraux) du premier ministre Charles Michel.
Faute d’intervenir la N-VA se verrait taxer de cautionner des actes royaux qui sont anti-constitutionnels.
La N-VA veut clairement la disparition de la monarchie et ceci n’est pas nouveau.
Il serait donc prudent et sage que « sa Majesté » soit bien conseillée et ne tente pas d’outrepasser ses limites.
Voilà Muscate !
Je n’ai rien cherché pour faire du Mathilde’s bashing, elle s’est enfoncée seule le clou dans le pied.
J’attends les nombreuses réactions mais ici, je soutiendrais n’importe quel parti car qui a le droit d’enfreindre la Constitution ?
Il faut ajouter que c’est la seconde fois que Mathilde reçoit en audience.
Elle avait reçu Alexander De Cro en février 2014 dans le cadre d’une mission pour le développement durable pour laquelle elle est ambassadrice !
S’agissant des décisions et actes de Mathilde, elle outrepasse totalement sa fonction de représentation.
Gibbs
14 juin 2016 @ 06:54
Et le roi DOIT toujours être couvert par un ministre…
Un petit Belge
14 juin 2016 @ 13:36
Réponse à Gibbs : votre phrase « S’agissant des décisions et actes de Mathilde, elle outrepasse totalement sa fonction de représentation » est évidemment totalement fausse. Quelle décision a-t-elle prise? Aucune. Quelle acte a-t-elle pris ou signé? Aucun.
Alors, qu’est-ce qu’elle a fait? Le secrétaire-général des Nations Unies Ban Ki-Moon lui a demandé de faire partie pendant trois ans (de 2016 à 2018) d’un groupe d’ambassadeurs afin d’alerter l’opinion publique sur les objectifs des Nations Unies en terme de développement durable. La princesse héritière Viktoria de Suède a également été sollicitée. La reine Mathilde a accepté, en accord avec le gouvernement belge. Que fait-elle depuis lors? Elle reçoit des personnalités actives dans le développement durable (dont Alexander De Croo….qui est le ministre belge de la Coopération au Développement) et elle a prononcé un discours lors d’une conférence à Bruxelles. Ce groupe d’ambassadeurs ne prend AUCUNE décision concrète.
La reine Mathilde ne fait que poursuivre ce qu’a fait la reine Fabiola dans les années 90 lorsqu’elle s’est investie en faveur des femmes rurales : elle a également reçu des personnalités en audience, elle a participé à des conférences, elle a rallié d’autres First Ladies (Danielle Mitterand, les reines Noor de Jordanie et Sophie d’Espagne). Personne ne lui a jamais reproché.
La vérité est toute simple : la NVA est un parti républicain qui cherche toutes les occasions pour critiquer notre famille royale. Mais quand on analyse un peu plus sérieusement, on se rend compte qu’ils auraient mieux fait de s’informer un peu…
ladot Fabian
14 juin 2016 @ 22:19
En accord total avec vous petit belge, la Nature ne souhaite qu’une chose, la fin de la monarchie…
Xavier
14 juin 2016 @ 22:51
Un petit Belge, votre réponse est parfaite: la reine Mathilde agit ici dans le strict rôle que l’usage (et non la Constitution, qui ne traite de l’épouse du chef de l’Etat dans aucun de ses articles!) lui concède. Comme vous le dites fort bien, l’entrevue de la reine avec le président de la Banque mondiale n’avait rien en commun avec l’audience du Roi avec un de ses ministres.
Cette polémique stérile (une de plus!) n’est créée par deux membres de la Chambre des représentants, membres de la N-VA, experts de ce parti pour analyser (comprenez critiquer) les faits et gestes de la famille royale. Pourquoi? La N-VA doit absolument reprendre les intentions de vote qu’elle a perdues au profit du Vlaams Belang (pour nos amis français: parti d’extrême-droite flamingante, favorable à l’éclatement de la Belgique et donc à la disparition de la monarchie); et quoi de mieux que de s’attaquer au ciment de la Belgique qu’est la monarchie? il s’agit donc ici d’une pure stratégie politique (j’allais écrire politicienne), et rien de plus.
Je précise que les personnes souhaitant réellement abolir la monarchie en Belgique sont une infime minorité, même s’ils sont présents au sein de la plupart des partis politiques belges.
JACKES
15 juin 2016 @ 11:52
Un petit Belge,
J’approuve votre post et j’ajoute que la Reine n’est pas idiote. Elle est Intelligente.
Antoine
14 juin 2016 @ 18:32
Le jour où la Belgique ne sera plus une monarchie, il ne faudra pas que les Belges se plaignent de la chienlit qui en résultera.
Antoine
14 juin 2016 @ 18:35
J’ajoute que ce jour-là, s’ils le désirent, la France se fera un plaisir d’intégrer les pauvres Wallons en laissant les Flamands croupir sur leur tas d’or.
Xavier
14 juin 2016 @ 22:55
Antoine, les rattachistes wallons sont une infime minorité, représentée par quelques figures quasiment grand-guignolesques. Et je rajouterais même que les Flamands désirant VRAIMENT l’indépendance de la Flandre sont également une minorité, moins infime certes, mais une minorité quand même.
On ne souligne pas assez ce fait.
Roselila
14 juin 2016 @ 18:51
Votre réponse est parfaite et totalement juste. Rien à rajouter car tout est dit.
Mais, seuls les belges peuvent comprendre « une situation à la belge » et ayant reçu la nationalité belge par mariage, il m’a fallu très, très longtemps pour tout comprendre.
J’ai aussi compris la phrase » compromis à la Belge » car lorsqu’on parle de certains évènements, les journalistes parlent régulièrement d’un compromis à la Belge….. Alors, merci de vos explications.
Valérie R.
14 juin 2016 @ 21:08
Merci pour votre commentaire, parfait, Gibbs !
Un petit Belge
15 juin 2016 @ 15:04
Réponse à ValérieR : le commentaire de Gibbs est loin d’être parfait car il est rempli d’erreurs comme on l’a démontré ci-dessus. Avant de critiquer une rencontre de la Reine avec une personnalité, il faut prendre la peine de s’informer… Si la reine Fabiola a pu s’investir dans les années 90 en faveur des femmes rurales (sous le règne du roi Albert II), il n’y a aucune raison pour laquelle la reine Mathilde ne pourrait pas s’investir en faveur du développement durable.
Gibbs
14 juin 2016 @ 06:58
De Croo !
Gibbs
14 juin 2016 @ 07:00
Merci Régine pour votre objectivité.
chanchan
14 juin 2016 @ 07:00
les reines de Belgique et d’Espagne dans la coulisse tirent les ficelles , c’est connu
Sarita
14 juin 2016 @ 13:06
Mais oui vous avez raison, c’est toujours l’horrible bonne femme qui manipule le faible mari, tout le monde sait ça…..
leonor
18 juin 2016 @ 16:51
Ah bon ? Parce que vous avez accès aux coulisses, vous ?
Marie L.
14 juin 2016 @ 07:27
On en revient à une phrase d’un média belge qui, peu après l’avènement du roi Philippe, écrivait : « En Belgique, le Roi, c’est la Reine… »
Pierre-Yves
14 juin 2016 @ 07:53
Vu de loin, comme ça, ça n’a pas l’air très grave, mais le parti flamand est plutôt du genre faiseur d’histoire et passablement chatouilleux pour ce qui concerne le rôle des souverains, qu’il saisit toutes les opportunités de contester.
Milena K
14 juin 2016 @ 08:48
La si douce Mathilde aspirerait-elle à être calife à la place du calife?Voilà qui donnera du grain à moudre à ses détracteurs.
merlines
14 juin 2016 @ 09:10
Donc, on lui demande de faire uniquement la potiche, ce qui est très réducteur! je pense néanmoins qu’elle a des capacités à faire bien d’autres choses. C’est une femme intelligente.
Bonne journée à tous
Merlines
alice
14 juin 2016 @ 12:11
On lui demande juste de jouer le rôle qui est le sien et de respecter la constitution.Ici,il y a uniquement un roi,peu importe si elle se croit supérieure et il est juste que les pendules soient remises à l’heure.
Un petit Belge
15 juin 2016 @ 15:31
Réponse à Alice : il n’y a aucune pendule à remettre à l’heure. La reine Mathilde ne fait que suivre l’exemple d’autres femmes de la famille royale qui ont mené une action sociale sur le plan international (la reine Fabiola pour les femmes rurales dans les années 90, la princesse Astrid pour la malaria de 2007 à 2015). On pourrait aussi citer les exemples des ambassadrices de l’Unesco (comme Maria-Teresa de Luxembourg ou Caroline de Monaco) ou le combat de la reine Maxima pour la micro-finance.
Depuis janvier, la reine Mathilde a juste rencontré des personnalités actives dans le domaine du développement durable (on a cité le cas du ministre Alexander De Croo…mais c’est le ministre belge de la coopération au développement) et prononcé un discours lors d’une conférence à Bruxelles. Ce groupe d’ambassadeurs des Nations-Unies n’a aucune décision concrète à prendre.
Bref, il n’y a aucune pendule à remettre à l’heure. La reine Mathilde est populaire, donc logique que le parti républicain NVA cherche à l’attaquer ou la déstabiliser, mais il va falloir trouver des arguments bien plus sérieux et crédibles…
Severina
14 juin 2016 @ 09:10
Je comprend qu’il y a un problème politique et institutionnel, mais en tout cas reléguer les reines consortes à un rôle uniquement de représentation en tant que femmes c’est très vieux jeux. Elles sont toutes désormais des dames cultivées, compétentes, capables.
Gibbs
14 juin 2016 @ 12:35
Severina,
Pour cela, il faudrait changer la Constitution et lorsqu’elle le sera en Belgique, je veux dire qu’elle sera modifiée ce sera pour une monarchie purement et totalement représentative comme en Suède.
C’est déjà dans les agendas de 2019.
Il en a été de même pour toutes les souveraines belges qui ont respecté le contrat.
Mathilde est sensée connaître la loi de son pays.
Xavier
14 juin 2016 @ 23:01
Gibbs,
Ah bon, le remplacement de la monarchie belge par une monarchie purement protocolaire est déjà dans les agendas pour 2019?
Eh bien cela, c’est votre avis purement personnel, car il n’y absolument AUCUN accord entre partis politiques pour une quelconque révision de la Constitution à ce jour. Et je ne vous ferai pas l’injure de vous rappeler que la déclaration de révision de la Constitution (= la liste des articles de la Constitution qui seront révisés) doit être votée par le parlement fédéral AVANT la dissolution des Chambres. Aucun parti politique belge n’est actuellement en mesure d’imposer une révision des articles de la Constitution traitant des prérogatives royales.
Un petit Belge
14 juin 2016 @ 13:44
Réponse à Severina : il n’y a aucun problème politique et institutionnel. La reine Mathilde ne se mêle nullement de la vie politique du pays. Cette audience intervient dans le cadre de son mandat du groupe d’ambassadeurs des Nations-Unies pour le développement durable pendant trois ans (de 2016 à 2018). Elle fait la même chose qu’a fait la reine Fabiola dans les années 90 pour les femmes rurales.
Anne-Cécile
14 juin 2016 @ 15:12
Je le crois également, simplement les Reines, non élues et dont l’époux est « haut fonctionnaire à vie avec des missions très encadrées constitutionnellement » ne peuvent intervenir dans le champ politique.
J’imagine la tête des uns et des autres si Mesdames Fillon, de Gaulle, Giscard d’Estaing, Valls ou Ayrault, et autres de présidents et premiers ministres français, Mme Obama, Sonja de Suède etc…M Merkel ou le Duc d’Edimbourg, pour citer des consorts masculins, se mêlaient des affaires du pays et donnaient leur avis.
Malheureusement elles ont surtout un rôle de représentation d’où l’importance pour les plus engagées et brillantes de bien mesurer le bridage qu’elle subiront sur le long terme avant d’épouser leur amoureux.
Il reste cependant des activités où leurs idées ne peuvent déranger.
Un petit Belge
15 juin 2016 @ 15:33
Rassurez-vous Anne-Cécile : la reine Mathilde ne s’est jamais mêlée des affaires politiques de la Belgique, et a toujours respecté son devoir de réserve depuis son mariage en 1999.
Jean Pierre
14 juin 2016 @ 09:30
Rien que de plus normal.
La reine est uniquement l’épouse du roi et la constitution belge ne lui reconnaît aucun rôle, elle n’est même pas évoquée.
En privé, elle peut recevoir qui elle veut, en revanche recevoir « en audience » c’est se donner un statut qu’elle n’a pas et gêner les équilibres politiques.
Quant au président de la banque mondiale son boulot consiste t-il à prendre le thé avec les conjoints de chefs d’état ?
Gibbs
14 juin 2016 @ 12:37
Merci Jean Pierre pour votre grand bon-sens.
Anne-Cécile
14 juin 2016 @ 14:17
Il est vrai que cet homme a bien du temps à perdre malgré ses fonctions si importantes!
Marnie
14 juin 2016 @ 09:32
Et bien, le club de celles qui détestent Mathilde va pouvoir laisser libre cours à ses remarques les plus sympathiques ;-)
Gibbs
14 juin 2016 @ 12:40
Marnie,
Il ne s’agit pas de détester Mathilde; elle enfreint la Constitution.
Xavier
14 juin 2016 @ 23:02
Gibbs, encore une fois, citez-nous donc l’article de la Constitution belge traitant des prérogatives de l’épouse du chef de l’Etat. Merci.
Un petit Belge
15 juin 2016 @ 15:11
Réponse à Gibbs : ne vous rendez pas ridicule. Facile de dire « La reine Mathilde enfreint la Constitution », mais beaucoup plus difficile d’expliquer votre phrase car d’une part, on n’y parle pas du conjoint du chef de l’Etat, et d’autre part, la rencontre avec une personnalité n’a aucun lien avec les articles de la Constitution liés au chef de l’Etat.
De plus, ci-dessus, lorsque vous écrivez « S’agissant des décisions et actes de Mathilde, elle outrepasse totalement sa fonction de représentation », je constate que vous êtes incapable de me l’expliquer. Quelle décision a-t-elle prise? Aucune. Quel acte a-t-elle pris? Aucun.
Bref, avant de critiquer un membre de la famille royale, il faut s’informer un peu des arguments qu’on avance…
Philibert
14 juin 2016 @ 10:05
La N.V.-A., parti ouvertement républicain et séparatiste, essaie de faire feu de tout bois contre la monarchie belge.
Malheureusement pour lui, le roi Philippe et la reine Mathilde sont populaires, même en Flandre.
Bref, c’est une tempête dans un verre d’eau…
Gibbs
14 juin 2016 @ 12:43
Ce parti… est quand même dans la coalition gouvernementale et fédérale du pays.
Il m’a été répondu ici même s’agissant d’un 21 juillet où je mentionnais leur absence qu’ils étaient bien présents et respectueux du roi tout en étant un parti démocratique légitimement élu.
L’auteur se reconnaîtra certainement.
Xavier
14 juin 2016 @ 23:08
Gibbs, en effet, la N-VA est l’un des partis au pouvoir au niveau fédéral en Belgique. En effet, un certain nombre de ses membres sont ouvertement pour l’éclatement de la Belgique, et par conséquence opposés à la monarchie.
Cela peut sembler déroutant, mais cela n’empêche pas encore la terre de tourner… et la N-VA est bien toujours représentée aux réceptions officielles du Palais.
Caroline
14 juin 2016 @ 10:09
Est-ce un article ‘ dirigé’ contre la reine Mathilde? Etait-ce une erreur de sa part? Ou, le roi lui a-t-il demandé de le remplacer à cause de ses autres activités plus urgentes?
Gibbs
14 juin 2016 @ 12:39
Caroline,
Il n’a pas le droit de lui demander de se faire remplacer.
Caroline
14 juin 2016 @ 21:44
Gibbs, merci et bonne nuit!
Un petit Belge
15 juin 2016 @ 15:14
Réponse à Gibbs : nouvelle erreur de votre part! Le Roi ne s’est pas fait remplacer. C’est la Reine qui recevait le responsable de la Banque Mondiale dans le cadre de son mandat de trois ans (de 2016 à 2018) d’ambassadrice des Nations-Unies pour le développement durable. La princesse héritière Viktoria de Suède en fait également partie.
Un petit Belge
14 juin 2016 @ 13:40
Réponses à Caroline :
1°Est-ce un article dirigé contre la reine Mathilde? Oui.
2° Etait-ce une erreur de sa part? Non. La Reine est tout à fait libre de rencontrer qui elle veut.
3° Le Roi lui a-t-il demandé de le remplacer? Non. A la demande des Nations Unies, la reine Mathilde fait partie pendant trois ans (de 2016 à 2018) d’un groupe d’ambassadeurs chargés de faire la promotion des objectifs de l’ONU pour le développement durable. A ce titre, depuis janvier, elle rencontre diverses personnalités actives dans ce domaine, et a prononcé un discours lors d’une conférence à Bruxelles. Rien d’autre. C’est donc une tempête dans un verre d’eau.
Caroline
14 juin 2016 @ 21:55
Un petit Belge,
Aimant toujours lire vos analyses pertinentes, je vous remercie pour vos réponses précises!Je suis d’accord avec vous sur la dernière phrase de votre commentaire.
Une admiratrice de la reine Mathilde des Belges
Merci et bonne nuit!
Danielle
14 juin 2016 @ 10:10
Audience plus que contestée, Mathilde dépasse les limites de son rôle.
j21
15 juin 2016 @ 07:50
Mathilde est orgueilleuse et aspire à avoir la même notoriété internationale que Maxima et Rania quitte à dépasser ses prérogatives.
Albane
15 juin 2016 @ 17:33
Orgueilleuses, Mathilde et Maxima ??? pfff…Qu’est-ce qu’on ne dira pas ? Vous nous jouez les nanou1, j21 ?
Un petit Belge
15 juin 2016 @ 15:17
Question à Danielle : en quoi a-t-elle dépassé les limites de son rôle?
Question à J21 : en quoi a-t-elle dépassé ses prérogatives?
En tant qu’ambassadrice des Nations-Unies pour le développement durable, la reine Mathilde ne fait rien d’autre que ce qu’ont fait la reine Fabiola dans les années 90 pour les femmes rurales, notre princesse Astrid pour la malaria (de 2007 à 2015), les ambassadrices de l’Unesco (comme Maria-Teresa de Luxembourg ou Caroline de Monaco), la reine Maxima pour la micro-finance, etc.
Emeline
15 juin 2016 @ 20:45
En quoi la reine Mathilde dépasserait les limites de son rôle ? Aurait elle donné des instructions à un ministre ? Est elle intervenue pour critiquer le gouvernement ?
Non, elle a juste rencontre un personnage dans le cadre de la mission qui lui a été confié par le secrétaire général de l’ONU. Rien d’extraordinaire. Et surtout rien qui ne contrarie la constitution belge.
leonor
14 juin 2016 @ 11:33
Que dit la Constitution belge à ce sujet, ou d’autres textes qui régissent la Royauté ?
Car tradition n’est pas constitution.
Sauf dans les pays de Common law, évidemment.
Un petit Belge
14 juin 2016 @ 13:41
Réponse à Leonor : la Constitution ne parle pas du rôle de l’époux(se) du chef de l’Etat.
leonor
14 juin 2016 @ 11:38
Gibbs, vous n’appréciez pas les souverains belges, on le sait et vous ne vous en cachez pas; c’est votre droit et on ne le conteste pas, même si on ne souscrit pas à ce rejet.
Il est donc logique et légitime de se demander s’il s’agit d’un article à charge à l’encontre de la reine Mathilde.
On connait la position de ce parti flamand.
aubert
14 juin 2016 @ 12:28
Les constitutionnalistes distingués du site nous apportent la preuve qu’une royauté qui n’est pas une monarchie ne sert à rien.
Gibbs
14 juin 2016 @ 12:45
Source de l’article « La Province » et non « Gibbs » !
Alain Golliot
14 juin 2016 @ 12:54
Gibbs, je suis en accord avec vous. A chacun son role… On sait en F les desagrements de ces rois soumis a leurs epouses : Louis 16, napo le petit (3) et ce qui en a resulte. Et puis Mathilde en potiche, ca lui va bien, ell a meme la serpilliere auto-nettoyante… Cela ne fait que me conforter dans l’idee qu’un monarque devrait se marier dans son monde.
leonor
18 juin 2016 @ 16:54
Plus macho que ça tu meurs.
Gibbs
14 juin 2016 @ 13:01
Voici ce que je viens de poster dans la numismatique de Shakespeare après y avoir inséré un article « Bruxelles, encore 12 victimes hospitalisées ».
J’ai reçu de très gentilles réponses.
Lu hier pour Brûly-de-Pesche.
Idem pour Orlando : une tuerie ignoble et ce matin à Paris, un couple de policiers massacré par un « fou de Dieu ! » devant un enfant de 3 ans.
Je ne supporte pas ce monde de cinglés.
Alors, si nous pouvions avoir le droit sur ce site de garder nos préférences et nos aversions pour telle ou telle sans nous quereller bêtement, ne pensez-vous pas que tout le monde en sortirait grandi ?
Nous sommes si peu de chose.
Un petit Belge
15 juin 2016 @ 15:37
Réponse à Gibbs : vous avez parfaitement le droit de détester la reine Mathide, mais tout le monde en sortirait grandi si on utilisait des arguments sérieux, crédibles et objectifs. Désolé mais depuis que Régine a mis en ligne cet article, je n’ai pas encore lu un seul reproche sérieux contre la reine Mathilde qui reste parfaitement dans son rôle.
Albane
15 juin 2016 @ 17:41
Je suis complètement d’accord, Gibbs, mais pour l’instant nous débattons sur la Reine de Belgique sans trop de haine. Franchement, c’était pire il y a encore quelques mois avec Nanou1, Coralie, etc.
Amicalement,
Albane
framboiz07
14 juin 2016 @ 13:41
Le Soir précise que la reine recevra d’autres personnages pour sa mission ONU & que le gouvernement a été prévenu , donc pourquoi tant de bruit ?
La mauvaise foi des politiques ,qui veulent faire parler d’eux , se faire mousser , toujours ! N’ont -ils pas mieux à faire, quand il y a tant à faire ?
Un petit Belge
15 juin 2016 @ 15:40
Réponse à Framboiz07 : vous avez parfaitement raison. La reine Mathilde a tout à fait raison de continuer à rencontrer d’autres personnalités car cela entre dans le cadre de son mandat de trois ans d’ambassadrice pour le développement durable qu’elle a accepté à la demande des Nations-Unies, et en accord avec le gouvernement belge.
Concernant la NVA, c’est un parti clairement républicain. Et comme la reine Mathilde est populaire (tant au nord qu’au sud du pays), ils cherchent tout simplement à la critiquer et à ternir son image. Mais ils devront trouver des arguments plus sérieux et plus crédibles…
Gérard St-Louis
14 juin 2016 @ 13:43
Comme toujours en Belgique, on s’enfarge dans les fleurs du tapis. Encore une fois, c’est une histoire très belge… Critiquer pour critiquer, il y en a qui ont rien de mieux à faire en ces temps troublés.
Anne-Cécile
14 juin 2016 @ 14:14
Allons bon! les irascibles de ce parti flamand cherchent des noises.
Toutefois plus de prudence est nécessaire. Il y a un cadre et il faut le respecter afin de ne pas multiplier les risques d’être dans l’illégalité.
La Reine des Belges doit rester à sa place non constitutionnelle, d’autant plus par les temps qui courent sinon elle risque de mettre à mal l’institution et d’enfermer sa famille dans un cadre plus rigide encore.
Il serait malheureux si c’est une étourderie de trop l’enfoncer. Je doute d’ailleurs très fortement que le Président de la Banque mondiale ait plus plus que de sérieux le petit discours d’une reine consort belge et encore moins l’ait pris pour le discours officiel de l’Etat belge.
cisca1
14 juin 2016 @ 15:20
Donc Mathide rencontre des personnalités mais elle ne peut les recevoir en audience car elle outrepasserait son role…si j’ai bien compris. Elle peut les recevoir pour prendre le thé ?
Le terme audience est pourtant consacré pour ces rencontres et une reine est tout de meme autre chose qu’une pondeuse royale surtout si le gouvernement lui a accordé le droit d’etre ambassadrice de l’ONU pour certains domaines.
La reine d’Espagne accorde des audiences et Dieu sait que la balance sur laquelle on la pèse est encore plus complexe que celle dont on use pour Mathilde.
Gibbs, que vous n’aimiez pas les souverains est une chose, que vous refusiez à la Reine d’accordre audience si le langage politique belge est aussi chatouilleux mais que diriez-vous si Mathilde accordait des rendez-vous ?
Un peu d’humour constitutionnel ne ferait pas de mal.
Mayg
14 juin 2016 @ 15:44
Je trouve qu’elle épaule parfaitement son époux, ils sont complémentaires. Donc, je ne vois pas où est le mal.
Caroline
14 juin 2016 @ 21:57
Mayg, je partage entièrement votre commentaire.
Sylvia2
14 juin 2016 @ 18:58
Le terme » audience » est peut être utilisé de manière erronée, encore que s il s agit d une rencontre dans le cadre de ses missions données par le Secrétaire des Nations Unies, alors là cela n’a rien à voir avec la Constitution Belge, mais avec l ONU qui la mandatée.
Tout cela est bien navrant, parce qu’elle fait du bon travail.
jocelyne de
14 juin 2016 @ 19:29
Elle a du mal à rester à sa place
Albane
14 juin 2016 @ 19:43
Était-ce vraiment une audience ou une rencontre privée ?
Et puis, de toute manière, est-ce que les Belges s’émeuvent de tout ceci ? Cela serait étrange, vu que les soucis en Belgique en ce moment portent plutôt sur les cellules djihadistes trop nombreuses dans ce pays et sûrement sur des problématiques d’ordre économique comme pour beaucoup de pays.
N’étant pas belge et connaissant peu de Belges, je ne connais pas le parti NV-A, et je préfère attendre que cette affaire soit évoquée plus souvent pour m’y intéresser. Mais je pense que les quotidiens belges, bien qu’ils parlent un peu des audiences de la Reine, ont certainement d’autres sujets préoccupants sur lesquels écrire; c’est mon point de vue.
Albane
14 juin 2016 @ 19:47
Amis belges, en parlant de la Belgique, je viens d’apprendre qu’un de vos anciens ministres de l’Intérieur, Joseph Michel, est décédé. Moi qui ne connais rien sur les différents gouvernements belges, j’ai au moins pu retenir un nom. Était-il le père ou un membre de la famille de Charles Michel ?
Xavier
14 juin 2016 @ 23:04
Albane, non, le ministre Joseph Michel n’avait aucun lien de parenté avec Louis Michel (ancien ministre des Affaire étrangères), et a fortiori le fils de ce dernier, le premier ministre Charles Michel.
DEB
15 juin 2016 @ 06:10
Albane,
Non, ils ne sont pas parents.
Charles Michel est le fils de Louis Michel, un homme politique belge désormais député européen ( et ministre d’état = titre protocolaire honorifique).
Je vis en Belgique et je peux vous assurer que les rendez-vous de la reine Mathilde ne provoquent pas de remous dans la population.
Nous avons, comme partout, d’autres sujets plus importants à traiter.
Albane
15 juin 2016 @ 17:44
Xavier et DEB, je vous remercie.
ML
14 juin 2016 @ 20:41
Il n’y a qu’à remplacer le terme audience par échange de vues ,discussion de travail , réception amicale … etc . J’aimerais savoir si c’est la Banque Mondiale qui a sollicité ce rendez- vous , ce qui me semble logique ,donc son président aurait du essuyer une fin de non recevoir de la part du gouvernement . Bonjour, la diplomatie ! Je me demande bien pourquoi le gouvernement a accepté que la reine soit ambassadrice pour le développement durable ( il y a ,tout de même ,un côté social ) car cela entraîne nécessairement des rencontres ,des entretiens bref des »audiences « .
ML
14 juin 2016 @ 20:48
Il n’y a qu’à remplacer le terme audience par échange de vues ,discussion de travail , réception amicale … etc . J’aimerais savoir si c’est la Banque Mondiale qui a sollicité ce rendez- vous , ce qui me semble logique ,donc son président aurait du essuyer une fin de non recevoir de la part du gouvernement . Bonjour, la diplomatie ! Je me demande bien pourquoi le gouvernement a accepté que la reine soit ambassadrice pour le développement durable ( il y a ,tout de même ,un côté social ) car cela entraîne nécessairement des rencontres ,des entretiens bref des »audiences « .
Et sincèrement ,je pense qu’il y a ,actuellement , pour les Belges ,des sujets de préoccupation beaucoup plus dramatiques .
elena1
15 juin 2016 @ 11:53
Donc, pour résumer, une partie des avis, les règles reprisent dans la constitution sont valables pour les citoyens « lamda » et s’arrêtent à la porte du palais.
Connaissant les ministres qu’il a lui-même adoubés, il y a certaines précautions à suivre, sinon c’est relevé d’office et mis sur la place publique.
J’attends toujours que m et mme, avec Elisabeth si possible (elle va avoir 15 ans), rendent visite aux sinistrés de la semaine passée, n’en déplaise à petit-belge.
Je ne comprends toujours pas pourquoi Elisabeth n’est pas confrontée à la réalité et aux difficultés des personnes qui représentent la majorité de ses futurs « sujets ».
Un petit Belge
15 juin 2016 @ 15:22
Réponse à Elena1 : soyez plus précise concernant votre première phrase. Quelles règles de la Constitution belge la reine Mathilde n’a-t-elle pas respectées???
Un petit Belge
18 juin 2016 @ 12:25
Elena1, je constate une nouvelle fois que vous n’avez pas le courage d’assumer vos propos et êtes incapable de répondre à une question précise sur l’un de vos commentaires. Ce n’est pas la première fois. Rappelez-vous quand vous aviez accusé la reine Fabiola d’avoir honteusement donné les bijoux de famille (alors qu’elle n’en avait plus aucun depuis 1993) à la reine Mathilde… Bref, si votre copine Nanou1 et vous voulez être prise au sérieux, il est plus que temps de choisir d’autres sources que les ragots de commères de village.
JAusten
15 juin 2016 @ 20:13
il est vrai qu’on a vu parfois des photos de Mathilde avec X ou Y mais jamais dans un bureau mais devant des colonnes, ce qui sous-entend que ce ne sont pas des audiences. Après ce peut-être un bon sujet de philo – d’abord impérativement regarder la définition du mot « audience ».