Portrait de la princesse Auguste-Amélie de Bavière (1778-1851), épouse du prince Eugène de Beauharnais, belle-fille de l’impératrice Joséphine par Andréa Appiani l’aîné en 1806.
Auguste-Amélie de Bavière par Andréa Appiani
31 Comments
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6 février 2021 @ 01:10
On comprend que quand Eugène l’a vue pour la première fois, il n’a plus renacle’ devant le mariage que son beau- père et sa mère lui imposaient. On dirait que cette famille de Bavière avait de jolies filles. Sophie de Bavière, future mère de François Joseph d’Autriche était ravissante.
7 février 2021 @ 12:10
-« On va chez Auguste et Eugène ! »,c’est glamour,comme thème 😁.
À choisir,je préfère Brigitte et Christian.
6 février 2021 @ 03:16
Un petit côté , Melle Rivière , Musée du Louvre; La » Joconde française » ! Trop méconnue !
6 février 2021 @ 07:23
Très jolie peinture…
6 février 2021 @ 09:40
De très jolies perles , quel talent ce peintre !!
6 février 2021 @ 11:07
Ce portrait d’Auguste Amélie de Bavière sans doute été fait peu après son mariage avec Eugène de Beauharnais, le 14 janvier 1806 ? Le couple partit le 21 pour Vérone, puis Venise. L’entrée à Venise fut triomphale. Des dignitaires les attendaient à la première lagune. Le bateau d’Eugène et d’Auguste Amélie était tendu de soie et de tapis de prix, orné d’or et d’argent couvert de fleurs. Aux fenêtres des palais et des maisons étaient accrochées des étoffes bariolées aux couleurs chatoyantes. « Pendant les cinq jours que nous avons passés (à Venise) les fêtes se sont succédées sans arrêt », écrivit Eugène.
6 février 2021 @ 15:04
Eh bien Eugène n’a pas eu assez de leçon de français. Une des plus belles chausse-trapes (ou trappes) des verbes pronominaux est le fameux « se sont succédé ».
6 février 2021 @ 15:07
assez de leçonS de français évidemment.
Finalement, le brave Eugène, on l’excuse, il a fait comme moi et ne s’est pas relu.
6 février 2021 @ 17:20
Le pire dans le genre chausse-trappe , c’est , par exemple, » ils se sont écouté? chanter « .
Ils se sont écouté chanter ? Ils se sont écoutéS chanter ?
J’opte , comme ça, sans vérifier, pour l’hypothèse n°1.
Car « ils ont écouté (eux) chanter » , proposition principale + proposition subordonnée infinitive.
Mais franchement, je n’en mettrais pas ma main au feu.
La discussion est ouverte, à moins que quelqu’un (ne) sache la fermer rapidement et en toute compétence.
7 février 2021 @ 11:48
Moi je mettrais un « s » à écoutés chanter. Parce ce que c’est le sujet qui fait l’action du verbe à l’infinitif. A l’école, j’ai eu le cas épineux de « elles se sont vu chasser de leur pays » et j’hésitais. Mais j’ai fini par mettre « vu » tel quel parce que ce n’était pas elles qui chassaient de leur pays, on les chassait. Le sujet ne faisait pas l’action de chasser. C’est mon truc quand j’hésite. Les musiciens que j’ai entendus jouer et les airs que j’ai entendU jouer. Les airs ne jouent pas, mais ils ont joués. Notre Charlotte vous expliquerait ça mieux que moi.
6 février 2021 @ 20:28
Vous avez raison mais, étant donné la culture d’Eugène, c’est peut-être moi qui ai mal recopié la phrase. En ce moment, impossible de vérifier en bibliothèque. Ca reste une faute bénigne, non ?
7 février 2021 @ 11:51
C’est possible que la faute soit d’Eugène. A cause de la Révolution, son éducation a été un peu chaotique. Il n’était pas cultivé mais il avait d’autres qualités plus importantes.
Bien sûr que c’est une faute bénigne. Moi, je dois toujours réfléchir avant d’accorder les verbes pronominaux.
7 février 2021 @ 13:43
Mais oui, bien sûr. Mais sur N&R, nous aimons nous poser des questions. Ca fait réfléchir ensemble – c’est sympa -, et souvent , l’un des internautes dispose de la réponse.
7 février 2021 @ 19:13
Merci à Cosmo de nous avoir trouvé ce portrait car la princesse est fort mal connue et c’est injuste car elle était fort belle , et pleine aussi de nombreuses qualités.
6 février 2021 @ 13:02
Il s’agit ici de l’un des portraits de la princesse Auguste Amélie de Bavière, vice-reine d’Italie par Andrea Appiani l’Aîné (1754-1817) qui a été acquis en 2012 par la Société des amis de Malmaison.
Il l’avait également peinte notamment à Milan en 1806 en vice-reine en robe de cour et portant l’insigne de l’ordre bavarois de Sainte-Élisabeth dans une grande toile de 2,18 m sur 1,42 qui est dans une collection privée.
Le peintre l’avait aussi représentée sans bijou dans une toile qui est aujourd’hui à la Galerie civique d’Art moderne de Milan.
Cette princesse épousa Eugène, alors qu’elle aimait Karl de Bade, à la demande de son père et parce qu’elle avait été élevée dans l’obéissance et l’amour de sa patrie. Elle écrivait à son père :
« […] Je remets mon sort entre vos mains, quoique mon sort puisse me paraître cruel, il sera adouci par la connaissance que je me suis sacrifiée pour mon père, ma famille et mon pays. Je demande votre bénédiction à genoux ; elle m’aidera à supporter mon triste sort avec résignation. » mais elle n’imaginait pas alors qu’elle tomberait rapidement amoureuse de son mari, et pendant son long veuvage elle ne pouvait pas en parler sans pleurer.
À Karl elle avait écrit : « Ma douleur est indescriptiblement grande, mais je dois obéir aux commandements de mon père et à la volonté de mon pays. »
Karl épousera Stéphanie de Beauharnais la fille adoptive de Napoléon. Les débuts du mariage furent très difficile, Stéphanie fut mal accueillie par la cour et spécialement par sa belle-mère, elle arrivait dans un grand-duché en proie à des querelles intestines et au début elle éprouva de la répulsion pour son mari. Les relations finirent par être bonnes entre eux cependant.
6 février 2021 @ 19:48
Stéphanie et Karl se marient le 8 avril 1806. Paris est illuminé par le feu d’artifice tiré de la place de la Concorde. Une grande fête est donnée aux Tuileries avec 2.500 invités mais la jeune mariée ne veut pas recevoir son époux dans ses appartements du pavillon de Flore. Gêné par son attitude, Napoléon décide que le jeune ménage s’installera à Mannheim. Malgré des relations plus que distantes, le couple aura cinq enfants. Quand ils ne seront pas à Mannheim, Karl séjournera surtout à Karlsruhe tandis que son épouse appréciera les saisons brillantes de Bade.
6 février 2021 @ 13:03
Soeur de la mère de Sissi Ludovica et de Sophie sa belle-mère et tante.
6 février 2021 @ 15:25
C’est la sœur de sa belle mère ? Veuillez m’excuser je n’ai pas compris votre message.
6 février 2021 @ 16:16
Sophie et Ludovika étaient les demi-sœurs d’Augusta
6 février 2021 @ 16:19
Cette dame est la soeur de Ludovica ( mère de Sissi ) et de Sophie ( belle-mère de Sissi )
6 février 2021 @ 17:13
Auguste et Ludovica et Sophie…entre autres étaient 1/2 sœurs….
6 février 2021 @ 20:16
@ Beji : Donc la tante de Sissi ?
6 février 2021 @ 22:01
@Gisèle, Auguste-Amélie de Bavière était la demi-soeur aînée de Ludovika et de Sophie de Bavière. Ludovika était la mère de la future impératrice d’Autriche-Hongrie Élisabeth (la fameuse Sissi). Sophie, la mère de Francois-Joseph 1er, empereur d’Autriche-Hongrie et futur mari de Sissi. Elle était donc à la fois sa tante et sa belle-mère.
6 février 2021 @ 17:21
Euh ?
6 février 2021 @ 19:12
Beji demi sœur de la Sophie et Ludovica…
6 février 2021 @ 19:57
Demi-sœur de Ludovica et Sophie.
La mère d’Augusta, princesse de Bavière, était la princesse Auguste de Hesse-Darmstadt (1765-179, 1ère épouse de Maximilian Ier, roi de Bavière (1756-1825) et sa seconde épouse la princesse Caroline de Bade (1776-1841) était la mère de Sophie ( 1805-1872) et Ludovica (Luise) (1808-1894).
6 février 2021 @ 13:04
difficiles…
6 février 2021 @ 15:57
Joli portrait ! elle aimait les perles !
6 février 2021 @ 18:38
Que de belles perles !
6 février 2021 @ 22:48
Cette jolie princesse aux perles !
Sa boucle d’ oreille me rappelle le film ‘ La jeune fille à la perle ‘ !
7 février 2021 @ 19:19
Sa fille , qui épousa Oscar 1e de Suède et fut reine de ce pays fut aussi belle que sa mère , avec en plus quelque chose de la beauté de sa grand’mère l’impératrice Joséphine.