Des bagarres entre monarchistes et anti-monarchistes ont eu lieu (environ 300 personnes) devant les ruines de la Quinta da Boa Vista de Sao Cristovao, musée national à Rio de Janeiro. (Merci à Anne)
Des bagarres entre monarchistes et anti-monarchistes ont eu lieu (environ 300 personnes) devant les ruines de la Quinta da Boa Vista de Sao Cristovao, musée national à Rio de Janeiro. (Merci à Anne)
Baboula
5 septembre 2018 @ 08:57
On peut comprendre la colère mais pas la violence . Il n’y a rien à reconstruire et s’en prendre à qui ? Comme le sous-entend Corsica ,si on avait donné à choisir entre les J.O. et l’entretien des musées ,quelle aurait été la réponse ? Depuis la Bibliothèque d’Alexandrie on ne compte pas les catastrophes de ce genre . La reine Élisabeth doit chanter pour elle « God saved the Queen « .
Menthe
5 septembre 2018 @ 09:39
Pourvu que le palais du Louvre ne soit jamais victime des flammes 😉
Sophie
5 septembre 2018 @ 10:04
Oh la la ! Et pour quelle raison cette bagarre entre ces deux clans ?
Quel rapport avec l’incendie ? je me demande bien
Nico
5 septembre 2018 @ 13:13
Le musée national est un ancien palais impérial. Les monarchistes accusent l’Etat de négligence.
Corsica
5 septembre 2018 @ 22:03
Je ne sais pas mais c’est complément idiot et non productif. À moins que cette bagarre est à voir avec la campagne électorale où Louis Philippe d’Orléans Bragance, un descendant de la famille impériale, fait campagne pour Jair Bolsanaro, un candidat populiste, très à droite de l’échiquier politique et qui tient des propos racistes inacceptables, notamment sur divers catégories de sa population.
Jean Pierre
5 septembre 2018 @ 10:28
Ce n’est pas joli tout ça.
Quel est le motif de l’émeute ?
Qui a mis le feu aux poudres après l’incendie?
Monarchistes de quelle branche brésilienne ?
Lunaforever
6 septembre 2018 @ 01:08
Une branche sèche…ça brûle comme de l’amadou ces trucs- là !
bételgeuse70
5 septembre 2018 @ 10:36
Franchement, j’ai l’impression que la violence gagne vraiment tous les pays en ce moment, quelle que soit la raison évoquée.
Elyse 17
5 septembre 2018 @ 10:37
Désolée d’avouer mon ignorance à propos du Brésil et de sa politique intérieure actuellement. Mais cette information seule, sans compléments m’interroge. Pourquoi cet affrontement ? Quels sont les reproches réciproques et qui aboutissent à cela ?
Si quelqu’un peut apporter un éclairage, merci d’avance.
Une réflexion logique : face à l’adversité et un évènement aussi dramatique, ne serait-il pas plus constructif qu’ils s’unissent pour reconstruire. Ayant tout de même quelques éléments de l’histoire du Brésil, trop de dissensions n’aboutissent-elles pas à ce genre de drames ? Corruptions, instabilité politique, notamment et d’autres éléments expliquent peut-être que des moyens n’ont pas été mis en oeuvre pour assurer la meilleure sécurité de ce musée. Et sans doute d’autres domaines que la culture, en subissent les conséquences.
septentrion
5 septembre 2018 @ 10:50
C’est sûr, c’est une bonne manière de faire avancer les choses!
jul
5 septembre 2018 @ 11:35
Ni Dieu, ni roi, ni maître, ni patron, ni MARI ! mdr :D !!
Jakob van Rijsel
5 septembre 2018 @ 15:21
Le rapport avec le sujet ?
Volysia
5 septembre 2018 @ 19:38
que viennent faire Dieu, les rois, maîtres, patrons et maris dans cette histoire bien triste et qui de plus engendre des violences ? Il y a des posts bien sybillins et bien peu judicieux !
jul
7 septembre 2018 @ 11:32
Ce sont les slogans des militants anarchistes et casseurs Volysia ;)
Gauthier
6 septembre 2018 @ 18:41
Cnest très exactement cela cher Jul,mais comme par hasard votre post est raillé….
jul
7 septembre 2018 @ 11:33
Merci cher Gauthier. Il me semblait bien ne pas être dans le faux 😆
Gérard
7 septembre 2018 @ 20:11
C’était un peu sibyllin Jul mais je vous ai compris…
Le Diable lui n’est pas rejeté.
Esquiline
5 septembre 2018 @ 11:44
Si l’on savait pour quelle raison cette nouvelle pourrait être intéressante.
Baboula
5 septembre 2018 @ 11:54
Ils ne le savent sans doute pas eux mêmes , la colère qui se transforme en violence .
marianne
5 septembre 2018 @ 12:37
Je ne comprends pas … qui le peut ?
Un grand musée et son contenu incendié , c’ est un motif d’ affrontement entre pro et anti – monarchie ?
Guy Coquille
5 septembre 2018 @ 18:27
J’ai lu sur les actualités brésiliennes que des monarchistes étaient allé manifester devant les ruines (parmi des milliers d’autres personnes) pour protester contre l’anarchie qui explique les scandaleuses négligences à l’origine de cet incendie gigantesque. Des républicains de gauche les auraient alors attaqués. Il faut arrêter de toujours renvoyer dos à dos les agresseurs et les agressés. Pour ma part, je peux témoigner que toute action royaliste en France est systématiquement l’objet de provocations et d’actions violentes qui ont un but fort simple: nous empêcher de nous exprimer, car si nous sommes sans cesse obligés de répondre à la violence par la violence, nous ne ferons plus que cela. Il suffit de lire la presse des antifas pour y trouver sans aucune honte cette motivation: « il faut que nos ennemis soient chassés de l’espace public et ne puissent plus se réunir que dans un appartement ». Vous n’imaginez pas les précautions que nous devons prendre pour éviter des incidents violents. Alors, pitié, cessez de regarder avec mépris ceux qui, par civisme, s’engagent pour une cause qu’ils jugent honorable.
Mary
6 septembre 2018 @ 13:11
Vu comme ça , c’est différent !
Le Brésil souffre de corruption et préserver les richesses de leur bref passé impérial ne semble pas préoccuper le gouvernement.
Gauthier
6 septembre 2018 @ 18:40
Je vous rassure,il suffit de lire l’un des commentaires ci-dessus,qui parle d’extrele-droite,et vous aurez tout compris!
Catoneo
7 septembre 2018 @ 07:56
D’accord avec Guy Coquille.
Les cours d’agit’prop « anti-fasciste » prévoient le confinement physique et médiatique, et le second s’appelle la conspiration du silence.
Sans violence maîtrisée il ne peut y avoir de réponse, ce qui ne veut pas dire que la situation soit facile à retourner.
Gérard St-Louis
5 septembre 2018 @ 21:40
Ça nous fait revivre de qu’à pu être l’incendie des Tuileries lors de la Commune.
Gérard
7 septembre 2018 @ 20:15
C’est bien pire qu’aux Tuileries. Les Tuileries auraient facilement pu être restaurées. Là il ne reste plus que les murs extérieurs semble-t-il.
Aux Tuileries c’est la volonté de certains hommes qui a été destructrice, des communards d’abord puis de bons républicains. Ici c’est semble-t-il l’incurie.
PIERRE ANDREANI
5 septembre 2018 @ 23:21
On peut comprendre la colère contre l’incurie qui peut engendrer la violence dans une situation sociale tendue. Que dirait-on si le Louvre brûlait par négligence et bien on ne dirait rien ; On se désolerait, la justice serait saisie et puis c’est tout.
Gérard
6 septembre 2018 @ 16:49
Comme le rappelle Frédéric de Natal le Musée royal avait été fondé le 6 juin 1818 par le roi Jean VI de Portugal et il abritait plus de 20 millions d’objets issus d’une importante collection d’anthropologie, d’archéologie, d’ethnologie, de botanique ou de zoologie la plupart venus de dons de divers membres de la famille impériale, et une bibliothèque de 470 000 volumes dont plus de 2400 qu’on ne trouvait nulle part ailleurs. En outre le palais était le lieu où l’impératrice Léopoldine, sœur de l’impératrice Marie-Louise, et qui aimait beaucoup l’Aiglon, signa la pleine souveraineté de l’empire le 2 septembre 1822.
Les incidents dont il est question se seraient produits entre des manifestants en colère du fait de la destruction du palais et du musée et des étudiants qui voulaient protester contre la présence du prince João Henrique de Orléans e Bragança qui avait eu des mots très sévères envers le président Michel Temer qui dirige le gouvernement brésilien. Les étudiants étaient des membres de l’Union nationale des étudiants de Rio.
L’Union nationale des étudiants est le plus ancien mouvement social du Brésil qui depuis les années 80 est généralement dirigé par des cadres du Parti communiste du Brésil.
Les différents protagonistes ont été violemment dispersés par la police avec du gaz poivre.
Selon la presse sud-américaine cet incident du 3 septembre est venu de ce que des manifestants ont tenté d’entrer dans les ruines du Musée national.
La manifestation était une manifestation de solidarité et, en même temps, d’indignation devant le manque de ressources pour préserver le patrimoine culturel.
Les manifestants ont critiqué les autorités et le gouvernement du président Michel Temer.
À un moment, un groupe a tenté de pénétrer dans les locaux lorsque les portes ont été ouvertes pour laisser passer des véhicules, et la police brésilienne est intervenue.
Les causes de l’incendie sont encore inconnues, mais le système électrique n’était plus en état.
Le budget consacré au musée aurait été inférieur au budget consacré au nettoyage des voitures de la présidence.
Le prince a affirmé la volonté de toute la famille impériale d’aider à la reconstruction du musée et d’y transférer une partie des collections impériales qui sont à Petrópolis.
Gérard
7 septembre 2018 @ 16:57
Le député d’extrême droite Jair Bolsonaro, candidat à la présidentielle d’octobre au Brésil, a été attaqué jeudi 6 septembre à l’arme blanche alors qu’il faisait campagne et devait subir une intervention chirurgicale d’urgence, a-t-on appris de source policière et hospitalière. Son fils Flavio, après avoir dans un premier temps évoqué des
« blessures superficielles », a déclaré sur Twitter que son père, hospitalisé en urgence, avait « le foie, un poumon, et une partie de l’intestin perforés » et « avait perdu beaucoup de sang ».
M. Bolsonaro, largement en tête des sondages pour le premier tour du 7 octobre, « a reçu un coup de couteau à l’abdomen », a précisé son fils, député de l’Etat de Rio de Janeiro, sur Twitter. L’hôpital où le député a été admis en urgence a ensuite indiqué que M. Bolsonaro avait été examiné pour « une lésion dans la région de l’abdomen » et qu’il allait être opéré.
Des images télévisées ont montré M. Bolsonaro, juché sur les épaules de sympathisants, recevant un coup violent sous le thorax et s’effondrer en arrière avec une grimace de douleur, avant d’être évacué. Il était en pleine campagne, vêtu d’un tee-shirt jaune et saluant la foule dans une rue bondée de la ville de Juiz de Fora, une localité de l’Etat du Minais Gerais (sud-est), à trois heures de route de Rio de Janeiro, quand il a été agressé, un événement rare dans une campagne présidentielle au Brésil.
Un porte-parole de la police militaire de cet Etat a confirmé à l’AFP l’agression qui a visé le candidat de 63 ans, ajoutant qu’un homme avait été arrêté. Il a précisé que l’auteur de l’attaque, un homme de 40 ans, avait été immédiatement arrêté et qu’il
« portait un couteau enveloppé dans un tissu ».
M. Bolsonaro, grand admirateur de la dictature militaire (1964-1985) et habitué des dérapages racistes, misogynes ou homophobes, arrive largement en tête des intentions de vote du premier tour de la présidentielle (22%). C’est ce qu’a indiqué le premier sondage réalisé après l’invalidation de la candidature de l’ex-président Lula, jusque-là grand favori malgré sa condamnation à plus de 12 ans de prison pour corruption.
M. Bolsonaro, du petit Parti social libéral (PSL), serait toutefois battu facilement par la quasi-totalité de ses adversaires au deuxième tour, selon l’enquête d’opinion publiée tard mercredi 5 septembre. L’ancien capitaine de l’armée est par ailleurs le candidat suscitant le plus de rejets, surtout parmi les femmes, 44% des personnes interrogées affirmant qu’elles ne voteraient jamais pour lui.
La plupart des candidats les plus en vue pour le scrutin ont rapidement condamné l’attaque contre le député d’extrême droite. L’écologiste Marina Silva, en 2e position dans les sondages derrière lui (12% des intentions de vote) pour le 1er tour, a jugé cette attaque « inadmissible » et évoqué « un double attentat, contre son intégrité physique (de M. Bolsonaro) et contre la démocratie ».
Le candidat du PSDB de centre droit Geraldo Alckmin a réagi sur Twitter en estimant que « la politique se fait par le dialogue, et jamais avec la haine ». L’ex-gouverneur de Sao Paulo, a espéré que « l’enquête sur l’attaque subie par le député Jair Bolsonaro sera rapide, et la punition exemplaire », tout en souhaitant un « prompt rétablissement au candidat ». Un autre candidat, Ciro Gomes (centre gauche), a rejeté dans un tweet également « la violence comme langage politique » et exprimé sa « solidarité » au député. Il a exigé que « les autorités punissent les responsables de cette barbarie ».