La reine Victoria a toujours été fascinée par le ballet. A l’âge de 13 ans, elle vouait une grande admiration à la ballerine Marie Taglioni, qu’elle a dessinée dans son rôle de « La Sylphide ».
Elle a ensuite créé elle-même un costume de ballet pour une poupée, puis a acheté une statuette à l’effigie de Marie Taglioni.
Philibert
4 novembre 2023 @ 01:28
On en apprend des choses !
mousseline
4 novembre 2023 @ 09:25
le dessin est bien représentatif d’ une jeune fille de 13 ans, et je pense que pour la robe aussi. .Elle n’ a pas dû être aidée pour les faire, et c’ est ce qui en fait la valeur
Robespierre
4 novembre 2023 @ 17:16
A cette époque, où la photo n’existait pas, le dessin etait enseigné aux enfants de bonnes familles et certains s’en tiraient mieux que d’autres. Mais c’était un enseignement incontournable. On ne peut à notre époque en mesurer l’importance. J’ai vu des dessins de Victor Hugo, né en 1802, qui sont remarquables. Il est vrai que Victor Hugo était bon en tout.
Passiflore
5 novembre 2023 @ 13:07
Et il me semble que les jeunes filles prenaient des cours d’aquarelle. Et on peut en voir de ravissantes. Or l’aquarelle est un art difficile.
Anne-Laure
5 novembre 2023 @ 18:09
Oui, Victor Hugo avait même eu un prix au Concours Général de physique (même s’il faut relativiser un petit peu, car à l’époque le nombre de candidats devait être bien plus faible que de nos jours).
Robespierre
6 novembre 2023 @ 12:09
Il était très bon en sciences et aurait pu être ingénieur. Mais il a préféré les lettres. Pour moi, Victor Hugo était un homme supérieur, mais on ne le lit plus. Qui lit encore les poèmes aujourd’hui ? A son époque la poésie était un art majeur, et le roman un art mineur,du moins dans sa jeunesse. J’ai acheté l’autre jour « Choses vues » car les écrits de réflexions perso’ ou d’anecdotes sont toujours intéressants et pas démodés.
Dommage qu’il n’ait pas songé à écrire ses mémoires.
Leonor
4 novembre 2023 @ 09:50
Quelle petite fille n’a pas rêvé d’être ballerine, de revêtir un tutu, et d’évoluer sur ces fameuses pointes ? Ce, sans imaginer un seul instant la somme de travail et de souffrance que cela impliquerait.
Et tous ces sacrifices, pour quoi ?
Pour des oeuvres éthérées, sans grande signification.
Parce que, franchement, « Giselle » …
Bon, allez,, voilà quand même :
https://www.youtube.com/watch?v=RRMc4G8FLPg&ab_channel=RoyalOperaHouse
Mais je préfère cela :
https://www.youtube.com/watch?v=SyDo3h1Tu7c&ab_channel=RoyalOperaHouse
Bon, chacun son plaisir.
Baboula.
4 novembre 2023 @ 10:04
On a compris que vous préfériez les beaux garçons ,coquine !
Leonor
6 novembre 2023 @ 14:48
Bien vu ! :-)))
Fleur
4 novembre 2023 @ 16:35
Quand j’avais env.10 ans, dans les années soixante, plus tard jeune collégienne, je lisais des publications pour filles de cet âge, avec des histoires tournant autour du monde du ballet, qui me faisaient rêver.
Je me rappelle du prénom « Shirley ». Peut-être l’héroïne d’une de ces lectures ou le titre de la publication ? C’était sans prétention, mais ça embellissait mon quotidien.
J’attendais avec impatience le prochain numéro chez le marchand de journaux.
Elisabeth-Louise
5 novembre 2023 @ 09:00
Leonor, chacun a ses goûts…. si je peux me permettre, les vidéos que vous postez sont à elles seules de formidables CONTRE ARGUMENTS à vos critiques;
La grâce à l’état pur, c’est ensorcelant…🥰🤩
Rainette
5 novembre 2023 @ 09:33
Merci pour ces liens Leonor, j’aime bien les deux ! Et vous en propose un troisième d’un tout autre genre, un grand moment : https://www.youtube.com/watch?v=n7FfCXW-LuM
Danielle
5 novembre 2023 @ 12:06
Rainette, merci pour le Boléro de Ravel.
Je n’aime pas Béjart mais Nicolas Leriche est un excellent danseur que j’ai pu admirer plusieurs fois.
Leonor
6 novembre 2023 @ 14:58
Ah, merci Rainette ! Je n’osais ….
J’aime et j’adore le Boléro, dansé en son temps par Jorge Donne,
J’avais vu pour tout de bon Jorge Donne à Avignon, danser Roméo et Juliette dans la chorégraphie de Béjart.
Inoubliable.
Béjart utilise la virtuosité de la danse classique , l’exige de ses danseurs, mais lui donne un SENS . C’est toute la différence.
Robespierre
7 novembre 2023 @ 13:06
Jorge Donn est mort du sida, encore jeune. Je l’ai vu dans un film de Lelouch où il dansait le Bolero. C’était très beau.
Passiflore
4 novembre 2023 @ 10:26
Fille du danseur et chorégraphe italien Philippe Taglioni et d’une cantatrice suédoise, Marie Taglioni (1804-1884) apprend la danse à Paris auprès de J.-F. Coulon et surtout de son père. En six mois de travail acharné elle arrive à se tenir sur la demi-pointe du pied. Ses bras étant trop longs, son père lui apprend à les croiser sur la poitrine ou à les tenir baissés poignets joints pour ne pas attirer l’attention sur eux. On retrouve ces poses, de nos jours, dans de nombreux ballets. Son père la fait engager à Vienne, Stuttgart, Munich et enfin à l’Opéra de Paris entre 1828 et 1837. En 1832, elle acquiert une renommée internationale pour « la Sylphide » chorégraphiée par son père. Son costume était une simple jupe de gaze blanche qui est devenu, depuis, l’uniforme du ballet. A Londres elle crée, le 26 juin 1845, le fameux Pas de quatre sur une musique de Pugni et une chorégraphie de Perrot avec Grisi, Cerrito et Grahn. En 1860, elle est professeur à l’Opéra et crée sa seule chorégraphie, « Le Papillon », pour sa meilleure élève Emma Livry qui décèdera en 1862, à 21 ans, après que sa tenue de scène eut pris feu.
« Electra » (1849) était le premier ballet dans lequel la lumière électrique (lampes à arc) était utilisée.
Marie Taglioni s’était mariée, en 1832 à Londres, avec Auguste Gilbert comte de Voisins (décédé en 1863) dont elle avait eu trois enfants : Marie mariée à Alexander Troubetzkoy dont Alexei marié à Stéphanie de Rohan ; Georges marié à Sozonga Ralli, dont Auguste marié à Louise de Heredia, Jean-Pierre tué à la guerre de 1870.
Après cette guerre, Marie Taglioni quitte la France pour Londres où elle donne des cours particuliers aux jeunes filles de la bonne société anglaise. Ruinée par les spéculations financières de son père, elle mourra dans le dénuement à Marseille.
Passiflore
4 novembre 2023 @ 18:40
Dominique Bona raconte dans « Les yeux noirs » (Editions Lattès) les vies extraordinaires des sœurs Heredia (filles de Jose Maria). Chacune épousa un écrivain. Hélène épousa Maurice Maindron, savant entomologiste mais également écrivain, Marie épousa Henri de Régnier, Louise épousa Auguste Gilbert de Voisins (petit-fils de Marie Taglioni) après avoir eu un enfant de Pierre Louÿs, qui était l’amant de sa sœur Marie et avec qui elle s’était mariée en premières noces. Lecture « croustillante » si l’on peut la qualifier ainsi !
Robespierre
5 novembre 2023 @ 13:05
J’ai retrouvé ce livre ce matin, tombé derrière un meuble. Bizarre que vous en parliez. Je le relirai à l’occasion.
Passiflore
6 novembre 2023 @ 11:53
Si vous voulez vous amuser par ces temps moroses, c’est maintenant qu’il faudrait le lire.
Robespierre
6 novembre 2023 @ 12:10
Pierre Louys était un drôle de zèbre. Et je vais relire ce livre.
Danielle
4 novembre 2023 @ 11:35
Je comprends la reine car les ballets sont une passion pour moi.
Leonor, merci pour ces agréables moments qui m’incitent à en regarder cet après midi.
Agnese
4 novembre 2023 @ 11:47
En effet Leonor…
Brigitte Anne
4 novembre 2023 @ 13:30
Joli coup de crayon pour une enfant de 13 ans !
Fleur
4 novembre 2023 @ 16:38
Les dessins de la reine Victoria me rappellent ceux, au crayon également, que je faisais à partir de 9 ans env.
La statuette est plutôt mignonne, si on enlève l’aile.
particule
4 novembre 2023 @ 17:05
Un joli coup de crayon … frais et juvénile .
Caroline
5 novembre 2023 @ 00:11
Intéressant ! J’ ignorais sa passion de la danse !
Benoite
5 novembre 2023 @ 11:52
La reine Victoria adorait la danse classique, et par la suite aimait les danses de l’époque. Elle restait sur la piste de danse, longtemps. Je ne sais pas si par la suite, son époux aimait lui aussi danser en public, ?? aussi plus tard, à la mort de sa fille Alice princesse de Hesse, la reine réalisa malgré sa peine, une empreinte du visage de sa fille bien aimée, chez qui elle retrouvait beaucoup de la « sensibilité » et « empathie » de son époux. socialement, beaucoup de ses filles étaient « infirmières » ou assistantes de soins, cela l’étonnait assez..
par contre, à mon avis, la reine était peut être cavalière… elle aimait les chevaux, et les ânes, mais pas bonne cavalière. Bonne marcheuse oui peut être.
Benoite
5 novembre 2023 @ 11:53
piètre cavalière.. le mot piètre était oublié.
PATRICIA
5 novembre 2023 @ 12:08
De beaux dessins et une magnifique statuette sur la dernière photo.
JAusten
5 novembre 2023 @ 18:06
Victoria avait bien plus de talent que Margrethe du Danemark. On voit ici qu’elle a bien travailler les mollets des ballerines.