Voilà une bande dessinée historique et instructive en guise de cadeau de fêtes de fin d’année « Le sang des Valois » avec un premier tome intitulé « L’homme du fleuve » avec un scénario de Didier Decoin, les dessins Marc Jailloux et Jérôme Clément comme conseiller artistique.
François Ier (1494-1547) est passé à la postérité comme le roi de la culture et des Arts, lui le protecteur de Léonard da Vinci. Héritier de la branchette cadette des Valois-Angoulême, il devient roi en 1515.
On lui doit les embellissements, agrandissements et constructions d’Amboise, de Blois, de Chambord, du château du Louvre ou encore de celui de Saint-Germain-en Laye.
En 1525, 10 ans après la célèbre victoire de Marignan, le roi François Ier est aux portes de Pavie mais des erreurs stratégiques successives vont le conduire dans les geôles de son ennemi respecté Charles Quint. Il sera libéré au terme d’un accord (qu’il dénoncera ensuite) en échange de ses deux fils envoyés en Espagne jusqu’en 1530.
La bande-dessinée se focalise sur le retour des princes en France. Sur leur route, ils sont sauvés in extremis d’un accident par Louis Tassin. Le destin de la famille royale de France et de la famille Tassin sera désormais lié de générations en générations. Le tout sur fond de complots, d’alliances stratégiques et de nombreuses trahisons.
« Le sang des Valois », Tome 1 « L’homme du fleuve », Didier Decoin, Marc Jailloux, Jérôme Clément, Glénat, 2021
Erato deux
8 janvier 2022 @ 09:29
Je ne sais pas quoi penser , mais après tout si ce format permet de rendre l’histoire plus accessible , pourquoi pas.
Hervé J. VOLTO
8 janvier 2022 @ 10:03
Extrêmement interessant.
J’attend de voir comment ils traiteront de l’affaire du Connétable de Bourbon.
Leonor
8 janvier 2022 @ 10:19
Le petit Françounet avait été trop gâté par Maman. Trop idolâtré. Ca lui a fait faire de grosses bêtises .
Beque
8 janvier 2022 @ 11:22
Après s’être emparé de Milan (26 octobre 1524), François Ier décide de prendre Pavie. Avec une armée forte de 26.000 hommes, il assiège la ville (27 octobre), défendue par l’Espagnol Antonio de Leyva. Le 23 février, les Impériaux (23.000 hommes) décident la bataille. Pendant que les troupes impériales ont été dispersées par l’artillerie de Galiot de Genouillac, « grand maître de l’artillerie de France » qui avait contribué à la victoire de Marignan, le roi décide d’aller « chercher l’ennemi ». Mais 1.500 arquebusiers espagnols ouvrent le feu sur l’arrière de la cavalerie française et harcèlent les rangs de l’infanterie française et suisse. La fuite des Suisses et celle du duc d’Alençon contribuent au désastre. Tandis que ses meilleurs capitaines sont tués, le roi, blessé, est fait prisonnier et emmené à Madrid.
Selon une clause du Traité de Cambrai (3 aout 1529) qui rétablit la paix entre l’Empire et la France, François 1er, veuf depuis 1524, doit épouser la sœur de Charles Quint, Eleonore de Habsbourg, elle-même veuve du roi Manuel du Portugal. Les noces sont célébrées discrètement dans une abbaye près de Captieux (Gironde), le 4 juillet 1530, mais l’union sera stérile.
Beque
8 janvier 2022 @ 19:09
Éléonore de Habsbourg (1498-1558) est couronnée à Saint-Denis, le 5 mars 1531. Elle s’établit avec sa suite espagnole au Palais du Louvre mais François 1er renvoie toutes ses dames d’honneur, à l’exception d’une seule. Il multiplie les conquêtes et s’affiche avec sa favorite Anne de Pisseleu. Eleonore rejette son affection sur ses beaux-enfants, mais ceux-ci sont captifs de Charles Quint.
A la mort de François 1er, le 31 mars 1547, elle quitte la cour et se réfugie à Bruxelles chez sa sœur Marie, gouvernante des Pays-Bas espagnols. Puis elles rejoignent leur frère Charles Quint à l’abbaye de Yuste. Elle revoit, en 1557, sa fille, l’infante Marie, qu’elle n’avait pas vue depuis vingt ans, ayant dû la laisser au Portugal. Celle-ci, grâce à la fortune laissée par ses parents sera une protectrice des arts et des lettres.
Eleonore meurt à Talavera la Real, le 18 février 1558, et sera inhumée en 1574, sur ordre de son neveu Philipppe II d’Espagne, dans une crypte provisoire à l’Escurial alors en cours de construction.
Beque
8 janvier 2022 @ 22:51
reporte son affection plutôt que rejette.
Jean Pierre
9 janvier 2022 @ 11:37
Chère Becque, dans Les Landes on dit que François I s’y est marié, même si effectivement c’est dans le coin de Captieux en Gironde. Dans mes souvenirs quelque part vers Roquefort.
Beque
9 janvier 2022 @ 23:24
Oui, Jean Pierre, j’avoue que je ne savais pas où François 1er s’était remarié et j’ai trouvé des infos contradictoires. L’important c’est que vous confirmiez le lieu de Captieux. Pour vérifier, j’ai donc cliqué sur le site de la ville pour voir s’il y avait des « traces » de ce mariage : que nenni !
Ghislaine
12 janvier 2022 @ 18:28
Beque j’ai de la famille dans la région de Captieux , ville très importante au Moyen-Age , également sur le trajet du chemin de Compostelle qui fut un temps , peuplée de Berbères mais je n’ai jamais entendu évoquer ce mariage ! Post très intéressant . Merci
Beque
13 janvier 2022 @ 13:06
Merci, Ghislaine.
Guillaume Boonen
8 janvier 2022 @ 13:01
J’aime beaucoup l’histoire
Et ç’est une façon très agréable d’ apprendre l’Histoire de France
Actarus
8 janvier 2022 @ 13:21
La branchette cadette… ^^ Belle rime.
Bretonig
8 janvier 2022 @ 16:32
Il faut lire les excellents ouvrages de Franck Ferrand sur les Valois côté femmes. Livres très bien écrits et documentés par un très bon historien. Très agréable à lire.
Ghislaine
12 janvier 2022 @ 18:30
De votre avis Frank Ferrand est vraiment agréable , non pontifiant et très précis . Je l’apprécie beaucoup.
MlleGiuliana
8 janvier 2022 @ 21:19
« Branchette cadette des Valois-Angoulême »
Et nos Orléans actuels sont une bouture des Bourbons ?
JAusten
9 janvier 2022 @ 00:47
Vi vi. La maison Valois était elle-même une boutures des capétiens.
Charlotte 78
9 janvier 2022 @ 02:19
Ils sont Bourbon et cadets, c’est déjà assez compliqué surtout en étant encombrés d’ancêtres contestables vous ne trouvez pas Giulana ;) ?
Lili3
9 janvier 2022 @ 19:53
François Ier s’appelait François d’Orléans jusqu’à son accession au trône. Il ne s’est jamais appelé Valois-Angoulême !!!