Le premier volume d’une série de bandes dessinées intitulée Charlotte Impératrice, de Mathieu Bonhomme (dessins) et Fabien Nury (textes), vient de paraître aux éditions Dargaud. Les auteurs y relatent le destin tragique de la princesse Charlotte de Belgique (1840-1927), fille du premier roi des Belges, Leopold 1er, de la reine Louise, et petite-fille du roi des Français Louis-Philippe, devenue par son mariage archiduchesse d’Autriche, puis impératrice du Mexique.
Destin tragique, puisque, outre le fait que le mariage n’a pas fait de Charlotte une femme heureuse et épanouie, il s’achèvera dans le sang et la folie : exécution de Maximilien et sévères troubles de comportement de Charlotte, probablement maniaco-dépressive.
Ce premier tome, intitulé La Princesse et l’Archiduc, est consacré à l’enfance de Charlotte, le traumatisme de la mort de sa mère, sa rencontre avec Maximilien, jeune homme rêveur et désabusé, et les débuts de leur mariage.
Il va de soi qu’une bande dessinée ne peut prétendre être aussi fouillée que l’est un livre d’historien. Ça n’empêche nullement elle-ci d’être scrupuleuse sur le plan de la vérité historique tout en mettant en lumière la psychologie et le destin d’une femme soumise à des enjeux, des influences et des chocs trop lourds pour elle. (merci à Pierre-Yves)
Robespierre
10 septembre 2018 @ 09:02
comme quoi le mariage est une loterie. Ce fut un mariage d’amour et un mariage égal. Mais avant la mort de Maximilien, le couple était désuni. Seule l’ambition les unissait encore. Je ne me rappelle plus comment le désamour s’installa dans leur couple. Maximilien fut fusillé à Queretaro et j’ai eu l’occasion d’aller là-bas il y a longtemps. A mon grand étonnement c’était la plus jolie petite ville que j’aie vue au Mexique. Avec des petites places ombragées, une atmosphère de sous-préfecture, de jolies constructions ancienne.
Robespierre
10 septembre 2018 @ 11:38
… ancienneS
WendyA
10 septembre 2018 @ 11:52
Tout à fait d’accord avec vous. Ce mariage était placé sous de bons auspices, avec des époux de naissance royale et qui en plus éprouvaient de l’amour l’un envers l’autre. Hélas, le temps est parfois assassin ( sans jeu de mots sur le destin du pauvre Maximilien, qui s’il a commis des erreurs, ne méritait certainement pas le sort qui lui était réservé. Il a péri avec beaucoup de dignité.
Charlotte n’a guère eu de chance après son décès non plus, en plus de la maldie nerveuse dont elle souffrait. Elle a vécu longtemps au château du Bouchout, parfois même maltraitée, en tous cas sa confiance exploitée par ceux qui étaient censés l’aider et la protéger. Elle est morte fort âgée à 86 ans après avoir passé 47 années en semi-réclusion…
Karabakh
11 septembre 2018 @ 18:48
C’est lors de son séjour à Miramar (1867-1870) que la princesse Charlotte fut abusée par ses domestiques. Concernant le séjour au Bouchout, ce que vous qualifiez (en écho à de nombreux journalistes) de semi-réclusion fut en réalité une mesure de protection hautement renforcée. Les personnes qui n’ont jamais vécu dans l’entourage de malades mentaux lourds peuvent ne pas comprendre et y voir une sorte d’emprisonnement, toutefois, la princesse pouvait se montrer dangereuse pour elle-même, ou encore être la proie d’actes abusifs comme ce fut déjà le cas durant son séjour italien. Cette encadrement strict était plus que nécessaire et si l’on en fait le bilan, il s’est avéré productif puisque Charlotte est décédée assez âgée.
Stéphane G.
10 septembre 2018 @ 14:31
En lisant deux ouvrages différents sur sa vie (la biographie d’André Castelot et celle de Michel de Grèce bien plus récente) je me suis rendu compte que les historiens de la France gaullienne et pompidolienne se censuraient pour ne pas aborder les questions de couple et leur sexualité, où réside le cœur du problème. Dans ses délires post-folie, et les lettres- délirantes- qu’elle écrit on sent tout le refoulement qu’elle a subi: elle n’a probablement jamais été touchée par Maximilien. A t’elle été violée par Van der Smissen et enfanté le général Weygand? Dominique Paoli affirme qu’elle n’est pas sa mère.
Leonor
11 septembre 2018 @ 11:47
Il y a plusieurs hypothèses sur les origines du général Weygand , dont celle-ci. Vous le savez très certainement, Stéphane G.
Robespierre
11 septembre 2018 @ 12:52
Dans l’éloignement de ces deux époux, il y a probablement un problème d’origine sexuelle. Je me demande si Maximilien n’avait pas une MST au moment de son mariage. Ils n’ont pu avoir d’enfant. Je ne sais dans quelle biographie j’ai lu cet aspect que vous évoquez. C est tres possible.
Pour Van der Smissen, Leopold III a dit à un confident que c’était le père du général Weygand. Mais Charlotte était-elle la mère ? Beaucoup de biographes le nient.
Karabakh
13 septembre 2018 @ 00:30
Le confident était André Castelot. Vous connaissez comme moi le degré de fiabilité de ce monsieur, même si pour le coup, il est sans doute dans le vrai pour la paternité – pour les confidences de Léopold III, j’ai plus de réserve.
Karabakh
11 septembre 2018 @ 19:07
La filiation de Weygand est un vaste débat, chargé de supputations diverses.
Paoli fait de Weygand le fils d’Alfred van der Smissen et de Mélanie Zichy-Metternich (fille du prince de Metternich) ; Castelot rapporte des propos de Léopold III, qui affirment que l’homme de guerre est le fils de van der Smissen et Charlotte ; enfin, je ne sais quel auteur faisant du général le fils de Charlotte et d’un vague médecin mexicain.
A la lumière des connaissances sur l’impératrice déchue, la dernière hypothèse est clairement farfelue. En revanche, les deux autres se tiennent car d’une part, van der Smissen eut des relations avec Charlotte et Mélanie, peut-être forcées mais sans doute simultanément ; d’autre part, si la naissance de Weygand reste mystérieuse sur l’identité des parents, elle est clairement reliée à la très haute société bruxelloise.
Personnellement, j’ai cessé de me poser des questions. Weygand s’illustra assez par lui-même, tant pour ses faits militaires que pour ses idées tordues, pour ne pas avoir besoin d’une notoriété parentale, réelle ou fantasmée. (à noter néanmoins qu’il n’entretint lui-même aucune hypothèse)
Karabakh
10 septembre 2018 @ 15:11
L’origine du désamour est assez floue.
Maximilien n’était pas forcément enclin à la relation avec Charlotte, sans doute suite au décès de sa première fiancée, Amélie du Brésil ; il s’est dit qu’il ne croyait plus en l’amour. En tout cas, l’argent de la dot versée par Léopold Ier, roi des Belges et père de Charlotte, a servi à la construction du château de Miramare (golfe de Trieste) ; ce qui n’a pas manqué de mécontenter le prince Léopold (futur Léopold II) et sans doute, de gêner Charlotte.
L’histoire retient surtout que Charlotte était éperdument amoureuse de Maximilien mais que ses problèmes de santé mentale l’en ont peu à peu éloignée. C’est bien entendu un raccourci mais il n’est pas impossible que Maximilien se soit désabusé d’une épouse tourmentée. Toujours est-il qu’elle était intelligente, dynamique et très ambitieuse, et s’inscrivait ainsi en contradiction avec son époux passif, rêveur et penseur. Ce n’est pas la meilleure recette de couple.
Zorro
11 septembre 2018 @ 11:05
Ce ne fut certainement pas un mariage d’amour.
Cahrlotte, éduquée par son père pour régner, cherchait un parti à la mesure de ses ambitions. Je dirai donc qu’elle est tombée amoureuse du statut prestigieux de son mari.
Robespierre
11 septembre 2018 @ 12:46
Charlotte était amoureuse de Maximilien. Lui, je ne suis pas sûr, bien que Charlotte fût ravissante. Au départ on parla d’un mariage d’inclination. Une fille de roi avec un frère d’empereur, c’était bien pour tout le monde.
Karabakh
11 septembre 2018 @ 19:12
Charlotte était éperdument amoureuse de Maximilien, cela ne fait aucun doute, d’autant qu’elle l’a elle-même exprimé ; mais oui, vu le personnage, cet amour déclaré et déclamé est sans doute plus matériel que charnel. L’intérêt est un peu le lot des enfants de Louise d’Orléans. La génétique ment rarement.
Patricia
10 septembre 2018 @ 10:21
Voici une idée originale. La mise en BD de la vie de cette princesse est remarquable. On la connait trop peu, celle qui épousa le frère de l’empereur François-Joseph, la belle soeur de « Sissi ».
Philibert
10 septembre 2018 @ 17:06
Elle mourut en 1927, bien après sa belle-soeur « Sissi », bien après l’empereur François-Joseph, ayant vécu plus d’un demi siècle de veuvage et de folie.
Grâce aux rois des Belges Léopold II et Albert 1er, ce ne fut au moins pas dans la misère matérielle…
Karabakh
11 septembre 2018 @ 19:14
Elle mena une vie assez discrète, même durant son éphémère règne impérial ; par contre, ce n’est pas la plus méconnue des princesses belges. Elle a laissé des traces.
Néanmoins, je vous concède que longtemps, elle n’a pas intéressé les historiens et journalistes s’adressant au grand public.
Jean Pierre
10 septembre 2018 @ 10:36
Avant d’être enfermée en Belgique, elle vécut recluse à Miramare près de Trieste. C’est un endroit enchanteur mais difficile d’accès pour se baigner en dessous de son palais.
Zorro
11 septembre 2018 @ 11:03
Charlotte n’a pas été, à proprement parlé, « enfermée » à son retour en Belgique.
Charlotte a certainement été mieux prise en charge par sa famille que par sa belle-famille. A cet égard, soulignons que Marie-Henriette s’était occupée de façon très humaine de sa belle-sœur au moment de son retour en Belgique. Par ailleurs, et c’est suffisamment rare pour être souligné dans la famille de Belgique, ses deux frères s’entendaient relativement bien avec elle. Favorite de son père, elle avait reçu une éducation du même niveau que ses deux frères. On peut dire qu’elle avait été éduquée pour régner.
Diagnostiquée « folle » par des médecins autrichiens, elle vivait recluse dans des demeures mises à sa disposition par son frère le roi Léopold II : d’abord au château de Tervuren (détruit par un incendie en 1879), puis au château de Bouchout, très proche du château de Laeken, où elle vécut pendant plus de 48 ans. Les crises de folie dont souffrait Charlotte après l’aventure mexicaine, se sont espacées dans sa vieillesse. La princesse charlotte recevait régulièrement la visite de sa famille belge (le roi Albert et le futur roi Léopold III notamment).
Robespierre
11 septembre 2018 @ 12:54
On dit beaucoup de mal de Marie-Henriette, mais c’est bien elle qui est allée à Miramar rechercher sa belle-soeur et qui s’est occupée de l’installer en Belgique.
Gérard
15 septembre 2018 @ 21:56
Marie-Henriette n’était pas heureuse avec le mari qui était le sien.
Émilie 09
10 septembre 2018 @ 11:50
A quel point la BD sera t’elle fidèle à la réalité? Du type Sissi? Je me le demande bien. Sinon belle idée.
Clara
10 septembre 2018 @ 12:58
Ce jeune homme rêveur et désabusé n’hésita pas un instant à exiger de Léopold une dot pharaonique…
Karabakh
11 septembre 2018 @ 19:19
Il était rêveur, penseur, passif, etc mais il n’en demeurait pas moins un Habsbourg-Lorraine, donc une personne ayant le sens des priorités, et surtout celui des mariages juteux.
Leonor
12 septembre 2018 @ 12:56
J’ai lu aussi chez plusieurs auteurs ( désolée, pas noté les références ) que, si Charlotte était fort orgueilleuse, ambitionnant un trône, Maximilien l’était tout autant. Il aurait été profondément envieux de son aîné François-Joseph, empereur d’Autriche, et prêt à tout , quoique velléitaire, pour un trône.
J’ignore si c’est exact, et/ou corroboré par de plus récents auteurs.
Robespierre
13 septembre 2018 @ 11:37
C’est vrai, pour elle être impératrice de quelque part était très important. Maximilien pareil.
Karabakh
14 septembre 2018 @ 17:28
C’était sûrement plus important pour Charlotte. Maximilien était simplement très envieux et marri de ne pas être né le premier ; pour autant, il n’avait pas de réelle ambition connue.
Clara
10 septembre 2018 @ 13:03
Enfin, espérons un récit aussi poétique qu’historique au lieu de l’habituelle hagiographie
Sila
10 septembre 2018 @ 14:12
Voilà une BD que je ne manquerai pas d’acheter. Je suis justement occupée à lire « L’impératrice des adieux » de Michel de Grèce. J’ai consulté déjà plusieurs œuvres concernant Charlotte de Belgique et suis curieuse étant également collectionneuse de BD de découvrir cette approche historique. Quelle vie, quelles souffrances, et combien de mystères aussi cachés dans les archives autrichiennes et belges.
Damien B.
10 septembre 2018 @ 16:08
Je suis assez séduit par cette formule pour le moins originale qui narre l’existence peu banale de l’une des figures emblématiques de la dynastie belge.
La lecture des quelques pages que l’on peut feuilleter sur le web laisse entrevoir une vision assez juste de l’austère cour du roi Léopold Ier ainsi que l’indifférence du bel Archiduc lequel épousait avant tout une dot.
Ce livre est prometteur et je vais donc me laisser tenter !
Zorro
18 septembre 2018 @ 15:52
J’ai lu les premières pages et force est de constater que c’est bourré d’imprécisions et d’inexactitudes.
Contrairement à ce que lelaisse voir la BD, Louise Marie n’est pas morte au château de Laeken mais à Ostende. Les serres de Laeken (notamment la rotonde) a été contruite à partir de 1873 sous Léopold II, donc bien après les fiançailles et le mariage de Charlotte, etc.
Bref pas beaucoup de rigueur et beaucoup de fantaisie.
En tant qu’historien, ça pique mes yeux !
particule
10 septembre 2018 @ 19:04
Au point de vue artistique : une réussite.
Claudia
10 septembre 2018 @ 19:40
C’est de la bonne vulgarisation… J’avais lu il y a très longtemps un roman qui avait été mis en feuilleton dans le défunt magazine Femmes d’Aujourd’hui que ma mère achetait (malheureusement je ne me souviens plus du titre ni de l’auteur) qui relatait l’histoire de Charlotte et de Maximilien, dont je ne connaissais rien à l’époque. On peut apprendre par tous moyens !
Karabakh
11 septembre 2018 @ 19:21
J’aurais quand même tendance à être prudent envers les feuilletons de magazines féminins, aussi travaillés soient-ils. Le but de ces magazines est avant tout de faire rêvasser les dames, en ravivant leurs rêves de princesses charmantes.
septentrion
10 septembre 2018 @ 21:32
Il y a cent vingt ans Elisabeth d’Autriche, sa belle-soeur était assassinée un dix septembre à Genève.
J’aime bien l’idée de la bande dessinée, j’avais déjà acheté celle consacrée à Charles Ier L’empereur de la paix par Marcel Uderzo et Marc Bourgne en 2007 (validation par Jean Sevilla), mais aussi Napoléon chez Glénat, Robespierre, François Ier…
Mes enfants avaient apprécié lorsqu’ils étaient plus jeunes et moi aussi.
Merci Pierre-Yves pour cette info.
framboiz 07
10 septembre 2018 @ 22:28
Merci, Pierre -Yves, 2BD , pour Sissi , combien ?
C’est la mode , les bio en BD , les jeunes ne lisent plus …
Leonor
11 septembre 2018 @ 11:51
Lire une BD, Framboiz, c’est lire.
septentrion
13 septembre 2018 @ 10:24
Leonor,
En accord, certaines BD sont en plus de véritables pépites.
« Lire nuit gravement à l’ignorance »
Elyse 17
11 septembre 2018 @ 02:15
Curieux l’idée d’une bande dessinée à propos d’une Histoire qui n’est pas la plus connue dans leurs familles respectives. J’ai entendu le plus grand bien de cette bande dessinée par plusieurs critiques. Moi qui ne m’intéresse pas à la bande dessinée, ça me donnerait envie de la lire. J’aimerai savoir plus sur les circonstances de la naissance de ce projet et qui sont les auteurs. Combien y aura-t-il de tomes ? Si quelqu’un sait quelque chose, merci d’avance.
Bizarrement, c’est par cette histoire que je me suis intéressée à la famille de Habsbourg au XIXème siècle, bien avant celle de sa belle soeur l’impératrice Elisabeth, Sissi. Cette tragédie m’avait intriguée. Ce qui n’est pas évoqué ici, c’est l’implication de l’Empire français et le contexte de ces années sur le continent américain.
Leonor
11 septembre 2018 @ 11:57
Merci, Pierre-Yves, de nous faire connaître cette B.D.
Comme Claudia ( ci-dessus) , qui lisait l’histoire en feuilleton dans les » Femmes d’aujourd’hui » de sa mère ( moi aussi ! ), il me semble bien que je suis » entrée en Histoire » par » Les belles histoires de l’oncle Paul », dans les Tintin de mes frères !
Oui, tout est bon pour lire, tout est bon pour apprendre. Il n’y a plus lieu depuis longtemps de dédaigner les bandes dessinées. C’est un formidable moyen d’expression. J’aime ça depuis toujours, et ça ne m’empêche pas de lire … des thèses . Mais devinez ce que je préfère ? ;-)
Dominique Charenton
12 septembre 2018 @ 11:35
Maximilien a laissé des Mémoires qui furent imprimés pour la première fois à Vienne en 1862 : on les tira seulement à une cinquantaine d’exemplaires destinés par l’archiduc aux membres de sa famille, à plusieurs princes et princesses des
cours étrangères ses parents et alliés, et à ses plus intimes amis.. La pensée de les livrer à la publicité ne vint à l’auteur que peu de temps avant son appel à l’empire, dans le courant de l’année 1863. ….L’édition nouvelle fut commencée à Leipzig,
Maximilien n’ayant pas voulu que ses oeuvres fussent publiées dans sa patrie.
Interrompu le travail des éditeurs repris en 1866
…. à la mort de Maximilien l’empereur François Joseph a ordonné l’ordre de reprendre et d’achever l’impression des Mémoires dont les premiers volumes ont paru au mois d’août, les derniers à la fin octobre.
Le livre est intitulé Aus meinem Leben, Reiseskizzen, Aphorismen, Gedichte. L’édition allemande contient sept volumes; c’est dire que nous n’avons pas reproduit intégralement le texte original, puisque notre traduction n’en contiendra que deux… »
Edition donc en 2 volumes de 1868 , seule traduction française autorisée par Jules Gaillard.
Cosmo
12 septembre 2018 @ 16:28
J’ai eu l’occasion d’avoir en mains les perles de l’impératrice Charlotte. Une merveille ! Et j’ai eu le plaisir de visiter Miramar, une autre merveille, dans le style troubadeur, de par sa position .
Pauvres Maximilien et Charlotte ! Ils avaient pourtant été prévenus de la folie de l’entreprise, dans laquelle l’empereur Napoléon III et l’impératrice Eugénie portent une énorme responsabilité.