Plus de deux cents personnes ont assisté samedi 6 juin au baptême de la Rose Jean-Paul Guerlain, conçue par la famille Gaujard, dans la ravissante propriété de Monsieur Thierry Gobet à la Celle-les-Bordes, dans les Yvelines. Un bel hommage pour le créateur mondialement connu qui laisse derrière lui plus de cinquante parfums et qui a souvent utilisé l’essence de rose, l’une de ses fleurs favorites.
Les convives ont été accueillis sur le perron du château par Jean-Paul Guerlain, l’invité d’honneur, au son des trompes de chasse de la troupe Rallye Toujours. Chaque femme s’est vue offrir une rose à son arrivée. Étaient présents à la cérémonie le comte et la comtesse de Paris, le comte et la comtesse de La Panouse, le comte Richard Finel d’Auxois, le comte et la comtesse d’Hauteville, le baron Hubert de Moussac, le baron et la baronne Thierry de Langsdorff, le baron Jean-Paul van Gysel ainsi qu’un grand nombre d’amis de la famille Guerlain et de collaborateurs de l’entreprise Guerlain comme Thierry Wasser, l’actuel « nez » de la Maison.
Le comte et la comtesse de Paris saluent Jean-Paul Guerlain
Le comte de Paris en conversation
Thierry Gobet et Jean-Jacques Gaujard
La cérémonie s’est déroulée dans les jardins du château, aménagés en véritable roseraie pour l’occasion. Après un discours du maître des lieux, Thierry Gobet, évoquant l’histoire de son château datant du début de XVIIème siècle, le parfumeur, ému par l’hommage qui lui était fait, a pris la parole et a partagé avec ses invités les plus beaux souvenirs de sa carrière. Enfin, les obtenteurs Jean-Jacques Gaujard et sa fille Aveline, à l’origine de la naissance de la rose très parfumée Jean-Paul Guerlain ont évoqué sa création avant de procéder à son baptême, en musique avec les trompes de chasse et sous les applaudissements des invités.
Aveline Gaujard consacre la Rose, aux côtés de la comtesse de Paris et de Jean-Paul Guerlain.
Arrivée de la troupe de sonneurs du Rallye Toujours.
Après la cérémonie, un concert d’œuvres de Mozart, Beethoven et Bach donné par Martin Blondeau (premier violon) et Jérôme Pinget (violoncelliste), tous deux de l’orchestre philharmonique de Radio France, ainsi que la lecture de poèmes inédits de la poétesse Gabrielle de Lassus Saint-Geniès, tirés de son recueil à paraître « Litanies du jardin » ont conquis les invités.
Les invités ont également pu profiter du cadre exceptionnel du château de La Celle pour se promener dans les jardins et visiter la demeure de Thierry Gobet qui abrite notamment la plus grande collection de massacres de chasse au monde. Ci-dessus, une voiture d’attelage appartenant à Jean-Paul Guerlain, témoin de sa passion pour les chevaux et de son ancienne carrière de cavalier. (Reportage et photos d’Alexandre Cousin)
Pierre-Yves
12 juin 2015 @ 08:46
On se moque un peu du goût du Comte de Paris pour le style »avant 14 » (il rappelle un peu Louis Ducreux, qui jouait le père de Sabine Azéma dans Un Dimanche à la Campagne), mais j’avoue avoir toujours trouvé un certain charme à son épouse.
Indépendemment des qualités personnelles de l’une et de l’autre, le style de la comtesse de Paris me plait davantage que celui de la duchesse de Montpensier.
Haut-Landaise
12 juin 2015 @ 19:13
Voilà un film que je regarde chaque fois qu’il passe à la télévision, et qui m’émeut toujours autant. Le côté « vieille France » du Comte de Paris ne me déplait pas du tout.
flabemont8
12 juin 2015 @ 10:41
La chasse , les massacres, les trompes : pas d’accord .
En revanche , la rose , oui, surtout si elle est parfumée , comme dit . Elle a une très jolie couleur .
Trianon
12 juin 2015 @ 13:04
pour moi, la rose Pierre de Ronsard est la plus belle d’entre toutes et inégalée…je suis sous le charme de celle ci..
clementine1
12 juin 2015 @ 10:46
avec un peu d’avance, bon anniversaire à Mgr le Comte de Paris.
Caroline
12 juin 2015 @ 12:39
Merci pour ces photos et la description de ce bapteme!
Snif!Je sens ici l’Heure Bleue de Guerlain!
Gauthier
12 juin 2015 @ 14:08
La Celle-les-Bordes était la résidence préférée du 12ème duc de Brissac (1900-1993) et de son épouse, née May Schneider (qui y est d’ailleurs décédée, à l’été 1999, à l’âge de 97 ans mais hélas perdue dans les méandres d’Alzheimer).
Les massacres ornant les murs sont ceux du Rallye-Bonnelles, fierté de la duchesse douairière d’Uzès, grand-mère maternelle du duc de Brissac. Y figura
Gauthier
12 juin 2015 @ 14:12
Y figuraient aussi, du temps des Brissac, les têtes naturalisées des chiens préférés de la duchesse d’Uzès, qui maintenant pourrissent dans les greniers du château, de l’aveu même de l’actuel propriétaire, Thierry Gobet.
Qu’il est dommage que cette charmante résidence ait été vendue par les enfants du duc et de la duchesse de Brissac! Le duc en parlait beaucoup dans ses livres de souvenirs, sa petite-fille Félicité Herzog également, mais dans un tout autre registre, dans son « roman » par lequel elle règle petitement ses comptes avec sa famille, avec force propros calomnieux.
Baia
12 juin 2015 @ 17:03
Pauvre Comte de Paris … D’un autre temps !
Gérard
13 juin 2015 @ 20:10
Ah Baia si seulement il était venu en jean n’est-ce pas ?
clement
12 juin 2015 @ 18:17
C’est vrai que la Comtesse de Paris a l’air agréable,il doit faire bon vivre à ses côtés .
La pauvre Marie-Thérèse qui a beaucoup souffert ,avait un air rigide et un peu ennuyeux…ce qui n’est pas une raison pour l’abandonner…..mais le Prince a l’air tellement heureux avec sa deuxième épouse qu’on lui trouve des circonstances atténuantes !Leur vie doit être faite de fantaisie,ce qui doit lui convenir beaucoup mieux !
Gérard
13 juin 2015 @ 20:11
La duchesse de Montpensier n’a rien d’une personne ennuyeuse.
Yannick
17 juin 2015 @ 17:28
Le comte de Paris est très élégant.