Voici la photo du baptême du prince Louis et du prince Alphonse de Bourbon, fils du duc et de la duchesse dAnjou, célébré en la Basilique Saint-Pierre de Rome. (Copyright photo : El Mundo – Merci à Blanche)
Voici la photo du baptême du prince Louis et du prince Alphonse de Bourbon, fils du duc et de la duchesse dAnjou, célébré en la Basilique Saint-Pierre de Rome. (Copyright photo : El Mundo – Merci à Blanche)
Anais
7 septembre 2010 @ 07:18
Ils ont déjà bien grandi ! Merci à Blanche
Laricio
7 septembre 2010 @ 07:18
Deux fort beaux petits princes ! Et la joie de leurs parents fait plaisir ; une mention spéciale à la Duchesse d’Anjou, très en beauté. Plein de bonheur à eux.
marie louise
7 septembre 2010 @ 07:28
Merci pour ces reportages!Magnifique famille!Les bébés sont déjà superbes!Quel lieu prestigieux pour ce baptême!
jul
7 septembre 2010 @ 07:40
Même si je ne suis pas fan de Rome lol, je suis ravi de voir le bonheur que suscite cette cérémonie sur les visages du Duc et de la Duchesse d’Anjou.
Le prince tenu par la Duchesse (peut-être le Duc de Berry) ressemble à Louis quand il était enfant.
Voilà une famille vraiment royale. Jeunes, modernes, avec des valeurs claires.
Que les Princes Louis et Alphonse aient été inscrits sur le registre de baptême comme Altesses Royales et Ducs de Bourgogne et de Berry est une satisfaction :)
Je me demande s’ils ont reçu l’ordre du St-Esprit.
jul
7 septembre 2010 @ 07:43
Ah ce qui serait magnifique, c’est de voir une photo d’Emmanuelle de Dampierre avec ses arrière-petits-enfants. Comme elle devait être heureuse !
Rien que pour elle, j’approuve le choix de Rome pour le baptême princier. C’est un beau geste de la part du Duc d’Anjou pour sa grand-mère qui était Régente plusieurs années.
MG
7 septembre 2010 @ 07:50
trés mignos!!!!!!! d’ou proviennent leurs robes de baptème?
MG
7 septembre 2010 @ 07:51
heueueu je voulais dire mignons !!!!
de Tane
7 septembre 2010 @ 07:56
DEO GRACIAS
marguerite
7 septembre 2010 @ 08:01
Des parents heureux et fiers et de très beaux bébés … tout simplement ………
naucratis
7 septembre 2010 @ 09:03
Mille mercis !
Clémence
7 septembre 2010 @ 09:09
On ne pourrait trouver cadre plus prestigieux que la basilique Saint-Pierre de Rome pour célébré un baptême!
Ambrogio
7 septembre 2010 @ 09:22
Il vero legittimismo europeo non può che rallegrarsi per questa prestigiosa cerimonia in Vaticano: felicitazioni alle LL.AA.RR. i Duchi d’Angiò e i migliori auguri alle LL.AA.RR. i piccoli Duca di Borgona e Duca di Berry!
Hermès-Grandchamps
7 septembre 2010 @ 09:28
Adorables frimousses des jumeaux.
Le saint homme à l’air…..aux anges.
Patricia C
7 septembre 2010 @ 09:39
Belle photo de baptème. Les parents semblent très heureux et les bébés très éveillés.
LE REGENT
7 septembre 2010 @ 09:45
Quelle magnifique photo ! Quel beau moment sacré !
Les petits jumeaux sont vraiment tres beaux dans ces magnifiques robes de baptéme . Le Couple Princier tres distingué, tres beau et souriant. Cette Famille princiere réspire la joie de vivre tout en gardant un maintien vraiment Royal.
martine
7 septembre 2010 @ 09:59
Il y a eu une erreur sur internet au sujet de la marraine d’un des jumeaux(Louis),elle n’est pas « la demi-soeur du père »au prince Louis-Alfonso, bien,sa tante,mais du côté de la famille à sa mère(côté paternel de cette dernière.
Le prince Louis-Alfonso tient dans ses bras »Louis »sur toutes les photos, »l’aîné »des jumeaux a droit à cet honneur,j’espère que le cadet n’est pas pour autant »relié »en second pour la tendresse paternelle,même si son jumeau est »l’héritier »(après son père).
Nemausus
7 septembre 2010 @ 10:17
le baptème des « fils aînés de l’église », héritiers légitimes du trône de Clovis, à St-Pierre de Rome, quel symbole !!!
Au moins, les heureux parents auront évités à Rome les invectives des partisans de l’autre clan!
Clémence
7 septembre 2010 @ 10:50
Hors sujet: le Roi Baudouin aurait eu 80 ans aujourd’hui. Ayons une pensée et/ou une prière pour lui.
patou
7 septembre 2010 @ 11:15
comme ils sont beaux !!! merci pour cette belle photo !!! Heureuse de revoir le duc et la duchesse d’Anjou.
Colette C.
7 septembre 2010 @ 11:27
Mon Dieu, qu’ils sont beaux!
Michael
7 septembre 2010 @ 11:54
si je comprends bien, les jumeaux ont été enregistrés comme Altesses Royales, prédicat que le Roi d’Espagne tolérait déjà pour son neveu Luis-Alfonso. Ils sont en plus duc de Bourgogne et duc de Berry comme Francisco était duc de Bretagne et Gonzalvo, duc d’Aquitaine. Il faut bien noter qu’ils ne sont pas Prince, seule Eugenia est Princesse. Je rois qu’il faut bien noter ces détails car dan la réalité ces titulatures semblent correspondre à des réalités: Le prédicat d’Altesse Royale est nécessaire pour le protocole lors des cérémonies offcielles, c’est pour cette raison que le Roi d’Espagne le tolère pour le Duc d’Anjou. Quand aux « apanages français », ce sont des titres de courtoisies qui ne relèvent pas du droit public mais du domaine privé. Notons que les Bourbon-naurdoff ont pendant très longtemps usé de ces titres sans être ennuyé par qui que ce soit. Donc, nous devons parlé de SAR Luis duc de Bourgogne et SAR Alfonso duc de Berry
Francky
7 septembre 2010 @ 12:04
Voici un baptême bien pontifical pour les dignes descendants de Saint-Louis !
Espérons que sur le chemin du retour, ils feront étape dans la douce France, après avoir séjourné au bord du Tibre latin…
ESPERANCE ! Et combien de messages cette fois-ci ? ;)
Bianca
7 septembre 2010 @ 12:06
Les parents sont beaux, les bébés magnifiques, baptisés dans la grande tradition religieuse et « vestimentaire »
que du bonheur cette image !
Laurent D
7 septembre 2010 @ 12:26
Merci Blanche, cela devrait être une très belle et digne cérémonie.
judex
7 septembre 2010 @ 13:21
il est amusant de constater qu’il existe toujours des partisans « légitimistes » et « orléanistes »pourtant qui songerait à rétablir une royauté dans un pays qui s’accomode fort bien d’une monarchie élective?
Reste l’héritage moral de cette dynastie capétienne qui a régné sur la France et l’a façonnée; en lice deux prétendants peu charismatiques l’un faisant penser davantage à un play boy de la jet set qu’à un prince de la vieille europe royale l’autre personnage falot semble englué dans ses problèmes familiaux.
Ajoutons que tous deux ont fait un mariage inégal, on ne peut pas se réclamer d’une tradition en n’en respectant pas les règles si désuettes et si choquantes soient elles au XXIème siècle
Alors Bourbon ou Orléans? le traité d’Utrecht a obligé le roi d’Espagne à renoncer à la couronne de France mais nous savons que les traités, comme les constitutions, sont écrits pour être violés.
Le prétendant Bourbon a une ascendance maternelle qui peut poser problème et certains historiens mettent en doute la légitimité des enfants de l’ Infant don François d’ Assise et de la reine Isabelle II, du côté Orléans la dynastie est arrivée sur le trône à la suite d’une révolution, ce qui n’est guère flatteur.
Il nous reste le souvenir des grandes figures de cette dynastie et le constat que leurs descendants ne sont que de simples citoyens sans prestige particulier plus soucieux de leur confort que de l’idée monarchique
R-N
7 septembre 2010 @ 13:27
Michael (21) Quelques précisions : en Espagne, le Prince Luis de Borbon est Altesse Royale. C’est la loi, et le roi “ne tolère” donc pas une chose qui est légale. Mais cette qualité est devenue viagère en 1987, il ne la transmet donc pas. Le protocole espagnol, lui, ne le désigne pas ainsi, mais comme Excellence.
Dans le protocole espagnol, comme ailleurs, on ne donne aux gens que leurs titres officiels. Sauf dans le cas de Luis qui est une anomalie. Même des membres de la famille royale espagnole, à peine éloignés, reçoivent le titre d’Excellence.
Les deux jumeaux sont bien princes, comme tous les enfants de la maison royale de France.
Une erreur fréquente depuis quelques années est reprise partout : dans une famille royale il n’existe pas de titre de courtoisie. C’est une invention récente qui se colporte partout, comme toujours les choses fausses.
gain d'enquin
7 septembre 2010 @ 14:14
La basilique saint Pierre en a vu tellement d’autres défiler de princes en mal de reconnaissance, ainsi en cette heureuse fête de baptême, que les soutiens de don Luis-Alphonso de Borbon y Martinez Bordiu, n’oublient pas les derniers Stuart qui se croyaient et espéraient encore « légitimes » et possibles « recours ». Le cardinal Stuart fut néanmoins le dernier de cette auguste et tragique lignée. A méditer en souhaitant bon vent à ces jumeaux encore bien à l’abri des (vaines) querelles des grands.
cecil
7 septembre 2010 @ 14:42
Je plains le petit Alfonso. Pour être arrivé en deuxième position, il verra des gens, tels qu’il y en a sur ce site, aduler son frère et lui tresser des couronnes (au propre, comme au figuré). Pour ces mêmes personnes, lui, il ne sera rien, sinon un éventuel remplaçant.
cecil
7 septembre 2010 @ 14:51
J’ai cliqué trop vite.
La place de cadet d’une famille noble, est déjà difficile, mais celle de second jumeau, quand le premier est « l’héritier »…
veronique
7 septembre 2010 @ 15:19
a Bianca: message 23 C’est exactement cela que je pensais aussi
cela fait du bien a voir
Paul
7 septembre 2010 @ 15:21
Superbe famille. L ainé des capétiens a une vraie classe ! Quid de Emmanuela de Dampierre, sa grand mère, sur les photos ?
Aliénor
7 septembre 2010 @ 15:24
A MG
Les robes sont celles du grand-père et de l’oncle décédé, côté paternel.
carmen
7 septembre 2010 @ 16:04
2 superbes baigneurs,des pts gars qui seront beaux et virils comme leur pére,notons la beauté de la duchesse d’anjou;tout va tres bien ensemble,pouquoi la mére du duc d’anjou est absente ??
jean-marie
7 septembre 2010 @ 16:19
Re-bonjour.
Mais d’après certains commentaires sur ce site,j’avais vu ici ou là que ce baptême des enfants de don Luis-Alphonso de Borbon devait être célébré avec un certain faste dans la capitale française devant un parterre de partisans et j’apprends que ce baptême à eu lieu à Rome en petit comité.
Même pas un prince pour parrain pour ces deux enfants,la Maison royale d’Espagne même pas représentée.
Je suis vraiment désolé pour cette foule d’admirateur qui attendait avec impatience ce grand événement mais je leur dis qu’ils patientent un peu,ils auront peut-être droit aux mariages dans quelques années.
Jose
7 septembre 2010 @ 16:27
Oui, c´est rare des princes de sang recevoir des sacrements (baptême, confirmation, mariage)au Vatican. En général ils reçoivent ces sacrements en ses pays. Je me souviens que le prince de Liège, aujourd´hui le roi des Belges,Albert II, a voulu son mariage avec Dona Paola Ruffo di Calabria célebré à Rome par le Pape Jean XXIII, mais il y a eu une tel réaction en Belgique, que le mariage a été célebré, enfin, à Bruxelles. Le prince Charles Hughes de Bourbon-Parme, mort il y a quelques semaines, est qui a célébré son mariage avec la princesse Irène des Pays Bas, à la Basilique de Saint Pierre (Chapelle Borghese)par le cardinal Giobbe, ancien Nonce en Pays Bas. Quelques moments après la cérimonie les princes ont été reçus en audience particulière par le Pape Paul VI. Baptêmes? Je ne me rappelle d´aucun.Sans doute, il serait plus prestigieux le baptême des deux petits Bourbon par le Pape lui même. Mais serait demander trop.Il y a quelque temps toute la famille du prince Louis Alphone a été reçue par le Pape, mais non en audience particulière, mais quelques moments pendant la grande audience générale des mercredis. Les temps sont autres au Vatican, on ne donne pas beacoup d´importance aux familles royales non régnantes. Une petite réctification: le cardinal Angelo Comastri est archipreste de la Basilique de Saint Pierre, pas vicaire-géneral de Sa Saintété pour Rome (cette charge est du cardinal Agostino Vallini).
Marie-Christine
7 septembre 2010 @ 16:28
Merci Blanche!
Quelle magnifique photo, les bébés et les parents sont très beaux et très élégants.
Avis tout à fait neutre, je ne suis ni pro-Bourbons, ni pro-Orléans.
Même si j’avoue une préférence sympathique pour cette jolie famille.
*GUSTAVE
7 septembre 2010 @ 16:39
Ne reste plus à Louis XX (ou Luis-Alfonso Ier ou duc d’Anjou 2è du nom ) qui fuit ostensiblement la France, que de présenter ses petites altesses ducales à leurs admirateurs & courtisans français.
*g
thierry
7 septembre 2010 @ 16:48
Il est normal de retrouver iciles « fidèles » de Luis Alfonso ce qui n’est pas mon cas (mais laissons là ce débat sans fin !!) Michael je ne partage pas votre propos dans la mesure Ou Juan Carlos n’a jamais « toléré » le prédicat d’Altesse Royale à Luis Alfonso. Ce qualificatif ne se présume pas et Luis Alfonso et sa famille ne sont ni princes ni altesses royales. La duchesse de Ségovie porte l’Altesse Royale mais c’est tout. Et encore a t’elle divorcée de l’Infant Jaime. Le titre de duc d’Anjou est français et Juan Carlos ne fait jamais référence à ce titre « qui ne le concerne pas » .Quant aux Naundorff, ils se sont auto titrés . Et s’ils n’ont jamais été « embêtés » ils n’ont jamais eu droit à ces titres en dehors de leur seul cénacle…
Audouin
7 septembre 2010 @ 16:58
Michaël
Votre texte (n°21)comporte des obscurités qu’il serait utile que vous dissipassiez…Vous écrivez doctement: « Il faut bien noter qu’ils ne sont pas princes, seule Eugénia est princesse ». Sur quoi fondez vous cette curieuse discrimination?
Et vous ajoutez cette phrase encore plus incompréhensible: « Je crois qu’il faut noter ces détails car dans la réalité ces titulatures semblent correspondre à des réalités etc… »
Je « note » que la réalité, cher Monsieur, est moins confuse que vous ne la décrivez. Le Prince Louis est chef de l’Auguste Maison de Bourbon qui a vocation à être Maison de France en cas de restauration de la royauté au profit de la branche aînée. (Je rappelle que le nom de France ne peut être utilisé que par le Roi régnant et ses enfants. L’usage répété qu’en font les d’Orléans et surtout leurs partisans est abusif car contraire à la tradition).
Le duc d’Anjou n’est pas soumis à la Maison d’Espagne. Il n’a rien à voir avec elle, hormis les liens de parenté. Que S.M Juan Carlos « tolère » ou ne tolère pas les titres et prédicats de la branche aînée, cela n’a strictement aucune importance. Le Duc d’Anjou est chef de sa Maison, maître chez lui. Ses enfants sont princes et altesses royales de naissance. Et leur père leur accorde les titulatures qu’il veut. C’est son droit et son privilège. Il n’a de comptes à rendre qu’à Dieu et à lui-même. Voilà, me semble-t-il, qui est parfaitement clair, non?
Audouin
Mayg
7 septembre 2010 @ 17:02
Merci pour cette très belle photo.
Actarus
7 septembre 2010 @ 17:50
Waouh ils sont mimi les bébés dans leurs jolies petites robes.
Non non ils n’ont pas fait cela en cati-minuit ;-) mais le Saint-Siège étant un Etat sous le feu des projecteurs on peut comprendre que l’événement n’ait pas été ébruité avant.
Le couple royal est radieux.
Mais pourquoi est-ce que saint Nicolas pose avec eux ? ^^ Je croyais que c’était le 6 décembre et non le 6 septembre. ;-)
amélie
7 septembre 2010 @ 17:53
Cela a du être une magnifique cérémonie, quelle joie de voir baptiser ces deux bébés en ce lieu si chargé de sens….
DEO GRACIAS !!!!
shandila
7 septembre 2010 @ 18:15
Et un commentaire admiratif de plus : les parents sont très beaux, un couple magnifique – je trouve la duchesse très élégante – quant aux bébés…Je craque !
Une famille sympathique, visiblement heureuse, à qui je souhaite le meilleur pour longtemps.
C’est une très belle attention que celle du duc d’Anjou envers sa grand-mère, très âgée.
palatine
7 septembre 2010 @ 18:29
José, 35
Hughes de Bourbon-Parme a épousé la princesse Irene à Santa Maria Maggiore et pas à st Pierre de Rome.
ouinou
7 septembre 2010 @ 18:37
« dissipassiez » ! (message 39)
« Votre texte comporte des obscurités qu’il serait utile que vous dissipassiez » (sic) écrit Audouin.
Il est admis qu’on puisse faire concorder une principale au présent du conditionnel avec une subordonnée à l’imparfait du subjonctif, mais c’est, à mon avis, d’une orthodoxie grammaticale contestable.
J’aurais écrit
» … il aurait été utile que vous dissipassiez …. » ou, mieux encore
» …. il serait utile que vous dissipiez … ».
Cela étant, je n’ai pas eu le courage de lire votre message au delà du premier paragraphe.
Il aurait sans doute fallu que vous rendissiez votre argumentation plus claire.
« Ce qui ce conçoit bien s’énonce clairement ».
L’usage de l’imparfait du subjonctif en français est très casse-gueule et il est donc préférable de l’utiliser au minimum.
Il y a certainement des experts sur ce site qui pourront, sur ce sujet, nous apporter leur « expertise » (comme on dit maintenant).
R-N
7 septembre 2010 @ 18:38
Bonsoir Jose (35) le Cardinal Comastri est bien en même temps le responsable de la Basilique, et le Vicaire Général du Vatican, comme l’a bien indiqué Régine. Effectivement le Cardinal Vallini s’occupe de Rome et du diocèse.
Danielle
7 septembre 2010 @ 18:53
Très belle photo de famille, les robes de baptême sont magnifiques.
Quel honneur d’être baptisé dans ce lieu !
Michael
7 septembre 2010 @ 19:35
Audoin: pour le titre de « Princesse », je me référais au reegistre de son baptême. Luis-Alfonso a précisé qu’il avait enregistré sa fille comme princesse de Bourbon. Ce qu’il n’a pas fait pour les jumeaux. Mes propos sont très clairs, la seule différence avec vous est que je suis un fidèle du chef de la Maison de France, Msgr le Comte de Paris et pas du tout partisan d’un espagnol qui revendique des droits aussi discutables que le duc de Parme avec le Royaume d’Espagne. Msgr le Comte de Paris a bien rappelé qu’il était le seul a pouvoir attribuer des titres aux membres de sa famille et non pas à des Princes étrangers.
A R-N, je vous remercie pour vos précisions qui font des jumeaux que des excellences.
Jean I
7 septembre 2010 @ 20:12
Longue vie aux deux jeunes baptisés ! Ils sont une frimousse adorable. j’espère que l’on verra une photo des enfants avec leur arrière-grand-mère paternelle
Harald
7 septembre 2010 @ 20:41
Mais que voulez-vous dire Michaël quand vous écrivez : » Monseigneur le Comte de Paris a bien rappelé qu’il était le seul a pouvoir attribuer des titres aux membres de sa famille et non pas à des Princes étrangers » Pardonnez – moi mais je m’en veux toujours de ne pas comprendre une argumentation qui se veut sérieuse.
D’autant que c’est bien Monseigneur le Comte de Paris actuel qui en 1994 traina en Justice son cousin que les malheurs n’épargnaient pas ,souvenez vous, le traina en Justice parce qu’il portait le titre de Duc d’Anjou .Le Prince Henri a été débouté mais a passé outre la décision de Justice en octroyant le même titre à un neveu ce qui semble être non seulement une erreur mais une faute .
Je ne vois pas ce qui est contestable dans l’octroi des titres attribués aux Princes Louis et Alphonse.
j’espère que nous reverrons le Prince Jean d ‘Orléans,duc de Vendôme et le Prince Louis Alphonse duc d Anjou côte à côte comme en ce début d année 2010.Le Prince Jean a toujours fait preuve de maturité et d ‘intelligence vis à vis de cette querelle .On ne peut que s ‘en réjouir.
dimitri
7 septembre 2010 @ 20:44
Quel beau couple et quelle prestance!
Bianca
7 septembre 2010 @ 20:55
Véronique 30
Merci, bonne fin de soirée à vous.
Germain
7 septembre 2010 @ 21:55
Même si cela peut paraitre un peu « cruel » pour Alphonse de n’etre que le 2ieme, il est fort probable que ni Louis ni Alphonse ne voit de leur vivant la restauration des bourbons en France. Mais je ne doute pas un instant qu’ils conjugueront leurs efforts pour le bien de la cause légitimiste et qu’ils prépareront leurs propres enfants. Cette une grande benediction pour la cause royale que d’avoir ces deux enfants!
Michael
7 septembre 2010 @ 22:06
Harald (50), je ne fais que rappeler un communiqué du comte de Paris dans le magazine point de vue qui annonçait la naissance des jumeaux.
La justice n’a interdit ni à luis-Alfonso de Bourbon, ni au comte de Paris d’user du titre de « duc d’Anjou », elle s’est juste déclarée incomptétante dans cette affaire.
Jose
7 septembre 2010 @ 22:24
Oui, palatine (44) et RN (48) ont raison: le mariage du prince Charles Hughes de Bourbon de Parme a été célébré à Sainte Marie Majeure et non à Saint Pierre; le cardinal Comastri est aussi vicaire général de Sa Sainteté pour la Cité du Vatican. Je profitte pour rappeller qui était plus courrant prendre le Pape comme parrain de baptême que comme célébrant des baptêmes. Le prince de Liechtenstein,Hans Adam II, et le duc de Bragance, Dom Duarte Pio,sont filleuls du Pape Pie XII.
petit page
7 septembre 2010 @ 22:27
Très charmante Princesse ….
JAusten
7 septembre 2010 @ 22:35
Très jolie photo de famille. Les bambini sont bien joufflus et doivent peser leur petit pesant de bébé.
les robes de bapteme m’ont l’air bien belles.
pierre-yves
7 septembre 2010 @ 22:51
Nés à New York, domiciliés au Venezuela, du sang espagnol, français et latino américain dans les veines, baptisés à Rome, aucun frontière n’arrête ces enfants-là.
Ils sont de partout. Sont-ils de quelque part?
Caroline
7 septembre 2010 @ 23:00
Dans cette belle photo,les faux jumeaux Louis et Alphonse de Bourbon ressemblent curieusement a leur pere et a leur soeur Eugenie!
d'Artagnan
7 septembre 2010 @ 23:08
50 . . . a ce « petit » détail près qu’il n’en rate pas une pour traiter l’Ainé des Bourbons d’étranger! Alors que le nom de Bourbon porte au-delà des frontières, en lui-même la nationalité Française ! Louis XIV a dit à son neveu: « N’oubliez par que vous êtes né Français ! » En France quand on est né Français, on est Français ! Affirmer le contraire est petit et profondément stupide.
Ouinou
7 septembre 2010 @ 23:23
Nous remercions Régine de nous avoir présenté trois reportages sur ce baptême.
Notre site favori a souhaité à l’évidence apporter une certaine publicité à cet événement.
Mais, malheureusement, ces reportages ne sont pas très substantiels et nous restons un peu sur notre faim.
Nous aimerions savoir, par exemple, qui a assisté à ce baptême placé sous l’égide du Saint Siège.
Madame la duchesse de Franco et madame de Dampierre, grands-mères du père des deux enfants baptisés assistaient-elles à la cérémonie ?
Qui était là du côté de la mère des enfants ?
Y-avait-il des personnalités, des représentants de familles royales ou de la noblesse ?
Qui est le prélat qui officie ? quel est son rang dans la hiérarchie ecclésiastique ?
Dans quelle salle de la basilique Saint Pierre s’est déroulée le baptême ? etc etc …
Bref, chère Régine, vous excitez notre curiosité sans vraiment la satisfaire. C’est un peu frustrant.
beji
7 septembre 2010 @ 23:52
ils sont magnifiques et royaux;par contre,j’avais été très étonnée,au mois de décembre,par l’extrême discrétion qui a entouré le baptême du fils du duc et de la duchesse de Vendôme.
beji
7 septembre 2010 @ 23:59
Aliénor,
les robes de baptême sont donc celles du duc de
Cadix et du petit prince Francisco;elles se ressemblent
beaucoup,sont-elles identiques et de quand datent-elles?
merci.
*GUSTAVE
7 septembre 2010 @ 23:59
Tout à fait d’accord avec ces dits « titres de courtoisie. »
Ils n’ont aucune valeur, pas plus que la mari de Zsa Zsa Gabor qui se prétend Prinz von Anhalt !
*g
aggie
8 septembre 2010 @ 07:35
C’est une impression personnelle ou personne ne parle de la grand mère maternelle des jumeaux, Maria del Carmen ?
D’une façon plus générale il me semble que la filiation « Franco » est peu mise en avant ?
Peu glorieuse ?
Audouin
8 septembre 2010 @ 07:37
ouinou (45)
Vraiment, Ouinou, vous parlez pour ne rien dire! Vous reconnaissez que ma phrase est d’une parfaite orthodoxie et pourtant vous croyez devoir la contester. Je regrette que la nuance d’ironie que j’y ai mise vous ait échappé…
Non seulement, vous faites preuve de lourdeur, mais vous manquez aussi de rigueur: comment pouvez-vous portez une appréciation négative sur la suite du texte que vous prétendez n’avoir pas lu? Ce qui est une manière un peu cavalière de se dispenser d’y répondre.
Ce n’est plus de lourdeur qu’il s’agit ici mais de légèreté.
Un conseil: à l’avenir, réservez vos petites piques pour des sujets un peu plus consistants.
En réalité, ouinou, je vous soupçonne d’avoir voulu faire votre intéressante après que je vous eus épinglée pour une bourde historique commise sur une autre rubrique.
Bien cordialement.
Audouin
Audouin
8 septembre 2010 @ 08:53
Michaël (54)
Pendant combien de temps encore faudra-t-il répéter que la Justice française ne s’est pas déclarée incompétente dans l’action entreprise par Henri d’Orléans à l’encontre du feu duc d’Anjou, puis de son fils Louis aux fins de leur interdire l’usage du titre de duc d’Anjou?
Si le Tribunal, puis la Cour s’étaient déclarés incompétents, ils auraient renvoyé le demandeur « à se mieux pourvoir » selon la formule utilisée en pareille occurrence. Or la Justice, dans deux décisions, a déclaré irrecevable la demande de M. Henri d’Orléans et l’a débouté au motif qu’il n’établissait pas que lui-même ou sa famille ait des droits sur le titre en litige. Est-ce assez clair?
(Jugement du Tribunal de grande instance de Paris du 21 décembre 1988 et arrêt de la Cour d’appel de Paris du 22 novembre 1989).
Audouin
A.Lin
8 septembre 2010 @ 10:20
Si Régine le permet, voici la couverture de Hola :
http://www.hola.com/famosos/galeria/
2010090844655/revista/hola/portada/1/1/
R-N
8 septembre 2010 @ 11:13
Ouinou (61) dans l’article précédent l’officiant est cité. Il représente directement le pape au Vatican, et il est par ailleurs le responsable de la Basilique (voir 46).
Emmanuelle de Dampierre assistait en principe, ainsi que la Duchesse de Franco à la cérémonie, qui se déroulait dans l’intimité familiale.
jul
8 septembre 2010 @ 11:28
Oh oui ce serait magnifique de voir d’autres photos des enfants avec Emmanuelle de Dampierre, la Duchesse de Franco et Carmen, la maman du Duc d’Anjou, peut être même de Cynthia, sa soeur, qui avait assisté au baptêmme de Madame.
Je me demande si l’Archiduchesse Constance d’Autriche assistait également à la cérémonie. Je sais qu’elle est très attachée au Roi.
jul
8 septembre 2010 @ 11:29
pardon « baptême »
Alix
8 septembre 2010 @ 12:16
Jul, parlez vous de la belle-soeur de Marie-Astrid de Luxembourg?
Je ne savais pas qu’elle était une proche de la famille de Bourbon aînée.
Mais il est vrai qu’une large partie de la descendance de Charles et Zita est sur la même ligne de pensée (indépendamment de la question légitimiste) que feu le père du Prince Luis-Alfonso et aujourd’hui a les mêmes entrées au Vatican sans parler des liens familiaux et idéologiques avec les Parme.
Michael
8 septembre 2010 @ 14:31
Audoin (67) Je laisse parler un spécialiste pour ne pas vous laisser le dernier mot:
« Au demeurant, la règle était dans l’ancien droit que les titres nobiliaires restaient dans la descendance mâle du titulaire et n’étaient pas transférés de droit aux collatéraux qui ne pouvaient porter le titre devenu vacant qu’en obtenant une nouvel le investiture’ Par conséquent, de nos jours, le collatéral, ce qu’est le Duc de Cadix par rapport au dernier titulaire du Duché d’Anjou, ne pourrait porter le titre litigieux que s’il y était autorisé par un décret du Chef de l’Etat, rendu sur avis conforme du conseil d’administration de la Chancellerie et du Garde des Sceaux.
Mais le Tribunal avait-il à répondre à la question: « Est-ce que le Duc de Cadix peut porter le titre de Duc d’Anjou » Avait-il à répondre même à l’objection tirée du fait qu’un prince étranger ne pourrait porter en France un titre français ? La Cour d’appel d’Orléans a jugé (29 février 1928’ Sous Cass. civ. 13 avril 1932 D.P. 1932, p. 89 et s., note Basdevant) que le Duc d’Anjou (Philippe V), en acceptant la couronne royale -d’Espagne et en fixant de façon définitive son domicile dans ce pays’ ce qui était une conséquence inéluctable de son accession au trône, a perdu la nationalité française et qu’alors même qu’il eût conservé cette nationalité, ses enfants nés en Espagne, c’est-à-dire hors de France’ auraient ipso facto été des étrangers, étant donné les principes du droit en vigueur, Pourrait-on opposer au jus soli du droit ancien, le jus sanguinis pour soutenir que’ même en acceptant une couronne étrangère, Philippe V et ses descendants sont restés fr«ançais ? Il a fallu (précédent bien connu) que le roi Charles IX prit des lettres patentes pour main tenir son frère, le duc d’Anjou, futur Henri Ill’ dans la naturalité française’ lorsqu’il fut élu roi de Pologne’ Le Comte de Clermont étant demandeur en usurpation de titre contre le duc de Cadix, le Tribunal ne pouvait que lui poser la seule question : y Est-ce que vous prouvez que vous détenez le titre de Duc d’Anjou’ ou que vous’ ou votre famille, avez des droits sur lui ? » Il est vrai que dans une affaire Noailles souvent citée (Cass, ci . v. 11 mal’ 1948 D, 1948’335), ce fut au défendeur qu’il devait revenir d’apporter la preuve du titre qui lui était contesté. Mais imagine-t-on le duc de Cadix ou ses ayants droit allant demander place Vendôme la vérification du titre de Duc d’Anjou, à plus forte raison une nouvelle investiture, alors que le maréchal de Mac Mahon a décidé (une fois pour toutes ?) en 1875, que le président de la République ne connaîtrait plus de demandes de collation ou de confirmation de titres ?
A la vérité c’est le comte de Clermont lui-même qui . a apporté une réponse (ou un semblant de réponse) à la question que pouvait lui poser (ou se poser) le Tribunal, en invoquant une « coutume républicaine » en vertu de laquelle le comte de Paris en tant que chef de la Maison de France aurait le pouvoir de conférer non seulement les titres de l’ancien apanage d’Orléans qui font partie de son patrimoine et qui’ ne sont pas discutés’ mais tous les titres de la monarchie française dont, cependant, la transmissibilité, depuis l’extinction de la branche aînée régnante, ne peut juridiquement, en l’état, s’opérer de plein droit à une branche collatérale, qu’elle soit issue du Duc d’Anjou ou du Duc d’Orléans’ Récemment, le comte de paris a donné à l’un de ses petits-fils, le prince Eudes, le titre de Duc d’Angoulême porté pour la dernière fois par le Dauphin, fils aîné de Charles X, « roi», en exil’ sous le nom de Louis XIX. La Coutume invoquée peut-elle se réclamer et se fortifier des marques d’estime, voire de déférence, que le Général de Gaulle, alors même qu’il était résident de la République, a constamment exprimées à la famille d’Orléans ? Le Tribunal a préféré n’avoir pas à se prononcer sur cette coutume en constatant que le Comte de Paris’ non appelé dans la cause, n’avait pas cru devoir intervenir en tant que Chef de la maison de France pour s’en prévaloir’ On ne pouvait être plus royaliste que le roi. Restituant au procès son véritable caractère, il a déclaré judicieusement qu’il n’appartenait pas à une juridiction de la République d’arbitrer la rivalité dynastique qui sous-tendait non seulement la seconde (et secondaire) de mande du Comte de Clermont relative au port des armes pleines de France, mais l’ensemble de la procédure’ Royer-Collard reprenant Bossuet a proclamé, en son temps, à la tribune de la Chambre des députés que droit et loi ne coïncidaient pas forcément toujours. La loi peut aussi rendre le droit muet. »
G. POULON,
Président de Chambre honoraire à la Cour de Paris
Charlanges
8 septembre 2010 @ 14:38
R.N. (26), pour en rester sur le simple plan espagnol sans aborder le terrain français, je ne suis pas certain de bien comprendre votre message à propos de la titulature de don Luis Alfonso.
Le 22-11-1972, son père Alfonso fut créé par Franco en sa qualité de chef d’état (l’Espagne étant redevenue royaume sans roi depuis la fin de la seconde guerre mondiale), duc de Cadix avec prédicat d’Altesse Royale.
Le décret royal de novembre 1987 déclara viager (et non transmissible) le titre de duc de Cadix et viager également le prédicat d’Altesse Royale d’Alfonso (+ en 1989) et de son fils Luis Alfonso (ce dernier l’avait-il reçu automatiquement par naissance ou y avait-il eu un décret ?).
S’il semble donc bien (et légal dîtes-vous) qu’en Espagne, on puisse parler (sa vie durant) de S.A.R. don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, comment peut-on expliquer que, pour le protocole, il soit seulement Excellence ? Il est l’un ou l’autre mais pas les deux à la fois !
Je rappelle que mon message n’entend pas concerner les éventuels titres français de l’aîné des Bourbons.
Michael
8 septembre 2010 @ 14:58
Qu’a demandé à la Cour le comte de Clermont ? Premièrement, de dire qu’il a un intérêt à faire juger que le titre de duc d’Anjou n’appartient plus aux descendants de Philippe V depuis son avènement au trône d’Espagne, deuxièmement que ce titre dépend exclusivement de la Maison de France, troisièmement que le prince Louis Alphonse fils du duc de Cadix n’a pas qualité pour le porter en France. Le Comte de Clermont étant demandeur à l’action et devant justifier des droits qu’il prétend être usurpés, la Cour, comme le Tribunal, n’a pu qu’inverser l’ordre au moins des deux premières questions pour leur faire réponse.
Il est constant que les titre de noblesse abolis par la révolution, rétablis ensuite, abolis à nouveau sous la seconde république, ont été rétablis une seconde fois par le décret impérial du 2 7 janvier 1852. La Ille République a-t-elle oublié de les supprimer définitivement ? Toujours est-il que pour être aujourd’hui régulièrement portés et, en tout cas, pour être produits dans les actes officiels, ils doivent faire l’objet d’un arrêté d’investiture pris par le Garde des Sceaux sur l’avis du conseil d’administration de la Chancellerie en application de l’acte qui les a conférés. Un titre peut être défendu contre toute usurpation par celui qui’ y a un intérêt certain, c’est-à-dire en disposer lui-même dans ces conditions ou faire partie d’une famille à laquelle a été de la même façon exclusivement reconnue cette distinction honorifique. Tel est le droit positif résultant du décret précité ainsi que des arrêtés du 8 janvier 1859 et du 10 janvier 1872. Il est non moins constant que le titre de duc d’Anjou, après que le petit-fils de Louis XIV fut devenu roi d’Espagne, a fait retour à la Couronne de France. dès lors qu’il a été conféré par Louis XIV en 1710 au futur Louis XV, qu’il fut encore donné au second fils de ce roi, par lettres patentes d’avril 1771. Louis XV a une dernière fois conféré ce titre à son deuxième petit-fils, le futur Louis XVIII. Le 3 mai 1771, le Parlement de Paris enregistra la collation du titre et la constitution en apanage du duché d’Anjou pour Louis-Stanislas-Xavier et ses descendants mâles, le retour à la couronne étant stipulé conformément à la nature des apanages et aux lois du royaume, dans le cas où la postérité mâle de l’apanagiste viendrait à s’éteindre. La Cour de cassation juge que les titres nobiliaires doivent être «maintenus dans le caractère qui lui a été donné à l’origine en tant qu’il est compatible avec l’état social et dans les conditions de transmissibilité qui lui ont été imposés par l’acte de création,»: Cass. civ. 25 octobre 1898 (D.P. 1899. 1. 168). La transmissibilité du titre de duc d’Anjou a été fixée par les lettres patentes précitées. Au demeurant, la règle était dans l’ancien drott que les titres de noblesse restaient dans la descendance mâle du titulaire et n’étaient pas transférés de droit aux collatéraux qui ne pouvaient porter le titre vacant qu’en obtenant une nouvelle investiture. L’apanage d’Anjou ayant fait retour à la Couronne du fait de l’accession au trône de Louis XVIII, le titre correspondant n’a plus été conféré depuis.
Il résulte de ce rappel des principes et des faits que si le Tribunal et la Cour avaient dû examiner en premier lieu la question : « Est-ce que le titre de duc d’Anjou appartient aux descendants de Philippe V ? », ils n’auraient pu que constater qu’aucune collation du titre n’avait été faite à ces derniers par le chef de l’État, roi, empereur ou président, qu’aucun arrêté d’investiture n’avait été sollicité, que bien plus, lorsqu’un prince de la maison d’Espagne, Marie-François de Bourbon y Castelvy, frère de Don Juan de Bourbon, comte de Montezon, à qui s’était joint le duc de Madrid, intenta une action à Louis-Philippe-Robert, comte de Paris, une action de même nature que celle introduite par le comte de Clermont contre le duc de Cadix, il s’entendit répondre par le Tribunal de la Seine, dans son jugement du 28 janvier 1897, que le titre de duc d’Anjou n’appartenait plus aux descendants de Philippe V. Ils auraient pu relever que le comte de Barcelone, chef dynastique de la maison royale d’Espagne, a estimé, dans une lettre au ministre de la Justice de son pays en date du 5 janvier 1972, qu’il lui semblait « très mauvais que des titres … français soient revendiqués par des membres de la famille royale espagnole » à laquelle nul ne conteste qu’appartient le duc de Cadix. Mais, dès lors que le Tribunal, puis la Cour, devaient dans l’espèce présente examiner d’abord les droits du demandeur sur le titre litigieux pour pouvoir conclure à son usurpation par le défendeur, le comte de Clermont ne pouvant, dans les termes du droit positif, justifier, non plus que le duc de Cadix s’il avait eu à le faire, de la détention de ce titre qu’au reste il ne revendiquait pas, il apparaissait que son action avait peu de chance de prospérer. Le fait qu’en outre il avait soutenu que le chef de la maison de France, autrement dit son père, le comte de Paris, non présent dans l’instance, avait seul vocation à attribuer le titre litigieux actuellement disponible, ne pouvait être pris en considération par les juges, la maison de France n’ayant pas le caractère d’une entité juridique et la qualité de chef de cette Maison, alors qu’elle serait susceptible d’entraîner des effets de droit, ne pouvant être en l’état actuel reconnue.
Comment sortir de ce qui- pourrait sembler à d’aucuns une impasse ? M, l’avocat général Alzuyeta avait, peut-être, dans ses très remarquables conclusions, indiqué une piste. « Il y aurait peut-être, écrivait-il, une autre manière d’envisager le titre de duc d’Anjou. Il s’agit de l’un des titres portés par la famille royale avec le duc de Bourgogne, duc de Berry, duc d’Orléans et d’autres, Or, les membres de la famille royale formaient en France une entité propre, lis n’appartenaient pas à la noblesse, Leurs titres n’étaient pas des titres de noblesse ». Cette piste n’est cependant qu’une amorce et elle tourne court, car, ajoute M. l’avocat général, « les titres ont disparu avec la royauté et les plaideurs se battraient pour rien ». Procès kafkaïen ! Mais si ces titres restaient des souvenirs historiques faisant partie d’un patrimoine moral familial?… N’y aurait-il pas pour ceux qui s’en réclament un intérêt certain à les défendre ? Toute famille, tous les membres de toute famille ont ce droit, A plus forte raison la famille qui se déclare « maison de France »’ maison, dans l’ancienne acception du terme ne signifiant rien que famille. Mais cela admis, eût-il encore fallu pouvoir faire juger que le duc de Cadix auquel il était reproché d’avoir usurpé le titre (ou souvenir) défendu, appartenait à une branche devenue étrangère à la famille de France et que les princes d’Orléans se trouvaient de ce fait en France seuls représentants français, n’ayant jamais cessé de l’être, de cette famille qui, lorsqu’elle régna sur le pays avec lequel elle formait un corps indissociable, n’avait d’autre nom que celui de ce pays, ce qui aurait manifesté l’identité, en l’occurrence, d’un patrimoine familial et du patrimoine national, le titre d’Anjou n’étant pas un titre de noblesse, mais un titre d’apanage lié à l’Histoire de France. Exorcisée, l’ombre du trône eût alors risqué de réapparaître. Le procès que la Cour de Paris a jugé sub specia temporis, ne peut que rester pendant devant les instances étemelles.
Sur le port des armoiries,
Il a été mis en évidence tant par la Cour que par le Tribunal que les armoiries sont des marques de reconnaissances accessoires du nom de famille, noble ou non noble. Il s’ensuit qu’elles jouissent de la même protection que le nom lui-même et obéissent aux mêmes règles.
Quelques observations :
Les armes pleines en litige constituées de « trois fleurs de lis d’or en position 2 et 1 sur champ d’azur » ne sont pas à l’origine les armoiries de la maison de Bourbon. Et elles n’ont pas été celles de France seulement sous le règne des Bourbons. C’est, semble-t-il, sous le roi Louis VII au XIIe siècle et plus exactement sous Charles V au XIVe siècle qu’elles ont été fixées. Donc bien antérieurement à l’accession de la famille de Bourbon au trône. Les Valois, puis les Bourbons devenant rois ont abandonné leurs armes pour celles de France. Après 1830, ces armoiries ne sont plus le blason de la France. Elles sont emblèmes privés. Cependant, symboliquement, elles continuent de figurer notamment sur le fronton du grand portail d’entrée du Palais de Justice qui fut le Palais de Saint Louis. Elles font toujours partie, ne serait-ce qu’à titre de souvenir, du patrimoine national.
En 1883, à la mort du comte de Chambord, les Orléans qui, en tant que branche cadette, avaient introduit la brisure dans les armes de France, ont arboré les armes pleines. Ils les portent depuis sans interruption, continûment et ouvertement. Les Bourbons d’Espagne portent les armes de France associées aux armes d’Espagne. Si depuis 1883, certains de ces princes ont pu porter ou portent les armes pleines de France, ce n’est, apparaît-il, que dans certaines circonstances non officielles, d’une manière non ouverte, non continue, cumulativement, en tout cas, avec les armes écartelées d’éléments d’Espagne.
G. POULON
Michael
8 septembre 2010 @ 15:01
Agissant en qualité de représentante légale de son fils mineur, Luis Alphonse Bourbon Martinez Bordiu, après le décès de son père survenu le 30 janvier 1989, Mme Rossi expose que Alphonse de Bourbon comme son fils ont porté le titre en litige comme titre de courtoisie, et qu’un tel usage est parfaitement licite.
Elle fait valoir, comme en première instance, que le demandeur ne peut se prévaloir d’aucun acte de collation, ni ne produit d’arrêté d’investiture de l’autorité compétente et que la demande tend en réalité à faire reconnaître au chef de la Maison d’Orléans, en sa qualité de chef de la Maison de France, le pouvoir d’octroyer des amrques d’honneur et de distinction, en violation des dispositions des art. 2 et 89 de la Constitution du 4 octobre 1958, selon lesquelles la France est une République, dont la forme républicaine du Gouvernmenet ne peut faire l’objet d’une révision.
Elle en déduit que l’appelant est irrecevable en sa demande et n’établit pas au surplus que le port par un tiers du titre de Duc d’Anjou lui cause préjudice.
Soulignant que les armes pleines de la Maison de France ont été, conformément au droit commun des armoiries, adoptées par les Bourbon d’Espagne, représentant la branche aînée de la Maison de Bourbon depuis la mort du Comte de Chambord le 21 août 1883, Mme Rossi réplique que ces armes ne sont plus, depuis une ordonnance du 14 août 1830, l’emblème de l’État français, mais constituent l’accessoire indispensable du nom d’Alphonse de Bourbon, puis de son fils et revêtent un caractère privé.
Réfutant, comme inopérants, les moyens développés par l’appelant, elle conteste que sa demande puisse s’analyser en une reconnaissance de la Maison de Bourbon, ce terme traditionnel désignant, sans prétention à la Couronne de France, l’ensemble des descendants de Robert de Clermont, que les Bourbon Busset puissent prétendre à la qualité de branche aînée de la Maison de Bourbon, que cette qualité puisse être reliée à celle de dynastie, et que le port des armes pleines par la branche aînée de Bourbon d’Espagne résulte d’un usage constant.
Elle demande en conséquence à la Cour de déclarer éteinte l’action d’Henri d’Orléans en ce qu’elle tend à prononcer des injonctions à l’égard d’un défunt, et de déclarer l’appelant irrecevable dans ses demandes tendant à interdire à son fils de porter le titre de Duc d’Anjou et d’arborer les armes pleines de la Maison de France.
Après avoir rappelé qu’Henri d’Orléans ne justifie d’aucun arrêté d’investiture délivré par le conseil d’administration de la Chancellerie, le ministère public conclut à l’irrecevabilité de son action et fait observer qu’en tout état de cause, celle-ci aurait dû être exercée par le père de l’appelant.
Michael
8 septembre 2010 @ 15:03
J’ai pensé que ces extraits du procès entre henri d’Orléans, alors comte de Clermont et la tutrice de Luis-Alfonso de Borbon, étaient intéressant et ne laisseraient pas le monopole de la question à Audoin ou Laurent D
ouinou
8 septembre 2010 @ 15:59
Audouin, j’avais apprécié que vous corrigeassiez mon erreur.
Nemausus
8 septembre 2010 @ 16:04
Il est clair que sur n’importe quel article concernant le Duc d’Anjou et sa famille les orléanistes essaieront vainement de lui contester les droits reconnus par la justice cad ceux d’aîné de la maison de Bourbon avec tout ce que cela implique !
mais peu importe cette hargne venimeuse des partisans des orléans, cela n’enlève en rien l’existance des princes aînés qui apparemment pourrissent la vie des Orléans et c’est tant mieux !!! LOL
Que leurs partisans se réjouissent surtout des beaux évènements concernant la vrai famille royale de France (j’emploie volontairement ce terme, que le duc d’Anjou lui même n’utilise pas, pour faire enrager les orléanistes) sans se préoccuper du venin orléaniste qui tente vainement depuis 1883 de nous tromper !
Peut être que pour rabattre le « caquet » à ces cadets enragés, le duc d’Anjou pourrait attaquer systématiquement en justice pour usurpation d’armoiries (protégées comme les noms patronymiques) les Orléans et les journaux (qui utilisent les pleines armes pour les orléans en omettant la brisure de cadet) qui les soutiennent et reverser ainsi les indemnités à des oeuvres caritatives ou de recherche pour des maladies par exemple ….. c’est juste une suggestion…LOL
Paul-Emmanuel
8 septembre 2010 @ 16:48
Le baptême des princes Louis et Alphonse est une très grande joie. Que Dieu les bénisse et les accompagne.
bernadette
8 septembre 2010 @ 16:50
Jul (70) Quand vous parlez du Roi, je suppose qu’il s’agit du roi d’Espagne ? Mais il n’était pas au baptême…
Depassage
8 septembre 2010 @ 21:42
Deux petits garçons très mignons, maintenant enfants de Dieu. Après pour le débat légitimiste/orléaniste je rejoins Judex message 25
Charles
9 septembre 2010 @ 01:25
Michael,
Un très grand merci.
Il est de notre devoir de défendre la seule et unique légitimité dynastique des princes d’Orléans.
Nos adversaires utilisent un langage volontairement fumeux, souvent incomprehensible, pour travestir la réalité.
Il est bien que des gens comme vous s’efforcent de rétablir LA vérité au nom de l’histoire. Continuez dans ce sens.
Bien a vous,
Charles
Audouin
9 septembre 2010 @ 09:39
Michaël (73,75,76)
Du pathos indigeste de ce M.Poulon qui mélange plusieurs sujets pour occulter l’essentiel, je ne détacherai qu’une phrase. Elle résume assez bien tout le procès.
« Le comte de Clermont étant demandeur en usurpation de titre contre le duc de Cadix, écrit M.Poulon, le Tribunal ne pouvait que lui poser la seule question: est-ce que vous prouvez que vous détenez le titre de duc d’Anjou ou que vous ou votre famille avez des droits sur lui? »
Le TGI puis la Cour ont répondu que M.d’Orléans était incapable d’apporter cette preuve et que, dès lors, il n’était pas fondé à leur demander qu’ils fassent défense au duc d’Anjou de porter ce titre.
Désolé, cher Monsieur, le dernier mot reste à la Justice,le reste n’est qu’interprétations hasardeuses.
Audouin
Nemausus
9 septembre 2010 @ 10:07
les messages 73 et suivant du même auteur tentent de faire croire que la justice française s’est prononcée en faveur des Orléans.
Mais bien au contraire en lisant correctement on s’aperçoit que la justice n’a pas voulu se prononcer sur le droit à l’usage du titre de Duc d’Anjou afin de n’avoir pas à se prononcer sur les droits au trône de France entre les 2 branches, nonobstant les prises de positions sans aucune valeur juridique des présidents de la république.
Et l’auteur de ces messages rappelle, malgré lui très certainement, que les armoiries étant protégées comme les noms patronymiques, le prince Louis Alphonse serait donc en droit, en qualité d’aîné de la maison de Bourbon et donc chef de famille, à poursuivre pour usurpation des pleines armes les cadets d’Orléans. (cf mon message 79).
Quant aux titres de Duc d’Anjou, de Bourgogne et de Berry portés par les princes aînés, ils sont autant des titres de courtoisie que ceux de comte de Paris, duc de France, de Vendôme, d’Angoulême, comte d’Evreux et de La Marche portés par les Orléans et tout autant non vérifiables par le Sceaux de France. L’attribution du même titre de Duc d’Anjou au prince Charles Philippe d’Orléans étant tout simplement ridicule et profondément mesquin et petit !
Mais cette polémique ne doit pas enlever aux partisans de la branche aînée de la maison de Bourbon la joie de la naissance/baptême des 2 princes supplémentaires à la branche aînée.
Comme dirait l’autre, « Espérance » pour d’autres princes pour les Ducs d’Anjou LOL.
Audouin
9 septembre 2010 @ 11:06
Ouinou (78)
Chère professeur Ouinou, vous me décevez! Avec tout le respect que je vous dois, permettez-moi de vous signaler que vous vous êtes « plantée »! A vous qui adorez administrer des leçons de conjugaison, en voilà une que je ne résiste pas au plaisir de vous dédier.
La concordance des temps, chère Madame, commande que le plus-que-parfait de l’indicatif dans la principale (temps que vous avez employé) soit suivi du plus-que-parfait du subjonctif dans la subordonnée.
Dans le cas qui nous occupe, il eût fallu dire:
» Audouin, j’avais apprécié que vous EUSSIEZ CORRIGE mon erreur. » Et non « corrigeassiez »…
Comme vous le remarquiez dans votre message n°45, l’usage du subjonctif au passé est effectivement très « casse-gueule. » La preuve!
Vous allez me dire que vous avez volontairement commis cette faute pour le plaisir de me faire réagir. Voilà qui est fait.
Cordialement.
Audouin
Padraig
9 septembre 2010 @ 12:10
Merci à Michael pour cette mise au point, mais les défenseurs de cette branche espagnole non dynaste même dans son pays, continuera en toute mauvaise foi d’embrouiller volontairement les pistes.
L’actualité récente : le baptême des 2 petits Borbon y Martinez Bordiu montre s’il en était encore besoin l’hispanité parfaitement (et de plus en plus) assumée par cette famille qui est isolée des familles royales ; ce dernier point étant illustré par la personnalité des invités et des parrain et marraine.
R-N
9 septembre 2010 @ 12:40
Charles(83) La légitimité ne peut être du côté des Orléans pour les raisons que vous savez, qui sont leur connivence avec le système. Pour ce qui est du fumeux, certains de leurs partisans sur ce site, et leur contradictions et paroles uniquement posées pour contredire les nôtres ne plaident pas en faveur de cette famille qui n’intéresse pas les Français malgré ce qu’on voudrait faire croire.
Vous même, ne cherchez-vous pas à travestir la réalité, en jouant comme vous l’avez fait souvent, sur le mot de légitimisme ? Le Légitimisme existe, il ne fait que grandir, et les tenants de conceptions poussiéreuses n’y pourront rien !
R-N
9 septembre 2010 @ 12:41
Bonjour Charlanges (74) Ce que vous dites est bien ce que j’ai dit, plus haut et les autres fois, et il n’y a pas contradiction !
Le protocole espagnol refuse tout simplement au Prince Louis ce à quoi il droit. J’ai ma propre idée sur la question et je vais vous la dire puisque je l’avais déjà donnée chez moi : je pense que s’il attribue à Louis l’appellation d’Excellence au lieu d’Altesse royale, c’est certainement parce qu’il y a été incité par le Palais. Mais légalement, ça ne change rien. Il est possible aussi que l’on n’accepte pas à la Casa Real, un titre même légal, en raison de sa provenance (Franco). Le rejet demeure vif.
Ce cas n’est cependant pas le premier en Espagne.
Michael
9 septembre 2010 @ 12:46
C’est amusant de voir comment les petits Audoin et Nemausus ripostent aux commentaires. les Bourbon d’Espagne ne sont pas plus en mesure de prouver l’appartenance des titres à chacun que les Orléans. pour la simple raison que la dernière collation du titre de Duc d’Anjou a été faite sous l’Ancien-Régime à un prince qui n’a pas eu de descendance. Selon le droit français, les collatéraux ne peuvent pas réclamer l’usage régulier d’un titre (je sais les hispano-blanquistes vont me reprendre sur ces termes, mais les gens sensés comprendront). Donc comme aucune des parties n’est capable de prouver la propriété du titre, sa gestion ne relève que du domaine privé et du bon sens de l’Histoire.
A ce propos, j’ai relu hier soir l’ouvrage de Vincent Meylan, contre enquête sur le comte de Paris, il y publie une lettre de dom Jaime de Borbon duc de Ségovie (grand-père de Luis-Alfonso). Croyez moi j’ai bien ri…
Emporio
9 septembre 2010 @ 13:20
R-N
Vous vous prenez pour un Maitre penseur du royalisme, comment pouvez vous décidé qui est légitime sur le pretexte de collusion politique avec tel ou tel Président, moi je ne regarde que la légitimité dynastique, aprés même si je ne suis pas d’accord avec les positions du Prince, « on ne choisi pas », médité R-N.
Certains pseudo-royaliste choississent leur prétendant pour leur beauté, ou par affinité politique, la monarchie ça ne marche pas comme cela, en tout cas pour moi ….oups
Sauternes
9 septembre 2010 @ 13:24
Décidemment la famille Orléans n’a pas de chance avec la justice :
http://www.tdg.ch/mois-prison-sursis-
prince-charles-philippe-orleans-2010-09-08
Faux et usage de faux, on pourrait rajouter aussi usupartion de titre.
Sauternes
Paul-Emmanuel
9 septembre 2010 @ 15:18
Michael (90): n’oubliez pas de rappeler simplement que c’est Henri d’Orléans s’est fait bouler par la justice française. C’est tout, c’est simple et c’est clair. Le reste n’est de votre part qu’un verbiage fumeux.
Charles (83): la famille orléans n’a aucune légitimité. Elle n’est rien.
Audouin
9 septembre 2010 @ 15:58
Michaël (90)
N’ayant plus grand chose à dire, vous devenez franchement désagréable…Chez les orléaneux, cela doit être une seconde nature…
Si j’ai relevé votre message n°54, c’est uniquement parce que vous souteniez, par ignorance ou mauvaise foi, que la Justice française s’était déclarée incompétente. Le fait même que vous publiez une partie des décisions, prouve à l’envi que vous disiez une sottise.
Maintenant, vous revenez à la charge et nous dites que la branche aînée, pas plus que les d’Orléans, n’est en mesure de prouver ses droits sur le titre. Qui a jamais dit le contraire? Mon bon, vous enfoncez une porte ouverte…
A l’inverse de M.Henri d’Orléans, ci-devant comte de Clermont, le prince Alphonse et encore moins son fils Louis n’ont prétendu être investis d’un droit sur le titre de duc d’Anjou.
Ce titre, les aînés des Bourbons le portent sentimentalement depuis la fin du XIXème siècle comme un titre de courtoisie ou d’attente en mémoire de leur ancêtre, Philippe de France, duc d’Anjou, devenu roi d’Espagne. C’est un usage, pas un droit.
D’ailleurs, la mère du prince Louis, intimée devant la Cour en tant que représentante légale de son fils mineur, n’a demandé la reconnaissance d’aucun droit sur le titre litigieux. Elle a simplement conclu à l’irrecevabilité des prétentions de M.Henri d’Orléans tendant à lui en faire interdire l’usage. Comme chacun sait, elle obtenu gain de cause. Et M. Henri d’Orléans a été débouté.
Même un non juriste comprendrait cela.
En 1989, à la fin de sa plaidoirie pour le jeune duc d’Anjou, Me Jean Foyer avait cité ce bon La Fontaine.
La citation est toujours d’actualité. Je vous la dédie, Michaël:
C’est ainsi que le plus souvent
Quand on pense sortir d’une mauvaise affaire
On s’enfonce encore plus avant
(La vieille et les deux servantes)
Audouin
jul
9 septembre 2010 @ 16:58
Alix 72, je parlais de l’Archiduchesse Constance aujourd’hui , qui était fiancée au Duc d’Anjou et de Cadix, fille de l’Archiduc Charles Louis d’Autriche et de la Princesse Yolande de Ligne.
Ils étaient tombés amoureux l’un de l’autre lors d’une réception chez l’Archiduchesse Alexandra à Paris en 1987
Alphonse avait présenté Constance à Louis lors d’un séjour à Gstaad puis ils étaient ensuite partis en vacances au Kenya tous les trois.
Après le décès de son fiancé en 1989, Constance est restée amie avec le fils de celui-ci. En souvenir d’Alphonse, Louis fut le parrain de son mariage avec le Prince d’Auersperg-Trautson en 1994.
l’Archiduchesse Constance était également présente au mariage de Louis et Marguerite en République Dominicaine. le Prince d’Auersperg-Trautson était le témoin du Duc d’Anjou.
L’Archiduchesse était également présente à Rome pour les 95 ans d’Emmanuelle de Dampierre.
Voilà résumés les témoignages publics de liens qui les unissent.
Evidemment il serait normal, qu’en présence de Carmen, Constance ne soit pas là.
jul
9 septembre 2010 @ 17:00
Bernadette, euh…non…je parlais du Duc d’Anjou lol, cela m’a échappé. Il faut dire qu’il est royal !
joyes
9 septembre 2010 @ 17:07
Très belle photo !Le bonheur et la fierté des parents fait plaisir à voir.Les petits princes sont beaux et bien éveillés.Ce baptême au Vatican est un symbole fort qui rappelle les liens des Rois de France et de l’Eglise
Padraig
9 septembre 2010 @ 18:13
Rectification mon message 87
« continueront, d’embrouiller volontairement les pistes en toute mauvaise foi »
cecil
9 septembre 2010 @ 20:10
jul (mail 95),
C’est quoi un « parrain » de mariage?
R-N
9 septembre 2010 @ 23:53
Emporio (91) Justement si, on choisit !
Mais je ne développerai pas, car chacun doit se faire son idée à partir de cela.
Bien sûr que la réalité dynastique peut exister, mais que vaut-elle si ceux qui la détiennent tournent le dos aux principes de leurs pères ?
Je vous rappelle que je ne suis pas royaliste. D’ailleurs qu’ont fait les royalistes, sinon enfermer dans la marginalité l’idée royale ? Rappelez-vous l’opinion défavorable de l’ancien Comte de Paris vis-à-vis des royalistes…
Je ne me prends pas pour un maître à penser du royalisme… Je me satisfais au contraire de n’être pas écouté ! Cela confirmera ainsi mon opinion, ainsi que les critiques que j’ai pu faire !
Les royalistes sont nécessaires, oui, pour entretenir un certain culte de souvenir, ils servent de décoration, comme la salade. A partir du moment où la salade se croit capable de penser toute seule, le royalisme se transforme en limace.
En 987, c’est l’héritier carolingien qui était légitime dynastiquement. C’est quelqu’un d’autre qui est devenu légitime, autrement. S’attacher à des formes, à partir du moment où elles ne veulent plus rien dire, est une attitude d’enfermement dans ce qui cesse d’être une vérité, comme ceux qui s’attachent à tout prix et d’abord, à des rites dans une religion, au détriment de leur bonne compréhension.
Et puis, ce n’est pas parce que je réponds en particulier à un lecteur, en raison de ses prises de position à lui et de sa façon de les exprimer, que je suis fermé à ceux qui partagent son opinion dynastique…
jul
10 septembre 2010 @ 13:29
Cecil, c’est l’homme qui accompagne la mariée à l’église, qui veille sur elle avant et pendant la cérémonie. C’est une distinction honorifique, avec une place d’honneur à l’église avec la marraine auprès des mariés. D’habitude, c’est le père de la mariée. Il offre la récéption.
Nemausus
10 septembre 2010 @ 17:09
Michael (90) ne veut comprendre que ce qu’il a envie de comprendre … il ne sait même pas lire les messages correctement en donnant une fausse interprétation aux écrits.
Comme l’a rappelé justement Audouin (94), le titre de duc d’Anjou est un titre de courtoisie au même titre que celui de duc de Vendôme ou d’Angoulême ou des autres titres portés par les princes d’Orléans. et ces derniers seraient tout autant dans l’impossibilité de prouver leur droit à ces titres dont aucun princes d’Orléans n’a jamais reçu l’investiture officielle !
Mais le prince Louis Alphonse n’a pas eu l’indélicatesse (ou bêtise) comme le prince Henri d’Orléans, d’attribuer le titre de duc de Vendôme ou d’Angoulême à ses fils ! c’était le plus élémentaire des savoirs-vivre mais sans doute que les Orléans ne connaissent pas le sens de ce mot vu leurs histoires de famille !
Alexis
30 septembre 2010 @ 13:47
@ R-N : ce que vous écrivez sur 987 n’est pas tout à fait vrai. N’oubliez pas que les Carolingiens étaient, à cette époque, le jouet de l’aristocratie. Par ailleurs on ne remontait pas, pour une succession, du neveu à l’oncle…
R-N
18 octobre 2010 @ 21:43
Bonsoir Alexis (103) Je suis désolé de ne pas vous avoir répondu plus tôt, mais je ne passe pas tout le temps et je découvre votre réponse.
Le carolingien de cette époque était bien l’héritier dynastique, même s’il ne satisfaisait pas tout le monde… Le point que je voulais souligner de toutes façons était que les formes doivent garder une signification.
F.M.-C.
24 novembre 2010 @ 10:30
Bonjour, vos commentaires sont très intéressants, grâce à vous, j’ai appris beaucoup de choses. Cepen-dant, à propos de la Légitimité, il convient d’évoquer la branche aînée des Bourbons, à savoir le descendant direct de Louis XVI et de Marie-Antoinette: Louis XVII (alias Naundorf, Duc de Normandie) qui a eu lui-même une nombreuse descendance. Louis XVIII connaissait son existence, c’est pourquoi il avait le titre de « Régent » et n’a jamais été sacré roi. A ce sujet, on peut lire la magnifique plaidoirie de Monsieur Jules Favre. C’est pourquoi aussi beaux que soient les membres de l’auguste famille de Louis Alphonso de Bourbon (désormais père de trois enfants), il semblerait qu’ils ne soient pas les héritiers prioritaires en droit dynastique.
F.M.-C.